Retour de cygnes noirs à Malmaison. L’impératrice Joséphine en possédait, ce qui était une rareté à l’époque. Ces cygnes provenaient de l’expédition du capitaine Baudin, le fameux « Voyage aux terres australes » (1800-1804). (Source : Malmaison)
Très bonne nouvelle ! mais je m’étonne qu’on y ait pas pensé plus tôt !
Les cygnes noirs sont mes préférés après les cygnes à col noir d’Amérique du Sud.
On considère en général que la Malmaison fut le premier endroit à accueillir des cygnes noirs et je pense qu’on fit un vélin à cette occasion.
Je crois qu’un livre fut publié du vivant de l’impératrice qui détaillait toutes les richesses et curiosités botaniques et zoologiques que l’impératrice Joséphine y avait réuni , réussissant même à importer des plantes d’Angleterre en plein blocus continental .
J’aimerais beaucoup qu’il soit réédité .
Je suis très ordinaire en ce domaine comme en beaucoup d’autres…je préfère les cygnes blancs,qui produisent un effet d’admiration encore plus grand♡!…mais je me réjouis de cette initiative,cher Pascal,bien évidemment.
Vous qui aimez les oiseaux encore plus que moi,connaissez-vous la Ferme de Beaumont près de la ville d’Eu?…on y trouve des toutes les espèces pour les parcs,basses-cours et pièces d’eau.. des émeus,des lamas,des biches,des kangourous et des gazelles,aussi.
Le château Sauvage,à Rambouillet, est également une merveille de réserve ornithologique, dans un domaine ayant appartenu à une princesse, fille naturelle de Louis XIV…j’y ai aussi croisé des antilopes et des kangourous albinos en liberté parmi les flamants roses ..un bonheur!
Oui je connais très bien la ferme de Beaumont et je viens d’ailleurs d’en recevoir des faisans dorés cadeau que nous a fait une amie landaise !
J’avais trouvé un site décrivant votre château sauvage près de Rambouillet lorsque vous nous en aviez déjà parlé .
Il paraît en effet très plaisant quoiqu’il semble avoir connu quelques problèmes .
Il est dans la même idée que le parc de Clères en Normandie qui a été légué au muséum par son créateur Jean Delacour ornithologue passionné qui fit de nombreux voyages et décrivit plusieurs espèces , grand amateur d’oiseaux qui termina sa vie comme conseiller ornithologique du zoo du Bronx .
Mais je ne sais pas si la collection actuelle est aussi riche qu’elle l’était de son temps .
J’avais vu il y a bien longtemps un cygne noir, Coco qui s’approchait quand on l’appelait et essayait de pincer les chaussures,il est mort …..c’est une bonne idée d’en faire venir d’autres d’autant que Joséphine en avait à l’époque !
Dans les années 1930, cygnes noirs et nénuphars roses sur le lac d’Aureilhan/Mimizan (Landes) devant le château Woolsack du duc de Wesminster. Pas de photo des cygnes, malheureusement. Mais taper sur google : château Woolsack, vous aurez des photos du château. Bonne journée à tous sous un soleil radieux. HL
Il y a aussi beaucoup de cygnes noirs au château de Leeds dans le Kent.
C’est magnifique. C’était la propriétaire du château (Lady Olive Baillie)
qui aimait beaucoup les oiseaux. Elle est décédée en 1974 et la tradition
s’est maintenue pour le plus grand plaisir des visiteurs.
Le capitaine Nicolas Baudin, né en 1759 à Saint-Martin-en-Ré, partit en expédition en octobre 1800 avec neuf savants sur deux navires Le Géographe et Le Naturaliste pour les Terres australes et c’est en remontant la Swan River sur la côte occidentale de l’Australie qu’il découvrit les cygnes noirs qui étaient inconnus puisqu’ils viennent de ces terres australes et spécialement de l’Australie et de la Tasmanie. Baudin et beaucoup de ses compagnons moururent de la tuberculose sur le chemin du retour, lui en 1803 à l’île de France devenue depuis l’île Maurice, mais les deux navires arrivèrent en France en 1804 rapportant une moisson considérable de merveilles pour le Muséum et parmi les animaux ce couple de cygnes noirs qui était destiné à la Malmaison. On a pu les décrire comme des cygnes noirs du détroit de Bass qui est situé entre l’Australie et la Tasmanie (sur notamment la gouache de Léon de Wailly en 1806 aujourd’hui à la bibliothèque du Muséum). À Malmaison sur les étangs du domaine les cygnes noirs eurent tout loisir de prospérer et firent beaucoup d’enfants que l’impératrice envoya dans toutes les cours d’Europe. Cependant un chambellan de l’impératrice disait que les cygnes noirs ne pouvaient s’acclimater qu’à Malmaison, selon les Mémoires de Georgette Ducrest, nièce de Mme de Genlis, qui passa l’hiver 1810-1811 auprès de Joséphine.
La femelle après sa mort fut naturalisée et est maintenant conservée dans le bunker souterrain de la zoothèque non loin de l’émeu qui avait été trouvé en Tasmanie et dont malheureusement l’espèce s’éteignit depuis (il s’agit de l’émeu de Tasmanie victime du peuplement de l’île car l’émeu d’Australie subsiste).
Quatre cygnes noirs sont donc revenus à Malmaison après 20 ans d’absence. Mais les cygnes étaient déjà présents un peu dans toute la maison avec les sculptures du salon de compagnie de l’impératrice et dans d’autres pièces.
Merci de toutes ces précisions !
C’est d’autant plus intéressant qu’il y a ou y avait en région parisienne un docteur vétérinaire Philippe de Wailly qui était un grand amateur d’oiseaux et qui intervenait dans certaines émissions télévisées ou certaines revues avicoles !
Pascal
29 mars 2017 @ 06:15
Très bonne nouvelle ! mais je m’étonne qu’on y ait pas pensé plus tôt !
Les cygnes noirs sont mes préférés après les cygnes à col noir d’Amérique du Sud.
On considère en général que la Malmaison fut le premier endroit à accueillir des cygnes noirs et je pense qu’on fit un vélin à cette occasion.
Je crois qu’un livre fut publié du vivant de l’impératrice qui détaillait toutes les richesses et curiosités botaniques et zoologiques que l’impératrice Joséphine y avait réuni , réussissant même à importer des plantes d’Angleterre en plein blocus continental .
J’aimerais beaucoup qu’il soit réédité .
Muscate-Valeska de Lisabé
29 mars 2017 @ 15:12
Je suis très ordinaire en ce domaine comme en beaucoup d’autres…je préfère les cygnes blancs,qui produisent un effet d’admiration encore plus grand♡!…mais je me réjouis de cette initiative,cher Pascal,bien évidemment.
Vous qui aimez les oiseaux encore plus que moi,connaissez-vous la Ferme de Beaumont près de la ville d’Eu?…on y trouve des toutes les espèces pour les parcs,basses-cours et pièces d’eau.. des émeus,des lamas,des biches,des kangourous et des gazelles,aussi.
Le château Sauvage,à Rambouillet, est également une merveille de réserve ornithologique, dans un domaine ayant appartenu à une princesse, fille naturelle de Louis XIV…j’y ai aussi croisé des antilopes et des kangourous albinos en liberté parmi les flamants roses ..un bonheur!
Pascal
30 mars 2017 @ 16:54
Oui je connais très bien la ferme de Beaumont et je viens d’ailleurs d’en recevoir des faisans dorés cadeau que nous a fait une amie landaise !
J’avais trouvé un site décrivant votre château sauvage près de Rambouillet lorsque vous nous en aviez déjà parlé .
Il paraît en effet très plaisant quoiqu’il semble avoir connu quelques problèmes .
Il est dans la même idée que le parc de Clères en Normandie qui a été légué au muséum par son créateur Jean Delacour ornithologue passionné qui fit de nombreux voyages et décrivit plusieurs espèces , grand amateur d’oiseaux qui termina sa vie comme conseiller ornithologique du zoo du Bronx .
Mais je ne sais pas si la collection actuelle est aussi riche qu’elle l’était de son temps .
AnneLise
2 avril 2017 @ 20:34
Pascal, nos belles oies grises viennent de là également.
bianca
30 mars 2017 @ 17:46
Ce château se trouve à côté de chez moi, j’en ait fait profiter mes petits enfants !
Mary
29 mars 2017 @ 08:34
J’espère qu’ils ne leur arrivera rien ! La barbarie et l’imbécillité de certains atteignent des profondeurs insondables !
bianca
29 mars 2017 @ 12:44
En effet Mary…Une triste destinée pour les cygnes du château de Rambouillet, remplacés par de gros canards sans grâce !
clement
29 mars 2017 @ 09:04
J’avais vu il y a bien longtemps un cygne noir, Coco qui s’approchait quand on l’appelait et essayait de pincer les chaussures,il est mort …..c’est une bonne idée d’en faire venir d’autres d’autant que Joséphine en avait à l’époque !
Haut-Landaise
29 mars 2017 @ 10:46
Dans les années 1930, cygnes noirs et nénuphars roses sur le lac d’Aureilhan/Mimizan (Landes) devant le château Woolsack du duc de Wesminster. Pas de photo des cygnes, malheureusement. Mais taper sur google : château Woolsack, vous aurez des photos du château. Bonne journée à tous sous un soleil radieux. HL
Pascal
29 mars 2017 @ 20:09
Merci , l’histoire de ce château/pavillon de chasse est très intéressante !
Décidément les Landes ont bien des charmes …
Myriam
29 mars 2017 @ 14:15
Il y a aussi beaucoup de cygnes noirs au château de Leeds dans le Kent.
C’est magnifique. C’était la propriétaire du château (Lady Olive Baillie)
qui aimait beaucoup les oiseaux. Elle est décédée en 1974 et la tradition
s’est maintenue pour le plus grand plaisir des visiteurs.
ciboulette
29 mars 2017 @ 17:18
Comme ils sont beaux ! Et leur présence est historique , c’est une bonne nouvelle que cette réintroduction !
Gérard
29 mars 2017 @ 18:34
Le capitaine Nicolas Baudin, né en 1759 à Saint-Martin-en-Ré, partit en expédition en octobre 1800 avec neuf savants sur deux navires Le Géographe et Le Naturaliste pour les Terres australes et c’est en remontant la Swan River sur la côte occidentale de l’Australie qu’il découvrit les cygnes noirs qui étaient inconnus puisqu’ils viennent de ces terres australes et spécialement de l’Australie et de la Tasmanie. Baudin et beaucoup de ses compagnons moururent de la tuberculose sur le chemin du retour, lui en 1803 à l’île de France devenue depuis l’île Maurice, mais les deux navires arrivèrent en France en 1804 rapportant une moisson considérable de merveilles pour le Muséum et parmi les animaux ce couple de cygnes noirs qui était destiné à la Malmaison. On a pu les décrire comme des cygnes noirs du détroit de Bass qui est situé entre l’Australie et la Tasmanie (sur notamment la gouache de Léon de Wailly en 1806 aujourd’hui à la bibliothèque du Muséum). À Malmaison sur les étangs du domaine les cygnes noirs eurent tout loisir de prospérer et firent beaucoup d’enfants que l’impératrice envoya dans toutes les cours d’Europe. Cependant un chambellan de l’impératrice disait que les cygnes noirs ne pouvaient s’acclimater qu’à Malmaison, selon les Mémoires de Georgette Ducrest, nièce de Mme de Genlis, qui passa l’hiver 1810-1811 auprès de Joséphine.
La femelle après sa mort fut naturalisée et est maintenant conservée dans le bunker souterrain de la zoothèque non loin de l’émeu qui avait été trouvé en Tasmanie et dont malheureusement l’espèce s’éteignit depuis (il s’agit de l’émeu de Tasmanie victime du peuplement de l’île car l’émeu d’Australie subsiste).
Quatre cygnes noirs sont donc revenus à Malmaison après 20 ans d’absence. Mais les cygnes étaient déjà présents un peu dans toute la maison avec les sculptures du salon de compagnie de l’impératrice et dans d’autres pièces.
Pascal
30 mars 2017 @ 16:58
Merci de toutes ces précisions !
C’est d’autant plus intéressant qu’il y a ou y avait en région parisienne un docteur vétérinaire Philippe de Wailly qui était un grand amateur d’oiseaux et qui intervenait dans certaines émissions télévisées ou certaines revues avicoles !