Ce roman a été traduit de l’anglais. Il s’agit d’un roman de Nancy Mitford (1904-1973), fille de lord Redesdale et l’une des célèbres soeurs Mitford (dont la duchesse de Devonshire).
En voici le propos : « Un Noël à la campagne dans le Gloucestershire. La perspective est séduisante pour un groupe de jeunes mondains, un peu las de la routine londonienne, qui décident de séjourner à proximité du domaine de Lady Bobbin et de ses enfants. Multipliant péripéties invraisemblables et dialogues mordants, Nancy Mitford dresse un portrait décalé de la société anglaise dans les années 1930. »
« Christmas pudding », Nancy Mitford, traduit de l’anglais par Anne Damour, Editions Christian Bourgeois, 2014, 266 p.
Caroline
30 janvier 2015 @ 09:07
Chiiiic!J’apprécie beaucoup les livres délicieusement british!
Arielle
30 janvier 2015 @ 09:19
Les horribles soeurs Mitford… qu’elles soient sympathisantes d’Hitler, qu’elles soient communistes, ou simples aristocrates mondaines et snobs, je les trouve toutes horribles, d’une arrogance ou d’une hypocrisie sans nom. J’espère ne pas trop vous choquer, chers internautes.
Palatine
30 janvier 2015 @ 10:59
quitte à lire une Mitford et les années 30, je suggère plutôt de lire « Hons and rebels » qui a été traduit en français récemment et qui est de Jessica Mitford. C’est du vécu.
Evidemment, je ne suis pas fan de Nancy Mitford, dont je trouve les romans ennuyeux.
Cosmo
30 janvier 2015 @ 19:07
Le snobisme débridé de l’oeuvre de Nancy Mitford est un enchantement…
Amoureuse transie et maîtresse de Gaston Palewski, elle brilla dans la société parisienne de l’après deuxième guerre mondiale. L’homme d’Etat épousa Helen-Violette de Talleyrand-Périgord, fille d’Hélie, duc de Talleyrand et prince de Sagan, et d’Anna Gould, brisant le coeur inexistant de Nancy.
Cette dernière, en soeur charmante, avait dénoncé auprès de leur cousin, Sir Winston Churchill sa soeur Diana Mosley, comme activiste fasciste. Cela valut à cette dernière de passer quatre ans en prison, dans des conditions terribles. Diana n’apprit la dénonciation qu’après la mort de Nancy.
Robespierre
31 janvier 2015 @ 09:15
Tout le monde n’est pas enchanté par le snobisme, vous savez…
Pierre-Yves
31 janvier 2015 @ 10:02
C’est vrai. Mais les livres (j’en ai lu deux) de Nancy Mitford sont traversés d’une sorte de dinguerie légère, d’excentricité chic et mélancolique qui les rend assez attachants, je trouve.
Cosmo
31 janvier 2015 @ 12:03
Pierre-Yves,
Vous définissez parfaitement l’atmosphère qu’elle décrit avec des personnages mi-réels mi inventés.
Ce monde n’existe plus et je dois dire que je préfère ce snobisme extravagant à l’arrogance que l’on rencontre chez certains des descendants des héros de ses romans.
Elle fut aussi une biographe agréable.
Il ne faut pas demander plus à Nancy Mitford que ce qu’elle donne, savoir des moments de plaisirs, en dehors du temps.
Ne vous arrêtez pas à deux…
Amicalement
Cosmo
Palatine
31 janvier 2015 @ 20:05
Alors si c’est ça qui vous branche, ce que je comprends, lisez le vrai, le non romancé, et le « première main », comme « Hons and Rebels » où Jessica Mitford décrit sa famille de dingues. Avec une mère qui défendait qu’on fasse venir le médecin, parce que « the good body » se guérirait tout seul et un père qui ne voulait pas envoyer ses filles au pensionnat. Les gouvernantes françaises qu’on faisait tourner en bourrique.
Nancy avait le chic pour s’attacher aux hommes qui ne se souciaient pas d’elle. Elle a repoussé un homme bien qui voulait l’épouser pour un jeune homme qui jouait avec elle comme le chat avec la souris et qui n’aimait pas les dames, ce qu’elle ne voulait pas voir. Puis elle s’est mariée à 29 ans avec un jeune homme de son milieu, Peter Rodd, qui était tres instable professionnellement et qui l’a quittée après avoir cherché l’Aventure en Espagne pdt la guerre civile. Ensuite elle s’est attachée à Gaston Palewski qui ne fut jamais amoureux d’elle mais qui la ménageait parce qu’elle l’amusait en lui racontant des potins. Elle alla s’installer à Paris pour être proche de lui mais il ne l’épousa pas, car elle n’était pas riche et vivait de sa plume.
Lui, il cherchait la riche héritière et la trouva.
Elle avait le chic pour s’attacher aux hommes qui ne l’aimaient pas mais qui l’aimaient bien, et quand elle mourut, sa soeur la duchesse de Devonshire dit « what a sad life she had ! » et c’était vrai.
J’ai bien aimé son livre « Voltaire in love » . C’était bien fait. Ce n’est pas un roman, mais un document historique.
Cosmo
31 janvier 2015 @ 11:59
Il y a snobisme et snobisme. Celui des soeurs Mitford, de Nancy en particulier, est d’une extravagance rare et comme elles n’avaient rien à prouver, il a le charme désuet d’une société disparue.
Cordialement
Cosmo
Gibbs
31 janvier 2015 @ 09:21
Merci Cher Cosmo !
septentrion
1 février 2015 @ 21:45
Bonsoir Gibbs,
Je vous souhaite une bonne semaine.
J’ai vu trop tard que vous m’aviez mis un petit mot dans « les 50 ans de la Comtesse de Wessex » et je vous avais mis un autre petit mot dans « la Comtesse de Wessex fêtée pour ses 50 ans ».
Quant à Nancy Mitford, j’ai acheté il a plusieurs mois « l’amour, toujours l’amour (A la poursuite de l’amour, L’ amour dans un climat froid, Le Cher Ange, Pas un mot à l’ambassadeur) » mais je ne l’ai jamais commencé. Je vais le lire pour me faire une opinion.
Cdt,
Palatine
1 février 2015 @ 22:18
j’ai lu les romans que vous citez il y a quelques décennies, et selon moi, le meilleur c’est « The pursuit of love », la poursuite de l’amour. Elle magnifie son cher Palewski en duc de quelque chose (Sauveterre ?). Mais c’est bien construit comme histoire. Les autres je les ai trouvés ennuyeux surtout « Pas un mot à l’ambassadeur » qui m’est tombé des mains.
J’avais commencé par « Voltaire in love » et ça m’avait plu, donc j’ai voulu lire ses romans aussi, et j’ai été déçue. Mais c’est mon goût et on n’est pas obligé de me croire.