Le roi des Belges a remis le prestigieux Prix Francqui au professeur Barbara Baert, historienne d’art de l’Université catholique de Leuven et pionnière en iconologie.(Copyright photo : Belga)
Vous aurez sans doute reconnu sur la photo le Belge Herman Van Rompuy, ancien président du conseil européen.
Le prix Francqui a été créé en 1933 et attribue son prix, par roulement, à diverses disciplines en sciences exactes, sciences humaines et sciences biologiques et médicales.
Les candidats doivent appartenir à une institution académique belge ou équivalente et avoir moins de 50 ans car la somme de 250.000€ , qui leur est remise, se veut un coup de pouce à leurs recherches.
Parmi les anciens lauréats, nous trouvons
En 1933 l’historien Henri Pirenne,
En 1934, l’astrophysicien Georges Lemaître,
En 1955, en biochimie Ilya Prigogine,
En 1960, en biologie Christian De Duve.
Des philosophes ont également reçu ce prix.
Quant à Barbara Baert, elle est présidente du département histoire de l’art de l’université flamande ( KUL) de Louvain ( Leuven).
Ce prix lui est décerné pour son travail concernant la culture de l’image et le culte des reliques au moyen-âge ,vue par l’expérience sensorielle, la santé, la vie et la mort.
Wiki
« Le prix Francqui est une récompense belge décernée annuellement depuis 1933 par la Fondation Francqui à un scientifique belge qui a apporté à la science une contribution importante, dont la valeur a augmenté le prestige de la Belgique. Ce prix doit être considéré comme un encouragement pour un jeune scientifique, plutôt que comme le couronnement d’une carrière. C’est la raison pour laquelle une limite d’âge a été fixée à 50 ans. Le montant du prix Francqui s’élève à 250 000 €.
Ce prix a été fondé notamment par Émile Francqui. »
Wiki
« Lucien-Joseph-Émile Francqui, né à Bruxelles le 25 juin 1863 et mort à Overijse le 1er novembre 1935, est un officier, explorateur, diplomate et homme d’État anti-esclavagiste belge. »
Overijse se trouve dans le Brabant flamand pas très loin de Bruxelles.
Avoir appris quelque chose, et pouvoir le dire, le connaître, le répéter : Savez-vous le nom de cette plante ?
Être au courant de quelque chose, le tenir ou le donner comme vrai, réel : Je sais qu’il voulait démissionner.
Être convaincu de quelque chose, avoir dans l’esprit la connaissance, la certitude de quelque chose : Nous savons combien vous regrettez cet échec.
Littéraire. Connaître la valeur, l’importance de quelque chose : Je sais mes obligations envers vous.
Avoir des connaissances sur quelque chose, quelqu’un : Je sais bien des choses sur lui.
Avoir une connaissance étendue d’une matière qui peut s’enseigner, se transmettre : Savoir plusieurs langues étrangères. Savoir son métier.
Avoir la capacité, après étude et apprentissage, de pratiquer, d’exercer une activité : Savoir nager. Il ne sait pas jouer aux échecs.
Avoir assez de talent, d’habileté, etc., pour faire telle chose : Une femme qui a su rester jeune.
En parlant de quelque chose, être capable de, pouvoir faire : Un livre qui a su nous convaincre.
Avoir des connaissances étendues, approfondies, avoir une grande expérience : Prendre conseil auprès de ceux qui savent.
Avoir la possibilité, les moyens physiques, matériels, techniques, etc., intellectuels, psychologiques, etc., de faire quelque chose : Depuis son accident, il ne peut plus marcher.
Avoir telle caractéristique, telle capacité : Voiture qui peut faire du 200 km/h.
Offrir telle possibilité : Cette table peut me servir.
Avoir la permission, la latitude de faire quelque chose : Puis-je vous parler un moment ?
Se prêter à telle action, telle attitude, etc., par sa nature ou selon le contexte : Ces arguments peuvent être facilement contestés.
Indique une éventualité ou une supposition : Tout peut arriver.
Indique un état, une action éventuelle : Il peut bien avoir cinquante ans maintenant.
Souligne l’impatience, la perplexité, le doute, l’étonnement, etc. : Où ai-je bien pu mettre ce livre ?
Au subjonctif, avec inversion du sujet, exprime le souhait : Puissiez-vous dire vrai !
S’emploie dans des demandes polies : Pourriez-vous me dire l’heure, s’il vous plaît ?
Barbara Baert est spécialiste d’iconologie chrétienne médiévale.
[ Iconologie = science de l’image, et non science de l’icône ].
Pas exactement pionnière, si vous permettez, Dame Régine, un amendement à la légende de la photo. Les pionniers en la matière étaient Ernst Gombrich et surtout Erwin Panofsky, d’illustre mémoire pour les historiens de l’art. Ils ont révolutionné la manière d’observer les documents picturaux.
Mais cette remarque n’enlève rien à la haute compétence de Barbara Baert.
Madame Baert est l’une des fondatrices du Iconoly Research group, basé, je crois à Utrecht ( à vérifier).
Elle a créé aussi plusieurs cycles de recherche, participe à des éditions, etc.
On peut signaler que l’Université de Louvain a été elle-même pionnière en matière de techniques d’observation scientifiques des oeuvres ( infra-rouges, etc. ). Ce type d’investigations en matière d’oeuvres d’art nous qui paraissent évidentes de nos jours, mais ne l’ont pas toujours été.
Il me semble me souvenir avoir passé quelque temps dans les murs de l’Université de Louvain…. Grand souvenir, grands moments.
DEB
9 juin 2016 @ 07:15
Vous aurez sans doute reconnu sur la photo le Belge Herman Van Rompuy, ancien président du conseil européen.
Le prix Francqui a été créé en 1933 et attribue son prix, par roulement, à diverses disciplines en sciences exactes, sciences humaines et sciences biologiques et médicales.
Les candidats doivent appartenir à une institution académique belge ou équivalente et avoir moins de 50 ans car la somme de 250.000€ , qui leur est remise, se veut un coup de pouce à leurs recherches.
Parmi les anciens lauréats, nous trouvons
En 1933 l’historien Henri Pirenne,
En 1934, l’astrophysicien Georges Lemaître,
En 1955, en biochimie Ilya Prigogine,
En 1960, en biologie Christian De Duve.
Des philosophes ont également reçu ce prix.
Quant à Barbara Baert, elle est présidente du département histoire de l’art de l’université flamande ( KUL) de Louvain ( Leuven).
Ce prix lui est décerné pour son travail concernant la culture de l’image et le culte des reliques au moyen-âge ,vue par l’expérience sensorielle, la santé, la vie et la mort.
Gibbs
9 juin 2016 @ 13:16
DEB,
Merci pour le supplément d’informations apporté.
Gibbs
9 juin 2016 @ 08:17
Wiki
« Le prix Francqui est une récompense belge décernée annuellement depuis 1933 par la Fondation Francqui à un scientifique belge qui a apporté à la science une contribution importante, dont la valeur a augmenté le prestige de la Belgique. Ce prix doit être considéré comme un encouragement pour un jeune scientifique, plutôt que comme le couronnement d’une carrière. C’est la raison pour laquelle une limite d’âge a été fixée à 50 ans. Le montant du prix Francqui s’élève à 250 000 €.
Ce prix a été fondé notamment par Émile Francqui. »
Gibbs
9 juin 2016 @ 08:20
Wiki
« Lucien-Joseph-Émile Francqui, né à Bruxelles le 25 juin 1863 et mort à Overijse le 1er novembre 1935, est un officier, explorateur, diplomate et homme d’État anti-esclavagiste belge. »
Overijse se trouve dans le Brabant flamand pas très loin de Bruxelles.
Gibbs
9 juin 2016 @ 08:22
Herman, comte Van Rompuy, anobli le 17 juillet 2015 et ancien président du conseil européen est présent.
Quelqu’un sait-il me dire qui est la dame ?
Merci
Gibbs
9 juin 2016 @ 08:23
SORRY !!!
La récipiendaire et en plus Régine l’a mentionné !!
No comment !
framboiz 07
9 juin 2016 @ 12:56
Sait-il ? Nous dirions peut-il, mais je dis parfois sait , en bonne frontalière ! Amitiés , chère Gibbs & merci pour les détails !
Gibbs
11 juin 2016 @ 10:22
framboiz07,
Voici ce que dit Larousse.
Avoir appris quelque chose, et pouvoir le dire, le connaître, le répéter : Savez-vous le nom de cette plante ?
Être au courant de quelque chose, le tenir ou le donner comme vrai, réel : Je sais qu’il voulait démissionner.
Être convaincu de quelque chose, avoir dans l’esprit la connaissance, la certitude de quelque chose : Nous savons combien vous regrettez cet échec.
Littéraire. Connaître la valeur, l’importance de quelque chose : Je sais mes obligations envers vous.
Avoir des connaissances sur quelque chose, quelqu’un : Je sais bien des choses sur lui.
Avoir une connaissance étendue d’une matière qui peut s’enseigner, se transmettre : Savoir plusieurs langues étrangères. Savoir son métier.
Avoir la capacité, après étude et apprentissage, de pratiquer, d’exercer une activité : Savoir nager. Il ne sait pas jouer aux échecs.
Avoir assez de talent, d’habileté, etc., pour faire telle chose : Une femme qui a su rester jeune.
En parlant de quelque chose, être capable de, pouvoir faire : Un livre qui a su nous convaincre.
Avoir des connaissances étendues, approfondies, avoir une grande expérience : Prendre conseil auprès de ceux qui savent.
Gibbs
11 juin 2016 @ 10:24
Et voici pour POUVOIR (verbe)
Avoir la possibilité, les moyens physiques, matériels, techniques, etc., intellectuels, psychologiques, etc., de faire quelque chose : Depuis son accident, il ne peut plus marcher.
Avoir telle caractéristique, telle capacité : Voiture qui peut faire du 200 km/h.
Offrir telle possibilité : Cette table peut me servir.
Avoir la permission, la latitude de faire quelque chose : Puis-je vous parler un moment ?
Se prêter à telle action, telle attitude, etc., par sa nature ou selon le contexte : Ces arguments peuvent être facilement contestés.
Indique une éventualité ou une supposition : Tout peut arriver.
Indique un état, une action éventuelle : Il peut bien avoir cinquante ans maintenant.
Souligne l’impatience, la perplexité, le doute, l’étonnement, etc. : Où ai-je bien pu mettre ce livre ?
Au subjonctif, avec inversion du sujet, exprime le souhait : Puissiez-vous dire vrai !
S’emploie dans des demandes polies : Pourriez-vous me dire l’heure, s’il vous plaît ?
Gibbs
11 juin 2016 @ 10:26
framboiz07,
Vous constaterez que ma formulation est correcte.
Je connais le fait que les Français pensent et je ne généralise pas) qu’ils parlent mieux la langue française que les Belges.
Erreur funeste !
Caroline
9 juin 2016 @ 10:31
Gibbs, pourriez-vous nous dire sur la belle personnalité du Professeur Barbara Baert?
Gibbs
9 juin 2016 @ 13:19
Caroline,
Absolument rien car je ne la connaissais pas !
DEB semble beaucoup plus informée que moi et je l’en remercie.
Vous savez, il y a quand même onze millions de Belges et je n’ai pas la prétention de les connaître tous même les plus prestigieux.
Caroline
9 juin 2016 @ 14:18
DEB et Gibbs, merci pour vos explications intéressantes sur cet article à la belge!
Gibbs
11 juin 2016 @ 10:29
Caroline,
Pourquoi « à la belge » ?
Le site de Madame Salens est belge.
Leonor
9 juin 2016 @ 18:33
Barbara Baert est spécialiste d’iconologie chrétienne médiévale.
[ Iconologie = science de l’image, et non science de l’icône ].
Pas exactement pionnière, si vous permettez, Dame Régine, un amendement à la légende de la photo. Les pionniers en la matière étaient Ernst Gombrich et surtout Erwin Panofsky, d’illustre mémoire pour les historiens de l’art. Ils ont révolutionné la manière d’observer les documents picturaux.
Mais cette remarque n’enlève rien à la haute compétence de Barbara Baert.
Madame Baert est l’une des fondatrices du Iconoly Research group, basé, je crois à Utrecht ( à vérifier).
Elle a créé aussi plusieurs cycles de recherche, participe à des éditions, etc.
On peut signaler que l’Université de Louvain a été elle-même pionnière en matière de techniques d’observation scientifiques des oeuvres ( infra-rouges, etc. ). Ce type d’investigations en matière d’oeuvres d’art nous qui paraissent évidentes de nos jours, mais ne l’ont pas toujours été.
Il me semble me souvenir avoir passé quelque temps dans les murs de l’Université de Louvain…. Grand souvenir, grands moments.