Les Prix et Bourses 2017 de la Fondation Napoléon ont été remis mardi 5 décembre dernier à l’hôtel de Soubise en présence de Son Altesse Impériale la Princesse Napoléon, de la directrice des Archives nationales, Madame Banat-Berger, du président de la Fondation Napoléon, le Prince d’Essling, du directeur de la Fondation Napoléon, Monsieur Lentz et du secrétaire général du jury des Prix et Bourses de la Fondation Napoléon, Monsieur Theis. Le Général Alexandre d’Andoque de Sériège, directeur du musée de l’Armée était également présent.
Comme la reine d’Angleterre sa contemporaine, puisque née toute deux née en avril de la même année, la Princesse Napoléon poursuit ses activités pour représenter la famille impériale à chaque fois que nécessaire.
Anecdotiquement il est amusant de noter que le Général d’Andoque de Sériège descend par sa mère née Didelot d’un anobli de l’Empire. Et plus amusant sa soeur s’est mariée avec un Comte de Chevron Villette qui se trouve être le cousin germain de la princesse Béatrice, mère du Prince Napoléon, et du Duc de Castro ! (Copyright photo : Fondation Napoléon – merci à LPJ)
Alinéas
10 décembre 2017 @ 11:18
Merci pour ces quelques lignes ; j’ai bien aimé le dernier paragraphe.. Bon journée..!
Pierre-Yves
10 décembre 2017 @ 12:28
Un article assez récent du Monde évoquait la famille impériale: La princesse Alix, très gardienne du temple et des traditions, qui vit la plupart du temps dans sa propriété des rives du lac Léman; son fils le prince Charles, qui s’est ingénié à prendre le contrepied de son père, se coupant par là-même de ses parents, et Jean-Christophe, le charmant petit-fils, qui parle français avec un accent anglais (et cherche même ses mots en français) et qui présente toutes les caractéristiques du jeune financier sans frontière, nourri aux mamelles du libéralisme.
L’article précise qu’après une longue période d’incompréhension, le prince Jean-Christophe et son père se sont réconciliés et se voient très régulièrement.
Leonor
10 décembre 2017 @ 18:12
Merci, Pierre-Yves, d’avoir dressé l’état des lieux dans la famille impériale . *
Ah, les dissensions familiales …
LPJ
11 décembre 2017 @ 12:49
De tout temps il y a eu quelques turbulences chez les Bonaparte….. comme dans beaucoup de familles.
A l’époque contemporaine le parcours de Charles et la décision de l’exclure de la succession dynastique en a été un nouveau soubresauts. De ce côté là, il y a eu apaisement puisque père et fils n’ont pas rompu les liens familiaux. De plus Charles Napoléon, puisque c’est officiellement son nom, ne prétend plus puisqu’il considère désormais que ce serait contraire à ses engagements républicains.
Quant au Prince Napoléon, il a toujours affirmé vouloir privilégier dans un premier temps sa réussite professionnelle afin de gagner son indépendance financière. C’est ce qu’il fait et d’assez belles façons. Et cela ne l’empêche pas de maintenir le lien avec les traditions.
AUDOUIN
12 décembre 2017 @ 17:12
@LPJ
Déclaré à la naissance en 1950 sous le nom composé de Napoléon Bonaparte, Charles a, une première fois, fait rectifier son patronyme en Napoléon le 14 décembre 1998. Quatorze ans plus tard, en 2012, il a obtenu du Procureur de la République que son nom soit à nouveau rectifié en Bonaparte.
AUDOUIN
LPJ
13 décembre 2017 @ 14:18
Merci de se rappel Audouin.
Avec le Prince Charles. On se perd parfois sur son identité officielle.
Un doute demeure quant à ses quatre enfants puisque tous nés avant 1998 ils doivent porter le patronyme de Napoleon Bonaparte, sauf à ce qu’il y ai eu des décisions de justice apportant modification.
LPJ
10 décembre 2017 @ 21:25
J’ai lu cet article. Je ne l’ai pas trouvé totalement impartial, trouvant quelques partis pris et sous entendus dans certains commentaires. Et croyez moi je ne suis pas du style à me pâmer devant la famille impériale et à trouver tout parfait !
Antoine
11 décembre 2017 @ 01:13
Je pense que le charme et la prestance du petit-fils, son cursus, sa parfaite connaissance de l’anglais dérangent et ne sont pas étrangers au fiel du commentaire.
Pierre-Yves
11 décembre 2017 @ 12:41
Dérangeant pour qui, ou pour quoi ?
Ce n’est pas comme si le prince Jean-Christophe représentait un enjeu considérable pour le pays …
Gauthier
12 décembre 2017 @ 17:34
Je découvre tardivement votre commentaire, Pierre-Yves.
Votre expression de « jeune financier sans frontières » rappelle de manière assez désagréable certains discours d’il y a quatre-vingts ans!
Et quant aux « mamelles du libéralisme », serait-ce donc un péché à vos yeux?
Pierre-Yves
13 décembre 2017 @ 14:32
Il se peut, Gauthier, que les mots que l’on utilise disent quelque chose de nous; cependant, mon propos ici était de tenter de résumer le plus fidèlement possible l’article de cette journaliste du Monde qui a rencontré le prince Jean-Christophe, et la façon qu’elle a eue de le décrire.
Si votre question porte sur ce jeune homme, mon opinion personnelle est inexistante, puisque je ne le connais pas. Il est déjà parfois assez compliqué de se construire une opinion claire sur ceux que l’on fréquente et/ou connaît, alors sur les autres …
Si elle porte sur le libéralisme économique, je fais partie de ceux que le constat selon lequel ses nuisances, ou ses dérives, ont désormais pris le pas sur ses avantages inquiète et désole. Mais cela n’a pas grand chose à voir avec le site qui nous fait nous croiser.
Gauthier
15 décembre 2017 @ 13:53
Certes, cher Pierre-Yves, les mots que nous utilisons nous révèlent, c’est une évidence! Je n’ai pas lu l’article du Monde que vous citez, mais il prouve à l’évidence des choix de rédaction… qui ne sont guère nouveaux à vrai dire!!!
Quant au libéralisme économique, il est je trouve très à la mode de le conspuer, même si ce n’est pas toujours sans raison, je vous l’accorde. Certains vont sans doute retourner élever des chèvres dans le Larzac comme leurs glorieux aînés, mais de là à renoncer à l’hyper-connexion (rendue possible entre autres par ce libéralisme économique tant décrié!!), il y a un pas que ces glorieux « héros » ne franchoront pas.
A chaque époque ces modèles, n’est-ce pas…..
Thierry Lyon
10 décembre 2017 @ 13:59
SAI la Princesse Napoléon conserve une élégance et une constance qui invitent au respect
Ghislaine-Perrynn
10 décembre 2017 @ 17:35
Comme a Reine d’Angleterre, le sens du devoir .
Alix de Foresta était une très belle jeune femme et elle conserve son élégance
plume
10 décembre 2017 @ 17:38
Tant mieux si le père et le fils se sont réconciliés. Il est tellement plus agréable d’avoir une bonne entente familiale plutôt que de s’ignorer.
Michèle Lobre
10 décembre 2017 @ 18:04
Si le prince Charles a pris le contre-pieds de son père comment le petit fils , le prince Jean-Christophe, a-t-il pu se réconcilier avec son père cf. les deux dernières lignes. ? ou alors lui aussi le prince Jean- Christophe s’etait dispute avec son père ? Que d’histoires de famille on y comprend goutte, un peut comme chez feu le Comte et la Comtesse de Paris !
Pierre-Yves
11 décembre 2017 @ 12:46
Le prince Charles s’étant, par son comportement »rebelle » opposé à ses parents, son père, le prince Louis, a désigné son petit fils Jean-Christophe comme l’héritier des Napoléon. Cela a créé une situation délicate entre le jeune J-C et son père Charles, différend que le temps a fini par aplanir.
Gérard
11 décembre 2017 @ 17:30
Le prince Louis a eu un fils aîné, Charles, brillant mais proche de la gauche alors que lui était proche de la droite, et qui voulut intégrer la fonction publique française avec une carrière préfectorale que son père jugea insuffisamment digne de la famille impériale. Sa situation matrimoniale enfin, avec son divorce et son remariage, a fait que le prince Louis a préféré le petit-fils au fils. Jean-Christophe a été essentiellement élevé par sa mère du fait du divorce et par ses grands-parents paternels et il y eut nécessairement une sorte d’antagonisme dans la mesure où pendant plusieurs années Charles a souhaité prendre en main la destinée de la maison impériale malgré sa mère après le décès de son père. Le temps a passé et aujourd’hui un modus vivendi s’est installé et le père et le fils ne sont pas mécontents de se voir à l’occasion.
LPJ
12 décembre 2017 @ 19:37
Les relations chez les Napoléon sont moins compliquées que chez les Orléans !
Il y a eu antagonisme entre le Louis et Charles avec rupture dynastique. Le Prince a alors désigné son petit-fils . Mais pas de yo-yo comme chez le Comte de Paris qui en fonction de son humeur a tantôt « déshériter » son fils au profit du petit-fils puis revenu à une succession plus classique !!
Certes comme Henri et Marie-Thérèse, Charles et Béatrice ont divorcé. mais les seconds ont eu une séparation « classique » alors que les premiers se sont « ignorés », séparant de façon pérenne le père et les enfants. Rien de cela chez les Napoléon.
Et enfin Charles a lui-même dit depuis quelques années qu’il ne prétendait à rien, et donc ne conteste pas la position de son fils. La preuve en a été donnée aux commémorations de Waterloo il y a deux ans.
Beji
10 décembre 2017 @ 19:28
La princesse française qui réside beaucoup en Suisse,un fils pas digne du rang qui était le sien et un petit-fils qui parle français avec un accent anglais! La princesse Alix,comme Isabelle,comtesse de Paris, est une femme de devoir.Qui sait si ses bijoux volés ont été
retrouvés ?
LPJ
11 décembre 2017 @ 14:11
La Princesse s’est toujours partagée entre la propriété familiale de Prangins (construite par le grand-père de son époux à la chute du Second Empire), la propriété des Pierres Bleues au Cap Camarat dans le Var et les résidences successives à Paris.
Quant à son petit-fils, les dernières années ont été soit américaines soit anglaises. Pas étonnant en vivant avec des anglo-saxons d’en prendre certains « tics oraux ».
Anita
10 décembre 2017 @ 19:50
La princesse Béatrice est la soeur du duc de Castro et non sa mère !
LPJ
11 décembre 2017 @ 12:36
Absolument et c’est en relisant que j’ai constaté que malgré la virgule, cela pouvait porter à confusion.
AUDOUIN
12 décembre 2017 @ 10:58
Vous savez, LPJ, la ponctuation, c’est comme le participe passé avec la verbe avoir, une règle bafouée tous les jours. Il y a des gens qui ne savent même plus lire une virgule si tant est qu’ils le surent jamais…La construction de votre phrase ne prêtait à confusion que pour « celles et ceux », pour parler comme Macron, qui confondent tout…
framboiz07
11 décembre 2017 @ 03:17
Très intéressant, instructif , le site de la Fondation Napoléon !
LPJ
11 décembre 2017 @ 12:41
La Fondation Napoléon a une place prépondérante, de même que le Souvenir Napoléonien, pour la connaissance de l’épopée impériale.
A noter que cette Fondation a été créée afin de recueillir l’héritage de Marcel Lapeyre, créateur de l’enseigne du même nom et grand napoléonien. N’ayant pas d’enfant, il avait souhaité qu’une partie de sa fortune permette d’oeuvrer pour la connaissance des deux Empires. Outre une bibliothèque, des collections, des colloques, la Fondation apporte des financements pour soutenir des recherches universitaires et sauvegarder le patrimoine. Plusieurs souscription ont d’ailleurs été faites avec succès. La Fondation fut d’abord présidée par le Baron Gourgaud (président un temps du Souvenir Napoléonien et descendant du général d’Empire) puis par le Prince d’Essling.
Sigismond
12 décembre 2017 @ 11:43
On marche sur la tête dans ce pays, une « fondation Napoléon » remet des prix ! À quoi sert d’avoir expédié l’Usurpateur à Sainte-Hélène ?
Bien entendu, selon le principe sacré, nul n’est responsable des actions des ses ancêtres, et encore moins de ses arrière-oncles, et encore moins par alliance, mais de là à aller faire l’apologie d’iceux, il y a un abîme !
Sigismond
12 décembre 2017 @ 11:47
de ses ancêtres
LPJ
12 décembre 2017 @ 12:58
La Fondation remet des prix, apporte des financements pour faire connaître cette période de notre Histoire, avec ses lumières comme ses ombres.
Et la famille imperiale maintient sans pour autant s’abstenir de sens critique. Comme l’a dit le Prince Napoleon lors des commémorations de Waterloo en 2015, sa mission est de représenter sa famille dans les bons comme dans les mauvais moments d’où sa présence, ainsi que celle de son père en Belgique.