« Moi Napoléon » retrace les confessions fictives de l’empereur exilé sur cette île perdue au beau milieu de l’Atlantique. Napoléon revient sur les événements marquants qui ont jalonné sa vie, de sa naissance à Ajaccio en Corse, ses mariages, son sacre, sans oublier la bataille de Waterloo et son exil.
L’auteur Vincent Mottez qui est aussi réalisateur pour l’émission « Secrets d’Histoire » présentée par Stéphane Bern, et l’illustrateur Bruno Wennagel, décortiquent les pans de vie de l’empereur au long de 150 pages sur base d’une imposante documentation historique et avec une mise en scène par le biais d’illustrations qui revisitent l’iconographie impériale à travers l’univers sombres des comics américains.
La préface est de Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon qui ne tarit pas d’éloges sur l’ouvrage, indiquant : « Ils confirment que, au fond, l’aventure individuelle et l’épopée collective de notre grand homme se prêtent parfaitement aux expressions artistiques de tous les temps ».
« Moi Napoléon », Vincent Mottez et Bruno Wennagel, Unique héritage éditions, 2021, 150 p, 22,90 €
Michelle M
29 mars 2021 @ 02:37
Je n’adhere pas au cote comics americains. Ils ont eu un comic blond et au Quebec nous en entendions parler a tous les jours.
Bambou
29 mars 2021 @ 05:33
Fictives…..pas pour moi.
Dadou
4 avril 2021 @ 11:39
C est un exercice de style , l’auteur raconte l’histoire tel que Napoléon la raconterait lui même . C est Napoléon qui parle à la première personne du singulier . C est un roman graphique .
BEQUE
29 mars 2021 @ 10:06
La vie à bord du « Northumberland » qui conduisait Napoléon de Plymouth à Sainte-Hélène (excusez-moi, c’est un peu long), d’après « La vie quotidienne de Napoléon en route vers Sainte-Hélène » par Georges Bordonove (Hachette) : « A cinq heures, l’amiral Cockburn entrait dans la salle pour annoncer le dîner. (…) Cette cuisine nouvelle, ces ingrédients et ces mets inhabituels déconcertaient Napoléon (…) Il était aussi accoutumé de manger dans sa vaisselle personnelle, d’argent ou de porcelaine. (…) Il buvait du « clairet » qui était du vin de Bordeaux coupé de deux tiers d’eau (…) La première fois que « Boney » se permit de quitter la table, Cockburn fut profondément choqué par ce « sans-gêne » et il ordonna à ceux qui l’entouraient de rester assis, de ne rien changer à leurs habitudes. Mme Bertrand lui dit : « N’oubliez pas, Monsieur l’Amiral, que vous avez affaire à celui qui a été le maître du monde, et que les rois briguaient l’honneur d’être admis à sa table ».(…)
« J’ai vu Napoléon à sa toilette, écrit O’Meara. Lorsqu’il s’habille, il est aidé par Marchand, Saint-Denis et Noverraz. L’un de ces derniers tient un miroir devant lui et l’autre les ustensiles nécessaires pour faire la barbe, tandis que Marchand attend pour lui rendre ses habits (…) Après qu’il a fini on lui apporte le miroir à la lumière (…) Il se lave ensuite la figure avec de l’eau, dans laquelle on a mêlé un peu d’eau de Cologne ; il en répand aussi quelques gouttes sur sa personne. Il se nettoie ensuite très soigneusement les dents, se fait souvent brosser le corps même, avec un brosse à chair ; change son linge et son gilet de flanelle et se revêt d’une culotte de casimir blanc et de nankin foncé, d’un gilet blanc, etc. Quand il a passé son habit, Marchand lui présente une petite bonbonnière, sa tabatière, son mouchoir parfumé d’eau de Cologne, et il quitte sa chambre ».
(…) Le jour du 15 août (celui de sa fête et de son anniversaire), il avait eu la surprise de voir ses fidèles dans leurs plus beaux atours lui présenter leurs vœux et l’hommage de leur indéfectible dévouement. Cela lui montrait qu’il existait encore « un Empereur » et le toucha au vif.
Par ailleurs, il paraît que le seul visiteur autorisé à monter à bord du « Northumberland » lors de l’escale (?) à Madère fut le consul britannique qui offrit du Madère à Napoléon.
HRC
29 mars 2021 @ 22:32
je fais partie de ceux qui lisent tous vos topos, Beque, régulièrement.
BEQUE
30 mars 2021 @ 14:12
Vous êtes sympa, HRC !
BEQUE
29 mars 2021 @ 12:53
En dehors de l’actualité napoléonienne, il faut savoir que l’île de Sainte Hélène était une escale classique pour les Trois-Mâts. Je prends l’exemple de l’itinéraire d’un navire auquel je me suis intéressée à titre personnel. Le Trois-Mâts (292 tonneaux, 2 canons) construit en 1836 part de Bordeaux, le 11 avril 1838 ; il arrive à Maurice, le 11 juillet, puis part le 21 pour Bourbon ; Arrivé à Bourbon, le 3 août, il en repart, le 21, pour Calcutta ; il y arrive, le 27 septembre, et en repart, le 22 décembre, pour Le Havre ; il passe par Sainte Hélène le 16 mars (jusqu’au 18) ; et arrive, le 7 juin 1839 au Havre (sources : Archives de la Seine-Maritime)
Ghislaine LPB
30 mars 2021 @ 08:47
Oui, effectivement le Claret ou Clairet (French claret en anglais) est encore un vin aimé des anglais et je sais que la famille royale d’Angleterre en commande régulièrement . C’est un vin , en quelque sorte, qui est entre le rouge et le rosé .
En été , il est très apprécié .
Il existe depuis le XXVIIe siècle (je n’arrive pas à écrire en chiffres arabes)
Mais alors, le mouiller au deux-tiers d’eau quelle hérésie !
Kalistéa
30 mars 2021 @ 09:48
Grand merci , cher(e) Beque, pour ce paragraphe plein de détails fort intéressants sur les habitudes de propreté méticuleuse qui étaient celles de l’Empereur.A une époque où l’hygiène était négligée , la famille Bonaparte faisait preuve de beaucoup de propreté : C’est le témoignage de tous ceux qui les ont approchés , même avant l’élévation extraordinaire de Napoléon. (ex: Madame mère et ses filles à Marseille. Elles ne se contentaient pas d’apporter un seau d’eau chez elle comme on faisait , elles allaient laver leur linge à la fontaine dans l’eau courante )
BEQUE
30 mars 2021 @ 14:18
Merci, Kalistea,
« chère » convient bien car je suis une femme… en espérant ne pas devenir un homme avec les « vaccins » ARN Messager qu’on devra sans doute prendre chaque année puisque les virus mutent et muteront chaque année ! Mon opinion vaut ce qu’elle vaut, n’est-ce pas ?
Kalistéa
30 mars 2021 @ 21:25
oui , on ne sait quoi penser de ces » mutations » , c’est vrai. cela ressemble à de la science fiction .
Charlotte (de Brie)
30 mars 2021 @ 11:59
Rien que la couverture me dissuade de lire cet ouvrage.
Je préfère relire le « Moi, Joséphine impératrice » de Paul Guth, au moins si c’est en partie une imagination fantaisiste de l’auteur, le livre a le mérite de la légèreté et bien que s’appuyant sur des réalités historiques, ne prétend pas faire « ouvrage historique. »