Le Palazzetto Alvisi Gaggia est une élégante demeure sur le Grand Canal à Venise. De la grande baie vitrée de la demeure ouvrant sur une terrasse face à la basilique de la Salute.
Le palazzetto date pour sa partie la plus ancienne du XVIIème siècle. Elle fut autrefois la résidence d’un riche couple d’Américains les Bronson.
En 1925, le palais est acquis par le sénateur du royaume d’Italie Achille Gaggia qui le fait entièrement remanier par le comte Mantegazza, architecte.
La demeure est aujoud’hui habitée par les petits-fils du sénateur Andrea et Alvise Chiaria Gaggia, très attachés à l’art de la table.
Ils organisent des dîners avec maître d’hôtel, menu raffiné, le tout dans un décor hsitorique à la lumière des chandelles. Vous pourrez découvrir les salons de ce palais dans l’ouvrage « Dans les palais vénitiens. Recettes et art de vivre ».
Voici l’originale recette de la timbale de riz au pigeon proposée au palazzo.
Ingrédients et préparation pour 4 personnes :
Ingrédients :
- 1 oignon
- 3 cuillères à soupe d’huile d’olive
- 1 ou 2 pigeons préparés par le boucher
- 1 verre de vin rouge
- 1 kg de riz pour risotto
- 1 oeuf
- 50 g de parmesan
- 200 g de chapelure
- 1 bouillon de volaille
- sel et poivre du moulin
Préparation : Préchauffer le four à 230°C.
Préparer le pigeon : dans un fait-tout, faire revenir l’oignon élimé avec deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Ajouter le ou les pigeons ainsi que le vin rouge, qui doit s’évaporer. Mouiller régulièrement la viande avec le jus et laisser mijoter à feu doux et à couvert pendant 20 minutes environ.
Dans une poêle, à côté, faire revenir avec une cuillère à soupe d’huile d’olive les abats du pigeon pendant 10 minutes.
Préparer la timbale : Cuire le riz à gros bouillon pendant 16 minutes. Ajouter au riz tiède l’oeuf et le parmesan râpé.
Beurrer un moule à charlotte (de 19 cm de diamètre et 11 cm de hauteur) et le tapisser avec la chapelure et une couche de riz de 2 cm d’épaisseur. Ajouter la viande des pigeons désossés et coupées en petits morceaux. Faire un trou au milieu avec une petite louche et y placer les abats. Couvrir avec le riz restant. Enfourner pendant 35 minutes.
Sur un plateau de servie, démouler le riz au pigeon et le servir chaud, accompagné d’une petite salade.
« Dans les palais vénitiens. Recettes et art de vivre », Lydia Fasoli et Toto Bergamo Rossi, photographies Marie Pierre Morel, Editions du Chêne, 2016, pp.28-29
Régine ⋅ Actualité 2020, Châteaux, Gastronomie, Italie, Livres 36 Comments
Cosmo
22 avril 2020 @ 06:48
Ce doit être bon. J’imagine que l’on peut remplacer le pigeon par une autre volaille ou gibier.
Mary
22 avril 2020 @ 06:53
Un rien bourratif, peut- être ?
Karabakh
27 avril 2020 @ 18:56
Si le pigeon est cuit dans la tradition italienne, c’est-à-dire « rose », ça doit aller. Toutefois, c’est un plat qui cale bien, je l’admets.
Louise k
22 avril 2020 @ 06:57
Aujourd’hui encore, je passe mon tour .
Bonne journée, pluvieuse chez moi.🐦
Corsica
22 avril 2020 @ 20:21
Me too !
Nuage Pâle
22 avril 2020 @ 07:36
Bravo à la promotion de la cuisine vénitienne qui pourtant ne me convainq pas . Non je ne suis pas chauvine mais enfin les salmis de pigeons du sudouest suffisent à mon désir d’exotisme culinaire .
Brigitte - Anne
22 avril 2020 @ 07:51
Ah , non merci !
Robespierre
22 avril 2020 @ 08:07
j’ai déjà mangé du pigeon en Italie, où on le prépare très bien, mais ici en France, où trouver du pigeon ? Un des meilleurs bouillons que j’ai mangés chez un particulier, c’est un bouillon au pigeon, avec des morceaux dedans. Sinon dans un restaurant gastronomique comme viande. C’était bon.
La recette ci-dessus a l’air bonne mais en France, à moins d’attraper un pigeon qui se promène sur le balcon, je ne vois pas comment la faire.
Nuage Pâle
22 avril 2020 @ 11:17
Roby,descendez dans le Sud-ouest, les palombes y sont chassées et cuisinées. Il y a des pigeons en vente a Paris chez les bouchers / volailleux .
Jean Pierre
22 avril 2020 @ 13:48
Je ne suis pas sûr de pouvoir un jour manger des palombes. J’ai connu la chasse à la palombe, mon père, ses amis, ces palombières dans les arbres, cet oiseau dont nous nous régalions en salmis. C’est fini. Le pigeon c’est bon, mais combien plus fade !
C’était barbare, mais nous étions des barbares.
Gérard
23 avril 2020 @ 21:12
À la campagne quand j’étais enfant il y hélas longtemps, la fermière nous faisait parfois des pigeonneaux. Elle les avait choyés et cajolés et puis ils finissaient dans nos assiettes. C’était une sainte femme, notre amie, mais ça m’était insupportable. Heureusement elle les estourbissait sans qu’ils s’en rendent compte.
Les palombes que mes grands cousins avaient tirées ne provoquaient pas chez moi de tels rejets.
Nous étions peut-être des barbares mais je crois que les animaux de ce temps-là étaient élevés d’une manière plus naturelle et pas dans des sortes de camps d’internement.
Karabakh
27 avril 2020 @ 18:53
La cuisine française a tendance à trop faire cuire les volailles, alors que la « cucina italiana » les fait cuire « roses » – c’est-à-dire juste ce qu’il faut pour que ça soit goûteux et tendre. Je les aime « all’italiana ».
Pierre-Yves
22 avril 2020 @ 08:48
Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, je peine à trouver séduisantes ces recettes vénitiennes. Les jours passent et rien ne me fait envie.
Leonor
22 avril 2020 @ 09:36
Il est vrai que ce ne sont pas les pigeons qui manquent à Venise …
Corsica
22 avril 2020 @ 20:21
😂😂😂😂
Nuage Pâle
23 avril 2020 @ 09:55
Et ils étaient gavés par les touristes . Ils doivent claquer du bec à présent.
septentrion
22 avril 2020 @ 09:38
J’aime bien la console.
Cette recette me plaît mais l’idée des pigeons me fait hésiter.
Robespierre
22 avril 2020 @ 20:51
Ah oui, moi aussi, c’est une belle console d’époque. Du bois sculpté avec motifs Louis XVI et plateau de marbre. Il me plait mieux que le plat, même si j’aime bien le pigeon.
septentrion
23 avril 2020 @ 19:59
Robespierre,
J’ai rêvé ou j’ai lu que vous envisagiez de changer de pseudo ?
Robespierre
24 avril 2020 @ 12:04
Non, je n’ai pas dit que je voulais changer de pseudo. J’aime trop m’entendre appeler Rob ou Roby
Gatienne
22 avril 2020 @ 09:58
Encore une recette vénitienne qui ne brille pas par sa légèreté !
Et pourtant,´il y a tant de bonnes choses beaucoup plus aériennes dans la cuisine vénitienne des antipasti à base de poison (cicchetti) des petits crabes tendres et délicieux (moeche fritte) …
Finalement, en matière « d’art de vivre » plutôt que de diner dans un palais vénitien, je préfère nettement m’attabler en terrasse et savourer des choses légères et délicieuses…
Menthe
22 avril 2020 @ 12:39
D’accord avec vous, chère Gatienne, mais je vous laisserai, néanmoins, vos cicchetti😘
Brigitte - Anne
22 avril 2020 @ 12:52
Gatienne , poison …diantre ! Votre doigt sur le clavier a été trop vite !
Gatienne
22 avril 2020 @ 14:50
PoiSSon , parce que le poison, nous le laisserons aux Borgia qui n’étaient point de Venise.😉
Caroline
22 avril 2020 @ 10:36
Ah non avec les pigeons si on les voit sur la place Saint-Marco à Venise ! J’ en ai eu le haut- le coeur à la lecture de cet article gastronomique !
Muscate-Valeska de Lisabé
22 avril 2020 @ 11:45
Je n’ai jamais mangé de pigeon et ce n’est pas demain la veille.
Pastelin
22 avril 2020 @ 16:10
Pas mieux.
Ce que l’on nous propose de la cuisine vénitienne n’est pas très ragoûtant je trouve aussi. Est-ce ce représentatif ?
Auberi
22 avril 2020 @ 20:56
Moi aussi Muscate, comme oiseau, lapin, cheval, chien (chinois), beurk jamais !
Alinéas
22 avril 2020 @ 12:35
Cette recette doit être délicieuse mais pourrait-on remplacer le pigeon par du canard ? Cela lui donnerait peut-être plus de moelleux !
Vitabel
22 avril 2020 @ 13:44
La cuisine vénitienne ne retient pas mon attention jusqu’à maintenant et les pigeons encore moins…
Françoise2
22 avril 2020 @ 15:09
recette sympathique un peu longue à faire, pour les pigeons, on en trouve chez tous les volaillers sur commande, ayant vécu à la campagne, les pigeonneaux étaient pris au nid pour leur chair très tendre je sais ça paraît barbare mais il y a 50 ans c’était normal chez moi.
bianca
22 avril 2020 @ 15:32
Il y a des animaux que je ne peux manger tels pigeon, lapin, chevreau, chevreuil, faisan… J’en serais malade. Tout comme je n’ai jamais pu assister à une chasse à courre…fréquentes dans ma région !
Pour tout animal je n’ai qu’un poisson rouge qui m’a été offert avec son aquarium et sur lequel je veille !!!!
Pascal
22 avril 2020 @ 15:35
Cela semble appétissant …
Je ne sais pas pourquoi j’y ajouterais bien des champignons , trompettes des morts par exemple .
Léa 33
22 avril 2020 @ 16:15
Bonjour
Bien installée à une table place San Marco, en admirant le palais des Doges, je me passerai de ce genre de plat roboratif ! Ne me parlez pas de pigeons ni de palombes qui est tout simplement un pigeon ramier ! Bon appétit tout de même si vous aimez !
Jasmine
22 avril 2020 @ 16:31
Moi non plus , j’avoue que ça donne pas l’appétit
Leonor
22 avril 2020 @ 19:29
La pastilla marocaine est , elle aussi, faite à base de pigeons. En principe. Et les pigeonniers d’antan, privilège nobiliaire, ça n’était pas pour offrir une villégiature aux oiseaux. ni un relais postal . C’était une réserve de viande fraîche.
http://pigeonniers-de-france.chez-alice.fr/historique_534.htm