Voici une robe du soir datant de 1937 créée par le couturier new-yorkais Mainbocher en haute couture en tulle de rayonne, broderies au crochet dites broderies de Lunéville. Mainbocher se chargea aussi en 1937 de confectionner la robe de mariée de Wallis Simpson avec l’ex-roi Edward VIII au château de Candé. Cette robe est présentée actuellement au musée des Arts décoratifs de Paris dans le cadre de l’exposition « Fashion forwards ».
framboiz 07
30 juillet 2016 @ 06:47
Taper Fashion forwards , pour voir cette exposition , qui présente les plus grands sur 3 siècles de mode , jusqu’au 14 Aout , seulement & qui semble somptueuse …
Maison française , puis américaine .Il fut rédacteur en chef de vogue , clientes célèbres :Doris Duke, M C de Bourbon , Lauren Bacall, Vicomtesse de Noailles , Baronne de Rothschild & l’unique Marlène Dietrich…
On a oublié un peu ,ici , ce célèbre nom de la couture transatlantique …
Muscate
30 juillet 2016 @ 08:20
Les paillettes finissent souvent par se détacher!…
Cette robe n’est ni pire ni mieux que ce que nous présente la Haute-Couture »inventive » en général.
Zeugma
30 juillet 2016 @ 09:27
Il n’y a que « Noblesse & royautés » pour se rappeler de Mainbocher ….
La plupart des grands couturiers d’avant guerre sont sortis des mémoires et c’est bien dommage :
Robert Piguet, Madeleine Vionnet, Madeleine de Rauch et bien d’autres.
Mainbocher est surtout connu pour avoir été un des couturiers favoris de la duchesse de Windsor (dont on aime le style ou pas.)
J’en profite pour signaler que le supplément du quotidien français « Le Monde » daté du 30 juillet 2016 présente une roble que la reine porta à l’occasion de son jubilé d’argent.
C’est une robe fleurie à dominante verte signée Norman Hartnell : sublime !
amaia
30 juillet 2016 @ 17:23
Ils étaient des vrais couturiers, on peut rajouter Dior et Chanel. Ceux de maintenant ne sont que des froisseurs e chiffon !!!!
Leonor
31 juillet 2016 @ 11:37
Et Saint-Laurent, Amaia. Saint-Laurent.
Après ce trio-là, la couture française est morte. Bouffée par l’empire du fric.
Jean Pierre
31 juillet 2016 @ 09:45
Et Lucien Lelong, que tout le monde a oublié qui fût l’époux à défaut d’être l’homme de la princesse Nathalie Paley.
Zeugma
1 août 2016 @ 11:21
La liste est longue.
Jacques Fath (1912-1954), mort trop jeune.
Et Madeleine de Rauch (1896-1985) qui sut créer un style pour la Parisienne pendant la période noire de l’occupation.
Lucien Lelong (1889-1958) bien sûr dont les modèles – notamment ceux portés par la princesse Paley (1905-1981) – furent merveilleusement photographiés par le baron Georg von Hoyningen-Huene, (1900-1968) artiste également tombé dans l’oubli.
Lelong ne fut pas « l’homme » de Nathalie Paley écrivez-vous.
Sans doute mais elle n’aimait en réalité s’entourer que d’hommes qui préféraient les garçons y compris son second mari.
Signalons au passage qu’elle fut « public relation » du grand couturier new-yorkais Mainbocher (1890-1976) auquel « Noblesse & royautés » a récemment consacré un reportage.
Leonor
30 juillet 2016 @ 17:11
Broderie de Lunéville : c’est la technique de broderie actuellement la plus utilisée en broderie haute couture.
Elle s’effectue avec un crochet spécifique, sur un tissu ultra-fin voire à « mailles », ou sur du tulle.
La broderie de perles ou de paillettes s’effectue à l’envers.
Càd. que, une fois le tissu tendu, on tient le crochet sur le dessus, on présente la paillette par en-dessous, de l’autre main, on enfonce le crochet, on » crochète » fil et paillette, on remonte le fil , on repique plus loin, etc.
C’est un coup de main à prendre.
Clémence
1 août 2016 @ 09:23
Merci Leonor pour ces détails techniques. Ça apporte un éclairage nouveau sur les sujets couverts par N&R. A vous lire, il est permis de penser que vous êtes du métier.
Leonor
1 août 2016 @ 13:32
Merci Clémence, et je suis ravie que mes petits apports vous soient utiles ou plaisants.
Non, je ne suis pas du métier , vous m’honorez trop.
Mais le textile m’intéresse depuis toujours. Ces dernières années, je creuse beaucoup la question, lis beaucoup sur le sujet, pratique certaines techniques,en expérimente d’autres juste histoire de comprendre, et vais autant que possible à des expos et à la rencontre de professionnels . Avec d’autres compétences en arrière-fond, je suis à peu près capable d’expertiser la plupart des textiles et réalisations textiles, quoique SGDG !
Bien cordialement , Clémence.
Leonor
30 juillet 2016 @ 17:18
Extrait du film » Les brodeuses », 2004, avec Ariane Ascaride :
https://www.youtube.com/watch?v=R1eswdczApc
ou : technique de la broderie perlée de Lunéville
Synopsis du film :
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=50840.html
Caroline
31 juillet 2016 @ 21:38
Leonor, merci pour vos explications détaillées sur cette broderie et surtout vos mini-vidéos!
Que c’est beau, l’art de la broderie!
Framacesar
30 juillet 2016 @ 18:03
La maison Lesage est aussi une de nos grandes maisons pour la broderie de Lunéville en France
england
30 juillet 2016 @ 21:57
L’exposition est magnifique et de voir toutes ces belles robes cela fait rêver
Caroline
30 juillet 2016 @ 23:07
Sorry! Cette robe est mal présentée à cause du grand miroir parce qu’on a l’impression de la voir en taille XL!
adriana
31 juillet 2016 @ 10:06
superbe.