C’est avec leur fils le prince héritier que le roi et la reine du Bhoutan ont visité la localité de Dungkhar, berceau ancestral de la dynastie. (merci à Marie Françoise)
La France est un PARADIS ,où les gens se croient en enfer ! Entendu ce matin au poste !
Ont-ils une retraite , des congés , l’école jusque 18 ans obligatoire, gratuite & laïque depuis 100 ans,? Quels sont l’espérance de vie, le nombre de médecins par habitant, d’hôpitaux, d’universités ,de spécialistes , de calories par jour , etc, etc ?
Après ces vérifications , maintenez-vous vos propos ?
Une dernière question, êtes-vous allée dans le Liban divisé , il y a quelques années , en Irak, Libye?
Et on en reparle !
D’accord avec les 2 Framboise ! Au Bhoutan, ils ont beaucoup moins, mais ils savent mieux l’apprécier (je ne dis pas que c’est toujours facile mais bon)
Entièrement d’accord avec vous.
Ca me révolte d’entendre des « comment voulez-vous qu’on ne casse rien en France quand elle va si mal ? »
La France ne va pas si mal. Mais une catégorie de Français, si, qui préfèrent se monter le bourrichon pour beaucoup de choses et qui ont peur d’absolument tout. C’est pathétique.
Framboiz, bravo pour votre commentaire. Ras le bol de la sinistrose ambiante et des plaintes perpétuelles. Si les Français sortaient un peu plus de l’héxagone, ils apprécieraient à leur juste valeur ce qu’ils ont. Tout n’est pas parfait en France mais après avoir, depuis 40 ans, bourlingué dans de nombreux pays, miséreux ou riches, je peux dire que, trop souvent, les Français se comportent en enfants gâtés. Si l’énergie, totalement improductive, passée à se plaindre était employée à s’adapter aux changements inéluctables du monde actuel on serait les rois de ce monde !
bonsoir
comme ils sont beau tous les trois
le bébé magnifique il à une petite robe c’est mignon et pour nous cela fait bizarre
il est habillé comme une petite fille comment ne pas être en admiration devant ce couple que de simplicité de douceur émane de ce couple le BOUTHAN me paraît être un beau pays ou les gens vivent simplement.
cordialement
Quel beau poupon royal ! Waouh….!!!
Il fait le bonheur de ses parents, le Roi et la Reine du Bhoutan, qui « craquent » pour leur petit Prince…..!
Véronick
La France n’est pas un paradis, en tout cas n’est plus un paradis, la pauvreté, l’appauvrissement progressent à nouveau. La crise sociale est perceptible dans les banlieues et ailleurs. Les familles sont inquiètes pour l’avenir de leurs enfants bien souvent. L’insécurité s’est accrue comme dans beaucoup de pays d’Europe. Il s’y ajoute bien sûr dans une frange de la population un rejet de l’identité nationale ou culturelle avec les conséquences parfois dramatiques que l’on peut voir. Mais la France demeure un pays privilégié malgré tout cela, c’est un fait.
Au Bhoutan il semble qu’un habitant sur quatre vive dans la pauvreté avec moins de deux dollars par jour, que quatre enfants de moins de cinq ans sur dix soient sous-alimentés. Le revenu annuel moyen par habitant serait de l’ordre de 1 500 € ce qui n’est pas beaucoup même si le coût de la vie est évidemment moins élevé.
Cependant la plupart des Bhoutanais s’estiment heureux. De gros efforts ont été faits à la demande de l’ancien roi pour préserver l’environnement naturel et la santé publique notamment avec la prohibition du tabac (on en est cependant un peu revenu car cette prohibition paraissait excessive). L’enseignement vise également à développer une philosophie du bonheur, de l’optimisme. Selon la conception bouddhiste il faut se contenter de ce que l’on a, être content de ce que l’on a.
Mais avec l’ouverture au monde la fièvre consumériste a gagné le pays en sorte que les ménages s’endettent. D’autre part la volonté de conserver l’indépendance du pays entouré par de si grandes puissances conduit, à rechercher des alliances internationales au-delà des frontières traditionnelles et à cultiver la différence en faisant sans cesse la promotion des valeurs nationales ce qui amène naturellement à privilégier la langue et la religion majoritaires.
Or il existe dans le pays une très importante minorité népalaise et hindouiste et dans les années 1990, 90 000 ou 100 000 Népalais (les Lhotsampas) ont fui le pays. La plupart de ces Népalais étaient venus au XIXe siècle comme cultivateurs. Ils vivent toujours dans des camps de réfugiés au Népal car le Népal ne les intègre pas et le Bhoutan n’envisage pas leur retour. Ils sont à la charge de l’Organisation des Nations unies. Cependant il faut préciser que le départ plus ou moins volontaire de ces Népalais s’est produit à l’époque où la contestation maoïste avait gagné le Népal avec les résultats qu’on a pu voir depuis, et l’on craignait, sans doute à juste titre, une contamination. Beaucoup de ces Népalais étaient d’ailleurs des réfugiés du Népal. Les camps ont depuis reçu des Népalais qui n’étaient pas passés par le Bhoutan. Quelques-uns de ces réfugiés ont pu s’installer depuis en Europe et près de 60 000 ont été accueillis aux États-Unis.
Il n’est pas non plus facile bien sûr d’être chrétien au Bhoutan. Cependant si la pratique religieuse non-bouddhiste doit être discrète dans le pays, il ne semble pas qu’il y ait de persécutions ou des discriminations à l’égard des personnes hindouistes ou chrétiennes.
Économiquement le pays est en période de croissance et s’achemine quand même vers une sortie de la pauvreté mais il dépend trop de l’Inde d’un point de vue économique. L’Union européenne soutient beaucoup le royaume.
Il reste que la majorité des Bhoutanais sont très fiers de leur identité nationale, aiment et vénèrent le roi et son père.
La France n’est pas un paradis, en tout cas n’est plus un paradis, la pauvreté, l’appauvrissement progressent à nouveau. La crise sociale est perceptible dans les banlieues et ailleurs. Les familles sont inquiètes pour l’avenir de leurs enfants bien souvent. L’insécurité s’est accrue comme dans beaucoup de pays d’Europe. Il s’y ajoute bien sûr dans une frange de la population un rejet de l’identité nationale ou culturelle avec les conséquences parfois dramatiques que l’on peut voir. Mais la France demeure un pays privilégié malgré tout cela, c’est un fait.
Au Bhoutan il semble qu’un habitant sur quatre vive dans la pauvreté avec moins de deux dollars par jour, que quatre enfants de moins de cinq ans sur dix soient sous-alimentés. Le revenu annuel moyen par habitant serait de l’ordre de 1 500 € ce qui n’est pas beaucoup même si le coût de la vie est évidemment moins élevé.
Cependant la plupart des Bhoutanais s’estiment heureux. De gros efforts ont été faits à la demande de l’ancien roi pour préserver l’environnement naturel et la santé publique notamment avec la prohibition du tabac (on en est cependant un peu revenu car cette prohibition paraissait excessive). L’enseignement vise également à développer une philosophie du bonheur, de l’optimisme. Selon la conception bouddhiste il faut se contenter de ce que l’on a, être content de ce que l’on a. Mais avec l’ouverture au monde la fièvre consumériste a gagné le pays en sorte que les ménages s’endettent.
D’autre part la volonté de conserver l’indépendance du pays entouré par de si grandes puissances conduit, à rechercher des alliances internationales au-delà des frontières traditionnelles et à cultiver la différence en faisant sans cesse la promotion des valeurs nationales ce qui amène naturellement à privilégier la langue et la religion majoritaires.
Or il existe dans le pays une très importante minorité népalaise et hindouiste et dans les années 1990, 90 000 ou 100 000 Népalais (les Lhotsampas) ont fui le pays. La plupart de ces Népalais étaient venus au XIXe siècle comme cultivateurs. Ils vivent toujours dans des camps de réfugiés au Népal car le Népal ne les intègre pas et le Bhoutan n’envisage pas leur retour. Ils sont à la charge de l’Organisation des Nations unies. Cependant il faut préciser que le départ plus ou moins volontaire de ces Népalais s’est produit à l’époque où la contestation maoïste avait gagné le Népal avec les résultats qu’on a pu voir depuis, et l’on craignait, sans doute à juste titre, une contamination. Beaucoup de ces Népalais étaient d’ailleurs des réfugiés du Népal. Les camps ont depuis reçu des Népalais qui n’étaient pas passés par le Bhoutan. Quelques-uns de ces réfugiés ont pu s’installer depuis en Europe et près de 60 000 ont été accueillis aux États-Unis.
Il n’est pas non plus facile bien sûr d’être chrétien au Bhoutan. Cependant si la pratique religieuse non-bouddhiste doit être discrète dans le pays, il ne semble pas qu’il y ait de persécutions ou des discriminations à l’égard des personnes hindouistes ou chrétiennes.
Économiquement le pays est en période de croissance et s’achemine quand même vers une sortie de la pauvreté mais il dépend trop de l’Inde d’un point de vue économique. L’Union européenne soutient beaucoup le royaume.
Il reste que la majorité des Bhoutanais sont très fiers de leur identité nationale, aiment et vénèrent le roi et son père.
Merci Gérard pour votre long post sur la situation réelle du Bhoutan.
Pour ma part, j’ai également relevé que le pays à un fort taux de chômage et un problème de drogue important.
Et au plan économique, de futurs projets de barrages (sur lesquels l’Inde compte beaucoup) qui risquent de mettre à mal l’environnement.
En ce qui concerne les réfugiés népalais, il semblerait que ceux qui souhaitent rentrer doive faire face à la surdité du gouvernement bhoutanais, bien aise d’avoir pu se débarrasser de membres d’une minorité.
Dungkar est situé au nord-est du royaume, dans le district de Lhuntse dont le chef-lieu est Kurtoe, et c’est non seulement un lieu de grande spiritualité mais le lieu d’origine d’une des plus nobles familles, celle qui devint royale, celle de Trongsa Penlop Jigme Namgyal, l’ancêtre de la dynastie Wangchuck.
Sa maison, Dungkar Naktshang, entourée de hautes montagnes, surplombe le petit village. Cette maison a été reconstruite et agrandie du temps de Jigme Namgyal par sa sœur Ashi Tshewang Dem.
Desi Jigme Namgyal (1825-1881), était un excellent officier qui avait une grande réputation de courage et de loyauté comme d’intégrité, il descendait de Kheydrup Kuenga Wangpo, fils de Pema Lingpa (1450-1521), quatrième des cinq rois des «Tertöns », dans le bouddhisme tibétain, un tertön est une personne qui découvre des enseignements ou des objets sacrés cachés pour être redécouverts en temps utile.
Jigme Namgyal est le père du premier Druk Gyalpo, le roi Ugyen Wangchuck, qui a fondé la monarchie bhoutanaise en 1907 après avoir battu ses rivaux et mis fin à une longue guerre civile.
La filiation masculine suivie de la famille royale des Wangchuck remonte à Sum-phrang Chos-rje (1179-1265).
framboiz07
16 juin 2016 @ 06:38
Cadre verdoyant , couleurs & le joli baigneur !
FRAMBOISE
16 juin 2016 @ 08:35
Je les adore ! cette photo dégage tout ce dont nous aspirons dans notre pauvre France devenue anarchie. La sérénité, la bonté sans oublier la beauté.
framboiz07
16 juin 2016 @ 12:10
La France est un PARADIS ,où les gens se croient en enfer ! Entendu ce matin au poste !
Ont-ils une retraite , des congés , l’école jusque 18 ans obligatoire, gratuite & laïque depuis 100 ans,? Quels sont l’espérance de vie, le nombre de médecins par habitant, d’hôpitaux, d’universités ,de spécialistes , de calories par jour , etc, etc ?
Après ces vérifications , maintenez-vous vos propos ?
Une dernière question, êtes-vous allée dans le Liban divisé , il y a quelques années , en Irak, Libye?
Et on en reparle !
Ontheroadagain
17 juin 2016 @ 09:47
D’accord avec les 2 Framboise ! Au Bhoutan, ils ont beaucoup moins, mais ils savent mieux l’apprécier (je ne dis pas que c’est toujours facile mais bon)
ambre
17 juin 2016 @ 11:11
Entièrement d’accord avec vous.
Ca me révolte d’entendre des « comment voulez-vous qu’on ne casse rien en France quand elle va si mal ? »
La France ne va pas si mal. Mais une catégorie de Français, si, qui préfèrent se monter le bourrichon pour beaucoup de choses et qui ont peur d’absolument tout. C’est pathétique.
Milena K
21 juin 2016 @ 07:54
Oui,vraiment pathétique.
aubert
17 juin 2016 @ 12:53
Le royaume du Bhoutan n’a pas de lois fondamentales !
Corsica
18 juin 2016 @ 12:28
Framboiz, bravo pour votre commentaire. Ras le bol de la sinistrose ambiante et des plaintes perpétuelles. Si les Français sortaient un peu plus de l’héxagone, ils apprécieraient à leur juste valeur ce qu’ils ont. Tout n’est pas parfait en France mais après avoir, depuis 40 ans, bourlingué dans de nombreux pays, miséreux ou riches, je peux dire que, trop souvent, les Français se comportent en enfants gâtés. Si l’énergie, totalement improductive, passée à se plaindre était employée à s’adapter aux changements inéluctables du monde actuel on serait les rois de ce monde !
ambre
20 juin 2016 @ 17:08
Ah enfin !! Merci beaucoup Corsica !
Milena K
21 juin 2016 @ 07:55
Commentaire tout à fait juste,merci Corsica.
Albane
16 juin 2016 @ 12:29
Vous avez tout dit.
Marie de Cessy
16 juin 2016 @ 09:21
C’est déjà un grand bébé pour 4 mois !
Valérie Yopla
16 juin 2016 @ 09:53
WAOUH!
maria
16 juin 2016 @ 17:40
bonsoir
comme ils sont beau tous les trois
le bébé magnifique il à une petite robe c’est mignon et pour nous cela fait bizarre
il est habillé comme une petite fille comment ne pas être en admiration devant ce couple que de simplicité de douceur émane de ce couple le BOUTHAN me paraît être un beau pays ou les gens vivent simplement.
cordialement
catherine est ravissante
16 juin 2016 @ 12:24
superbe famille.
Albane
16 juin 2016 @ 12:31
Cette photo très agréable n’est qu’une facette du Bhoutan, j’imagine. Aucun pays n’est parfait.
ambre
17 juin 2016 @ 11:12
Merci de le dire Albane.
Il suffit d’être un peu curieux et chercher un peu des informations sur l’état réel du pays pour s’en rendre compte.
aubert
17 juin 2016 @ 12:55
vous avez tout à fait raison. Prenons Monaco, tout y paraît parfait. Sauf, sauf….les princesses ! (lu sur N&R)
MILENA
16 juin 2016 @ 13:11
Quel beau couple avec leur petit bout de chou, j’adore cette photo, ils sont trop mignons. Et la reine est d’une beauté…
clement
16 juin 2016 @ 13:14
jolis paysages et souverains paisibles ,un vrai bonheur !
JOSEPHINE
16 juin 2016 @ 13:32
Adorable et ça change de la layette bleu pâle ou blanche !
Véronick
16 juin 2016 @ 13:47
Quel beau poupon royal ! Waouh….!!!
Il fait le bonheur de ses parents, le Roi et la Reine du Bhoutan, qui « craquent » pour leur petit Prince…..!
Véronick
Marie1
16 juin 2016 @ 14:15
Parents attentifs à ce beau bébé, magnifique cadre.
*Gustave de Montréal
16 juin 2016 @ 16:02
Dynastie récente qui date de 1907 avec le roi Ugyen Wangchuck.
JAusten
16 juin 2016 @ 17:40
oh little poupinou ! Ils ont mis le temps pour le faire mais il l’ont parfaitement réussi.
Caroline
16 juin 2016 @ 17:55
Nous revons tous et toutes d’explorer ce magnifique royaume en compagnie de cette belle mini-famille, n’est-ce-pas?
framboiz07
17 juin 2016 @ 11:14
Oui, mais il faut dépenser une grosse somme par jour (style taxe !)
aubert
17 juin 2016 @ 12:58
Voila bien la preuve de votre appartenance à une grande famille. Si vous visitez le Bhoutan ce sera en compagnie de la famille royale.
framboiz 07
18 juin 2016 @ 09:55
Expliquez-nous …
MIKA
16 juin 2016 @ 21:19
ce petit garçon est adorable. La maman est ravissante et le papa toujours en extase devant son bébé…
Gérard
17 juin 2016 @ 11:19
La France n’est pas un paradis, en tout cas n’est plus un paradis, la pauvreté, l’appauvrissement progressent à nouveau. La crise sociale est perceptible dans les banlieues et ailleurs. Les familles sont inquiètes pour l’avenir de leurs enfants bien souvent. L’insécurité s’est accrue comme dans beaucoup de pays d’Europe. Il s’y ajoute bien sûr dans une frange de la population un rejet de l’identité nationale ou culturelle avec les conséquences parfois dramatiques que l’on peut voir. Mais la France demeure un pays privilégié malgré tout cela, c’est un fait.
Au Bhoutan il semble qu’un habitant sur quatre vive dans la pauvreté avec moins de deux dollars par jour, que quatre enfants de moins de cinq ans sur dix soient sous-alimentés. Le revenu annuel moyen par habitant serait de l’ordre de 1 500 € ce qui n’est pas beaucoup même si le coût de la vie est évidemment moins élevé.
Cependant la plupart des Bhoutanais s’estiment heureux. De gros efforts ont été faits à la demande de l’ancien roi pour préserver l’environnement naturel et la santé publique notamment avec la prohibition du tabac (on en est cependant un peu revenu car cette prohibition paraissait excessive). L’enseignement vise également à développer une philosophie du bonheur, de l’optimisme. Selon la conception bouddhiste il faut se contenter de ce que l’on a, être content de ce que l’on a.
Mais avec l’ouverture au monde la fièvre consumériste a gagné le pays en sorte que les ménages s’endettent. D’autre part la volonté de conserver l’indépendance du pays entouré par de si grandes puissances conduit, à rechercher des alliances internationales au-delà des frontières traditionnelles et à cultiver la différence en faisant sans cesse la promotion des valeurs nationales ce qui amène naturellement à privilégier la langue et la religion majoritaires.
Or il existe dans le pays une très importante minorité népalaise et hindouiste et dans les années 1990, 90 000 ou 100 000 Népalais (les Lhotsampas) ont fui le pays. La plupart de ces Népalais étaient venus au XIXe siècle comme cultivateurs. Ils vivent toujours dans des camps de réfugiés au Népal car le Népal ne les intègre pas et le Bhoutan n’envisage pas leur retour. Ils sont à la charge de l’Organisation des Nations unies. Cependant il faut préciser que le départ plus ou moins volontaire de ces Népalais s’est produit à l’époque où la contestation maoïste avait gagné le Népal avec les résultats qu’on a pu voir depuis, et l’on craignait, sans doute à juste titre, une contamination. Beaucoup de ces Népalais étaient d’ailleurs des réfugiés du Népal. Les camps ont depuis reçu des Népalais qui n’étaient pas passés par le Bhoutan. Quelques-uns de ces réfugiés ont pu s’installer depuis en Europe et près de 60 000 ont été accueillis aux États-Unis.
Il n’est pas non plus facile bien sûr d’être chrétien au Bhoutan. Cependant si la pratique religieuse non-bouddhiste doit être discrète dans le pays, il ne semble pas qu’il y ait de persécutions ou des discriminations à l’égard des personnes hindouistes ou chrétiennes.
Économiquement le pays est en période de croissance et s’achemine quand même vers une sortie de la pauvreté mais il dépend trop de l’Inde d’un point de vue économique. L’Union européenne soutient beaucoup le royaume.
Il reste que la majorité des Bhoutanais sont très fiers de leur identité nationale, aiment et vénèrent le roi et son père.
Gérard
17 juin 2016 @ 11:38
La France n’est pas un paradis, en tout cas n’est plus un paradis, la pauvreté, l’appauvrissement progressent à nouveau. La crise sociale est perceptible dans les banlieues et ailleurs. Les familles sont inquiètes pour l’avenir de leurs enfants bien souvent. L’insécurité s’est accrue comme dans beaucoup de pays d’Europe. Il s’y ajoute bien sûr dans une frange de la population un rejet de l’identité nationale ou culturelle avec les conséquences parfois dramatiques que l’on peut voir. Mais la France demeure un pays privilégié malgré tout cela, c’est un fait.
Au Bhoutan il semble qu’un habitant sur quatre vive dans la pauvreté avec moins de deux dollars par jour, que quatre enfants de moins de cinq ans sur dix soient sous-alimentés. Le revenu annuel moyen par habitant serait de l’ordre de 1 500 € ce qui n’est pas beaucoup même si le coût de la vie est évidemment moins élevé.
Cependant la plupart des Bhoutanais s’estiment heureux. De gros efforts ont été faits à la demande de l’ancien roi pour préserver l’environnement naturel et la santé publique notamment avec la prohibition du tabac (on en est cependant un peu revenu car cette prohibition paraissait excessive). L’enseignement vise également à développer une philosophie du bonheur, de l’optimisme. Selon la conception bouddhiste il faut se contenter de ce que l’on a, être content de ce que l’on a. Mais avec l’ouverture au monde la fièvre consumériste a gagné le pays en sorte que les ménages s’endettent.
D’autre part la volonté de conserver l’indépendance du pays entouré par de si grandes puissances conduit, à rechercher des alliances internationales au-delà des frontières traditionnelles et à cultiver la différence en faisant sans cesse la promotion des valeurs nationales ce qui amène naturellement à privilégier la langue et la religion majoritaires.
Or il existe dans le pays une très importante minorité népalaise et hindouiste et dans les années 1990, 90 000 ou 100 000 Népalais (les Lhotsampas) ont fui le pays. La plupart de ces Népalais étaient venus au XIXe siècle comme cultivateurs. Ils vivent toujours dans des camps de réfugiés au Népal car le Népal ne les intègre pas et le Bhoutan n’envisage pas leur retour. Ils sont à la charge de l’Organisation des Nations unies. Cependant il faut préciser que le départ plus ou moins volontaire de ces Népalais s’est produit à l’époque où la contestation maoïste avait gagné le Népal avec les résultats qu’on a pu voir depuis, et l’on craignait, sans doute à juste titre, une contamination. Beaucoup de ces Népalais étaient d’ailleurs des réfugiés du Népal. Les camps ont depuis reçu des Népalais qui n’étaient pas passés par le Bhoutan. Quelques-uns de ces réfugiés ont pu s’installer depuis en Europe et près de 60 000 ont été accueillis aux États-Unis.
Il n’est pas non plus facile bien sûr d’être chrétien au Bhoutan. Cependant si la pratique religieuse non-bouddhiste doit être discrète dans le pays, il ne semble pas qu’il y ait de persécutions ou des discriminations à l’égard des personnes hindouistes ou chrétiennes.
Économiquement le pays est en période de croissance et s’achemine quand même vers une sortie de la pauvreté mais il dépend trop de l’Inde d’un point de vue économique. L’Union européenne soutient beaucoup le royaume.
Il reste que la majorité des Bhoutanais sont très fiers de leur identité nationale, aiment et vénèrent le roi et son père.
framboiz 07
18 juin 2016 @ 09:58
Merci, Gérard , je me demande si le Roi & la Reine agissent par une fondation pour aider ceux , qui en ont besoin & quelle est leur fortune ?
ambre
21 juin 2016 @ 12:35
Merci Gérard pour votre long post sur la situation réelle du Bhoutan.
Pour ma part, j’ai également relevé que le pays à un fort taux de chômage et un problème de drogue important.
Et au plan économique, de futurs projets de barrages (sur lesquels l’Inde compte beaucoup) qui risquent de mettre à mal l’environnement.
En ce qui concerne les réfugiés népalais, il semblerait que ceux qui souhaitent rentrer doive faire face à la surdité du gouvernement bhoutanais, bien aise d’avoir pu se débarrasser de membres d’une minorité.
Gérard
22 juin 2016 @ 18:20
En effet Ambre tout cela est préoccupant même si le petit royaume peut encore faire figure d’un certain point de vue de petits paradis.
Mélusine
17 juin 2016 @ 16:41
Déjà très costaud et chevelu, le petit prince du Bhoutan !
Normal, lorsqu’on se prénomme Jigme (intrépide) Namgyel (victorieux). :)
Gérard
22 juin 2016 @ 19:02
Dungkar est situé au nord-est du royaume, dans le district de Lhuntse dont le chef-lieu est Kurtoe, et c’est non seulement un lieu de grande spiritualité mais le lieu d’origine d’une des plus nobles familles, celle qui devint royale, celle de Trongsa Penlop Jigme Namgyal, l’ancêtre de la dynastie Wangchuck.
Sa maison, Dungkar Naktshang, entourée de hautes montagnes, surplombe le petit village. Cette maison a été reconstruite et agrandie du temps de Jigme Namgyal par sa sœur Ashi Tshewang Dem.
Desi Jigme Namgyal (1825-1881), était un excellent officier qui avait une grande réputation de courage et de loyauté comme d’intégrité, il descendait de Kheydrup Kuenga Wangpo, fils de Pema Lingpa (1450-1521), quatrième des cinq rois des «Tertöns », dans le bouddhisme tibétain, un tertön est une personne qui découvre des enseignements ou des objets sacrés cachés pour être redécouverts en temps utile.
Jigme Namgyal est le père du premier Druk Gyalpo, le roi Ugyen Wangchuck, qui a fondé la monarchie bhoutanaise en 1907 après avoir battu ses rivaux et mis fin à une longue guerre civile.
La filiation masculine suivie de la famille royale des Wangchuck remonte à Sum-phrang Chos-rje (1179-1265).