La reine Sophie d’Espagne était au musée diocésain de Palma de Majorque pour visiter l’exposition « Le voyage de Ramon Llull », homme de foi et philosophe décédé voici 700 ans. (Copyright photo : Casa real)
La Reine a l’air très détendue, mais quelqu’un saurait me dire ce qu’il en est du procès de son gendre et de sa fille ? La décision du tribunal a t elle été rendue définitivement ?
Muscate-Valeska de Lisabé
27 novembre 2016 @
11:56
Oui,Sophie, vous avez raison,on peut beaucoup plaisanter avec de bons abbés! ;-))
Je vous vois là bien détendue et en bonne compagnie.
De toute façon, on peut rire de tout,mais pas avec n’importe qui!
Sofia est une femme, comme presque toutes les femmes, bien plus exemplaire que lui!!!
A la décharge de cet homme séducteur, ce fut un navrant mariage de raison…!
L’exemplarité provoque plus l’admiration que l’amour. Peut-être même qu’une femme moins exemplaire, plus encline à regarder ailleurs elle-même aurait gardé un peu plus l’intérêt du roi … l’histoire d’Albert et Paola me vient à l’esprit :)
Avec cela, je ne veut pas dire que la reine Sophie est à blâmer pour son caractère honnête.
Vous pointez Lorenz quelque chose de très vrai. L’exemplarité et la constance dans l’accomplissement de sa tâche suscitent le respect, peut-être également l’admiration mais pas l’amour ni du conjoint ni du peuple.
Il y a une certaine amertume chez Doña Sofia qui aborde la dernière période de sa vie.
Plusieurs journaux, loin de vouloir tirer sur une ambulance ou de vouloir exploiter le filon les côtés sombres de chacun, dressent cependant ce même constat.
Chaque génération espagnole qui l’a connue témoigne respect envers la Reine, certains l’admirent pour son calme face à son statut de cocufiée publique mais aucune, les plus jeunes encore plus, ne trouve cette situation admirable in fine et sa conduite à réitérer.
On peut difficilement faire passer une place de première dame pour un devoir sacré.
L’usage compulsif de grandes notions devoir, sacrifice, etc…est souvent soulevé pour masquer le vide d’une fonction et le caractère très prosaïque des motivations de personnalités.
Notice Wikipedia, sans garantie puisque ce n’est que Wikipédia, mais ça donne qd même une idée de la personne dont l’exposition visitée par la reine Sofia retrace la vie :
Raymond Lulle (Ramon Llull en catalan, Raimundus ou Raymundus Lullus en latin, رامون لول en arabe) est un philosophe, poète, théologien, missionnaire, apologiste chrétien et romancier majorquin. Il naît vers 1232 à Majorque et meurt en 1315, probablement en mer, au large de son île natale.
Écrivain mystique, les principes de sa philosophie sont inséparables de son projet de conversion des musulmans. Il cherche à s’adresser à toutes les intelligences, chrétiennes ou non, dans la langue de ses interlocuteurs. Il opère par un jeu d’explications et de déductions, une combinaison des divers principes théologiques et philosophiques pour convaincre de la vérité chrétienne. Il a rencontré de vives oppositions avec les thomistes de l’ordre de Saint-Dominique qui ont obtenu temporairement une condamnation papale de ses écrits.
Considéré comme l’un des inventeurs du catalan littéraire, il est le premier à utiliser une langue néo-latine pour exprimer des connaissances philosophiques, scientifiques et techniques. Son œuvre en prose a constitué un important référent pour la fixation du catalan écrit standard. Malgré un certain hermétisme typique de son époque, Lulle nous reste proche par sa poésie qui fait de lui un des plus grands écrivains catalans. Son œuvre en vers répond au même projet didactique que son œuvre en prose.
Connu en son temps sous les noms d’« Arabicus Christianus » (« Arabe chrétien »), de « Doctor Inspiratus » (« docteur inspiré »), « Doctor Illuminatus » (« docteur illuminé »), Lulle est entre autres, écrivain, missionnaire et théologien franciscain. C’est l’une des personnalités les plus importantes du Moyen Âge en théologie et en littérature. Il laisse une œuvre immense et variée, écrite en catalan, mais aussi en arabe et en latin. Certains de ses travaux, tels l’Artificium electionis personarum (1247-1283) ou De arte electionis (1299), décrivent des systèmes de vote redécouverts au xviiie siècle par Condorcet.
Alors que lui-même méprisait l’alchimie, un vaste corpus de textes alchimiques a été écrit sous son nom à partir du xive siècle. Le Testament de l’art chimique universel, imprimé à Cologne en 1566, serait apocryphe.
Lulle fut béatifié et il est considéré comme saint en Catalogne.
Finalement la reine Sophie d’Espagne, d’origine grecque et allemande, représente mieux son pays d’adoption l’Espagne que son mari : lui, se trouve où en fait ? On le voit souvent en Amérique du Sud mais à part çà ? Aux corridas, j’avais oublié !!!
Il a pris la décision de se retirer au profit de son fils. Se retirer veut dire se retirer.
Après, que son épouse choisisse de garder des activités officielles, ça la regarde, si on peut le dire ainsi. Mais le choix de de Juan-Carlos, manifestement, est de prendre du temps pour lui. On ne voit pas, en tout cas dans le principe, en quoi ce serait contestable.
Sans être aussi courtois que vous, Pierre-Yves, j’ai envie de répliquer à ces dames: au lieu de vous occuper du ménage royal, commencez donc par vous préoccuper du vôtre; qui vous dit que votre cher mari ne partage pas quelques défauts avec le roi d’Espagne.
Bien vu et envoyé, ne me sentant pas concernée car n’ayant pas commenté le ménage royal, je mets mon grain de sel tout de même étant toujours étonnée de la promptitude à juger ce que l’on ne connaît que partiellement
Partageant votre commentaire, j’ajouterais que dans un contexte politico-économico-social aussi tendu que celui de l’Espagne, il serait malvenu que l’ombre du prédécesseur plane sur son successeur.
Juan Carlos est souvent présent en Amérique Latine, peut-être ne connaissons nous pas tout à ce sujet.
Quant à Sofia, à mon avis, compte tenu que les Infantes sont tenues à l’écart pour des raisons évidentes pour l’une d’entre elles, plus nébuleuses pour l’autre, elle entend certainement continuer à se consacrer aux oeuvres qu’elle a créées et soutenues en tant que Souveraine et également incarner une continuité légitime sans nuire pour autant à la popularité du couple Royal
Enfin c’est une hypothèse que j’émets, je ne suis pas dans le secret de la Couronne !
La Reine Sofia s’est toujours raccrochée à son rôle de reine, elle y a gagné une importance, une raison d’exister, et une personnalité qu’elle n’a pas eu dans sa vie intime ou en tant qu’individu Sofia.
JOSEPHINE
27 novembre 2016 @ 11:54
La Reine a l’air très détendue, mais quelqu’un saurait me dire ce qu’il en est du procès de son gendre et de sa fille ? La décision du tribunal a t elle été rendue définitivement ?
Corsica
27 novembre 2016 @ 22:21
Il faudrait que Patricio vous réponde mais j’ai lu cette semaine que le verdict était reporté à fin mars. Information non vérifiée.
Muscate-Valeska de Lisabé
27 novembre 2016 @ 11:56
Oui,Sophie, vous avez raison,on peut beaucoup plaisanter avec de bons abbés! ;-))
Je vous vois là bien détendue et en bonne compagnie.
De toute façon, on peut rire de tout,mais pas avec n’importe qui!
marielouise
27 novembre 2016 @ 12:50
On ne voit plus du tout l’ancien roi?
Sofia est une femme, comme presque toutes les femmes, bien plus exemplaire que lui!!!
A la décharge de cet homme séducteur, ce fut un navrant mariage de raison…!
ml
Lorenz
28 novembre 2016 @ 11:15
L’exemplarité provoque plus l’admiration que l’amour. Peut-être même qu’une femme moins exemplaire, plus encline à regarder ailleurs elle-même aurait gardé un peu plus l’intérêt du roi … l’histoire d’Albert et Paola me vient à l’esprit :)
Avec cela, je ne veut pas dire que la reine Sophie est à blâmer pour son caractère honnête.
Anne-Cécile
28 novembre 2016 @ 17:24
Vous pointez Lorenz quelque chose de très vrai. L’exemplarité et la constance dans l’accomplissement de sa tâche suscitent le respect, peut-être également l’admiration mais pas l’amour ni du conjoint ni du peuple.
Il y a une certaine amertume chez Doña Sofia qui aborde la dernière période de sa vie.
Plusieurs journaux, loin de vouloir tirer sur une ambulance ou de vouloir exploiter le filon les côtés sombres de chacun, dressent cependant ce même constat.
Chaque génération espagnole qui l’a connue témoigne respect envers la Reine, certains l’admirent pour son calme face à son statut de cocufiée publique mais aucune, les plus jeunes encore plus, ne trouve cette situation admirable in fine et sa conduite à réitérer.
On peut difficilement faire passer une place de première dame pour un devoir sacré.
L’usage compulsif de grandes notions devoir, sacrifice, etc…est souvent soulevé pour masquer le vide d’une fonction et le caractère très prosaïque des motivations de personnalités.
Danielle
27 novembre 2016 @ 13:16
Tout le monde est souriant, preuve que cette visite est intéressante.
Severina
27 novembre 2016 @ 13:55
Très active dernièrement la reine Sophia, c’est toujours un plaisir la revoir, mais côté élégance il n’y a pas de comparaison avec sa belle-fille.
AnneLise
28 novembre 2016 @ 20:52
Oui, mais quelque part elles n’ont pas le même âge, ni la même morphologie ce qui ne retire rien ni à l’une ni à l’autre.
ciboulette
27 novembre 2016 @ 17:00
Le voyage en question a dû être bien amusant , si j’en juge par l’hilarité de la reine , de l’ecclésiastique et de la dame à côté !
COLETTE C.
27 novembre 2016 @ 17:18
Toujours de beaux vêtements !
Aramis
27 novembre 2016 @ 18:21
Notice Wikipedia, sans garantie puisque ce n’est que Wikipédia, mais ça donne qd même une idée de la personne dont l’exposition visitée par la reine Sofia retrace la vie :
Raymond Lulle (Ramon Llull en catalan, Raimundus ou Raymundus Lullus en latin, رامون لول en arabe) est un philosophe, poète, théologien, missionnaire, apologiste chrétien et romancier majorquin. Il naît vers 1232 à Majorque et meurt en 1315, probablement en mer, au large de son île natale.
Écrivain mystique, les principes de sa philosophie sont inséparables de son projet de conversion des musulmans. Il cherche à s’adresser à toutes les intelligences, chrétiennes ou non, dans la langue de ses interlocuteurs. Il opère par un jeu d’explications et de déductions, une combinaison des divers principes théologiques et philosophiques pour convaincre de la vérité chrétienne. Il a rencontré de vives oppositions avec les thomistes de l’ordre de Saint-Dominique qui ont obtenu temporairement une condamnation papale de ses écrits.
Considéré comme l’un des inventeurs du catalan littéraire, il est le premier à utiliser une langue néo-latine pour exprimer des connaissances philosophiques, scientifiques et techniques. Son œuvre en prose a constitué un important référent pour la fixation du catalan écrit standard. Malgré un certain hermétisme typique de son époque, Lulle nous reste proche par sa poésie qui fait de lui un des plus grands écrivains catalans. Son œuvre en vers répond au même projet didactique que son œuvre en prose.
Connu en son temps sous les noms d’« Arabicus Christianus » (« Arabe chrétien »), de « Doctor Inspiratus » (« docteur inspiré »), « Doctor Illuminatus » (« docteur illuminé »), Lulle est entre autres, écrivain, missionnaire et théologien franciscain. C’est l’une des personnalités les plus importantes du Moyen Âge en théologie et en littérature. Il laisse une œuvre immense et variée, écrite en catalan, mais aussi en arabe et en latin. Certains de ses travaux, tels l’Artificium electionis personarum (1247-1283) ou De arte electionis (1299), décrivent des systèmes de vote redécouverts au xviiie siècle par Condorcet.
Alors que lui-même méprisait l’alchimie, un vaste corpus de textes alchimiques a été écrit sous son nom à partir du xive siècle. Le Testament de l’art chimique universel, imprimé à Cologne en 1566, serait apocryphe.
Lulle fut béatifié et il est considéré comme saint en Catalogne.
gene
27 novembre 2016 @ 19:33
Finalement la reine Sophie d’Espagne, d’origine grecque et allemande, représente mieux son pays d’adoption l’Espagne que son mari : lui, se trouve où en fait ? On le voit souvent en Amérique du Sud mais à part çà ? Aux corridas, j’avais oublié !!!
Muscate-Valeska de Lisabé
28 novembre 2016 @ 09:36
Bof,il ne nous manque pas.
Pierre-Yves
28 novembre 2016 @ 09:51
Il a pris la décision de se retirer au profit de son fils. Se retirer veut dire se retirer.
Après, que son épouse choisisse de garder des activités officielles, ça la regarde, si on peut le dire ainsi. Mais le choix de de Juan-Carlos, manifestement, est de prendre du temps pour lui. On ne voit pas, en tout cas dans le principe, en quoi ce serait contestable.
aubert
28 novembre 2016 @ 12:59
Sans être aussi courtois que vous, Pierre-Yves, j’ai envie de répliquer à ces dames: au lieu de vous occuper du ménage royal, commencez donc par vous préoccuper du vôtre; qui vous dit que votre cher mari ne partage pas quelques défauts avec le roi d’Espagne.
AnneLise
29 novembre 2016 @ 15:41
Bien vu et envoyé, ne me sentant pas concernée car n’ayant pas commenté le ménage royal, je mets mon grain de sel tout de même étant toujours étonnée de la promptitude à juger ce que l’on ne connaît que partiellement
AnneLise
28 novembre 2016 @ 13:44
Partageant votre commentaire, j’ajouterais que dans un contexte politico-économico-social aussi tendu que celui de l’Espagne, il serait malvenu que l’ombre du prédécesseur plane sur son successeur.
Juan Carlos est souvent présent en Amérique Latine, peut-être ne connaissons nous pas tout à ce sujet.
Quant à Sofia, à mon avis, compte tenu que les Infantes sont tenues à l’écart pour des raisons évidentes pour l’une d’entre elles, plus nébuleuses pour l’autre, elle entend certainement continuer à se consacrer aux oeuvres qu’elle a créées et soutenues en tant que Souveraine et également incarner une continuité légitime sans nuire pour autant à la popularité du couple Royal
Enfin c’est une hypothèse que j’émets, je ne suis pas dans le secret de la Couronne !
Anne-Cécile
28 novembre 2016 @ 17:29
La Reine Sofia s’est toujours raccrochée à son rôle de reine, elle y a gagné une importance, une raison d’exister, et une personnalité qu’elle n’a pas eu dans sa vie intime ou en tant qu’individu Sofia.
aubert
29 novembre 2016 @ 17:09
Pour écrire une telle bêtise il faut ignorer toute l’histoire récente de l’Espagne ce qui n’est pas à votre honneur.