L’impératrice Eugénie est connue par un tableau de Franz Xaver WINTERHALTER avec ses dames d’honneur.
Je me demande si de nos jours un tel tableau existait (ou une photo, pour être moderne) qui seraient les dames d’honneur qui porteraient le même titre que celles du tableau de l’année 1855 ; quelles seraient l’identité de ces huit dames ?
Quelqu’un en a-t-il l’idée ? D’avance, merci.
Certainement des epouses de descendants des généraux ; la princesse Jean christophe Napoleon à la place de l’impératrice Eugénie , l’actuelle princesse Murat ,madame D’avout etc …..
Très bien que l’ouverture de ce musée consacrée à celle qui fut une grande et intelligente souveraine, féministe convaincue, de surcroît.
Pour le fameux tableau de Winterhalter, il y a parmi les dames d’honneur, une fille de la comtesse de Ségur, je crois, Mme de Mallaret.
Oui, la dame en jaune, Nathalie de Ségur, épouse de Paul de Malaret et mère des petites filles modèles.
Magnifique impératrice Eugénie, souverainement femme et vraie souveraine
Oui, Florence, sur ce tableau, l’Impératrice a, à sa droite, la princesse d’Essling, grande maîtresse de la Maison de l’impératrice et, à sa gauche, la duchesse de Bassano, sa dame d’honneur. Six des treize dames du palais sont rassemblées sur l’herbe d’une clairière ombragée. De gauche à droite : la baronne de Pierres, la comtesse de Lezay-Marnésia, la comtesse de Montebello, la baronne de Malaret (en jaune), la marquise de Las Marismas et la marquise de Latour-Maubourg.
Voici la liste des dames paraissant sur le tableau : :
– Anne Debelle, princesse d’Essling (1802-1887), femme de François Victor Masséna.
– Pauline van der Linden d’Hooghvorst, duchesse de Bassano (1814-1867), épouse de Napoléon Maret.
-Jane Thorne, baronne de Pierres (1821-1873), épouse de Stéphane de Pierres
– Louise Poitelon du Tarde, vicomtesse de Lezay-Marnésia (1826-1891), femme de Joseph-Antoine-Albert de Lezay-Marnésia
– Adrienne de Villeneuve-Bargemont, comtesse de Montebello (1826-1870), épouse de Gustave Olivier Lannes de Montebello
– Anne Eve Mortier de Trévise, marquise de Latour-Maubourg (1829-1900), épouse de César de Faÿ de La Tour-Maubourg
– Claire Émilie MacDonnel, marquise de Las Marismas de Guadalquivir (1817-1905), femme d’Alexandre Aguado Moreno
– Nathalie de Ségur, baronne de Malaret (1827-1910), épouse de Paul Martin d’Ayguesvives (et fille de la comtesse de Ségur)
De mémoire, la Princesse d’Essling, la Duchesse de Bassano et la Comtesse de Montebello étaient les épouses de descendants de dignitaires du 1er Empire.
La Marquise de Latour-Maubourg était la petite fille de Mortier, Maréchal du 1er Empire.
La Marquise de Las Marismas faisait parti du cercle d’Eugénie avant son mariage avec Napoléon III.
LPJ, Claire Emilie Mac Donell était la fille d’un consul anglais issu d’une famille d’origine écossaise et connaissait, en effet, l’Impératrice depuis son enfance en Espagne. Elle avait épousé d’Alexandre Aguado (1813-1861) et était la belle-fille d’Alexandre Marie Aguado (1784-1842). Son beau-père avait été titré vicomte Aguado, marquis de Las Marismas del Guadalquivir (qui signifie « Marquis des Marais du Guadalquivir »). Celui-ci fut militaire, banquier, collectionneur d’art et mécène. Pendant la guerre d’Espagne, il s’était d’abord battu contre les Français puis, après Baylen, était devenu aide de camp du maréchal Soult. Il s’était installé à Paris, en 1828, et possédait de grandes propriétés en France (dont le château de Grossouvre, le domaine de Château Margaux et un hôtel particulier, rue Drouot, devenu la mairie du 9e arrondissement de Paris). Il était un grand collectionneur de tableaux espagnols (dont on peut imaginer qu’ils aient pu, pour certains, avoir été emportés lors de la guerre d’Espagne) et mécène en particulier de Rossini.
Immédiatement aux côtés de l’impératrice, les deux dames les plus importantes de sa suite : à sa droite, la princesse d’Essling, grande maîtresse de la Maison de l’impératrice ; à sa gauche, la duchesse de Bassano, sa dame d’honneur. Six des treize dames du palais sont rassemblées autour de ce groupe principal, de gauche à droite : la baronne de Pierres, la comtesse de Lezay-Marnésia, la comtesse de Montebello, la baronne de Malaret, la marquise de Las Marismas et la marquise de Latour-Maubourg.
d’après le net j’ai 1 M 68 framboiz07 il est certain que sur les tableaux l’on ne peut juger de la taille de l’impératrice mais le net donne ce que j’ai indiqué . Elle avait tellement de particularités physiques …..
Framboiz 07 – nous ne nous comprenons pas et c’est de mon fait , 1 M 68 c’est la taille que j’aie de l’Empereur , mais 1 M 86 c’est celle de l’impératrice .
D’ailleurs un article d’une revue sur l’histoire confirme qu’elle était grande : en voici un extrait : »
Eugénie les écoute avec passion. Elle a un caractère fantasque, impétueux, entêté. Elle est pieuse mais également superstitieuse. Bien que son instruction soit assez superficielle, elle parle plusieurs langues. Grande, elle a beaucoup d’allure. Sa mère, intrigante, cherche à marier ses filles. Eugénie, très courtisée, laisse sa soeur, Paca, épouser le duc d’Albe, porteur du titre le plus prestigieux de l’aristocratie espagnole. Manuela s’occupe de bien marier sa seconde fille. Elle cherche un parti glorieux. etc…..
bonnes fêtes de Pâques .
L’impératrice Eugénie à Biarritz est accompagnée de son lévrier et c’est une œuvre d’Émile Defonds. Le tableau date de 1858.
Le tableau appartenait à Jacques Robiquet qui le vendit aux musées nationaux en 1947 et il entra à Compiègne le 18 février suivant.
L’impératrice est descendue de son cheval, elle a posé son chapeau et sa cravache pour contempler la pointe Saint-Martin et son phare, la plage du Miramar et la villa Eugénie.
On pense que le tableau a été peint d’après une photographie.
Émile Pigelet Defonds était photographe Paris rue Vivienne notamment et il était qualifié de peintre photographe de Sa Majesté la reine d’Espagne, de la maison de l’empereur, de Son Altesse Impériale le grand-duc Constantin, de son excellence Vely pacha, des grands dignitaires d’Autriche et d’Angleterre.
La robe de velours rouge de l’impératrice avait été portée au soir de ses noces. On suppose que cette toile était une commande de l’impératrice.
Losqu’on voit un e chaussure de l’impératrice , on s’étonne de son tout petit pied : C’est le soulier d’une ado de douze ans ! L’impératrice était sportive pour l’époque , un e marcheuse infatigable et non dénuée d’intrépidité et de courage dans les intempéries .
Il suffit de lire les mémoires de la princesse Pauline Metternich, » la jolie laide », pour s’en convaincre. Certains passages sont hilarants et montrent combien les dames de sa suite appréciaient peu le côté « sport » de la souveraine.
En effet , cher Cosmo . Vous avez du lire l’histoire du naufrage … L’impératrice ne perdait jamais son sang froid et était une femme authentiquement courageuse . L ‘Empereur avait bien décelé en elle les grandes qualités qui en firent une grande souveraine . Dommage que ce règne se soit si mal terminé !
En effet, Kalistea. La princesse de Metternich racontait comment un matin, les invités amenés dans les chars à bancs, arrivèrent au pied de la montagne. A défaut de voitures, on monte sur des mulets. On grimpe, on déjeune sur le gazon. Arrivent des danseurs basques et des musiciens qui dansent et jouent de la guitare et du tambourin. L’impératrice ne résiste pas et, sans manteau, en jupe noire courte et en blouse de flanelle rouge, coiffée d’un chapeau espagnol, elle s’élance en faisant cliqueter les castagnettes d’un des musiciens et danse un fandango. La descente de cette montagne fut laborieuse. Enfin, vers dix heures du soir, on retrouva les voitures.
Une promenade maritime fut pire. On avait projeté d’aller goûter en mer et de visiter, ensuite, Fontarabie. La mer s’agite. Le bateau monte et descend, mais les serviteurs dressent, cependant, les tables. Un canot apporte un message de l’Empereur défendant de débarquer l’Impératrice. On erre jusqu’à deux heures du matin, ballottés, angoissés. Les remous sont effroyables. Enfin, on arrive sur l’Adour, sains et saufs.
Yode
11 avril 2022 @ 07:38
L’impératrice Eugénie est connue par un tableau de Franz Xaver WINTERHALTER avec ses dames d’honneur.
Je me demande si de nos jours un tel tableau existait (ou une photo, pour être moderne) qui seraient les dames d’honneur qui porteraient le même titre que celles du tableau de l’année 1855 ; quelles seraient l’identité de ces huit dames ?
Quelqu’un en a-t-il l’idée ? D’avance, merci.
Ghislaine
11 avril 2022 @ 09:01
Une copie de ce tableau se trouve ou se trouvait sur le mur en face de l’escalier qui mène aux chambres de l’hôtel du Palais à Biarritz (France)
Frederic
11 avril 2022 @ 09:26
Bonjour
Il s agisait pour ce tableau des dames de compagnie de l impera Eugénie
Comme ma conteste de Mouchy
Eugénie était en mauve sa couleur favorite
aubepine
11 avril 2022 @ 08:39
Certainement des epouses de descendants des généraux ; la princesse Jean christophe Napoleon à la place de l’impératrice Eugénie , l’actuelle princesse Murat ,madame D’avout etc …..
Florence Bouchy-Picon
11 avril 2022 @ 09:44
Très bien que l’ouverture de ce musée consacrée à celle qui fut une grande et intelligente souveraine, féministe convaincue, de surcroît.
Pour le fameux tableau de Winterhalter, il y a parmi les dames d’honneur, une fille de la comtesse de Ségur, je crois, Mme de Mallaret.
Pt’suisse
11 avril 2022 @ 11:45
Oui, la dame en jaune, Nathalie de Ségur, épouse de Paul de Malaret et mère des petites filles modèles.
Magnifique impératrice Eugénie, souverainement femme et vraie souveraine
Beque
11 avril 2022 @ 21:31
Oui, Florence, sur ce tableau, l’Impératrice a, à sa droite, la princesse d’Essling, grande maîtresse de la Maison de l’impératrice et, à sa gauche, la duchesse de Bassano, sa dame d’honneur. Six des treize dames du palais sont rassemblées sur l’herbe d’une clairière ombragée. De gauche à droite : la baronne de Pierres, la comtesse de Lezay-Marnésia, la comtesse de Montebello, la baronne de Malaret (en jaune), la marquise de Las Marismas et la marquise de Latour-Maubourg.
Ciboulette
12 avril 2022 @ 09:53
Et il me semble qu’elle figure à droite , habillée de jaune ( sur le tableau de Winterhalter )
LPJ
11 avril 2022 @ 11:03
Voici la liste des dames paraissant sur le tableau : :
– Anne Debelle, princesse d’Essling (1802-1887), femme de François Victor Masséna.
– Pauline van der Linden d’Hooghvorst, duchesse de Bassano (1814-1867), épouse de Napoléon Maret.
-Jane Thorne, baronne de Pierres (1821-1873), épouse de Stéphane de Pierres
– Louise Poitelon du Tarde, vicomtesse de Lezay-Marnésia (1826-1891), femme de Joseph-Antoine-Albert de Lezay-Marnésia
– Adrienne de Villeneuve-Bargemont, comtesse de Montebello (1826-1870), épouse de Gustave Olivier Lannes de Montebello
– Anne Eve Mortier de Trévise, marquise de Latour-Maubourg (1829-1900), épouse de César de Faÿ de La Tour-Maubourg
– Claire Émilie MacDonnel, marquise de Las Marismas de Guadalquivir (1817-1905), femme d’Alexandre Aguado Moreno
– Nathalie de Ségur, baronne de Malaret (1827-1910), épouse de Paul Martin d’Ayguesvives (et fille de la comtesse de Ségur)
LPJ
11 avril 2022 @ 16:53
De mémoire, la Princesse d’Essling, la Duchesse de Bassano et la Comtesse de Montebello étaient les épouses de descendants de dignitaires du 1er Empire.
La Marquise de Latour-Maubourg était la petite fille de Mortier, Maréchal du 1er Empire.
La Marquise de Las Marismas faisait parti du cercle d’Eugénie avant son mariage avec Napoléon III.
Beque
12 avril 2022 @ 12:59
LPJ, Claire Emilie Mac Donell était la fille d’un consul anglais issu d’une famille d’origine écossaise et connaissait, en effet, l’Impératrice depuis son enfance en Espagne. Elle avait épousé d’Alexandre Aguado (1813-1861) et était la belle-fille d’Alexandre Marie Aguado (1784-1842). Son beau-père avait été titré vicomte Aguado, marquis de Las Marismas del Guadalquivir (qui signifie « Marquis des Marais du Guadalquivir »). Celui-ci fut militaire, banquier, collectionneur d’art et mécène. Pendant la guerre d’Espagne, il s’était d’abord battu contre les Français puis, après Baylen, était devenu aide de camp du maréchal Soult. Il s’était installé à Paris, en 1828, et possédait de grandes propriétés en France (dont le château de Grossouvre, le domaine de Château Margaux et un hôtel particulier, rue Drouot, devenu la mairie du 9e arrondissement de Paris). Il était un grand collectionneur de tableaux espagnols (dont on peut imaginer qu’ils aient pu, pour certains, avoir été emportés lors de la guerre d’Espagne) et mécène en particulier de Rossini.
Cosmo
12 avril 2022 @ 13:54
Juste un peu plus sur ces dames
http://blogpatrickgermain.blogspot.com/search?q=Imp%C3%A9ratrice+Eug%C3%A9nie
Amicalement
Cosmo
Beque
13 avril 2022 @ 08:20
Très intéressant, Cosmo, ce que vous nous dites du tableau.
Ciboulette
13 avril 2022 @ 18:33
Merci , Cosmo , votre article très intéressant nous montre ces dames individuellement .
MILOU13
11 avril 2022 @ 12:19
Immédiatement aux côtés de l’impératrice, les deux dames les plus importantes de sa suite : à sa droite, la princesse d’Essling, grande maîtresse de la Maison de l’impératrice ; à sa gauche, la duchesse de Bassano, sa dame d’honneur. Six des treize dames du palais sont rassemblées autour de ce groupe principal, de gauche à droite : la baronne de Pierres, la comtesse de Lezay-Marnésia, la comtesse de Montebello, la baronne de Malaret, la marquise de Las Marismas et la marquise de Latour-Maubourg.
Ghislaine
11 avril 2022 @ 13:50
Désolée mon lien ne passe pas .
Ghislaine
11 avril 2022 @ 14:30
L’impératrice était une très grande Dame : 1 M 86
framboiz07
12 avril 2022 @ 21:11
Napoléon III, d’après le net mesurait 1.71 , elle n’avait pas 15cm de plus que lui !Qui sait ?
Ghislaine
13 avril 2022 @ 08:56
d’après le net j’ai 1 M 68 framboiz07 il est certain que sur les tableaux l’on ne peut juger de la taille de l’impératrice mais le net donne ce que j’ai indiqué . Elle avait tellement de particularités physiques …..
framboiz07
13 avril 2022 @ 16:18
OK, vous aviez écrit 1.86 , pas 1.68 !
Ghislaine
14 avril 2022 @ 18:01
Framboiz 07 – nous ne nous comprenons pas et c’est de mon fait , 1 M 68 c’est la taille que j’aie de l’Empereur , mais 1 M 86 c’est celle de l’impératrice .
D’ailleurs un article d’une revue sur l’histoire confirme qu’elle était grande : en voici un extrait : »
Eugénie les écoute avec passion. Elle a un caractère fantasque, impétueux, entêté. Elle est pieuse mais également superstitieuse. Bien que son instruction soit assez superficielle, elle parle plusieurs langues. Grande, elle a beaucoup d’allure. Sa mère, intrigante, cherche à marier ses filles. Eugénie, très courtisée, laisse sa soeur, Paca, épouser le duc d’Albe, porteur du titre le plus prestigieux de l’aristocratie espagnole. Manuela s’occupe de bien marier sa seconde fille. Elle cherche un parti glorieux. etc…..
bonnes fêtes de Pâques .
COLETTE C.
11 avril 2022 @ 16:44
Bonne nouvelle !
Gérard
12 avril 2022 @ 17:12
L’impératrice Eugénie à Biarritz est accompagnée de son lévrier et c’est une œuvre d’Émile Defonds. Le tableau date de 1858.
Le tableau appartenait à Jacques Robiquet qui le vendit aux musées nationaux en 1947 et il entra à Compiègne le 18 février suivant.
L’impératrice est descendue de son cheval, elle a posé son chapeau et sa cravache pour contempler la pointe Saint-Martin et son phare, la plage du Miramar et la villa Eugénie.
On pense que le tableau a été peint d’après une photographie.
Émile Pigelet Defonds était photographe Paris rue Vivienne notamment et il était qualifié de peintre photographe de Sa Majesté la reine d’Espagne, de la maison de l’empereur, de Son Altesse Impériale le grand-duc Constantin, de son excellence Vely pacha, des grands dignitaires d’Autriche et d’Angleterre.
La robe de velours rouge de l’impératrice avait été portée au soir de ses noces. On suppose que cette toile était une commande de l’impératrice.
Kalistéa
13 avril 2022 @ 10:40
Losqu’on voit un e chaussure de l’impératrice , on s’étonne de son tout petit pied : C’est le soulier d’une ado de douze ans ! L’impératrice était sportive pour l’époque , un e marcheuse infatigable et non dénuée d’intrépidité et de courage dans les intempéries .
Cosmo
13 avril 2022 @ 15:12
Il suffit de lire les mémoires de la princesse Pauline Metternich, » la jolie laide », pour s’en convaincre. Certains passages sont hilarants et montrent combien les dames de sa suite appréciaient peu le côté « sport » de la souveraine.
Kalistéa
15 avril 2022 @ 17:27
En effet , cher Cosmo . Vous avez du lire l’histoire du naufrage … L’impératrice ne perdait jamais son sang froid et était une femme authentiquement courageuse . L ‘Empereur avait bien décelé en elle les grandes qualités qui en firent une grande souveraine . Dommage que ce règne se soit si mal terminé !
Beque
13 avril 2022 @ 15:44
En effet, Kalistea. La princesse de Metternich racontait comment un matin, les invités amenés dans les chars à bancs, arrivèrent au pied de la montagne. A défaut de voitures, on monte sur des mulets. On grimpe, on déjeune sur le gazon. Arrivent des danseurs basques et des musiciens qui dansent et jouent de la guitare et du tambourin. L’impératrice ne résiste pas et, sans manteau, en jupe noire courte et en blouse de flanelle rouge, coiffée d’un chapeau espagnol, elle s’élance en faisant cliqueter les castagnettes d’un des musiciens et danse un fandango. La descente de cette montagne fut laborieuse. Enfin, vers dix heures du soir, on retrouva les voitures.
Une promenade maritime fut pire. On avait projeté d’aller goûter en mer et de visiter, ensuite, Fontarabie. La mer s’agite. Le bateau monte et descend, mais les serviteurs dressent, cependant, les tables. Un canot apporte un message de l’Empereur défendant de débarquer l’Impératrice. On erre jusqu’à deux heures du matin, ballottés, angoissés. Les remous sont effroyables. Enfin, on arrive sur l’Adour, sains et saufs.
Cosmo
14 avril 2022 @ 12:25
Mais non sans peur…surtout pour Napoléon III qui voyait le navire en difficultés depuis la côte.