La princesse Margareta et sa sœur la princesse Marie de Roumanie ont assisté à une réunion du Conseil d’administration de la Fondation Princesse Margareta créée il y a 28 ans. Outre les membres du Conseil d’Administration, se trouvaient aussi des bénévoles.
La fondation est initialement active auprès des orphelins. Elle a étendu ses activités et programmes aux personnes âgées (lutte contre la solitude) et les jeunes artistes (le programme Jeunes Talents est très réputé en Roumanie). (Copyright photos : site de la famille royale de Roumanie)
25 avril 2018 @ 08:02
Les deux sœurs, pour une fois, naturelles, décontractées et pas trop vieillotes. Tenues claires, bonne mine, sourire,… Ça fait du bien.
25 avril 2018 @ 08:18
Comme vous avez raison….. Bon mercredi a vous.
25 avril 2018 @ 13:44
Roxane, vous avez raison ! c’est une photo naturelle et sympathique qui tranche sur les photos habituelles…..
26 avril 2018 @ 09:15
Chère Roxane,
C’est surtout que, souvent, ce sont les photos sans sourire qui sont choisies… Alors qu’il y en a beaucoup où elles sourient, mais elles sont rarement sélectionnées!
27 avril 2018 @ 13:09
Le sourire ne fait pas à lui seul, l’aspect vieillot ou jeune. Elles sont souvent vêtues comme des mémés, cela joue aussi.
25 avril 2018 @ 12:25
1/4 de siècle de travail :Bravo, Mesdames !
6 messieurs pour l’assemblée ; no comment !
25 avril 2018 @ 16:08
J’aime le style de Maguy.;-)
25 avril 2018 @ 16:32
Enfin la princesse Margareta ,souriante, décontractée, cela fait plaisir à voir. Aux funérailles grandioses du roi Michel mais également à d’autres occasions publiques elle arborait un visage dur à l’égard de tous ceux qui l’entouraient et en particulier pour son neveu le prince Nicolas. La presse s’est fait l’écho d’une visite au palais Elisabeth de la première ministre de Roumanie, d’autre part la princesse Margareta est intervenue à plusieurs reprises à la tribune des Chambres, le statu de la famille royale est il arrête, et la position du prince Nicolas, sera t il l’héritier de la princesse Margareta ? Qui le sait ?
26 avril 2018 @ 09:53
Cher Prince MMD,
Dans l’état actuel des choses, le roi Michel avait destitué Nicholas en 2015 pour des raisons qui ont été gardées confidentielles. Il n’est donc plus dans l’ordre dynastique de succession au trône.
Pour les interventions au parlement de Sa Majesté Margareta, cela ne date pas d’hier, cela fait des années qu’elle est régulièrement appelée à intervenir au Parlement. De même que le gouvernement lui demande régulièrement d’apporter son soutien à des projets économiques et/ou culturels pour le rayonnement international de la Roumanie.
Pour ce que concerne le statut de la Maison Royale le gouvernement roumain doit normalement soumettre une nouvelle loi au vote du parlement dans les mois qui viennent, mais la famille royale reste circonspecte devant certains discours qui ont été tenus à ce sujet à ce jour.
Pour la visite de la première ministre, la famille royale a toujours reçu les premiers ministres nouvellement nommés, depuis que le partenariat entre le gouvernement et la famille royale a été noué il y a quelques années.
27 avril 2018 @ 13:53
En l’état actuel du droit, Nicholas n’a pas plus de légitimité à entrer dans la succession au trône de Roumanie que sa mère et au-delà, sa tante. Lorsque la monarchie a été abolie, les règles successorales en vigueur excluaient les femmes et après elles, leur descendance de toute prétention à la couronne. Faute pour le roi d’avoir aboli ces lois fondamentales, elles demeurent et ne permettent donc pas aux filles du roi, et à leurs descendants respectifs (pour celles qui en ont et le compte est vite fait) de succéder au roi dans ses prétention au trône.
Les héritiers ne sont pas non plus Paul et son fils, puisque descendants d’une union non reconnue au sens des mêmes lois fondamentales, interdisant aux monarques et aux princes d’épouser des roumaines, et plus encore d’avoir simplement une relation avec elles.
Au sens des règles de succession, l’héritier du trône de Roumanie est le prince Charles Frédéric de Hohenzollern (1952), actuel chef de la maison de Hohenzollern, arrière-petit-fils du prince Guillaume de Hohenzollern-Sigmaringen (1864-1927), lui-même frère aîné du roi Ferdinand (1865-1927), grand-père du roi Michel. L’héritier en second est Alexander (1987), son fils.
Ils faut ensuite remonter aux descendants du second fils de Guillaume (ci-dessus), le prince François-Joseph, et plus particulièrement à la personne de son petit-fils, Carl-Alexander de Hohenzollern-Emden (1970). Charles-Antoine (1868-1919), frère cadet de Guillaume et Ferdinand n’ayant plus de descendance masculine (depuis peu), la suite de la succession est à rechercher au sein de la famille impériale allemande, royale en Prusse.
Margarita est hors jeu, d’autant qu’il me semble que les modifications dans l’ordre de succession, si elles avaient été a minima prise durant le règne de Michel, auraient dû également être entérinées par le chef de maison du moment (le père ou le grand-père de l’actuel). Ce ne fut pas le cas.
Enfin, pour conclure, la République n’a pas autorité à abroger ces principes et s’il devait y avoir une restauration monarchique en Roumanie et que la princesse prétende au titre royal (c’est son droit même s’il n’est pas reconnu en l’état actuel du droit), alors le peuple roumain décidera souverainement, car ladite République en question ne sera plus. Il y a une normativité des choses et selon toute hypothèse, elle doit être respectée.
D’avis personnel, s’il devait faire à nouveau le choix de la monarchie (ce qui n’est pas gagné), le peuple roumain ne choisirait pas Margareta, ni aucune autre des filles du roi Michel et pas non plus un de leurs descendants. Il y a eu trop d’histoires dans cette famille (cette branche) et je pense légitimement que les Roumains, dans l’hypothèse précitée, ne s’engageront pas sur une voie manifestement risquée, eux égards tant à la personnalité même des prétendants visés, qu’à leurs historiques. Ils privilégieront sans doute la sécurité et peut-être bien quelqu’un qui ne soit pas Hohenzollern, pour mettre tout le monde d’accord. A voir si ça se présente.
25 avril 2018 @ 21:17
C’est sympa de voir ces deux soeurs bien unies, j’aurais aimé que leur neveu Nicolas les seconde !
25 avril 2018 @ 21:34
J’aime beaucoup la tenue de Margaréta. Par contre j’ai beaucoup de mal avec la nouvelle coupe de Marie …Elle a pris 10 ans d’un coup…
26 avril 2018 @ 18:34
Caroline pour la coupe je trouve aussi..
26 avril 2018 @ 09:38
Quelques chiffres de La Fondation pour l’année 2017:
LE FONDS SPECIAL POUR L’ENFANCE
En 2017, le Fonds spécial pour l’enfance a soutenu plus de 1000 enfants et jeunes âgés de 7 à 18 ans dans 38 comtés (64 villages, 14 villes).
328 enfants ont reçu des bourses pour des conseils scolaires et individuels
635 enfants des zones rurales ont fréquenté un centre social après l’école
671 enfants des zones rurales ont reçu des cadeaux de Noël
87 familles ont reçu des aides sociales
13 centres extra-scolaires ruraux ont été soutenus par la Fondation
252 bénévoles impliqués / 3058 heures de bénévolat.
LA LIGNE DES PERSONNES ÂGÉES:
Il s’agit d’un centre d’appel national avec numéro de téléphone gratuit.
Un réseau de services et d’informations pour les personnes âgées, composé d’une équipe spécialisée et de bénévoles formés à l’analyses et l’études des problèmes des personnes âgées roumaines.
Campagnes d’information et de sensibilisation sur les personnes âgées:
1er septembre 2017 – lancement du TeleClub des aînés, service de socialisation pour les personnes âgées.
Plus de 680 personnes âgées sont allées manger avec le soutien de City Grill, à travers la campagne «Sois l’ange des personnes âgées»
1er octobre 2017 – La conférence nationale pour une belle vieillesse et le lancement de l’analyse «Les besoins les plus importants des personnes âgées en Roumanie».
Plus de 100 anciens ont assisté à une pièce de théâtre avec le soutien du Godot Cafe Theatre à travers la campagne « Inviter un grand-parent au théâtre »
BÉNÉFICIAIRES DU PROGRAMME
La ligne téléphonique est dédiée aux personnes âgées de plus de 65 ans originaires de Roumanie, des zones urbaines et rurales. Jusqu’à présent, plus de 17 000 interactions téléphoniques ont été enregistrées et plus de 2 700 personnes âgées ont bénéficié des services d’information, de conseil ou de socialisation.
LE PROGRAMME JEUNES TALENTS
Le programme Jeunes Talents soutient et fait la promotion de jeunes artistes talentueux issus de familles modestes, afin qu’ils puissent développer leur potentiel et exprimer leur talent.
Les bourses Jeunes Talents visent le développement artistique des jeunes sur la base d’un ensemble d’objectifs prévus au début de l’année.
Les bourses individuelles vont jusqu’à 2 000 euros
Elles sont accordées pour une année civile et permettent aux jeunes artistes d’acheter du matériel et des instruments, de participer à des concours, des concerts, des expositions et des cours de spécialisation en Roumanie et à l’étranger.
LE PROGRAMME JEUNES TALENTS EN 2017:
36 chercheurs: 18 artistes visuels et 18 musiciens.
7 instruments de musique et divers matériaux de travail.
20 expositions, 4 expositions individuelles et 16 collectives (nationales et internationales).
24 prix remportés, dont 9 premiers prix et 5 prix spéciaux.
8 participations à des masterclasses nationales et internationales.
42 participations à des compétitions nationales et internationales.
3 bourses internationales.
PROGRAMME DES CENTRES COMMUNAUTAIRES DE GÉNÉRATION :
Mobilisation des personnes âgées de la communauté, en tant que bénévoles pour les enfants fréquentant les crèches, avec un rôle de mentors, d’enseignants, d’artisans pour des ateliers créatifs ou d’amis.
Utilisation de méthodes de travail intergénérationnelles dans les différentes activités des crèches pour enfants.
Une assistance sociale et une orientation scolaire de haute qualité sont fournies à tous leurs bénéficiaires.
Mobilisation de la communauté pour des campagnes ou des événements de collecte de fonds et implication des fondations communautaires en tant que partenaire local.
Octroi d’une subvention pouvant aller jusqu’à 8.000 euros aux centres sociaux après l’école pour soutenir les activités inter-générationnelles.
EN 2017 :
4 nouveaux centres inter-générationnels.
589 enfants fréquentent les 15 centres inter-générationnels du pays.
2160 bénéficiaires indirects (parents, grands-parents, frères/sœurs)
125 bénévoles âgés travaillent quotidiennement avec les enfants.
99,8 % des bénéficiaires ont terminé l’année scolaire.
63 % ont amélioré leur rendement scolaire.
18000 heures d’assistance sociale, de socialisation et de scolarisation.
26 avril 2018 @ 09:42
PS: La Fondation travaille aussi sur les discriminations envers les Roms et sur la scolarisation des enfants Roms.
26 avril 2018 @ 15:07
Bon bilan !