Au Palais Elisabeta à Bucarest, la princesse Margareta et la princesse Sophie de Roumanie ont présidé une réunion de la Fondation Princesse Margareta. (Copyright photo : site de la famille royal de Roumanie)
Au Palais Elisabeta à Bucarest, la princesse Margareta et la princesse Sophie de Roumanie ont présidé une réunion de la Fondation Princesse Margareta. (Copyright photo : site de la famille royal de Roumanie)
aubert
26 mai 2023 @ 14:10
Il serait pourtant plus facile de garder le sourire que la couronne
MartineR
29 mai 2023 @ 07:21
🤣🤣🤣🤣🤣
Hervé J. VOLTO
27 mai 2023 @ 19:04
Avant de désigner Margareta comme Gardienne de la Couronne de Roumanie (titre officiel choisi par Michel 1e), d’autres scandales familiaux ont éclaté. Le jeune Nicholas de Roumanie Medforth-Mills, fils de la princesse Elena et premier descendant mâle de Michel 1e, reçut le titre de prince de Roumanie. Seul petit-enfant du Roi à obtenir un titre, il était pressenti comme un successeur potentiel. Pris sous l’aile du Roi, les Roumains ont commencé à s’attacher à ce jeune homme qui apportait du renouveau dans la famille royale. Revirement de situation surprenant en 2015. Michel 1e change de successeur, retire le prince Nicholas de l’ordre de succession, l’ôte de tous ses titres et l’exclut de la famille. Les raisons de ce changement n’ont jamais vraiment été expliquées, même s’il s’agirait du fait que Nicholas ait eu une fille non reconnue. En 2019, Nicolas de Roumani Medforth-Mills a reconnu sa paternité suite à un test ADN. En même temps que la répudiation de Nicholas, Michel 1e choisit sa fille ainée, Margareta comme héritière. À la mort de Michel 1e, la famille a reconnu Margareta comme la Gardienne de la Couronne.
La première chose que fit la Gardienne de la Couronne Roumaine fut de crééer cette fondation pour venir en aide aux nécessiteux.
Hervé J. VOLTO
27 mai 2023 @ 19:11
L’institutionnalisation et l’adoption d’une position officielle de la famille royale a suivi la suppression de la loi d’exil envers la famille royale. En 2001, est adoptée la loi reconnaissant officiellement la position du Roi Michel Premier. Malgré le fait que cette loi soit écrite de manière républicaine, désignant le roi Michel comme « ancien chef de l’État roumain », elle est tout de même très bénéfique à la famille. En effet, elle a permis l’établissement d’une présence physique permanente à Bucarest de la Maison Royale. La loi permet donc que l’ancien chef d’État et sa famille s’établissent de façon permanente au palais Elisabeta, qui fut la dernière résidence royale avant la chute de la monarchie en 1948. Depuis lors, le palais Royal est devenu le vrai bastion de la famille. À l’intérieur de ces murs, la famille est totalement légitime et organise ses multiples événements dynastiques, caritatifs, diplomatiques, …
Malheureusement, toutes les activités publiques de la famille Royale engendrent certaines dépenses. Malgré le soutien de généreux sponsors dans le pays et à l’étranger, plus de ressources sont nécessaires pour faire fonctionner cette véritable institution. À ce titre, le Roi décida de demander la restitution des biens qui, le 30 décembre 1947, lui appartenaient personnellement (et non ceux qui appartenaient à la couronne). Une loi existe à cet effet, afin que tout citoyen roumain puisse réclamer des biens lui ayant été confisqués par le régime communiste. Malheureusement, son statut d’ancien chef d’État a posé quelques problèmes à cette demande, la limite précise entre les biens personnels et les biens dont il disposait en tant que souverain n’étant pas toujours très claire. En 2005 encore, la Cour constitutionnelle a rejeté sa demande. Parmi les biens que réclament aujourd’hui encore la famille, il y a le domaine Royal de Sinaia, le domaine Royal de Săvârşin et encore d’autres petits bâtiments.
Malgré ces difficultés, la cohabitation entre la famille royale et le pouvoir en place est relativement bonne et cordiale depuis 1997. Profitant de ce climat favorable à la famille Royale, le 5 janvier 2005, le Roi demanda à restaurer son Ordre dynastique familial, l’Ordre de Carol 1e. La même année, une Maison de Sa Majesté a été créée afin de consolider l’institution que représentait sa famille : la République Roumaine reconnait au Souverain le titre de Gardien de la Couronne, lui accorde une liste civile accolée à des obligations de représentations diplomatiques et institutionnels : remises de prix, de dècorations, réceptions diplomatiques et de prestige. En 2007, le Roi procède à de grands changements internes à sa famille, en recodifiant entièrement les règles fondamentales, écartant son fils de la sucession et déigant sa fille aînèe comme Gardienne de la Couronne.. Ces modifications ont été très largement commentées et approuvées par la presse nationale. L’ensemble des maisons Royales régnantes en Europe a reconnu la version modernisée de la constitution de la maison royale de Roumanie.
Hervé J. VOLTO
27 mai 2023 @ 19:15
Site officiel de la famille royale de Roumanie : Familia Regală a României
https://casamajestatiisale.ro/
Hervé J. VOLTO
29 mai 2023 @ 09:11
La Gardienne de la Couronne va devenir marraine de la Croix-Rouge roumaine à l’issue de ses deux mandats de présidente.
La présidence de la Gardienne de la Couronne roumaine a la tête de la Croix-Rouge a pris fin ce samedi 27 mai 2023. Margareta de Roumanie a terminé ses deux mandats de quatre ans chacun et elle a accepté d’accorder dorénavant son haut patronage à l’association.
Le vendredi 26 mai et le samedi 27 mai 2023 se sont tenu des réunions du conseil d’administration de la Croix-Rouge roumaine. Les séances étaient présidées par Margareta de Roumanie, fille aînée du roi Michel 1er, qui a assuré la présidence de l’association pendant 8 ans. Elle avait été élue présidente de la Croix-Rouge une première fois, puis elle avait été réélue pour un second mandat il y a quatre ans.
Hervé J. VOLTO
29 mai 2023 @ 09:12
Pour sa part, Margareta de Roumanie a accepté d’accorder son haut patronage à la Croix-Rouge, ce qui lui permet de continuer ses actions au sein de cette association qui lui est chère.