On peut accéder au palais par un quai qui porte son nom. Le palais donne sur le Rio Marin.
Dans l’ouvrage « Dans les palais vénitiens. Recettes et art de vivre », de Lydia Fasoli et Toto Bergamo Rossi, et photographies de Marie Pierre Morel aux Editions du Chêne, on évoque bien entendu l’histoire du palais et sa décoration.
En lisant cet ouvrage, vous apprendrez que les recettes proposées viennent d’un cahier précieusement conservé par les filles de la comtesse Ancilotto.
Mais aussi des recettes de cuisine proposées par les hôtes. Voici celle de la polenta blanche aux petites crevettes.
Ingrédients et préparation pour 4 personnes :
- 200 g de petites crevettes grises décortiquées
- 2 verres de lait
- 400 g de semoule de maïs blanche
- 1 bouquet de persil plat
- 1 filet d’huile d’olive
- 1/2 citron
- sel et poivre du moulin
Préparation : Ebouillanter les crevettes pendant 2 minutes. Les arroser de jus de citron. Les réserver.
Dans une grande casserole, faire bouillir un litre d’eau avec le lait. Ajouter en pluie la semoule de maïs et mélanger régulièrement pendant une bonne demi-heure à feu doux.
Disposer sur la polenta assez liquide les crevettes avec le persil haché et un filet d’huile d’olive. Saler et poivrer.
« Dans les palais vénitiens. Recettes et art de vivre », Lydia Fasoli et Toto Bergamo Rossi, photographies Marie Pierre Morel, Editions du Chêne, 2016, p. 46-47
Gatienne
20 avril 2020 @ 08:24
Je connais et j’utilise la polenta classique mais pas la blanche qui est (d’après ce que j’ai lu) une variété de semoule de maïs non pigmenté , servie en Vénétie.
Mais j’imagine que cela doit rester de la polenta, au goût assez neutre et qui mérite comme toute préparation de cet ingrédient, un accompagnement riche et goûteux.
Cet amas de crevettes sèches, sans souci de présentation particulière, posées à la va comme je te pousse sur ce monticule de semoule, non franchement, cela ne me tente pas !
Voilà deux recettes vénitiennes (le risotto aux fraises et celle-là ) qui n’attirent pas vraiment les gourmands.
Valentine
20 avril 2020 @ 08:37
Voilà une belle recette, contrairement à celle du risotto aux fraises (beurk…), et je vais la tester.
Mais s’il s’agit, comme le montre la photo, des délicieuses crevettes grises de la mer du Nord je ne vois pas la nécessité de les ébouillanter pendant 2 minutes. A mon sens, cela les durcirait et leur ferait perdre une partie de leur goût exquis.
Françoise2
20 avril 2020 @ 09:12
Certainement délicieux, mais pour trouver de la polenta blanche dans ma ville, ça ne va pas être facile.
Nivolet
20 avril 2020 @ 10:52
Oui où en trouver? En bonne fille de savoyarde, j’adore la polenta mais blanche c’est la première fois que j’en vois.
Nuage Pâle
20 avril 2020 @ 11:40
Moi aussi, mais apparemment des épiceries italiennes, françaises ,connaissent. J’ai vérifié.
Héloise
20 avril 2020 @ 11:58
ahahah moi je n’ aime pas du tout la polenta mais chacune ses goûts .
marianne
21 avril 2020 @ 04:55
Nivolet , en « bonne Savoyarde » moi aussi, je n’ ai jamais entendu prononcer « polenta » mais « polinte » , écrit polente .
Nivolette
21 avril 2020 @ 17:38
je découvre beaucoup de savoyarde sur ce site ! mdr de chez mdr !
Nivolette
21 avril 2020 @ 17:41
que de « savoyardes » sur ce site….. Mdr de chez Mdr
Robespierre
20 avril 2020 @ 09:14
Je ne considère pas cette recette comme très raffinée, pourtant la cuisine vénète est très bonne et variée et fait la part large aux fruits de mer.
marianne
20 avril 2020 @ 09:28
De la polente blanche ? Il doit s’ agir d’ une variété de maïs ? Bizarre , pour moi la polente est forcément jaune …
Gilan
20 avril 2020 @ 15:19
Je le croyais aussi mais le maïs blanc existe bel et bien. Est-il meilleur pour la polenta , je ne sais pas … pour épater vos convives, je ne sais pas non plus.
Caro
21 avril 2020 @ 17:39
marianne vous qui êtes savoyarde, pouvez vous me donner une bonne recette ? merci d’ avance
MARIANNE
21 avril 2020 @ 17:44
JAMAIS ENTENDU PARLER DE « POLENTA » BLANCHE COMME C EST BIZARRE
Gilan
22 avril 2020 @ 17:14
Bizarre, ma chère Marianne, vous avez dit bizarre, comme c’est bizarre
Nuage Pâle
20 avril 2020 @ 09:28
On se plaint que nos cuisiniers recherchent un peu trop l’esthétisme mais ici on en manque .
Nuage Pâle
20 avril 2020 @ 11:04
Pourtant ,tourner la cuillère 1/2 h à 50 mn c’est passionnant.
Louise.k
20 avril 2020 @ 12:00
Pour ma part, je ne resterais pas 30 mn à tourner une cuillère pour un tel résultat… je cède ma place aux fourneaux à qui la veut!
Gilan
20 avril 2020 @ 15:35
Ce n’est rien du tout ! Je vous recommande la polenta à la farine de châtaigne, elle est cuite lorsque la cuillère en bois se ramollit, inutile de vous dire que personne ne s’y colle sauf les enfants, bien obligés. Elle est ensuite découpée en morceaux avec un fil et servie avec des oeufs au plat et une saucisse de foie de porc frite.
Corsica
22 avril 2020 @ 05:40
Chez nous, quand arrivait le colis contenant la farine de châtaigne et la charcuterie de l’année, c’était soit polenta figatellu ( préparée par ma mère), soit les œufs au plat figatellu ( la seule recette que mon père préparait avec les meringues ! ).
Jean Pierre
20 avril 2020 @ 09:30
Ce n’est pas mélanger « régulièrement » la semoule de maïs qu’il faut, mais ne jamais arrêter de la mélanger.
Du coup ce sera sans moi.
Robespierre
20 avril 2020 @ 11:31
le risotto pareil, faut jamais arrêter de tourner, je parle du risotto à la Milanaise
Severina
20 avril 2020 @ 11:56
Il existent des poêles avec un mélangeur électrique qui fonctionnent parfaitement. Pas nécessaire de se fatiguer.
Gilan
20 avril 2020 @ 15:54
En principe, on arrête pas le mouvement mais on peut laisser reposer et se reposer, le résultat final n’en souffrira pas.
Pour répondre à Severina, j’ai lu la recette du risotto à la cocotte minute et after all why not.
bianca
23 avril 2020 @ 16:32
Ma grand Mère Italienne disait aussi « ‘poleinte » avec l’accent italien bien sur… la polente faite par ma Grand Mère n’était pas savoyarde … Mais italienne de la région de Napoli !
AnneD75
20 avril 2020 @ 09:38
C’est peut être bon, mais le visuel n’engage pas à le goûter…
Pierre-Yves
20 avril 2020 @ 10:21
Si je puis me permettre, ce n’est pas très ragoutant.
Ghislaine-Perrynn
20 avril 2020 @ 10:59
c’est embrouillamini de fraise et de riz n’est pas à l’honneur de la cuisine vénète dont je me suis régalée comme le foie à la Vénitienne – le risotto farci de palourdes – le risi et bissi (riz avec des petits légumes coupés – les miniatures de légumes frits et j’en passe
mais pour cela il faut éviter les restaurants luxueux souvent décevants et aller du côté de l’arsenal déjeuner d’anti-pasti délicieux comme les sar en soar (pas sure de l’orthographe ) petits poissons marinés , les coeurs d’artichauts etc.. puis du premier plat , puis du second plat et du dessert avec des sabayons à tomber dans la lagune .
Le tout suivi d’un café serré avec un petit verre de liqueur amère comme ils en ont le secret , vous faites le tour de Venise au pas de charge – Croyez-moi .
Robespierre
20 avril 2020 @ 11:33
En Vénétie, un plat local, c’est l’âne. Ce n’est pas mauvais.
Ghislaine-Perrynn
20 avril 2020 @ 11:00
Pour la recette en photo , un brin secco quand même non ?
ciboulette
20 avril 2020 @ 11:39
Je ne suis pas plus attirée par cette recette que par celle du risotto aux fraises .
Esquiline
20 avril 2020 @ 12:35
J’ai des amis à Venise qui possèdent à Cannaregio une maison dont une façade donne sur un canal et l’autre sur un jardin sur lequel donne aussi un petit appartement qu’ils mettent à disposition de leurs hôtes.
A l’angle de la ruelle une petite taverne avec quelques tables sous une pergola où viennent se restaurer les employés de l’Actv, le débarcadère des Fondamente Nove étant à quelques centaines de mètres.
La cuisine qu’on y sert ressemble plus à celle que vous décrivez Ghislaine-Perrynn qu’à ces deux improbables recettes publiées ici.
Ghislaine-Perrynn
20 avril 2020 @ 16:36
C’est exactement ce que vous décrivez Esquiline que j’ai vécu et croyez-moi , assez épicurienne j’ai vraiment apprécié cet endroit moins connu mais tellement charmant . De plus je crois que questions coquillages j’ai quelque petites références et les fermes aquacoles vers le Lido produisent des coquillages de première qualité . Elles fournissent donc des produits que ces petites tavernes sans prétention magnifient avec des herbes et des saveurs très fines .
Les palourdes grillées sont aussi fameuses qu’en Bretagne .
Anne
20 avril 2020 @ 13:12
Quel besoin s’ébouillanter nos délicieuse petites crevettes grises??
Elles sont plus que parfaites et doivent être consommées le plus rapidement et naturellement possible!
Ces deux dernières recettes ne sont pas du tout inspirantes. À Venise, je préfère de loin un bon spaghetti vongole!!
Caroline
20 avril 2020 @ 22:46
J’ ai dernièrement goûté de la polenta à un dîner élégant entre amis et je ne l’ ai pas du tout aimée !
luisa
20 avril 2020 @ 13:18
La polenta, sia la gialla comune che la bianca, tipica della zona di Venezia, dovrebbe essere molto morbida.La ricetta dice abbastanza liquida. Qui è tutto poco curato, potrebbe essere più appetitoso.
Alinéas
20 avril 2020 @ 13:32
Cette recette ne me fait pas du tout saliver ; je ne prends que les petites crevettes grises car je n’aime pas du tout la polenta !
PERCEVAL
20 avril 2020 @ 20:41
Nivolet, c’est clair que ça fleure bon la Savoie un nom pareil… Moi, autre digne savoyarde, au pied du Granier, je salue la croix qui porte votre nom. Cela étant, de polenta blanche, jamais il n’en a été question, à moins que ce ne soit de la …semoule
Corsica
20 avril 2020 @ 22:06
Super, avec les recettes trop alambiquées ou carrément pas appétissantes, je ne risque pas la prise de poids qui guette sournoisement les confinés. Vous avez compris, je ne suis pas preneuse pour cette polenta.
Mary
21 avril 2020 @ 03:01
1) je déteste le maïs sous toutes ses formes
2) les crevettes étant nourries d’horreurs, je n’en mange jamais…
3)cette recette n’est pas pour moi
bianca
21 avril 2020 @ 10:10
Je garde la recette de la polenta Napolitaine que je tiens de ma grand mère !
O Mama mia !!!