Le 15 décembre 1840 au petit matin par un froid glacial le corps de Napoléon est placé sur le char funèbre qui le mènera aux Invalides, sa dernière demeure.
Après son entrée à Paris, le char funèbre passe sous l’arc de Triomphe, ce monument que Napoléon ne vit jamais l’achevement. Ce rapatriement voulu par le Roi Louis-Philippe est un immense succès, les Parisiens sont présents le long du parcours et le char funèbre est acclamé.
On dit aujourd’hui qu’un million d’hommes et de femmes se sont pressés tout au long du parcours. Même les toits des maisons sont couverts de monde. Après avoir descendu les Champs-Elysées, le catafalque arrive place de la Concorde puis se dirige vers le pont Louis XV afin de traverser la Seine pour atteindre le quai d’Orsay.
Le cortège arrive aux grilles d’honneur des Invalides vers 14 heures. Le Roi Louis-Philippe et tous les grands corps de l’Etat accueillent la dépouille de Napoléon dans l’église du Dôme.
A cet instant, le Prince de Joinville déclare en baissant son épée jusqu’à terre « Sire, je vous présente le corps de l’empereur Napoléon » et Louis-Philippe répond d’une voix forte « Je le reçois au nom de la France. »
A la demande de Louis-Philippe, l’église des Invalides reste ouverte huit jours afin de permettre au public de se recueillir. (Photos DR – Merci à Charles)
aubepine
15 décembre 2020 @ 09:26
C’était un bel hommage à notre Empereur !
Philibert
16 décembre 2020 @ 01:44
Je remarque aussi que ce rapatriement du corps de Napoléon a été rendu possible grâce aux Britanniques, pourtant nos ennemis héréditaires à l’époque.
Greg van N
15 décembre 2020 @ 10:15
Eh ben.. c’est pas très covid tout ça dites moi!
COLETTE C.
15 décembre 2020 @ 11:17
Un beau geste de Louis Philippe !
LPJ
15 décembre 2020 @ 13:23
Un beau geste avec beaucoup d’arrières pensées !
Louis-Philippe voulait consolider son trône et a voulu ainsi « surfer » sur le sentiment napoléonien d’une partie de la France. Car rappelons nous que Louis-Philippe n’est devenu roi des Français que suite au renversement du roi Charles X et que nombre de royalistes l’exécrait !
Jean Pierre
15 décembre 2020 @ 11:29
« Le Requiem, de Mozart, a fait peu d’effet. Belle musique, déjà ridée. Hélas ! la musique se ride ! » (Victor Hugo – Choses Vues)
Leonor
15 décembre 2020 @ 15:12
Il a écrit ça, Victor Hugo ?
Eh bé …. Si oui, le moins qu’on puisse dire est qu’il n’avait pas la fibre musicale .
Pour Napoléon, pour ce qu’il a fait de bien et malgré tout le mal que je pense de ce qu’il a fait de mal :
Le Confutatis du Requiem de Mozart, d’abord .
https://www.youtube.com/watch?v=fjtwyZAhCcs&ab_channel=margotlorena2
Une pièce maîtresse pour les ténors et les basses. Messieurs, à vous !
Et pas facile du tout pour les voix de femmes, qui, au contraire de la virilité du chant des hommes, doivent se faire évanescentes.
Et puis, Requiem aeternam, Introït et la fugue du Kyrie :
https://www.youtube.com/watch?v=GC_m_5Ow7ec&ab_channel=margotlorena2
Requiem aeternam dona eis , Domine , et lux perpetua luceat eis : Seigneur, donne-leur la paix éternelle, et que la lumière éternelle les éclaire tous.
Malgré tout .
Car, Kyrie, eleison : Seigneur, prends pitié.
Dieu, que c’est beau, Victor, ouvre tes oreilles .
Et dans la fugue, dans les choeurs, y’a intérêt à regarder le chef ! Et à avoir intégré le métronome dans la gorge et dans l’hippocampe . Une demi-croche de travers, et … misère ! Tiens, on l’avait tellement bossé, et on s’était tellement fait engueuler par le chef, que je le chante encore de mémoire, le Kyrie. Il est vrai que j’ai tellement péché … ;-)
Avel
16 décembre 2020 @ 13:40
Le requiem de Mozart. Mon préféré. Même quand je n’ai pas le moral, c’est dire.
Jean Pierre
16 décembre 2020 @ 14:00
La musique et les gouts musicaux sont affaires de mode.
L’époque Louis Philipparde était au goût bourgeois, c’est dire…….
Il y a 50 ans nul ne s’extasiait en écoutant de la musique baroque, puis grâce à quelques folles bien sympathiques nous nous pâmâmes.
emy
16 décembre 2020 @ 16:21
Vous vous pamâtes ? Vous m’épatates.
Arielle
15 décembre 2020 @ 15:47
Intéressante citation de Victor Hugo. Merci Jean-Pierre
ciboulette
15 décembre 2020 @ 17:06
C’était bien de la part de Louis-Philippe , mais certainement bien joué aussi .
Reste que l’on ne sait toujours pas si c’est vraiment Napoléon qui est dans ces cercueils ( de nombre différent lors de l’inhumation et lors de l’exhumation . . .et bien d’autres choses . . .
Gérard
19 décembre 2020 @ 18:06
Pourquoi voulez-vous qu’on n’ait pas mis Napoléon dans le tombeau de Napoléon ? Quel intérêt ?
aubepine
15 décembre 2020 @ 12:31
Pourtant ces musiques classiques sont éternelles , elles font toujours vibrer ,que ce soit Mozart ,Chopin , Bach etc…..on a l’impression en les écoutant d’atteindre au divin !
Cosmo
15 décembre 2020 @ 12:57
Napoléon a eu de plus belles funérailles que les derniers Bourbons, dont Louis XIV et Louis XV, enterrés presque en catimini. Louis XVIII seul eut droit à une cérémonie digne de son rang. Mais rien de comparable au million de personnes se pressant pour accueillir la dépouille de l’empereur des Français.
Il faut aussi rappeler que, les Britanniques furieux du traitement et des vexations que Hudson Lowe a fait subir à son prisonnier, il fut mis au ban de la société anglaise, sans emploi, pauvre et méprisé. Wellington disait de lui : » Il était un homme sans éducation ni jugement. Il était stupide. Il ne connaissait rien du monde et comme ses pareils, il était suspicieux et jaloux ». Comme il mourut en 1844, il put avoir connaissance des funérailles grandioses de Napoléon auxquelles le gouvernement britannique participa en autorisant le retour des Cendres. La reine Victoria, lors de son voyage en France en 1855, vint s’incliner devant la tombe du glorieux ennemi de son pays, lui rendant ainsi hommage.
Robespierre
18 décembre 2020 @ 18:09
Je ne savais pas que Hudson Lowe avait fini dans la disgrâce et le mépris. C’est très intéressant. Dans les cahiers du Général Bertrand, il est fait état des vexations et mesquineries du geôlier de Napoléon. Mai j’ignorais qu’il avait eu la monnaie de sa pièce.
Gérard
19 décembre 2020 @ 18:15
Oui et en plus les libéraux ont été au pouvoir en Angleterre en 1830 et il était encore plus impopulaire parmi les libéraux.
Kalistéa
20 décembre 2020 @ 10:54
Mon cher Roby sachez que Emmanuel de Las Cases le provoqua en duel et le blessa . ensuite il fut tellement hué et méprisé en Angleterre même, qu’il se suicida . C’est vrai que ces choses pourtant importantes ne sont pas connues.Napoléon n’avait-il pas écrit: « le peuple Anglais vengera ma mémoire »?
Nelly MOUILLON
15 décembre 2020 @ 13:27
Beau geste de Louis Philippe de rendre hommage à Napoléon avec ses grandeurs et ses erreurs.
Clara
15 décembre 2020 @ 15:42
Les critiques de Hugo ne se bornèrent pas à la musique. (par ailleurs, il aurait eu raison de critiquer le choix de la musique ; Napoléon aimait l’Opéra, il aurait été plus judicieux que l’accompagnât aux Invalide quelque choeur solennel de Paêr ou de Paisiello)
Hugo trouve les décorations urbaines « de carton-pâte » et « construites à bon marché »; de plus il pleuvait, et la forêt de parapluies ôtait au cortège une grande partie de sa solennité…
En somme toute l’affaire ne fit que contribuer à renforcer le mythe napoléonien et servir le retour d’un bonapartisme qui s’éteignait !
Clara
15 décembre 2020 @ 19:42
InvalideS … bien sûr !
Kalistéa
16 décembre 2020 @ 14:38
Chère Clara , Hugo était monté contre « le neveu » : Napoléon !!! , parce qu’il n’avait pas été élu à l’académie Française . il prit une colère inextinguible qui le fit s’exiler lui -même à Guernesey d’où il inonda le monde des lettres de pamphlets aigres contre « Napoléon – le- petit » . Il s’en suivit également une acrimonie sur ce qui touchait aux Bonaparte
Manon
15 décembre 2020 @ 16:41
Récit d’une journée mémorable pour les bonapartistes et les amoureux de l’Empire
FloV
15 décembre 2020 @ 18:50
On sait même pas si il est vraiment aux Invalides. Faudrait ouvrir le tombeau pour savoir une bonne fois pour toutes.
Kalistéa
16 décembre 2020 @ 14:53
On voit que vous n’avez pas lu les mémoires de ceux qui avaient assisté à la mise en bière de Napoléon après avoir assisté à son agonie( « mameluk Ali » -saint Denis , valet de chambre Marchand , Géneral Bertrand , Docteur Antomarchi , entre autres) et qui vingt ans après allèrent à Ste Hélène pour reconnaitre le corps à l’exhumation , puis assistèrent de nouveau à la mise dans le triple cercueil le cercueil de plomb et c . Flov ! ! Ensuite il fut procédé à l’embarquement sur « la belle Poule » où il fut gardé jour et nuit par des soldats en armes .Une substitution de corps est impossible , comprenez vous? IMPOSSIBLE !
ciboulette
16 décembre 2020 @ 19:33
Mais tout simplement entre l’inhumation ( 1821) , Kalistéa , et l’exhumation , une vingtaine d’années après . Ce n’était pas le même homme , il n’était pas vêtu de la même façon , il n’était pas inhumé dans le même nombre de cercueils etc.
Il existe aujourd’hui des moyens de prélever l’ADN sans exhumer le corps .
Kalistéa
17 décembre 2020 @ 18:10
°Pas vrai , chère Ciboulette ; Des personnes comme son propre valet de chambre , Marchand de qui Napoléon déclara : « les services qu’il m’a rendus sont ceux d’un ami » , un homme d’honneur tel que le général Bertrand qui a mérité le titre de « fidèle des fidèles » , présents à l’exhumation , ne pouvaient se tromper . Ils sont formels ; c’étaient bien le corps de l’Empereur qu’ils ont vu tel qu’ils l’avaient eux -mêmes disposé , avec par ex entre ses jambes le vase qui contenait les entrailles .. Napoléon était d’ailleurs étonnamment bien conservé aux dires de tous , les traits célèbres parfaitement reconnaissables . Au bout vde quelques minutes on referma le cercueil car exposé à l’air , il se serait rapidement altéré .
Il faut comprendre qu’une famille n’a pas pour un oui , pour un non , à cause des fantaisies de scribouillards qui veulent se faire de l’argent avec un livre de « révèlations », à ouvrir un tombeau ,et troubler le repos d’un ancêtre pour des prélèvements . Les gens pensent ou croient ce qu’ils veulent, ça n’a aucune importance pour l’histoire.. L’histoire est là avec des témoignages de témoins visuels et des procès verbaux en règle et tout à fait sérieux et officiels .
Ciboulette
19 décembre 2020 @ 17:07
Je pense que vous êtes bien placée pour le savoir , Kalistéa . Votre théorie ne manque pas non plus d’intérêt . L’ADN mettrait quand même tout le monde d’accord .
Muscate-Valeska de Lisabé
15 décembre 2020 @ 19:02
Dommage que l’on ne soit plus sûr que c’est bien lui…
Kalistéa
20 décembre 2020 @ 11:01
Chère Ciboulette , ce n’est pas « ma thèorie » c’est la conclusion de tous les historiens sérieux spécialistes de Napoléon . On mettrait « tout le monde d’accord », qui?Les lecteurs de ces oeuvres fantaisistes? la famille Impériale s’en moque bien , de les mettre d’accord !
Gérard St-Louis
15 décembre 2020 @ 20:33
Je me suis toujours demandé si cette événement n’avait pas accéléré le retour des Bonaparte au pouvoir huit ans plus tard… J’aimerais bien qu’un jour on fasse un test ADN sur le corps qui se trouve aujourd’hui aux Invalides…on aurait peut-être des surprises.
Kalistéa
15 décembre 2020 @ 21:17
Merci pour cet émouvant souvenir: J’en ai des larmes aux yeux , malgré que j’aie lu la relation de ce retour des cendres maintes fois . Le roi Louis Philippe s’est à jamais couvert d’honneur en organisant le retour de l’Empereur ce héros de la révolution qui a laissé à la France une gloire immortelle , pour qu’il repose « sur les bords de la seine , au milieu de ce peuple Français que j’ai tant aimé » …Ainsi les gens qui pensent que , en raison des guerres et de la défaite finale , les Français haissaient le nom même de Napoléon , seront plus au courant de la réalité .
NB : Je crois que le prince de Joinville a dit « sire , je vous remets le corps de l’Empereur Napoléon (et non ; « je vous présente »).
Kalistéa
15 décembre 2020 @ 21:39
Lors du retour des cendres ( c’est une façon de parler , car Napoléon n’a pas été incinéré comme bien des personnes le croient en raison de cette formule , désuette de nos jours ) vingt ans après sa mort à sainte Hélène , Tous les maréchaux de l’Empire étaient morts à l’exception d’un seul , le maréchal Moncey duc de Conegliano pair de France .Napoléon l’appréciait beaucoup: Premier consul il lui avait confié le commandement de l’armée d’Italie qu’il avait eu lui même à ses débuts . Il lui confia aussi la réorganisation de la gendarmerie car l’époque n’était plus aux « archers du roi » . Les gendarmes actuels lui doivent beaucoup .Moncey , malade et infirme poussé dans un fauteuil roulant par son valet assista à toutes les cérémonies par un froid piquant . Puis quand tout fut en place , le catafalque de Napoléon installé aux invalides , il se tourna vers son valet et lui dit; « et maintenant , rentrons mourir ! »
Charlotte (de Brie)
15 décembre 2020 @ 22:28
Merci Charles pour votre témoignage sur le retour des Cendres de Napoléon.
Mon propos n’est d’encenser ni Napoléon , ni Louis-Philippe.
» Je souhaite reposer en terre de France au milieu du peuple que j’ai tant aimé » Napoléon le 16 avril 1821
Louis XVIII accorde l’amnistie aux « fidèles » de Napoléon : Montholon, Bertrand, mais pas de rapatriement du corps.
Mais la légende napoléonienne s’amplifie en France : Stendhal, Vigny, Musset, Dumas, Hugo, Chateaubriand et même en Europe, Walter Scott, Goethe, Hegel, Heine s’associent à cet hommage.
1830 Louis-Philippe accède au trône, un immense courant bonapartiste envahit la France.
Louis-Philippe a la grande habileté de récupérer le mouvement, les vieux militaires sont réintégrés, Bertrand devient commandant de l’Ecole Polytechnique, Stendhal devient Consul en Italie, Soult Ministre de la Guerre, Thiers gravit les marches du pouvoir.
En 1840, il devient président du Conseil et ministre des Affaires Etrangères. Il convainc alors Louis-Philippe de l’opportunité du retour des cendres car la crise sociale menée par Barrès et Blanqui fait rage dans la capitale.
Les Britanniques sont alors opposés à la France sur la question de l’Egypte, mais leur opposition sur l’affaire Napoléon est moins politique qu’économique. Sainte Hélène vit en grande partie des voyageurs qui viennent en pélerinage sur la tombe de l’Empereur ainsi qu’à Longwood.
L’Angleterre souhaite se réconcilier avec la France et demande juste que la cérémonie de translation soit discrète et que nulle allusion ne soit faite aux conditions d’emprisonnement de l’Empereur.
Tout se précipite au mois de mai 1840, Louis-Phlippe désigne son fils, le Prince de Joinville pour mener à bien l’opération. Il prend le commandement de « la Belle Poule ».
A Paris le lieu de la sépulture pose problème : Saint Denis ? l’Arc de Triomphe ? le Panthéon ? la Bastille ? finalement on choisit les Invalides pour donner à Napoléon le statut de « chef militaire » fermez le ban.
L’arrivée du convoi le 15 décembre après être passé par Courbevoie, la foule est là, Hugo l’écrit : » oui c’est une fête, la fête d’un cercueil exilé qui revient en triomphe et le soleil qui apparait magnifiquement au moment où la tête du cortège funèbre débouche à l’extrémité de l’esplanade des Invalides, comme à Austerlitz » Choses vues 1840
Comme vous le soulignez, Charles, le Prince de Joinville a bien dit à son père le roi Louis-Philippe » Sire, je vous présente le corps de l’Empereur Napoléon » et Louis-Philippe a bien répondu » Je le reçois au nom de la France » mais le Prince aurait ajouté plus tard : » Dans cette affaire tout ce que veut le peuple est grand, tout ce qui vient du gouvernement est petit »
Comprenne qui voudra ou pourra !
PataClems
16 décembre 2020 @ 09:41
Après avoir rejoint Cherbourg à bord de La Belle Poule, puis Le Havre à bord de La Normandie, le cercueil s’est arrêté à Val-de-la-Haye près de Rouen. C’est ici qu’il a embarqué sur La Dorade, en direction de la région parisienne.
Le 14 décembre 1840, La Dorade accoste précisément au lieu-dit Le Quai à Courbevoie, en val du Pont Henri (ou Pont Nully, actuel Pont de Neuilly), entre les îles de La Jatte et du Pont (ça ne s’invente pas). L’endroit est un petit port sablier.
Aujourd’hui, le port a été déplacé de 300 mètres en aval, dans le bras gauche de l’île de la Jatte. Le point exact est devenu une promenade le long de la Seine, inclus dans le Quai Paul-Doumer et situé au pied du quartier d’affaires de La Défense. Une passerelle rejoint le quartier et abouche sur la Place Napoléon Ier, où une stèle rappelle la mémoire des lieux. Dans l’axe du quai, sous le Pont de Neuilly, une autre place se souvient de la date : la place de l’Aigle. C’est depuis ce point que la dépouille a entamé la procession vers l’Hôtel des Invalides et son église Saint-Louis.
Le premier tableau que l’on voit, « Retour des cendres de l’Empereur » par Antonio Ferogio, est la propriété de la ville de Courbevoie. Il est exposé au Musée Roybet-Fould. (https://www.museeroybetfould.fr/)
Karabakh
18 décembre 2020 @ 17:03
Merci pour ce rétablissement des faits.
aubepine
16 décembre 2020 @ 10:30
Victor Hugo n’aimait pas ce qui lui faisait de l’ombre ! Pourtant en son temps il a eu de belles obsèques nationales ,dommage qu’il ne les ai pas vues ,il aurait été content !
d'Eptingen
16 décembre 2020 @ 12:22
Il est à noter que le 15 décembre 1940, par un temps pluvieux, soit cent ans après l’inhumation de l’Empereur aux Invalides, l’Aiglon est enfin de retour auprès de son père.
ciboulette
16 décembre 2020 @ 19:35
Oui, mais là , c’est Hitler qui a voulu se la jouer belle , et ça a été plutôt raté .
Kalistéa
16 décembre 2020 @ 15:13
Victor Hugo était amer et furieux parce que le nom de son père le général Hugo (qui avait servi notamment en Corse) n’était pas inscrit sur l’arc de triomphe , alors qu’y était inscrit celui du général Dumas , père d’Alexandre Dumas .
Jakob van Rijsel
16 décembre 2020 @ 15:52
Un bon article et des commentaires interessants. Super. Merci.
JvR
limaya
16 décembre 2020 @ 17:08
Merci à tous pour vos commentaires excellents, merci Régine ! !