Voici la recette de rouleaux d’espadon ( Involtini di pesce spada ) que la princesse de Lampedusa dévoile pour les lecteurs de Noblesse et Royautés.
Ingrédients : 12 tranches d’espadon ( demandez à votre poissonnier de les couper en tranches aussi fines que possible ); 1 oignon moyen rouge, très finement hachée , ½ tasse huile extra vierge d’ olive; ¾ tasse de chapelure , 3 filets d’anchois , hachés finement , 3 cuillères à soupe de raisins de Corinthe; 3 cuillères à soupe de noix de pin ; ½ tasse haché finement le persil ou de menthe , ou un mélange des deux; ½ tasse de citron mélangé et jus d’orange , le zeste de 1 citron et 1 orange, très finement râpé , du sel , du poivre fraîchement moulu , 15 feuilles de laurier, 1 oignon.
Une tasse équivalant à ¼ de litre.
Méthode : Préchauffer le four à 200 ° C. Huiler un plat allant au four . Faire revenir l’ oignon dans l’huile ( jusqu’à ce qu’il soit doré – J’ajoute toujours une cuillerée d’eau pour éviter qu’il ne brûle ). Incorporer la chapelure ( chapelure maison du bon pain rassis serait idéal ) et cuire 2 à 3 minutes pour la brunir. Hors du feu ajouter les filets d’anchois , le persil, 3 cuillères à soupe de raisins de Corinthe, noix de pin, zestes de citron, et le jus d’orange. Bien mélanger , ajouter poivre et sel . Mettre environ 1 cuillère à café de farce au centre de chaque tranche d’espadon et rouler, en rentrant les bords. Mettez une feuille de laurier et une lamelle de l’oignon entre chaque rouleau. Maintenir chaque rouleau avec une brochette de bois. Disposer tous les rouleaux dans la poêle , parsemez de chapelure et arroser d’huile et un peu de sel. Cuire 15 minutes, en tournant les rouleaux une seule fois . (Un grand merci à la princesse et à Cosmo)
Pour en savoir plus sur les cours de cuisine de la princesse de Lampedusa en son Palais Lanza Tomasi, 28 via Butera à Palerme, consultez le site suivant : http://www.butera28.it/
limaya
25 octobre 2013 @ 07:01
Je n’ai peut être pas bien compris et là j’attends vos lumière , que vient faire le four préchauffé dans cela…………………….la poêle ou le four merci de me le dire ! ! sinon la recette est appétissante
Cosmo
25 octobre 2013 @ 13:35
Limaya,
Le four sert à faire dorer les oignons au lieu de les faire dorer à la poêle. Mais à mon sens la poêle suffit.
Bien à Vous
Cosmo
Michèle
25 octobre 2013 @ 20:56
il fallait lire ou comprendre. disposer les rouleaux d´espadon dans le plat allant au four, car la cuisson de cette préparation se fait au four.
Quand les rouleaux de poisson seront dorés sur la surface, retirer du four et servir chaud.
L´espadon de la méditerranée est en voie d´extinction.
Michèle
Michèle
25 octobre 2013 @ 21:10
Il est recommandé de faire tremper les raisins de Corinthe dans de l´eau tiède, avant de les mélanger à la préparation.
Michèle
Palatine
25 octobre 2013 @ 23:01
oui, ou bien les faire gonfler une demi minute au micro-ondes.
Michèle
26 octobre 2013 @ 12:27
Bonne idée Merci
limaya
26 octobre 2013 @ 06:09
Merci à Cosmo et Michèle , je pense que je choisirai la poêle
marielouise
25 octobre 2013 @ 07:53
Super et la cuisine italienne est la plus gouteuse du monde….à mon avis!
Merci!
Dame Tartine
25 octobre 2013 @ 08:26
…encore faut-il avoir de l’espadon.
Palatine
25 octobre 2013 @ 09:29
Palatine ne vous dit pas merci. Maintenant monsieur Palatin exige que je lui fasse des involtini et a expliqué qu’il allait me conduire dans une commune de la region où il y a dans un hypermarché un comptoir poisson frais et il me fera couper de fines tranches d’espadon. Il n’y a plus de poissonniers en Toscane . L’espadon est assez coûteux mais comme les enfants viennent de Paris pour cueillir les olives, ça pourra faire un bon repas en famille. J’adapterai tout de même la recette, question chapelure et zeste de citron. La chapelure gorgée d’huile n’est pas bonne pour la ligne mais les Italiens adorent ça sur tout ce qui gratine.
grâce au lien de Michèle, surper intéressant sur la dame qui parait-il se fait appeler Nicoletta plutôt que « duchessa », j’ai pu « piquer » un détail intéressant : mettre des pistaches au lieu de pignons dans le pesto. Monsieur Palatin est très intéressé, c’est toujours lui qui achète les pignons.
Je conseille a tous ceux qui lisent l’anglais de lire le lien de Michèle car on y trouve quelques détails biographiques sur la dame en question. Qui a eu un parcours universitaire et professionnel intéressant. Elle aurait pu comme dit une intervenante vivre une retraite paisible mais a décidé de se lancer dans une nouvelle entreprise. Quelle vitalité ! Elle doit aimer ce qu’elle fait parce que la cuisine c’est une passion.
agnes
25 octobre 2013 @ 15:31
Mes hommages à M. Palatin comme dirait Charles, mais de ma part les hommages,
Je ne sais pas si cela se fait d’une femme à un homme, mais bon, mes hommages tout de même !
Gibbs
25 octobre 2013 @ 16:32
Palatine,
On peut réaliser des involtini di Parma avec du filet mignon de porc, du jambon de Parme, du basilic, du romarin et du parmesan.
Un régal !
Palatine
25 octobre 2013 @ 23:07
oui, bien sûr, et je prefere cela, car je ne suis pas fan de l’espadon, contrairement à mon mari. C’est une chair de poisson qui a, je trouve, un gout un peu acide . Il a aussi le défaut des coquilles st jacques : décongelé il n’est pas aussi bon que le produit frais. On peut faire des grillades de tranches d’espadon arrosées d’huile d’olive et de câpres. Mais bon, j’ai promis de faire des involtini et je les ferai.
Gibbs
25 octobre 2013 @ 16:34
Palatine,
Excusez-moi mais je ne vois pas le lien dont vous parlez.
Palatine
25 octobre 2013 @ 23:03
Le lien de Michèle est sous la rubrique du palais des Lampedusa à Palerme, dans son post.
Gibbs
26 octobre 2013 @ 09:25
Merci Palatine et bon appétit.
Palatine
25 octobre 2013 @ 23:23
Pardon, Gibbs, je me suis trompée. Michèle met son lien dans la rubrique « blanc manger »
Gibbs
26 octobre 2013 @ 09:26
OK. J’ai répondu avant de lire votre second message.
Michèle
26 octobre 2013 @ 01:21
En espérant que cela ne fera pas double emploi
http://lacucinaitalianamagazine.com/article/duchess-for-a-day
http://lacucinaitalianamagazine.com/issues/2013/july
Michèle
Severina
25 octobre 2013 @ 10:00
Ce doit être très bon, j’essaie le faire déjà ce soir! Merci bien a Régine et a la princesse de Lampedusa
HRC
25 octobre 2013 @ 10:05
je connais un cuisinier amateur qui vit dans un pays où l’espadon est courant sur le marché, et qui aime le salé-sucré…comme sa mère.
depuis les enquêtes du commissaire Montalbano, on sait (!) la place du poisson dans la cuisine sicilienne, joli exemple !
Caroline
25 octobre 2013 @ 10:24
Cette recette alléchante nous parait facile à réaliser!Bonne chance!
Un grand merci à la princesse de Lampedusca et à Cosmo!
Claudia
25 octobre 2013 @ 11:17
Le blanc-manger en dessert, les rouleaux d’espadon en plat principal, il manque une entrée et voilà un excellent repas, arrosé d’une bonne bouteille de vin blanc…. Miam !
Francine du Canada
25 octobre 2013 @ 14:09
Bonne idée Claudia : Ce sera le menu du dîner demain soir avec des petits carrés parmesan en entrée et une belle salade verte; ce sera délicieux. Merci à Régine, Cosmo et surtout à la princesse de Lampedusa. Bonne journée, FdC
Palatine
25 octobre 2013 @ 23:09
vous avez donc de l’espadon au Canada ?
Francine du Canada
26 octobre 2013 @ 15:59
Oui Palatine, nous avons deux ou trois grandes poissonneries à Montréal où on trouve de tout et frais du jour (enfin… de la veille). FdC
Michèle
27 octobre 2013 @ 17:31
Et même un restaurant nommé « Espadon ».
Michèle
Francine du Canada
28 octobre 2013 @ 07:20
C’est vrai; je l’ai vu mais… n’y suis jamais allée. Vu son emplacement (rue Jean-Talon est), il doit être tenu par des italiens et j’adore leur cuisine. J’irai et vous dirai ce que j’en pense. Amitiés, FdC
gloriag
25 octobre 2013 @ 13:59
Pitié , Regine, vous aussi, vous n’allez pas nous donner des recettes de cuisine, comme la télevisin , les journaux feminins, etc etc.Noblesse et Royautés ce n’est pas la cuisine mais l’Histoire.Merci de vos artic les et bonne journée à tous les lecteurs.
Régine
26 octobre 2013 @ 08:30
Il ne s’agit pas de n’importe quelle recette de cuisine mais de recettes de la princesse de Lampedusa qui a ouvert les portes de son palais de Palerme pour cet intéressant reportage présenté par Cosmo
Michèle
26 octobre 2013 @ 18:48
La cuisine est l’une des expressions les plus profondes de la culture d’un pays: elle est le fruit de l’histoire et de la vie de ses habitants, différente de région à région, de ville à ville, de village à village.
La cuisine raconte qui nous sommes, redécouvre nos racines, évolue avec nous, nous représente au delà des frontières. La culture de la cuisine est aussi l’une des formes d’expression du milieu qui nous entoure, tout comme le paysage, l’art, et tout ce qui provoque une participation de la personne dans un contexte. Elle est culture active, fruit de la tradition et de l’innovation; c’est pour cela qu’elle est à sauvegarder et à transmettre. (Accademia Italiana Della Cucina)
On peut dire que l’alliance de L’Italie à la France avec le mariage de Catherine de Médicis et Henri II apporta à notre gastronomie une magnifique richesse. La confiserie, cette poésie de la table, reçut un grand éclat.
Chantilly
La création de cette crème sublime est généralement attribuée à Vatel. Mais les pâtissiers de Catherine de Médicis (1519-1589 fouettaient déjà la crème fraîche à l’aide de tiges de genêts. C’est lors d’une réception donnée par Fouquet en l’honneur de Louis XIV que Vatel fait connaître cette délicieuse crème fouettée
Gâteau de Savoie
inventé en 1358 à Chambéry où le comte de Savoie Amédée VI recevait à sa table son suzerain (la Savoie n’était pas encore française) Charles IV de Luxembourg. Amédée demanda à son pâtissier de concevoir un gâteau léger comme une plume, susceptible de plaire à l’empereur. On doit son invention à Popelini, le cuisinier de la reine Catherine de Médicis, au milieu du XVIe siècle.
Le Kouglof
mis à la mode par Marie-Antoinette qui adorait les pâtisseries en pâte levée à la levure de bière plutôt qu’au levain comme il était d’usage de la faire dans sa région natale.
Le Baba au rhum
inventé par Nicolas Stohrer, pâtissier de la reine Marie Leszcynska (épouse de Louis XV)
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, le roi de Pologne, Stanislas Leszczynski était en exil en Lorraine, dans l’Est de la France. Ses jours étaient longs et pour combler sa désespérance, il mangeait des gâteaux. Or, le Kouglof qu’il trouvait dans cette région, lui paraissait trop sec. Il décida donc de l’arroser avec de la liqueur de Tanaisie. Fort satisfait de sa recette, il la baptisa du nom de son héros préféré à savoir Ali Baba des Mille et Une nuits.
288 ans plus tard, la maison Stohrer fondée par ce même pâtissier, qui avait suivi à Paris la princesse Marie, existe toujours à Paris, rue Montorgueil. La boutique est classée monument historique. On peut toujours y déguster l’Ali Baba origine.
La charlotte
est née en Angleterre en hommage à la reine, épouse de George III au XVIIIème siècle.
« Bonne cuisine et bon vin, c’est le paradis sur terre » Henri IV,
L’Histoire dans les plats les plus simples.
La Sauce de Louis de Béchameil
Louis de Béchamell était un très riche banquier que Louis XIV appela à la cour pour devenir grand chambellan
Les côtes d’agneau à la Champvallon,
Les côtelettes Maintenon de Madame de Maintenon
Les bouchées à la Reine,une des gourmandises préférées par Marie Leczcinska épouse de louis XV
voir http://www.noblesseetroyautes.com/2013/09/75282/
La Sole Colbert .(petit clin d´oeil à…)
le potage Du Barry
les filets de lapereaux à la Berry
C´est le soir de la bataille de Marengo, que le cuisinier de Napoléon composa le fameux « poulet Marengo »
En cette année 1810, Napoléon 1er épouse à Compiègne Marie-Louise d’Autriche. Le grand cuisinier Carême officie et invente pour l’occasion une nouvelle pâtisserie, le “Compiégnois”. aussi appelé dessert de Napoléon.
(source diverses)
Michèle
Palatine
27 octobre 2013 @ 10:49
Bravo Michèle !
Oui, la cuisine a sa place dans ce site, pour les raisons que vous expliquez.
Parfois il y a des plats qui naquirent d’une erreur (canard à l’orange au 17e) ou d’un oubli (pommes soufflées).
Je me suis délectée à vous lire.
Cosmo
27 octobre 2013 @ 13:29
Michèle,
Un très grand merci pour votre intervention si riche d’enseignements, comme toujours !
Amicalement
Cosmo
agnes
27 octobre 2013 @ 16:26
Miam,
Cosmo, vous avez du boulot encore pour nous donner ces recettes revues et corrigées par la Princesse de Lampedusa.
(Palatine, vous avez oublié la tarte tatin que je vais m’empresser de préparer pour mon mari qui l’engloutira sans prendre un gramme le gredin).
Francine du Canada
27 octobre 2013 @ 19:52
Merci Michèle; vous lire est toujours un plaisir. Bonne semaine et mes amitiés, FdC
agnes
26 octobre 2013 @ 08:47
C’est marrant, je l’attendais ce post.
Encore un internaute qui ne sait pas zapper un article quand cela ne l’intéresse pas.
Corsica
26 octobre 2013 @ 23:05
:) :) :)
Francine du Canada
27 octobre 2013 @ 20:07
Salut m’amie, moi j’ai adoré cette page « cuisine »; j’ai déjà cuisiné les rouleaux d’espadon hier soir et… c’était délicieux. Les autres recettes, je les mets en banque (sur deux supports différents) et lorsque je deviens lasse de mes recettes traditionnelles, j’en sort une de ma boîte à surprises et j’étonne tout le monde hahaha! Sa gelée de Tangerine (ou mandarines) je ne me souviens même plus, il se peut que je les remplace par des canneberges et que je la ressorte pour Noël… je vois d’ici la réaction de ma soeur : « C’est quoi ça??? » et moi de lui répondre : « C’est une recette (modifiée) de la princesse de Lampedusa hahaha! ». Bisous m’amie, FdC
Palatine
28 octobre 2013 @ 14:16
si les canneberges sont nos airelles, ca pourrait être délicieux, mais ces fruits se gélifient d’eux-mêmes. Helas, introuvables en Toscane.
Francine du Canada
31 octobre 2013 @ 11:50
Oui Palatine, les canneberges sont des airelles (rouges); ici on les appelle également « atoca » ou « ataca » et elles sont présentes sur nos tables à Noël (à cause de leur couleur). Amitiés, FdC