Le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles ont reçu les Hauts-Commissaires du Commonwealth pour une réception de Nouvel An à Clarence House. (Copyright photos : getty images)
Ils ont l’air tous deux bien impliqués dans leur conversation…Je me suis toujours posé la question de savoir si les royaux ou officiels pouvaient puiser de la satisfaction et du plaisir à participer à de vraies obligations,au sens littéral du terme…
Chere Valeska,je me pose moi aussi cette question,sans doute il y aura des obligations ennuyeuses pour eux(mais ils ne doivent pas nous montrer leur ennui.)
C’est une attitude que j’admire chez les « officiels » car j’avoue pour ma part être souvent, en pareil cas, prise d’une irrépressible envie de partir tant je finis par m’ennuyer et crains de mettre mal à l’aise des interlocuteurs qui pourraient s’en apercevoir…
Mais les royaux usent de stratagèmes pour éviter ces situations: des gestes convenus(par exemple, la reine Elisabeth tourne son alliance à son doigt) font que l’on vient discrêtement mettre fin à la conversation en les entraînant »de toute urgence » vers un autre point de la salle…
Je suis d’accord avec vous,HRC,et pour le plaisir de s’inforer(quand le sujet intéresse),et pour la belle tasse ;)
Chères Serar et Stella,moi aussi,j’admire cette faculté à rester stoïques,même lorsqu’on est face à une personne où une situation qui vous horripilent! :(
D’où l’importance de l’éducation qu’ils reçoivent,et le »No explain,no complaint »britannique…Toute une stratégie dès l’âge le plus tendre,en fait!
(Ceci dit, il y a déjà un certain temps que cette astuce fut divulguée et je pense que la reine a dû convenir avec son staff d’autres stratagèmes car à présent,celui-ci étant connu, ses interlocuteurs risquent de se vexer en la voyant esquisser ce geste…)
j’aimais bien votre anecdote de l’alliance. C’est ce que nous aimons sur ce site : apprendre des choses intéressantes ou constructives. Ce site n’est pas une tribune ou une arène où doivent régner les polémiques ou les attaques personnelles. Les interventions qui n’apportent rien.
Dans votre post, vous me faites penser à l’expression anglo-saxonne : « to buttonhole ». Je ne sais comment traduire cela en français mais on veut montrer que l’interlocuteur qui fait perdre du temps à un autre, souvent plus important, l’a attrapé par la boutonnière pour lui faire écouter ce qu’il a à dire.
Molière a parlé des « fâcheux ». Mais fâcheux c´est plus général tandis que « to buttonhole » cela s’applique aux réceptions, où bien sûr le « small talk » est de mise et la bonne discussion de fond bannie. C’est pour cela que certains, dont je fais partie, n’aiment pas trop les réceptions .
J’aime bien votre post, Madame. Ma femme qui l’a lu m’a dit d’en prendre de la graine. Car je me comporte souvent mal aux réceptions. Je m’empiffre d’amuse-bouche et bois comme un trou. Parfois je renverse mon verre en trébuchant sur les pieds d’une douairière peinturlurée et embijoutée. Et je ne fais pas de small talk. Trop occupé à manger, je fais du « no talk ».
Elle dit que c’est encore pire que le buttonhole que vous décrivez.
Si Aubert me lit, il pourrait peut-être aussi me donner des conseils. Ma femme l’adore, car elle dit que LUI c’est un gentleman.
Belle Dame, je suis votre humble serviteur
Childe Harold
Aubert,le cousin Aubert,l’ami Aubert,Aubert-le-pointu-à-qui-rien-n’échappe?
Un gentleman?..
..OUI SANS AUCUN DOUTE! :)
Mais si je puis me permettre,Madame votre épouse devrait mieux observer celui qui vit à ses côtés,car vu d’ici,il ne l’est pas moins… ;)
aubert
30 janvier 2013 @
14:15
Votre femme, monsieur, me comble d’honneurs immérités. Présentez-lui mes respectueux hommages.
Stella
31 janvier 2013 @
00:52
Eh bien, chère Michèle, vous m’en voyez ravie!
J’aime beaucoup, moi aussi ces anecdotes glanées ça et là et ne manquerai pas de les partager avec vous et nos amis du site (intéressés, bien sûr)!
Eh bien, moi j’admire Charles pour savoir tenir la tasse de thé droite (peut-être qu’elle est vide ???), gesticuler de l’autre main, tout en faisant du smalltalk …
A voir l’élégance avec laquelle son altesse tient sa tasse et sa sous-tasse, on se dit que les pensionnats anglais qui, il y a encore 30 ans, faisaient frémir et évoquaient d’avantage le bagne que l’école, font des merveilles.
Je suis entièrement d’accord avec vous.. tenir une conversation avec une tasse sur sa sous-tasse de la main droite, en se servant de la gauche pour appuyer son propos, sans cesser de regarder son interlocuteur et sans accident relèverait pour bon nombre d’entre nous de la mission impossible alors que Charles fait montre d’une prouesse technique et sportive des plus abouties sans se départir de son flegme naturel… la classe innée!
Valeska
27 janvier 2013 @ 08:55
Ils ont l’air tous deux bien impliqués dans leur conversation…Je me suis toujours posé la question de savoir si les royaux ou officiels pouvaient puiser de la satisfaction et du plaisir à participer à de vraies obligations,au sens littéral du terme…
HRC
27 janvier 2013 @ 11:31
le plaisir de s’informer ? cela compte.
la tasse tenue par le prince de Galles semble originale, j’aime beaucoup.
dagobert 1er
27 janvier 2013 @ 19:22
moi je l’admire de pouvoir tenir une tasse de la sorte, moi j’ai immédiatement la tremblote et j’aurais tout renversé sur mon voisin…
Serar
27 janvier 2013 @ 12:28
Chere Valeska,je me pose moi aussi cette question,sans doute il y aura des obligations ennuyeuses pour eux(mais ils ne doivent pas nous montrer leur ennui.)
Stella
27 janvier 2013 @ 17:40
Chère Valeska,
C’est une attitude que j’admire chez les « officiels » car j’avoue pour ma part être souvent, en pareil cas, prise d’une irrépressible envie de partir tant je finis par m’ennuyer et crains de mettre mal à l’aise des interlocuteurs qui pourraient s’en apercevoir…
Mais les royaux usent de stratagèmes pour éviter ces situations: des gestes convenus(par exemple, la reine Elisabeth tourne son alliance à son doigt) font que l’on vient discrêtement mettre fin à la conversation en les entraînant »de toute urgence » vers un autre point de la salle…
Valeska
27 janvier 2013 @ 20:14
Je suis d’accord avec vous,HRC,et pour le plaisir de s’inforer(quand le sujet intéresse),et pour la belle tasse ;)
Chères Serar et Stella,moi aussi,j’admire cette faculté à rester stoïques,même lorsqu’on est face à une personne où une situation qui vous horripilent! :(
D’où l’importance de l’éducation qu’ils reçoivent,et le »No explain,no complaint »britannique…Toute une stratégie dès l’âge le plus tendre,en fait!
Epinay
27 janvier 2013 @ 21:24
Très heureux de connaitre cette petite astuce royale que j’ignorais.
Stella
1 février 2013 @ 17:26
(Ceci dit, il y a déjà un certain temps que cette astuce fut divulguée et je pense que la reine a dû convenir avec son staff d’autres stratagèmes car à présent,celui-ci étant connu, ses interlocuteurs risquent de se vexer en la voyant esquisser ce geste…)
Michèle
29 janvier 2013 @ 04:25
Chère stella,
j’aimais bien votre anecdote de l’alliance. C’est ce que nous aimons sur ce site : apprendre des choses intéressantes ou constructives. Ce site n’est pas une tribune ou une arène où doivent régner les polémiques ou les attaques personnelles. Les interventions qui n’apportent rien.
Dans votre post, vous me faites penser à l’expression anglo-saxonne : « to buttonhole ». Je ne sais comment traduire cela en français mais on veut montrer que l’interlocuteur qui fait perdre du temps à un autre, souvent plus important, l’a attrapé par la boutonnière pour lui faire écouter ce qu’il a à dire.
Molière a parlé des « fâcheux ». Mais fâcheux c´est plus général tandis que « to buttonhole » cela s’applique aux réceptions, où bien sûr le « small talk » est de mise et la bonne discussion de fond bannie. C’est pour cela que certains, dont je fais partie, n’aiment pas trop les réceptions .
Childe Harold
29 janvier 2013 @ 18:28
J’aime bien votre post, Madame. Ma femme qui l’a lu m’a dit d’en prendre de la graine. Car je me comporte souvent mal aux réceptions. Je m’empiffre d’amuse-bouche et bois comme un trou. Parfois je renverse mon verre en trébuchant sur les pieds d’une douairière peinturlurée et embijoutée. Et je ne fais pas de small talk. Trop occupé à manger, je fais du « no talk ».
Elle dit que c’est encore pire que le buttonhole que vous décrivez.
Si Aubert me lit, il pourrait peut-être aussi me donner des conseils. Ma femme l’adore, car elle dit que LUI c’est un gentleman.
Belle Dame, je suis votre humble serviteur
Childe Harold
Valeska
30 janvier 2013 @ 09:52
Aubert,le cousin Aubert,l’ami Aubert,Aubert-le-pointu-à-qui-rien-n’échappe?
Un gentleman?..
..OUI SANS AUCUN DOUTE! :)
Mais si je puis me permettre,Madame votre épouse devrait mieux observer celui qui vit à ses côtés,car vu d’ici,il ne l’est pas moins… ;)
aubert
30 janvier 2013 @ 14:15
Votre femme, monsieur, me comble d’honneurs immérités. Présentez-lui mes respectueux hommages.
Stella
31 janvier 2013 @ 00:52
Eh bien, chère Michèle, vous m’en voyez ravie!
J’aime beaucoup, moi aussi ces anecdotes glanées ça et là et ne manquerai pas de les partager avec vous et nos amis du site (intéressés, bien sûr)!
Elsi
27 janvier 2013 @ 11:41
Charles : it’s my cup of tea.
Camilla: such big potatoes in our garden.
Lola du Sud
27 janvier 2013 @ 15:27
:) :) :)
corentine
30 janvier 2013 @ 22:34
super Elsi
Caroline
27 janvier 2013 @ 12:26
Pas besoin d’etre intelligents pour pratiquer l’art de la conversation!
Pas tres joli de pointer son doigt!
HRC
28 janvier 2013 @ 10:04
c’est un interdit en France, pas partout.
aubert
29 janvier 2013 @ 20:38
…c’est pour savoir d’où vient le vent.
Lola du Sud
30 janvier 2013 @ 02:03
:)
Elsi
30 janvier 2013 @ 17:28
Eh bien, moi j’admire Charles pour savoir tenir la tasse de thé droite (peut-être qu’elle est vide ???), gesticuler de l’autre main, tout en faisant du smalltalk …
Joséphine-Charlotte
27 janvier 2013 @ 13:29
A voir l’élégance avec laquelle son altesse tient sa tasse et sa sous-tasse, on se dit que les pensionnats anglais qui, il y a encore 30 ans, faisaient frémir et évoquaient d’avantage le bagne que l’école, font des merveilles.
G de G
27 janvier 2013 @ 17:29
Je suis entièrement d’accord avec vous.. tenir une conversation avec une tasse sur sa sous-tasse de la main droite, en se servant de la gauche pour appuyer son propos, sans cesser de regarder son interlocuteur et sans accident relèverait pour bon nombre d’entre nous de la mission impossible alors que Charles fait montre d’une prouesse technique et sportive des plus abouties sans se départir de son flegme naturel… la classe innée!
G de G
27 janvier 2013 @ 17:32
…et la charmante dame en face, regarde-t-elle le royal index ou a-telle entrepris un compte à rebours « d’avant chute » de l’objet en question?