En septembre 2017, les Archives nationales de France en collaboration avec la Fondation Napoléon, lançaient une souscription pour restaurer des documents et dessins rares. A partir du 10 mars 2021, ces dessins et plans de la secrétairerie d’État de Napoléon restaurés, seront exposé à Paris à l‘hôtel de Soubise. (merci à Anne)
Robespierre
29 décembre 2020 @ 01:08
Le public qui va voir de tels documents est tout de même assez limité. Ce n’est pas comme un tableau de musée, ou un bâtiment qu’on visite, par exemple le Hameau de la Reine, ou une souscription pour remeubler une pièce de château. Une souscription pour restaurer des documents, fussent-ils intéressants et anciens, je suis sceptique sur le résultat.
Mais j’ai peut-être tort, ce n’est que mon avis de citoyen lambda.
LPJ
29 décembre 2020 @ 12:47
Heureusement que ne sont pas restaurés que les éléments « grand public » de notre patrimoine. Tout ce qui a un intérêt historique mérite de l’être pour sa préservation et sa transmission aux générations futures.
Mais il est certain que les financements sont plus difficiles à obtenir pour ce type de projet !
Notons toutefois que le nom de Napoléon est porteur et permet souvent de réunir les fonds nécessaires pour suppléer l’Etat dans ses missions.
Ainsi il y a une dizaine d’années la souscription lancée par la Fondation Napoléon sous le patronage du Prince Napoléon pour la restauration du domaine de Longwood à Saint Hélène avait dépassé les pronostics les plus optimistes.
Et sur les 800 000 € nécessaires pour la restauration du tombeau de Napoléon aux Invalides, la souscription a quasiment atteint l’objectif puisqu’il y a quelques semaines il ne restait plus que 20 000 € à trouver.
Ciboulette
29 décembre 2020 @ 19:32
Je suppose donc que cette secrétairerie d’Etat n’a jamais été construite , et que nous n’en possédons que les plans .
Mer Limpide 🌊
29 décembre 2020 @ 01:45
Très bien, il faut restaurer au risque que tout se transforme en poussière.
Il faut protéger les documents, bâtisses, objets,qui ont fait notre
☆ Histoire de France. ☆
Gérard
29 décembre 2020 @ 17:07
Louis roi de Hollande eut le projet d’ériger un palais des sciences et des arts à Amsterdam, où seraient réunis l’Institut Royal, la Bibliothèque royale, le Musée royal, l’Académie de dessin et la galerie de Sculptures.
Ici nous voyons un Projet de palais des sciences et arts pour la Hollande, AF/IV/1829, Pièce 34. © Archives nationales.
Mais il y eut un autre projet avec un vaste palais à colonnes enserrant une haute pyramide. Ce fut le projet de l’architecte Abraham van der Hart mais l’abdication de Louis en empêcha la réalisation. Van der Hart naquit à Amsterdam le 21 mai 1757 et y mourut le 3 février 1820.
Van der Hart s’inspira de ce projet après l’annexion pour le colossal monument de la Victoire qui devait être élevé sur le Mont-Cenis à la gloire de l’Empereur.
La reconstruction du prieuré et de l’hospice fut ordonnée par un décret signé par Napoléon premier consul le 21 février 1801. Il y eut un concours d’architectes en 1813 mais on n’alla pas plus loin.
Après la construction du barrage où furent engloutis le prieuré et l’hospice il fallut rétablir une présence religieuse. André Blin, l’ingénieur chargé du projet, retient l’Atelier d’Architecture en Montagne pour la conception d’une chapelle pyramidale. La commande du 29 octobre 1964 parle d’une chapelle et d’un presbytère reliés entre eux. Le prieur devra disposer d’un appartement permettant de recevoir des visiteurs et d’une chapelle d’hiver qui recevra l’ossuaire du Mont-Cenis. Le prieuré sera complété par une pièce faisant office de musée Napoléonien.
L’ouvrage a été dessiné par Philippe Quinquet.
Albane
30 décembre 2020 @ 16:34
Merci Gérard !
Gérard
31 décembre 2020 @ 20:16
Merci Albane et tous mes vœux.