Une nouvelle campagne de recherches de « La Cordelière » va être lancée cet été au large de Brest et s’effectuera à partir de l’André Malraux, le navire de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines du DRASSM.
La Cordelière est un navire breton, construit à partir de 1487, sous ordre du duc François II de Bretagne, dans le contexte de la guerre contre la France. Sa fille la duchesse Anne de Bretagne en fut la marraine.
Le navire fut le fleuron de la flotte bretonne. Il était armé de 200 canons et pouvait compter jusqu’à plus de 1000 hommes d’équipage. Il a coulé au large du Conquet le 10 août 1512 (lors de la fête de Saint-Laurent) suite à l’abordage par le « Regent », après un combat naval acharné. Ils sombrèrent tous les deux emportant par le fond plus de deux mille personnes. Des recherches ont déjà été entreprises en 1997 et 2001. Mais le navire est toujours au fond de la mer.
Un site pour s’informer : https://www.lacordeliere.bzh/
Ci-dessus, la toile de Pierre-Juilien Gilbert (1783-1860) : Combat de La Cordelière devant Saint-Mathieu, Musée des Beaux-Arts de Brest. (Merci à Florence)
Yannick
10 juillet 2018 @ 08:53
Ce doit être passionnant de plonger pour retrouver des épaves comme celle-ci.
bételgeuse70
10 juillet 2018 @ 08:57
Très bien. Mais depuis le temps, je ne suis pas sûre qu’il reste grand chose de ce navire au fond de l’eau. Et en ce qui concerne la mer, il y aurait peut-être plus urgent à s’occuper.
Baboula
10 juillet 2018 @ 10:02
On nous parle toujours de la Guerre de Succession d’Espagne ,mais la guerre de succession de Bretagne fût sanglante, encore un méfait de la loi phallique ! Mais la Bretagne n’était pas encore la France ,je ne me souviens pas qu’on me l’ait enseignée .
Stéphane G.
10 juillet 2018 @ 13:33
la loi phallique maintenant! décidemment vous avez un problème sur ce sujet…je ne m’étendrai pas là dessus car la censure va sévir…ça commence par mal
Baboula
10 juillet 2018 @ 23:53
Encore vous .monsieur courtoisie !
Le sujet des articles vous intéresse peu.
Vous êtes en embuscade pour traquer autre chose .Ici ,il y a une règle on traite de l’objet de l’article,on n’attaque pas le sujet qui écrit. Je ne suis pas digne de votre attention,Vous êtes trop galant homme pour moi ,Vous vous ridiculisez en vain.
Stéphane G.
11 juillet 2018 @ 12:21
gardez vos leçons pour vous chère madame et commencez à vous les appliquer à vous-même pour l’amour du Ciel.
septentrion
10 juillet 2018 @ 11:01
L’archéologue Michel L’Hour, du DRASSM, va associer différents organismes et instituts, tels l’Université de Bretagne-Sud pour les recherches historiques, l’IFREMER, l’ENSTA Bretagne, le LIRMM de Montpellier. L’André Malraux est le navire de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines du DRASSM.
(Le Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines est un service du Ministère de la Culture français créé le 4 janvier 1996 et dédié à l’archéologie subaquatique et sous-marine.)
Régine, je ne parvenais pas à vous envoyer cette illustration en format correct. C’est en effet un meilleur choix.
Ghislaine-Perrynn
13 juillet 2018 @ 10:42
ah bon sang de bonsoir c’est le manche après la cognée . Encore des fonds jetés par le fond . Un musée des antiquités sous-marines , là, ce serait un bon début . Car où seront mises ces carcasses que l’on va sortir de tous les fonds de Bretagne et d’ailleurs. Seulement 200 épaves répertoriées dans le Gouëllo . Autour de Lorient y compris l’ïle de Groix environ 300 etc….
Caroline
10 juillet 2018 @ 11:31
Septentrion, merci pour vos explications sur cette recherche !
Ghislaine-Perrynn
10 juillet 2018 @ 13:42
C’est assez fréquent que des carcasses soient retrouvées et donnent lieu à des fouilles mais qu’advient il après ? a t on créé des musées archeologiques pour carcasses en tout genre qui entourent la Bretagne ?
En 2001 émotion les grandes marées tempétueuses ayant mis à découvert une carcasse de bateau sur l’estran de la presqu’île de Quiberon d’aucuns y voyaient un drakkar (l’unique tombe d’un dignitaire viking en France se situant à la pointe est de l’île de Groix celà n’aurait pas été une utopie) hélas, trois fois hélas, il n’en était rien Il s’agissait des restes de
la Duchesse d’Aiguillon, du nom d’une nièce de Richelieu, un 100 tonneaux qui rentrait de Saint-Domingue au port de Nantes, chargé de sucre, de coton et de bois rouge, qui s’est échoué le 8 janvier 1765. Une grosse tempête l’a poussé vers la côte et l’a obligé à jeter l’ancre, laquelle s’est cassée. Le navire était commandé par Jean-Rogatien Mouraud. Ce sont les œuvres basses de la charpente de la Duchesse d’Aiguillon qui ont été mises au jour par la tempête du 7 février 2001.
Alors qu’en faire ?
Personnellement je préfère aider les SNSM (Sauveteurs en mer) en difficulté eux aussi , qui sont dans la réalité et dans l’héroïsme souvent sans y toucher.
septentrion
14 juillet 2018 @ 06:35
Ghislaine-Perrynn,
Je suis très en accord avec votre dernière phrase.
Michèle Lobre
10 juillet 2018 @ 13:43
Super j’adore ces recherches. La pointe St Mathieu superbe endroit avec une vue magnifique sur la rade de Brest. Le Conquet se niche au creux de sa façade nord ouest, village de pêcheurs splendide.
Blouin
10 juillet 2018 @ 14:02
les recherches ont commencé et l’on a déjà repéré une épave, mais il faut encore l’identifier.
Laure Cottocallot
10 juillet 2018 @ 16:47
Par pitié, ouvrez un livre d’histoire: LA LOI SALIQUE !
Baboula
14 juillet 2018 @ 12:15
Chère Laure c’était volontaire . Loi salique cause de grandes guerres .