Les députés japonais ont décidé de mettre en débat une loi autorisant les femmes de la famille impériale à créer de nouvelles branches impériales. La disparition de la branche masculine directe dans les années qui viennent, impose d’accélérer le processus de re-fondation des statuts concernant la famille impériale.
Les conservateurs du Parti Libéral Démocrate, auquel appartient le Premier ministre actuel Abe, sont très réticents à envisager la chose, cependant, la situation critique impose une prise de décision rapide en ce qui concerne les princesses qui appartiennent encore au trône du Chrysanthème, mais qui vont se marier dans les années qui viennent.
La loi en discussion autoriserait donc les princesses qui seront amenées à se marier, à rester au sein de la famille impériale, même si elles épousent des roturiers. Leurs maris seraient donc de facto anoblis.
Le statut personnel des princesses vis-à-vis de l’accession au trône reste très flou – il n’est pour l’instant pas évoqué -, mais leurs descendants pourraient donc être appelés à monter sur le trône. Ce qui est impossible aujourd’hui selon la loi actuelle.
Il s’agit donc véritablement d’une petite révolution pour le Japon. Mais, comme le signalait un article précédent, 68% des Japonais sont pour qu’une femme accède au trône impérial… Il reste donc encore de la marge pour parvenir à la révolution complète. (Merci à Olivier d’Abington)
Juliette d
3 juin 2017 @ 03:37
Il ne s’agit pas d’une petite mais d’une énorme révolution. Dans l’état actuel des choses, naître femme dans la famille impériale est un désastre. J’imagine que la fille de l’empereur qui ne vit pas dans la misère mais pas très loin de ça, pourra revenir au sein de la famille.
Mary
3 juin 2017 @ 07:56
Un désastre ,une dot à 100 millions d’ euros ? Pas mal pour débuter dans la vie,non?
Corsica
3 juin 2017 @ 15:32
Mary, si vous permettez, vous confondez les yens et les euros. Le gouvernement a octroyé à la fille de l’empereur 150 millions de yens qui, au cours actuel, représentent environ 1 200 000 d’euros. À peu près le prix de 80 m2 dans un des arrondissements centraux de Tokyo.
Mary
4 juin 2017 @ 15:10
En effet,voilà qui change tout ! Merci Corsica !
Mary
4 juin 2017 @ 15:12
Autre question Corsica,si vous permettez : ces princesses japonaises ont-elles le droit de conserver leurs bijoux ?
Corsica
5 juin 2017 @ 18:34
Mary, bonne question dont j’ignore la réponse. D’après un vieil article des Échos que j’avais lu et gardé comme intéressant, depuis la Constitution de novembre 1946, théoriquement, tout le patrimoine de la maison impériale appartient à la nation et toutes ses dépenses, inscrites au budget, font l’objet d’une décision de la Diète. Mais en pratique, je ne sais ce qu’ils font de l’infime partie de leur fortune qu’on leur a laissé. En 1947, elle avait été évaluée à 3,71 milliards de yens de l’époque et taxée à 90%. Sur les 370 millions de yens, seuls 15 millions de yens furent laissés à l’empereur au titre de sa fortune privée. Il reste donc à savoir comment sont achetés ces bijoux. Je crois qu’Olivier d’Abington qui vit au Japon serait peut-être plus à même de répondre.
Corsica
5 juin 2017 @ 18:36
Pardon : il fallait lire sur les 370 millions de yens RESTANTS,
Juliette d
4 juin 2017 @ 03:09
100 millions de yens ce n’est pas 100 millions d’euros.
Athena
3 juin 2017 @ 10:15
Juliette, pourriez-vous en dire plus sur la situation actuelle de la fille de l’empereur ? J’en ignore tout. D’avance, merci …
Laurent F
3 juin 2017 @ 19:37
Elle est devenue prêtresse du temple d’Ise en attendant de succéder à sa tante, sœur de l’empereur Akihito, qui elle est grande prêtresse du temple d’Ise.
Juliette d
4 juin 2017 @ 03:10
Voir Sayako Kuroda sur Google. Vous saurez tout.
teddy
3 juin 2017 @ 13:33
madame sayako kuroda redeviendra princesse, mais elle n’a pas eu de descendance.
aiko de toshi deviendra peut etre imperatrice ou un de ses enfants
madame noriko senge redeviendra princesse de takamado
Gérard
3 juin 2017 @ 17:54
Si c’est rétroactif.
Margaux ?
4 juin 2017 @ 13:10
Il n’est pas certain que cette loi crée une rétroactivité. Il est d’ailleurs précisé dans l’article que cela concerne(rait) les princesses encore membres de la famille impériale. Le cas échéant, ça exclue donc les princesses que vous citez.
lola
3 juin 2017 @ 05:42
je comprend que ce soit une révolution pour le pays MAIS le mariage n’était-ce pas la carte de la liberté pour ces femmes?n’était-ce pas ce qu’elles attendaient pour être enfin elles? enfin être libre,faire ce qu’elles veulent,être « anonyme »,ne plus subir de pression dù au rang..car qui vous dit qu’elles aiment cette vie et veulent y rester? qui vous dit qu’elles n’attendent pas le mariage avec très grand impatience pour enfin fuir loin de cette cour impériale des siécles passés?parce que quand on voit l’héritiére,on n’a pas franchement envie de finir comme elle
Annabelle
3 juin 2017 @ 07:11
Dans ce cas-là accordons ce « privilége » aussi aux hommes!
Corsica
3 juin 2017 @ 07:05
Il faut qu’il y ait péril en la demeure pour que les conservateurs acceptent d’en passer par là. C’est une excellente chose car cette règle était injuste. Ne désespérons pas, peut-être que dans les années qui viennent, on verra une loi autorisant les femmes à remonter sur le trône impérial et, soyons fous, une autre réduisant drastiquement les pouvoirs du Kunaichō. On peut toujours rêver.
DEB
3 juin 2017 @ 10:37
Oui Corsica, rêvons !
Dominique-Gibbs ?
3 juin 2017 @ 08:26
Corscia,
Permettez-moi de me joindre à votre excellent commentaire ?
Dominique-Gibbs ?
3 juin 2017 @ 08:27
Corsica !
Désolée
Karine
3 juin 2017 @ 08:46
Enfin, ils se dirigent vers le xxième siècle.
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
3 juin 2017 @ 08:52
Il était temps de mettre un terme à cette discrimination ! Femmes et hommes, Princesses et princes devant être égaux en droits, sans cas par cas ! Banzaï…
Marie1
3 juin 2017 @ 09:06
Une révolution au palais…excellente nouvelle
Jean Pierre
3 juin 2017 @ 09:57
Et elles en disent quoi les dites princesses ?
Ont elles fait valoir des revendications ?
Pascal
3 juin 2017 @ 10:21
Il semble en effet que le Japon ait connu des impératrices régnantes mais que le problème de la succession par les mâles ne se soit que rarement posé .
La raison en est fort simple jusqu’au XIX ème siècle l’empereur avait plusieurs épouses et de nombreuses concubines.
Comme il semble exclu de revenir à cette organisation il semblerait en effet plus simple de permettre à la fille du prince héritier de succéder à son père et son héritier(e) après elle et basta .
Toutefois je ne sais pas si elle pourrait célébrer les rites shintoïstes qui demeurent une des fonctions essentielles de l’empereur ?
Olivier d'Abington
3 juin 2017 @ 15:46
Cher Pascal,
Il n’y aurait aucun problème pour la célébration des rites Shintoïstes, pour la simple et bonne raison que c’est le chef de la maison impériale qui est de droit l’exécuteur des rites Shinto… Et peu importe son sexe.
La meilleure preuve c’est qu’en réalité la plupart de ces rites religieux sont accomplis par des femmes dans les sanctuaires depuis des siècles.
Quand bien même les « mâles » se sont, là encore, octroyé la « part du lion » (celle du fainéant, donc), ils ne remplissent en réalité qu’une petite part de ces rituels.
La question du sexe, en réalité, n’en est pas une dans cette religion… C’est une fois de plus le patriarcat ambiant qui a phagocyté la chose qui le prétend.
Corsica
4 juin 2017 @ 16:24
Excellent commentaire.
Actarus
3 juin 2017 @ 11:35
Retirée au fond du palais
Dans son boudoir
Chambre pauvrement décorée
Sans un miroir
On entendait se lamenter
De désespoir
Une princesse déprimée.
C’est peine à voir !
Hélas ! soupira Masako, tout est fini !
Pourrais-je encor leur jouer cette comédie ?
Je rêvais d’être ambassadrice :
Mais je serai impératrice !
Ma fille est un peu fainéante :
Fera-t-on d’elle une régnante ?
Pour planter du riz au printemps,
Inaugurer les chrysantèmes,
Et renoncer à son amant
Sans jamais lui dire un « je t’aime » !
Ce n’est pas pour rien qu’un beau soir,
Sous les ors d’un laboratoire
– C’est le secret de notre histoire ! –
On m’a bricolé un neveu,
Héritier du trône des dieux.
On m’avait dit qu’une grossesse
Est le lot de toute princesse.
Si mes nièces sont réformées,
Va-t-on aussi les obliger,
Pour perpétuer la famille
A faire un garcon, non une fille ?
– Ma mie, murmura son mari,
Console-toi ! Vive la vie !
Quand Papa prendra sa retraite,
Tu seras enfin à la fête.
Toi, couronnée impératrice,
Auras des tas d’admiratrices.
– Chéri, répondit Masako,
Vraiment, merci ! Quel beau cadeau !
Je cours chercher mon kimono
Et, quatre, trois, deux, un, zéro :
Jouons ensemble au mikado !
Mary
3 juin 2017 @ 14:25
Très joli Actarus !
Corsica
3 juin 2017 @ 15:17
Je confirme.
Baboula
3 juin 2017 @ 14:42
Vous savez vous faire désirer et vous récompensez notre attente.
Actarus
4 juin 2017 @ 14:33
Ce qui m’encourage donc à cultiver la rareté.
Merci à toutes et à tous. ;-)
Olivier d'Abington
3 juin 2017 @ 15:33
Actarus,
Excellent!
Tout est dit en subtilité dans les moindres détails…
Bravo!
Danielle
3 juin 2017 @ 19:43
Félicitations Actarus !
Carole 007
4 juin 2017 @ 08:59
Vous nous aviez bien caché ce talent, rusé que vous êtes !
Pierre-Yves
4 juin 2017 @ 10:25
Très bien vu ! Et joliment tourné en plus !
Veronick ?
3 juin 2017 @ 13:07
Enfin…..!
Veronick
Dominique d'amico
3 juin 2017 @ 13:14
Quelle cour desuete, pas du tout XXIeme siecle
Dommage car il y a du potentiel chez les femmes
Baboula
3 juin 2017 @ 14:44
Désuète serait plus facile à vivre que rigide,obtuse .
teddy
3 juin 2017 @ 13:28
donc d’ici quelques années la princesse aiko sera peut etre imperatrice.
donc sayako kuroda et noriko senge et mako d’akishino redeviendront princesse imperiales
Jacqueline
3 juin 2017 @ 13:36
Excellente mesure!
Daniela
3 juin 2017 @ 13:55
Il Governo giapponese deve abolire la terribile Agenzia che tratta la Famiglia imperiale da reclusi controllando ogni loro movimento e comportamento. E’ molto probabile che sia questo il motivo per cui l’attuale Imperatrice Michiko e la futura, Masako, siano state colte da una forte depressione non potendo accettare questa orribile vita priva di ogni libertà, dopo una giovinezza di « vita normale » con studi all’estero e vita sociale. Se non provvederanno a ciò, è meglio per le donne imperiali andarsene il più lontano possibile, una volta sposate.
Baboula
3 juin 2017 @ 14:50
Oh aye aye !!! j’espère qu’une japonaise ne va pas venir donner un commentaire,à moins qu’Olivier ne traduise .
Margaux ?
4 juin 2017 @ 15:23
Baboula, « aye aye » est une interjection espagnole, or Daniela est italienne et parle donc… italien.
Avec un petit effort, vous comprendriez ceci :
« Le gouvernement japonais doit abolir la terrible Agence qui traite la famille impériale en reclus, en contrôlant leurs gestes et comportements. Il est très probable que ce soit le motif pour lequel l’actuelle impératrice Michiko et la future, Masako aient été prises d’une forte dépression, en n’acceptant pas cette horrible vie dépourvue de libertés, après une jeunesse de « vie « normale, avec des études à l’étranger et une vie sociale. Si ceci ne peut leur être garanti, il vaut mieux que les femmes impériales partent le plus loin possible, une fois épousées.
Baboula
6 juin 2017 @ 19:07
Je réitère,aye est une interjection anglaise.Elevée par des grands parents Guido,Lucia ,et une maman ,Mafalda,italiens,j’ai de beaux restes dans cette langue et n’ai aucun effort à faire pour comprendre.
Actarus
9 juin 2017 @ 12:28
Vous avez raison, Baboula. Je l’ai encore entendue hier, dans une salle de conseil municipal.
– All in favour say « aye »
– Aye !
Margaux a probablement confondu avec la publicité de préparation H ! ;-)
https://www.youtube.com/watch?v=uwqtbkVVRfc
JAusten
3 juin 2017 @ 14:08
Je ne sais pas si c’est une bonne chose, et si c’en est une je ne sais pas pour qui ; mais en assurant la pérennité d’une famille impériale, le kunaicho s’assure la sienne
Juliette d
3 juin 2017 @ 14:20
Voilà un son de cloche qui n’avait pas retentit jusqu’à mes oreilles mais qui se tient tout à fait JAusten.
Olivier d'Abington
3 juin 2017 @ 15:39
Chère JAusten
(dont j’aime beaucoup les romans, entre nous soit dit),
En effet… Mais, pas tout à fait.
Il s’agit d’une loi promulguée contre l’avis des plus conservateurs et des conservateurs des conservateurs…
Dont fait partie le Kunaicho…
En d’autres termes, cette nouvelle loi vient contredire les desiderata du Kunaicho.
Car, malgré tout, celui-ci n’a pas d’autre choix que d’obéir à la loi (qui reste plus forte que lui… Même s’il fait tout pour empêcher les changements).
La promulgation d’une loi autorisant l’empereur actuel à abdiquer en est aussi un autre signe. Le kunaicho étant encore plus opposé (s’il est possible de le dire ainsi) à cette abdication.
JAusten
4 juin 2017 @ 08:39
ah Merci Olivier ; je ne connais du Japon que ses merveilleux paysages, deux ou trois villes et quelques restaurants, mon séjour au pays du soleil levant n’ayant duré qu’une petite semaine que j’ai adorée. Je ne connais pas du tout son fonctionnement ni sa politique et parfois j’utilise « Kunaicho » sans trop savoir un peu comme on dit la « Firm » pour la famille royale britannique :). Donc si cette loi vient à contrario des politiques conservatrices, qu’elles seraient d »après vous les raisons de ces velléités de changement ? Je suppose que l’opinion publique à sa place mais pas seulement, n’est-il pas ?
Cosima
5 juin 2017 @ 02:08
Le chef de Kunaicho était en faveur de l’abdication et de nouvelles branches féminines. Le premier ministre a opposé.
Martine
3 juin 2017 @ 15:30
*** La femme est l’avenir de l’homme,*** chanson de Jean Ferrat en hommage à Aragon ( les yeux d’Elsa )
PHILIPPE GAIN d'ENQUIN
4 juin 2017 @ 19:10
Voila, c’est cité (cécité…) !
Alinéas
3 juin 2017 @ 15:45
Très bonne nouvelle.!
ambre
3 juin 2017 @ 17:47
C’est tout le Japon qui a un énorme problème démographique.
Voilà où on en arrive quand on veut à toute force considérer les femmes comme de simples machines à faire tourner un foyer et en perpétuant une foultitude d’usages qui y contribuent, mais en leur donnant quand même l’occasion de s’instruire, en misant qu’elles n’en feront de toute façon rien !
Finalement, la crise de la natalité et du genre au sein de la famille impériale reflète parfaitement les problèmes démographiques qui s’accumulent au dessus du Japon. Des personnes âgées, des rôles uniquement réservés aux hommes dont le nombre diminue, des femmes sous l’éteignoir qu’on punit parce qu’elles ne sont que des femmes, des pressions et des attentes inhumaines… Et une constipation de la pensée généralisée quand il s’agit de changer.
Mais je crois que l’Empereur a assez subtilement joué ses cartes : à mon avis, il savait bien qu’en présentant son cas, il n’allait pas manquer de faire s’interroger sur plusieurs autres sujets concernant sa famille.
Margaux ?
4 juin 2017 @ 15:26
« machines à faire tourner un foyer » ?
Elles n’ont même pas cette fonction là. En l’état actuel du droit japonais, les femmes de la famille impériales sont des marionnettes, des décorations…
ambre
6 juin 2017 @ 12:30
Je parlais des femmes japonaises en général. Mais vous avez raison sur les femmes de la maison impériale.
lorraine 1
3 juin 2017 @ 18:52
Je crois que le problème est religieux : l’empereur est en fait le premier prêtre shinto et en raison de cette fonction, il accomplit certains rites et rituels. Qu’en sera – t -il si une femme règne ?
Baboula
4 juin 2017 @ 10:32
Surtout les jours où elle est impure ! Non mais j’hallucine !
Olivier d'Abington
4 juin 2017 @ 13:58
Chère Lorraine 1,
Voir mon commentaire plus haut!
Il n’y a aucun handicap au fait que ce soit une femme qui performe ces rites, puisque les Miko (les prétresses Shinto) en accomplissent déjà une foultitude!
Comme d’habitude, les hommes se sont arrogés les plus importants avec le temps, mais à l’origine cette religion ne fait pas de discrimination sexuelle.
Et, de toute façon, il s’agit d’une religion d’état, ce sera donc à elle de s’adapter à la nouvelle loi, si une femme monte sur le trône (ce qui n’est pas du tout l’objet de la loi aujourd’hui discutée).
teddy
4 juin 2017 @ 18:05
elle sera grande pretresse shinto.
et descendante de la désse amaterasu et elle n’aura pas le statut de demi déésse.
en thailande et au cambodge les rois sont considérés comme des demis dieux(devaraj)
le roi du royaume uni de grande bretagne et d’irlande du nord et des etats du commonwealth est bien le chef de l’eglise d’angleterre, défenseur de la foi
si les indépendantiste d’ecosse l’emporte il sera roi d’angleterre,d’ecosse et d’irlande du nord suite au brexit.
Alinéas
3 juin 2017 @ 19:13
Quelle excellente nouvelle.!
grossmann
4 juin 2017 @ 12:19
En réalité, il s’agit purement d’un projet de loi ( Cf Asian Nikke Review et Japan news) qui a été déposé le 30 mai par le député libéral Tsutomu Sato, président du Comité des règles et de l’administration de la chambre basse. Ce projet n’a pas encore fait l’objet d’une adoption officielle par la Diète en vu d’un débat mais toutefois pourrait l’être .. Jeudi prochain avant tout par le Sénat qui autoriserait par la suite la chambre haute à le mettre en débat (encore faut-il rappeler que le parlement est sous l’influence de la Nippon Kaigi, qui est contre cette réforme). Le gouvernement de Shinzo Abe a d’ores et déjà marqué son refus d’un tel changement « backupé » par le puissant Kunaicho qui a rappelé récemment encore ce que sont les règles actuelles de succession (il a même été évoqué que les femmes se mariant à des communs, transmettraient directement leurs droits au trône à leurs enfants mâles sans pouvoir elle-mêmes monter sur le trône) . Le seul débat du genre qui a eu lieu ce jour sur le sujet a été initié en 2006 et s’est clos avec la naissance du prince Hisahito .
Frederic
4 juin 2017 @ 13:33
Je serais curieux de savoir d’où vous tirez cette source qui affirme que la diète japonaise aurait mis » en débat une loi autorisant les femmes de la famille impériale à créer de nouvelles branches impériales » ? . En effet, il s’agit purement d’un projet de loi ( Cf Asian Nikke Review et Japan news) qui a été déposé le 30 mai par le député libéral Tsutomu Sato, président du Comité des règles et de l’administration de la chambre basse. Ce projet n’a pas encore fait l’objet d’une adoption officielle par la Diète en vu d’un débat mais toutefois pourrait l’être .. Jeudi prochain avant tout par le Sénat qui autoriserait par la suite la chambre haute à le mettre en débat (encore faut-il rappeler que le parlement est sous l’influence de la Nippon Kaigi, qui est contre cette réforme). Le gouvernement de Shinzo Abe a d’ores et déjà marqué son refus d’un tel changement « backupé » par le puissant Kunaicho qui a rappelé récemment encore ce que sont les règles actuelles de succession (il a même été évoqué que les femmes se mariant à des communs, transmettraient directement leurs droits au trône à leurs enfants mâles sans pouvoir elle-mêmes monter sur le trône) . Le seul débat du genre qui a eu lieu ce jour sur le sujet a été initié en 2006 et s’est clos avec la naissance du prince Hisahito . Ce texte va quelque peu vite en besogne je trouve.
Anna H
4 juin 2017 @ 18:15
J’espère que ces évolutions conduiront à permettre à Aiko de succéder un jour à son père Naruhito.
Cosima
5 juin 2017 @ 01:56
Non, il ne s’agit pas d’une loi. C’est une simple préconisation.
Geoffroy
5 juin 2017 @ 22:07
un tel demi-pas ouvrirait des problèmes de succession insurmontables… imaginez que aiko mette au monde un fils, alors il passerait avant le frère de Naruhito et le petit hisahito…mais si elle accouche alors que son oncle est déhà devenu empereur, son fils hérite quand même ?