Le roman « Le dernier des nôtres » d’Adelaïde de Clermont-Tonnerre, directrice de « Point de Vue », a été récompensé par le Grand Prix du roman de l’Académie française.Fille aînée de Renaud de Clermont-Tonnerre et de Gilone Boulay de la Meurthe, Adélaïde de Clermont-Tonnerre est l’arrière-petite-fille en ligne maternelle de la princesse Isabelle d’Orléans, sœur du comte de Paris. Elle est la nièce de Laure Boulay de la Meurthe, ancienne directrice de « Point de Vue ». (Merci à Anne, Corsica et Mahaut)
Sylvie-Laure
29 octobre 2016 @ 09:01
Si je ne trompe pas, la couverture de ce roman, représente l’Université des oiseaux, de Moscou. Agnès me corrigera, si je fais une erreur de nom pour ce bâtiment, ou quoi que ce soit. La silhouette que l’on voit, me conforte dans l’idée de Moscou, pour décor.
Régine
29 octobre 2016 @ 09:44
La couverture représente New York où se déroule en partie ce roman
patricio
29 octobre 2016 @ 16:26
Il s’agit de l empire state building. New York.
Sylvie-Laure
30 octobre 2016 @ 06:24
merci pour cette précision.
LPJ
29 octobre 2016 @ 09:08
Outre le fait de descendre du seul roi des Français qu’est connu la France monarchique (Louis-Philippe 1er), Adélaïde de Clermont-Tonnerre descend par sa mère du seul vice-président de l’histoire de la république française. En effet lorsque Louis-Napoléon Bonaparte fut élu Président de la deuxième République après la chute de la monarchie de juillet, la constitution avait institué une vice-présidence, purement honorifique. Ce fut Boulay de la Meurthe, fils d’un Baron de l’Empire, qui fut désigné. Le poste disparut lors de l’instauration du Second Empire et ne fut jamais réactivé lors des constitutions républicaines suivantes.
LPJ
29 octobre 2016 @ 11:26
Petite erreur de ma part : le titre accordé à la famille Boulay de la Meurthe en 1808 par Napoléon 1er est Comte et non Baron.
Autre détail généalogique amusant : des Boulay de la Meurthe descendent également les Chodron de Courcel. De ce fait, Adélaïde de Clermont-Tonnerre cousine avec Bernadette Chirac, épouse du 5ème Président de la Vème république française.
Zeugma
29 octobre 2016 @ 11:58
J’apprends grâce à vous que la constitution de la IIe République prévoyait un vice-président qui était destiné – j’imagine – à terminer le mandat du président en cas de décès, comme aux Etats-Unis.
Etait-il élu en même temps que le président ou désigné postérieurement ?
Je vais me pencher sur cette constitution qui eut une durée évidemment très courte.
J’ai commencé un semestre à l’université du troisième âge (On dit maintenant « inter-âge.) à Paris-Sorbonne consacré à la IVe République.
Le sujet et le professeur sont passionnants.
Schürch
30 octobre 2016 @ 07:17
La grande amie de ma mère était née Boulay de la Meurthe, elle vivait à Genève dans les années soixante, je l’appelais « tante » tant elle était proche de ma mètre, comme une soeur. Puis elle est partie vivre avec son époux entre leur maison de Ramatuelle et celle de Paris.
Je n’ai aucune idée de sa parenté avec la famille dont vous parlez.
Gérard
30 octobre 2016 @ 19:27
Originairement les Boulay étaient une famille de laboureurs lorrains dont on trouve la filiation depuis le XVIIe siècle.
Précisons que Henry Boulay de la Meurthe qui fut vice président mourut en 1858. Il avait succédé à son père dans le titre de comte. Celui-ci, Antoine Boulay de la Meurthe, conseiller d’État qui participa à la rédaction du Code civil, avait été créé comte de l’empire le 26 avril 1808. Le futur vice-président succéda à son père dans le titre à la mort de celui-ci le 4 février 1840. Le sénateur, ancien vice-président, n’eut que deux enfants, une fille dont la postérité est nombreuse, Juliette, et un fils Napoléon qui lui succéda dans le titre alors qu’il était enfant et mourut le 14 novembre 1859 à six ans. Il avait été confirmé dans le titre par décret impérial du 10 juin 1859.
Pour autant le titre ne s’éteignit pas et fut porté par le frère cadet du vice-président François-Joseph (1799–1880), grand commis de l’État il était alors sénateur et grand officier de la Légion d’honneur. Son seul fils survivant Alfred, conseiller d’État, lui succéda dans le titre le comte en 1880. Alfred eut deux filles qui moururent assez jeunes et deux fils qui lui succédèrent tour à tour dans le titre : André mort en 1951 sans postérité et Emmanuel qui mourut en 1971. Emmanuel eut cinq filles et un fils, Alfred, né en 1925 et qui fut le dernier comte après son père. Il fut un résistant et un céréalier discret que sa petite-fille vénérait.
Il n’avait que trois filles, Gilone, la mère d’Adélaïde, Laure et Yseult.
Les personnes qui étaient nées Boulay de la Meurthe à l’époque évoquée sont donc les sœurs d’Alfred : Cécile, Madame Gérard de La Cropte de Chanterac, Isabelle Madame Léon de Mareschal, Hedwige, vicomtesse Dauger, Antoinette et Élisabeth, Madame Michel de Bellaighe.
Dominique Charenton
30 octobre 2016 @ 10:55
L’auteur ne descend pas du seul vice président de la République Française mais de son frère François-Joseph Boulay de La Meurthe( 1799-1880) , confirmé à la mort de son neveu dans le titre de comte héréditaire par décret du 10 02 1860
De leur sœur Henriette Boulay de la Meurthe (1809-1884) descend en effet l’acariâtre
Bernie, épouse de l’antépénultième président de la République Française
Sources utilisées :
Michel Sementéry, Les présidents de la République Française et leur famille, 1982 . Ce dernier devrait publier en novembre un ouvrage : » Le Sang des Schneider » j’espère meilleur que celui très très mauvais qu’il a commis précédemment sur les Battenberg-Mountbatten
Révérend : Armorial du 1er Empire & Titres et confirmations de titres (1830-1908)
Valynseele & Grando : A la découverte de leurs racines, 1988 : article sur Mme Jacques Chirac
Robespierre
29 octobre 2016 @ 09:09
Ca parle de quoi ? Est-ce un roman ou une histoire vraie ?
Pierre-Yves
29 octobre 2016 @ 10:20
C’est un livre purement romanesque, qui jongle avec les lieux: l’Allemagne et New-York, et les époques: la guerre de 39-45 et les années 70, années pour lesquelles l’auteur a un goût marqué en raison de la grande liberté qu’elles offraient.
Zeugma
29 octobre 2016 @ 09:54
On remonte la filiation de la famille Clermont-Tonnerre – originaire du Dauphiné – aux environs de l’an mil.
Les Clermont-Tonnerre eurent les honneurs de la Cour (ANF le 26 mai 1936.)
Je lis toujours avec plaisir les billets d’Adélaïde chaque semaine – ou presque – dans « Point de vue et images du monde » et souhaite un grand succès à son ouvrage.
aubert
29 octobre 2016 @ 11:41
A défaut de la dernière édition du BM vous possédez un bon nobiliaire.
Claude-Patricia
29 octobre 2016 @ 11:26
Bonjour à tous,
Je ne l’ai pas lu, mais très sincères félicitations à l’auteur dont j’aime lire les éditoriaux chaque semaine.
Actarus
29 octobre 2016 @ 11:36
Si quelqu’un se demandait encore comment elle avait obtenu son poste de directrice, la réponse est désormais évidente. ;-)
Gérard
29 octobre 2016 @ 17:38
Son père n’était plus à la tête de Point de vue.
Actarus
30 octobre 2016 @ 14:20
Plus récemment, je parlais de sa tante. Et il y en a beaucoup par ici qui s’y connaissent en tantes.
Robert de Nerthon
5 mai 2023 @ 22:48
A LPJ:
…seul roi des Français qu’AIT connu la France
Jean Pierre
29 octobre 2016 @ 11:41
Qui l’a lu ?
Les critiques sont trés bonnes un peu partout.
LPJ
29 octobre 2016 @ 11:48
Adélaïde de Clermont-Tonnerre est l’épouse depuis 2011 de Laurent Delpech avec qui elle a eu des jumeaux en 2015, Maxime et Alexis.
Elle a un frère puiné né en 1980, le Comte Hadrien de Clermont-Tonnerre. Celui-ci a épousé en 2010 Philippine Reille (famille anoblie par Napoléon 1er avec Honoré Reille Général et Comte de l’Empire (Louis-Phillippe en fit ensuite un Maréchal de France et Baron-pair) qui épousa la fille du Maréchal Masséna, Duc de Rivoli et Prince d’Essling ; Philippine descend également d’un troisième Maréchal : Soult) d’où au moins un fils en 2011, Constantin.
Actarus
30 octobre 2016 @ 14:22
Ouf ! Son mari qui n’a pas de particule est quand même noble d’Empire ! L’honneur de la famille est sauf.
Actarus
30 octobre 2016 @ 14:23
Pardon, sa femme, enfin sa belle-soeur, la femme de son frère… Je suis de très mauvais poil aujourd’hui. Les gens ont passé la semaine à me faire tourner en bourrique et la cocotte-minute explose.
CAROLINE VM
29 octobre 2016 @ 13:47
Parents
La grand-mère d’AdélaÏde était Monique d’ Harcourt une fille de la princesse Françoise d’Orléans et du comte Bruno d’Harcourt.
Elle a épousé Alfred, comte Boulay de la Meurthe .
Leur fille Gilone a épousé Renaud, comte de Clermont-Tonnerre et ils ont eu deux enfants Adélaïde (1976) mariée à Laurent Delpech et Hadrien (1980) marié à Philippine Reille
Tonton Soupic
29 octobre 2016 @ 17:58
Renaud, Delpech, Stivee, mais ils sont toutous dans la chansoniette ou le chiot-bizness ?
Actarus
30 octobre 2016 @ 14:25
Stivee Wonder a un certain sexe à piles, Tonton Soupic, mais il n’y voit que du feu, et nous autres aussi ! ;-)
Lili.M
29 octobre 2016 @ 18:30
Monique d’Harcourt était la fille d’Isabelle d’Orléans et non de la Princesse Françoise mère du prince Michel de Grèce !
Nicolette
29 octobre 2016 @ 13:48
Ancienne élève de l’école de la Croix Rouge Suzanne Pérouse rue de Berri dans les années 1960, nous avions pour monitrice Melle Alix de Clermont Tonnerre. Je n »ai pas réussi à la retrouver dans la gėnéalogie de la famille. Quelqu’un peut-il m’aider ?
aubert
29 octobre 2016 @ 21:56
Alix de Clermont-Tonnerre née le 14.01.1934
fille de:
Amédée Fernand Jacques Marie Joseph de CT (10 02 1898)
et de Albertine Marie Juliette Ghislaine de Mérode (27 08 1899)
Nicolette
30 octobre 2016 @ 11:42
Merci beaucoup pour ces précisions. Elle était une monitrice attentive qui savait nous interesser.
Gérard
30 octobre 2016 @ 13:58
Alix de Clermont-Tonnerre est née le 14 janvier 1934, fille du comte Amédée et la comtesse Albertine de Merode, elle-même fille du comte François et d’Amélie de La Rochefoucauld d’Estissac.
Comme Renaud et ses enfants elle appartient à la branche des comtes de Thoury, devenus marquis de Clermont-Tonnerre.
Elle est d’une branche plus aînée que la sienne.
L’ancêtre commun était Amédée (1839-1924) marquis de Clermont-Tonnerre.
Alix est exploitante forestière dans le Calvados.
Elle est demeurée célibataire.
La branche des marquis de l’illustre maison dauphinoise est cadette par rapport à la ducale et princière.
Il y eut aussi Alix de Clermont-Tonnerre (1896-1976) qui épousa en 1923 Jean-Charles marquis de Lordat, mort en 1963. Elle était fille de Fernand et de Marie-Madeleine Le Clerc de Juigné.
Voir Georges Martin, Histoire et généalogie de la maison de Clermont-Tonnerre.
Les grands-parents d’Adélaïde sont :
Le comte Thierry de Clermont-Tonnerre et sa deuxième épouse Rosane Tailleferre, le comte Alfred Boulay de la Meurthe et Monique d’Harcourt.
Nicolette
31 octobre 2016 @ 15:20
Comme elle avait une trentaine d’annėes en 1964, il d’agit de la première Alix qui d’infirmière serait devenue exploitante forestière,
. Merci, j’étais curieuse de ce qu’elle ętair devenue
Martine
17 juin 2019 @ 19:31
Avant elle fut IDE aux Peupliers dans le 13°, elle habitait un bel hôtel particulier dans les allées privées donnant sur le parc Monceau,je me rappelle y avoir poser avec elle du papier peint dans un escalier
marielouise
29 octobre 2016 @ 13:51
J’ai entendu de très bonnes critiques…un de plus – en réserve- sur ma table de chevet!
ml
Juliette
29 octobre 2016 @ 13:54
Quel est son lien de parenté avec Hermine de Clermont-Tonnerre?
Claude-Patricia
29 octobre 2016 @ 16:31
Bonjour Juliette,
Cousines germaines il me semble…mais au pire au issues de cousins germains.
Je devrais vraiment faire l’arbre…quand je lis les articles de Point de Vue.
Juliette
29 octobre 2016 @ 23:03
Merci beaucoup Claudia-Patricia.
Actarus
31 octobre 2016 @ 13:21
Attendez le printemps prochain. L’automne est avancé et toutes les feuilles sont en train de tomber ! ;-)
Padraig
29 octobre 2016 @ 23:33
Hermine de Clermont-Tonnerre est la soeur du chef de Famille Jean Aynard 12ème duc de Clermont-Tonnerre. Adélaïde est la fille du comte Renaud de Clermont-Tonnerre, elles sont donc cousines.
Juliette
30 octobre 2016 @ 21:10
Merci pour ces précisions Padraig.
Mary
29 octobre 2016 @ 15:09
Je n’ai pas lu son précédent roman,quelqu’un a-t-il une opinion?
ciboulette
30 octobre 2016 @ 03:09
Il s’intitule » Fourrure » et je l’ai trouvé bien .
Mary
30 octobre 2016 @ 09:02
Merci Ciboulette,
Mais « bien »,ce n’est pas » passionnant » ou je me trompe ?
Anita
29 octobre 2016 @ 16:05
Népotisme quand tu nous tiens…
Actarus
29 octobre 2016 @ 17:33
Cf. mon commentaire ci-dessus, chère Anita. ;-)
Padraig
29 octobre 2016 @ 23:23
Non Caroline VM, permettez moi une rectification : « La grand-mère d’AdélaÏde était Monique d’ Harcourt une fille de la princesse Isabelle d’Orléans et du comte Bruno d’Harcourt ». Isabelle Françoise Hélène Marie d’Orléans —, comtesse d’Harcourt puis princesse Murat, est née le 27 novembre 1900 à Paris (dans le VIIIe arrondissement) et est décédée le 12 février 1983, à Louveciennes (Yvelines). Une autre soeur du défunt comte de Paris se prénommait Françoise Isabelle Louise Marie d’Orléans (1902-1953) et était la mère de l’actuel prince Michel de Grèce.
chantal B
30 octobre 2016 @ 08:40
pour ce qui est de PDV, elle le dirige depuis que l très médiatique Colombe PRINGLE a profite d’un plan social du groupe express pour filer à l’anglaise et devenir chroniqueuse d’une émission de canal qui aura durée quelques mois, desormais totalement retraitée elle éecrit
nièce d’une l’ancienne redac en chef cela aide, un bal des debutantes aussi
mais elle ecrit finalement fort bien
car ce qui est de Pdv que je feuillete de temps à autre chez ma mère tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes,
Leonor
30 octobre 2016 @ 09:09
Je ne sais pas ce que vaut ce livre.
Mais, pour ce qui est de l’ineffable Point de Vue, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, c’est toujours mieux que Colombe Pringle . Pas difficile de faire mieux, d’ailleurs.
Ceci dit, faire partie de la famille Boulay de la Meurthe, il est sûr que ça aide.
Même si on a fait Normale Sup, comme il me semble que c’est le cas ( à vérifier).
chupetta007
30 octobre 2016 @ 15:00
Très exactement, l’Empire State Building… vu depuis le sommet du Rockefeller Center (reconnaissable à la balustrade) !
goélette
30 octobre 2016 @ 18:56
Colombe Pringle avait expliqué qu’elle ne voulait plus parler des têtes couronnées dans Pt-de vue ,elle parlait de tout et de rien : Ce faisant , elle menait la revue à sa perte car plus personne ne s’y intéressait et l’idée de Colombe fut un fiasco retentissant.
Actarus
1 novembre 2016 @ 13:46
Comme quoi, dame Goélette, la Colombe n’était pas une Hirondelle qui faisait le printemps ! ^^
Michèle Lafon - Landois
17 juillet 2020 @ 16:03
Effectivement, Alix était élève infirmière dans la meme promo que moi .
La directrice en ces années 1959 / 1961 s’appelait Madame Bruneau et nos monitrices : Mllee Chevalier, Mlle Satik et Mlle Legendre .
Que de souvenirs… J’aimerais bien la retrouver , beaucoup ont disparu …