Après une première halte à Curaçao où se coordonnent les opérations de secours aux îles ravagées de Saint-Martin, Saint Eustache et Saba, le roi Willem Alexander des Pays-Bas a pu gagner la partie néerlandaise de Saint-Martin totalement dévastée. Le roi salue le courage de la population locale qui avec les secours, oeuvre pour permettre à terme de reconstruire l’île. (Copyright photos : RVD)
beji
12 septembre 2017 @ 11:41
C’est la place du roi.Par contre, Macron aurait dû annuler son voyage en Grèce pour
être sur le territoire national et suivre les l’organisation des secours en attendant de pouvoir se rendre sur les îles meurtries.
Leonor
14 septembre 2017 @ 10:51
Non, Beji. ce n’est pas son boulot. Un Président de la République n’a pas à être partout, sur tous les fronts.
Son rôle est de donner l’esprit, le sens de ce qui doit être fait. Puis de désigner ( ici, d’avoir désigné) quelqu’un pour organiser -superviser, vérifier ce qui doit être fait : c’est le rôle d’un chef de service, sous l’autorité d’un ministre, lui-même sous l’autorité, en France, du Premier Ministre.
Un chef n’a pas à tout faire, surtout pas. C’est une tentation récurrente, mais une grave erreur.
Il doit VEILLER à ce que tout se fasse, selon l’idée qu’il a, lui – et ceux qu’il représente – du sens et de l’esprit de l’action.
S’il gigote trop, il ne peut plus veiller. Et ne peut plus penser. Ce qui est son rôle premier.
framboiz 07
12 septembre 2017 @ 12:20
Impressionnante photo, on voit que le Roi voyage mode minimal , c’est calme , pas comme les gens, qui attendent le sieur Macron …
On peut constater l’occupation maximale des terres , la SAU est petite , la zone constructible aussi et les constructions sont inadaptées ,on devrait obliger la création de maisons avec abri souterrain et des structures lourdes pour incruster les montants des protections anti-cyclone automatiquement …
Par ailleurs, des métropolitains , des étrangers ,continuent à venir s’installer, ça déstabilise les prix, l’espace, la société, empêche les locaux de rester et de vivre correctement ,peut-être faudrait-il revoir cela et donner ,par les préfets,des permis de s’installer, comme on donne des permis de construire …
Tout est à reconstruire, c’est le moment de changer les schémas et d’innover, non?
framboiz 07
12 septembre 2017 @ 23:36
Ces îles sont trop belles et trop petites, trop fragiles, pour être livrées à la concupiscence & à l’argent-roi …
Danielle
12 septembre 2017 @ 13:08
Quelle tristesse !! le roi n’a plus qu’à faire affluer des financements pour la reconstruction.
Margaux ?
12 septembre 2017 @ 16:52
Il faut effectivement saluer la force et le courage des populations locales, mais aussi leur discipline (respect quasi-général du couvre feu, fort esprit de solidarité) et leur capacité à anticiper. Côté français, certains devraient en prendre de la graine.
particule
12 septembre 2017 @ 16:57
le roi salue le « courage de la population » tout est dit. Du coté français …. si le même ouragan est passé … les doléances et critiques pleuvent à leur tour.
claudie
12 septembre 2017 @ 21:17
Il faudra du temps et beaucoup de courage pour tout reconstruire et oublier le traumatisme
agnes
13 septembre 2017 @ 04:53
Des images d’un paradis. On comprend alors que tant de gens vivent dans ces contrées hostiles pour jouir de ces belles couleurs.
Ce paradis coûte cher à tout le monde, aux sinistrés surtout et à l’Etat qui doit maintenant financer sauvetage et reconstruction.
Les râleurs pourraient avoir un peu de respect pour tous les français qui n’ont jamais mis les pieds sur ce territoire et qui maintenant financent par leurs impôts la poursuite de cette vie paradisiaque.
Baia
13 septembre 2017 @ 16:36
Commentaire un peu amer et dur Agnès !
Baboula
13 septembre 2017 @ 18:37
Agnès,Je partage en partie votre avis ,Certains ,les plus riches,profitent d’avantages fiscaux énormes mais se sentent très français quand ils ont besoin d’aide .Il est normal que l’état français reconstruise pour tous ,en plus solide .Mais si après-demain on revoyait à la baisse les privilèges fiscaux ,les pleureuses se feraient entendre.
Leonor
14 septembre 2017 @ 10:53
Bien d’accord avec vous, Agnès et Baboula.
Auberi
13 septembre 2017 @ 11:54
Et de sévères critiques du côté néerlandais sur la lenteur des secours par rapport à la France. Quoiqu’en pensent les détracteurs ’macroniens’, le pont aérien français est remarquable dans son déploiement
http://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/irma-critiques-gestion-crise-cote-neerlandais-511031.html
Baboula
13 septembre 2017 @ 18:41
Triste que cette catastrophe serve de prétexte aux rancœurs et surtout aux aprioris.
La tâche est énorme,pourquoi médire sans savoir?
AnneLise
13 septembre 2017 @ 19:34
Merci pour votre lien, Auberi, finalement tout le monde est mécontent !
On peut le comprendre de la part des sinistrés qui trouvent, forcément, que rien ne va assez vite et si nous étions à leur place, nous ferions peut-être de même.
Mais de là à crier au scandale de manière uniquement politicienne en France, il y a un petit côté indécent, hélas habituel chez nous.
Les articles que vous nous avez proposés montrent que les Néerlandais ne semblent pas aussi satisfaits que certains voulaient le faire croire et qu’ils saluent l’efficacité des secours français.
Je ne parle même pas des Britanniques, dont il semble que ce soit silence radio.
Alors non, tout n’est pas parfait dans l’organisation française, certainement, mais si de temps à autre on pouvait laisser les querelles politiciennes au vestiaire et se montrer solidaires, en apportant peut-être des suggestions après, pour que tant que faire se peut on puisse dans l’avenir, car avenir il y aura, prévenir et réagir encore plus efficacement.
framboiz 07
13 septembre 2017 @ 16:37
J’ai fait au moins une faute, touteS les îles, corrigez les autres ,je dois sortir et ne relis pas, vous avez vu mon côté historico -géographico – tropicalo -sociologue ressortir !
J’ajoute que Demarchelier est le photographe de Lady Diana (le mot est disparu ) qui y venait ,les photos sont exposées chez le frère actuellement …
JAusten
13 septembre 2017 @ 18:12
En tout cas cela été une vraie catastrophe qui m’a fortement touchée car je vis dans une région à forts épisodes cévenols et c’est une merveilleuse chance qu’il n’y a pas eu plus de morts que le nombre qui a été annoncé.
Maintenant il faut reconstruire et peut-être mieux s’organiser pour l’avenir ; éventuellement utiliser son énergie, souvent sans fond, pour avancer au lieu de râler. Mais je peux comprendre ce que c’est que de tout perdre, de ne pas se sentir en sécurité, incompris, seuls devant l’immensité des tâches à accomplir.
Laurent F
14 septembre 2017 @ 09:11
Preuve que ce n’est pas mieux côté néerlandais
PHILIPSBURG (Pays-Bas), 14 sept 2017 (AFP) – Une île, deux pays, un seul destin. L’ouragan Irma a réservé le même sort à la partie néerlandaise de Saint-Martin qu’à son pendant français: constructions ravagées, pillages polémiques, habitants parfois à fleur de peau, eau et nourriture rares… Bienvenue à « Sint Maarten ».
« Viens mon grand, y a plein de trucs ici! Ils ont même des lunettes de soleil ». Sur le front de mer dévasté de Philipsburg, le chef-lieu néerlandais de Saint-Martin, une Caribéenne se sert au rayon parfum du « duty free ». Le magasin, avec son rideau déchiré par les vents, a été largement dévalisé. Mais une semaine après le passage d’Irma, on y fait encore gratuitement ses emplettes, pour une bouteille de rhum ou une cartouche de cigarettes.
Comme à Marigot, la ville-préfecture française, les magasins du centre-ville restent rideaux baissés, après l’ouragan et les pillages des jours suivants. Et dans une allée de bijouteries, le « Beachcomber VII », un chalutier d’une douzaine de mètres, stationne à terre.
Deux cents mètres plus loin, Deepak Uttamchandani traîne autour d’une église au toit troué, en quête de bouteilles d’eau, qui viennent d’être livrées par l’armée, ainsi que de vivres devant arriver.
Fusil à la main, des policiers du commissariat ordonnent d’être prévenus, pour sécuriser l’opération. Pendant ce temps, par une porte dérobée, une grand-mère chrétienne glisse deux bouteilles à Deepak.
« La radio a annoncé une distribution d’eau à Cole Bay hier, mais elle n’a dit ni quand, ni où exactement », soupire Stephanie Rodriguez, 26 ans. Après Irma, cette Vénézuélienne a eu peur: « beaucoup de gens se baladaient avec leurs armes à feu et leurs machettes dans la rue ».
Plus loin sur la côte sud de l’île, des militaires néerlandais sont postés au rond-point de Bush Road. Ils surveillent l’entrée d’un des principaux supermarchés de l’île, le « Grand Marché » et ses rideaux cassés. Les civils peuvent circuler librement mercredi pour la première fois entre 8H00 et 15H00, après six jours d’état d’urgence, pendant lesquels le gouvernement local limitait les circulations sur la route.
– ‘90% foutu’ –
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Le croisement mène au Dutch Quarter, avec nombre d’habitations en bois. « Ma maison a complètement disparu », témoigne Vivekanand Sahleo, 54 ans.
Dans l’autre direction, on croise Jeoffrey Joseph, « businessman » de 57 ans, dont une trentaine sur l’île. Ce Trinidadien fait le tour de Saint-Martin dans son 4×4 aux vitres teintées, pour inspecter les 13 propriétés immobilières qu’il détient.
« Environ 90% sont foutues. Irma était un monstre, du jamais vu », balance-t-il, entre deux coups de téléphone. Autre chose l’irrite: « les pillages étaient hors de contrôle. (…) L’armée a mis trop de temps à arriver et ils n’ont pas suffisamment réagi ».
Il s’arrête sur « sa marina ». Les bateaux gisent, coques retournées. Irma a poussé certains habitants à emménager dans un hangar. « Ils ont qu’à rester, qu’est-ce que tu veux que je fasse? Les foutre à la rue? »
Il rentre vers Pelican, quartier de blanches villas perchées sur une colline face à la mer turquoise. En contrebas, Simpson Bay et sa plage de sable fin, avec une pharmacie encore intacte, ses fenêtres murées par du bois lourd.
« Nous avons pris nos précautions », sourit la gérante, Tamara Landino-Moskal. Mais depuis deux nuits, des malfaiteurs tentent de siphonner son groupe électrogène pour de l’essence. « Nous ne nous sentons pas protégés. J’ai supplié les autorités locales de nous envoyer un policier ou un militaire », déplore vainement la pharmacienne hollando-polonaise.
La quinquagénaire a également vu des habitants voler canapés, meubles et télévisions. Fabrice Passera, qui habite non loin de l’aéroport néerlandais Juliana, a lui vu ses voisins « s’organiser en milice ».
« Concernant la sécurité, la situation s’est largement calmée », tempère Gordon Snow, le rédacteur-en-chef du quotidien local, « The Daily Herald ». Selon lui, les 100 marines hollandais envoyés avant Irma sur l’île, en renforts de la caserne habituelle, n’ont pas été immédiatement efficaces: « Ils ont passé leur temps à rétablir l’aéroport et le port et ne pouvaient rien sécuriser. (…) Cet ouragan a été sous-estimé ».
Pourquoi les Néerlandais ne s’indignent-ils pas comme une part de l’opinion publique en France?
« Cette polémique n’est certainement pas injuste », estime-t-il. « Nous aurions dû apprendre notre leçon, côté français comme néerlandais, après l’ouragan Luis », dernier grand destructeur de Saint-Martin en 1995.
rfo/reb/kp
jo st vic
14 septembre 2017 @ 12:08
Absolument Laurent F….le president américain (d’une si grande puissance) n’est lui pas encore arrivé en Floride, 20 morts + ceux d’Harvey il y a qq semaines…alors les critiques françaises ! (je voyais hier a St Barth une femme injurier le président, le traitant de tous les noms….)