Comme quoi……. je ne veux absolument pas faire de généralisation, mais de tous mes voyages c’est bien le seul où je garde un (très) mauvais souvenir de la population. Les jeunes étaient bien plus agréables.
Sans hésitation, la place Wenceslas à Prague (Václavské náměstí). C’est dommage que la photo ne permette pas d’admirer les beaux immeubles de style Art nouveau. Cela étant, certains d’entre eux n’ont été construits qu’après 1900.
C’est dimanche.
N’entrons pas aujourd’hui dans les souvenirs terribles de la répression du Printemps de Prague .
Par contre … ceci. Et il y sera toujours question de Liberté :
Le Don Giovanni, de Mozart .
C’est à Prague que l’opéra a été donné pour la première fois .
Et Mozart a confié au personnage de Leporello , le serviteur de Don Juan , la charge d’exprimer tout son ras-le-bol à lui de son manque de liberté, de son obligation de » servir », d’être au service des puissants , de devoir obéir, de devoir soumettre son art aux exigences des payeurs.
Leporello :
» Notte e giorno faticar ( …), Non voglio piu servir’ »
Trad° : Travailler nuit et jour ( …) Je ne veux plus servir ! »
https:// http://www.youtube.com/watch?v=vni0_BtzLKs&ab_channel=operafan1975
Prague , peut-être , place St Venceslas ? ( même si j’ai un doute pour le monument du fond car dans mon souvenir le Musée national est un peu différent ) .
je n’avais trouvé que l’Europe centrale Habsbourg, avec comme repères l’avenue très large et le type de chariot.
J’ai vu après que je fus en vacances dans cette ville, mais je ne l’aurais jamais reconnue ici !
Il s’agit de « place Venceslas » à Prague, le symbole de la culture et de la nation tchèques pour les évènements qui s’y sont déroulés. Le 16 janvier 1969 Jan Palach s’y immole par le feu pour protester contre la suppression des libertés et l’occupation par les forces du Pacte de Varsovie qui avait mis fin au Printemps de Prague.
Le bâtiment en haut de la place abrite le Musée National.
Merci Régine pour ta rubrique!
J’étais à Prague au début août 1968. En voyage universitaire j’ai rencontré beaucoup d’étudiants euphoriques, bien conscients pour la plupart que l’URSS pourrait intervenir, certains pensaient en octobre après le « Soviet suprême », mais plutôt confiants de l’appui de l’Occident.
Quelle tristesse quelques jours plus tard, toute ma famille a pleuré en entendant les cloches de la ville sonner à midi.
Mon premier contact avec la « Realpolitik », fin de mes illusions quant aux gentils et aux méchants.
Merci beaucoup d’y avoir pensé, et merci aussi de partager vos connaissances généalogiques que je lis avec beaucoup d’intérêt.
Belle journée à vous,
Bien cordialement,
Florence
Puisque c’est Prague, ces quelques mots d’Apollinaire que j’adore.
« Tu es dans le jardin d’une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d’écrire ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le cœur de la rose »
Ces vers sont extraits de « Zone » qui figure dans le recueil Alcools (1913)
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme
L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
[ 8 ]
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J’aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes
Voilà la jeune rue et tu n’es encore qu’un petit enfant
Ta mère ne t’habille que de bleu et de blanc
Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize
Vous n’aimez rien tant que les pompes de l’Église
Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette
[ 9 ]
Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège
Tandis qu’éternelle et adorable profondeur améthyste
Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ
C’est le beau lys que tous nous cultivons
C’est la torche aux cheveux roux que n’éteint pas le vent
C’est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère
C’est l’arbre toujours touffu de toutes les prières
C’est la double potence de l’honneur et de l’éternité
C’est l’étoile à six branches
C’est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche
C’est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Pupille Christ de l’œil
Vingtième pupille des siècle il sait y faire
Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l’air
Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder
Ils disent qu’il imite Simon Mage en Judée
Ils crient s’il sait voler qu’on l’appelle voleur
Les anges voltigent autour du joli voltigeur
Icare Enoch Elie Apollonius de Thyane
Flottent autour du premier aéroplane
Ils s’écartent parfois pour laisser passer ceux que
[ 10 ]
transporte la Sainte-Eucharistie
Ces prêtre qui montent éternellement élevant l’hostie
L’avion se pose enfin sans refermer les ailes
Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles
A tire-d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux
D’Afrique arrivent les ibis les flamants les marabouts
L’oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes
Plane tenant dans les serres le crâne d’Adam la première tête
L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cri
Et d’Amérique vient le petit colibri
De Chine sont venus les pihis longs et souples
Qui n’ont qu’une seule aile et qui volent par couple
Puis voici la colombe esprit immaculé
Qu’escortent l’oiseau-lyre et le paon ocellé
Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendre
Un instant voile tout de son ardente cendre
Les sirènes laissant les périlleux détroits
Arrivent en chantant bellement toutes trois
Et tous aigle phénix et pihis de la Chine
Fraternisent avec la volante machine
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
[ 11 ]
Des troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent
L’angoisse de l’amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être aimé
Si tu vivais dans l’ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière
Tu te moques de toi et comme le feu de l’Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C’est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas le regarder de près
Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées
C’était et je voudrais ne pas m’en souvenir c’était au déclin de la beauté
Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m’a regardé à Chartres
Le sang de votre Sacré Cœur m’a inondé à Montmartre
Je suis malade d’ouïr les paroles bienheureuses
L’amour dont je souffre est une maladie honteuse
Et l’image qui te possède te fait survivre dans l’insomnie et dans l’angoisse
[ 12 ]
C’est toujours près de toi cette image qui passe
Maintenant tu es au bord de la Méditerranée
Sous les citronniers qui sont en fleur toute l’année
Avec tes amis tu te promènes en barque
L’un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques
Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs
Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur
Tu es dans le jardin d’une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d’écrire ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le cœur de la rose
Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit
Tu étais triste à mourir le jour où tu t’y vis
Tu ressembles au Lazare affolé par le jour
Les aiguilles de l’horloge du quartier juif vont à rebours
Et tu recules aussi dans ta vie lentement
En montant au Hradchin et le soir en écoutant
Dans les tavernes chanter des chansons tchèques
[ 13 ]
Te voici à Marseille au milieu des Pastèques
Te voici à Coblence à l’hôtel du Géant
Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon
Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide
Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde
On y loue des chambres en latin Cubicula locanda
Je m’en souviens j’y ai passé trois jours et autant à Gouda
Tu es à Paris chez le juge d’instruction
Comme un criminel on te met en état d’arrestation
Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t’apercevoir du mensonge et de l’âge
Tu as souffert de l’amour à vingt et à trente ans
J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon temps
Tu n’oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j’aime sur tout ce qui t’a épouvanté
Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants
[ 14 ]
Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfants
Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare
Ils ont foi dans leur étoile comme les rois-mages
Ils espèrent gagner de l’argent dans l’Argentine
Et revenir dans leur pays après avoir fait fortune
Une famille transporte un édredon rouge comme vous transportez votre cœur
Cet édredon et nos rêves sont aussi irréels
Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent
Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges
Je les ai vus souvent le soir ils prennent l’air dans la rue
Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs
Il y a surtout des Juifs leurs femmes portent perruque
Elles restent assises exsangues au fond des boutiques
Tu es debout devant le zinc d’un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand restaurant
Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant
Elle est la fille d’un sergent de ville de Jersey
Ses mains que je n’avais pas vues sont dures et gercées
[ 15 ]
J’ai une pitié immense pour les coutures de son ventre
J’humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche
Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues
La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle Métive
C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive
Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie
Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d’Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d’une autre forme et d’une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances
Adieu Adieu
Bello anche oggi ma non come allora ,per le solite aggiunte che io non trovo in armonia col resto!Traduco con google:Beau encore aujourd’hui mais pas comme alors, pour les ajouts habituels que je ne trouve pas en harmonie avec le reste! ! Je traduis avec google
FloV
17 janvier 2021 @ 01:19
Prague ?
Gérard
17 janvier 2021 @ 01:23
Prague place Wenceslas.
Debora12345
17 janvier 2021 @ 02:27
C’est la Place Venceslas à Prague…..
Antoine BP
17 janvier 2021 @ 02:36
La belle Prague. J’en garde un très bon souvenir (du patrimoine, pas des pragois… 🤷🏻♂️).
Gérard
18 janvier 2021 @ 21:27
Pourtant les Pragois sont des gens aimables, polis, respectueux et qui adorent la musique. Et la vie est bien moins chère qu’ici.
Antoine BP
19 janvier 2021 @ 13:33
Comme quoi……. je ne veux absolument pas faire de généralisation, mais de tous mes voyages c’est bien le seul où je garde un (très) mauvais souvenir de la population. Les jeunes étaient bien plus agréables.
Isabelle62
17 janvier 2021 @ 02:47
Place wenceslas à Prague
Cecicela
17 janvier 2021 @ 03:03
Sans hésitation, la place Wenceslas à Prague (Václavské náměstí). C’est dommage que la photo ne permette pas d’admirer les beaux immeubles de style Art nouveau. Cela étant, certains d’entre eux n’ont été construits qu’après 1900.
framboiz 07
17 janvier 2021 @ 03:09
Place Venceslas à Prague ?
Baboula
17 janvier 2021 @ 05:57
Place Wenceslas ,Prague .
Je répète ce qu’on m’a dit car je ne connais pas.
Pascal🍄
17 janvier 2021 @ 06:37
Budapest ?
Trajan
17 janvier 2021 @ 07:23
C’est la ville de Prague, la place Wenceslas.
Nycrab
17 janvier 2021 @ 07:30
C‘est le Wenzelsplatz à Prague.
Anastasie
17 janvier 2021 @ 08:30
Place Wenceslas à Prague
Cisca1
17 janvier 2021 @ 08:47
Berlin ?
Francois
17 janvier 2021 @ 09:00
Bruxelles
Pastelin
17 janvier 2021 @ 09:44
Place Venceslas à Prague
JAusten
17 janvier 2021 @ 10:15
Inévitablement : Prague, place Wenceslas.
Leonor
17 janvier 2021 @ 10:19
Prague, place Venceslas.
C’est dimanche.
N’entrons pas aujourd’hui dans les souvenirs terribles de la répression du Printemps de Prague .
Par contre … ceci. Et il y sera toujours question de Liberté :
Le Don Giovanni, de Mozart .
C’est à Prague que l’opéra a été donné pour la première fois .
Et Mozart a confié au personnage de Leporello , le serviteur de Don Juan , la charge d’exprimer tout son ras-le-bol à lui de son manque de liberté, de son obligation de » servir », d’être au service des puissants , de devoir obéir, de devoir soumettre son art aux exigences des payeurs.
Leporello :
» Notte e giorno faticar ( …), Non voglio piu servir’ »
Trad° : Travailler nuit et jour ( …) Je ne veux plus servir ! »
https:// http://www.youtube.com/watch?v=vni0_BtzLKs&ab_channel=operafan1975
Que diriez-vous, pour ce dimanche, de l’opéra tout entier ? :
https://www.youtube.com/watch?v=nV1yNgiEvIQ&ab_channel=iOperapuntoes
Sous la très subtile direction de Claudio Abbado, excusez du peu .
Bon dimanche !
Teresa2424
19 janvier 2021 @ 21:13
Increíble estuve en Praga y no identifiqué la avenida cambiada …
perigourdine
17 janvier 2021 @ 10:23
Prague
Vankerckhoven
17 janvier 2021 @ 10:30
C’est Prague.
Fabienne
17 janvier 2021 @ 10:43
La place Venceslas à Prague ?
Vincent II
17 janvier 2021 @ 10:51
Prague place Venceslas
Elsi
17 janvier 2021 @ 10:55
Amsterdam ??? … sans garantie toutefois….
Ludmila Papežová
17 janvier 2021 @ 10:58
Praha, Václavské náměstí.
dagobert 1er
17 janvier 2021 @ 11:14
Prague!
Menthe
17 janvier 2021 @ 11:30
Prague.
Tessa
17 janvier 2021 @ 11:32
Prague. Place St Wenceslas
Jacqueline CHARTIER
17 janvier 2021 @ 11:34
Prague , peut-être , place St Venceslas ? ( même si j’ai un doute pour le monument du fond car dans mon souvenir le Musée national est un peu différent ) .
Laurent
17 janvier 2021 @ 11:36
Prague
Jean Pierre
17 janvier 2021 @ 11:46
Amsterdam, je suppose.
HRC
17 janvier 2021 @ 12:00
je n’avais trouvé que l’Europe centrale Habsbourg, avec comme repères l’avenue très large et le type de chariot.
J’ai vu après que je fus en vacances dans cette ville, mais je ne l’aurais jamais reconnue ici !
Pierre-Yves
17 janvier 2021 @ 12:08
Prague, place Venceslas
pit
17 janvier 2021 @ 12:26
Leipzig Markt platz ?
Marlene64
17 janvier 2021 @ 13:02
Amsterdam, place Dam ?
Karabakh
17 janvier 2021 @ 13:08
La place Wenceslas, à Prague.
Sylvie
17 janvier 2021 @ 13:52
Prague, place Saint Vencesclas
Marie-Françoise M.
17 janvier 2021 @ 14:34
place Wenceslas à Prague avec le musée national en arrière-plan
Elizabeth
17 janvier 2021 @ 15:06
This is Prague: Wenceslas Square
Claudia Mi
17 janvier 2021 @ 15:24
Il s’agit de « place Venceslas » à Prague, le symbole de la culture et de la nation tchèques pour les évènements qui s’y sont déroulés. Le 16 janvier 1969 Jan Palach s’y immole par le feu pour protester contre la suppression des libertés et l’occupation par les forces du Pacte de Varsovie qui avait mis fin au Printemps de Prague.
Le bâtiment en haut de la place abrite le Musée National.
Merci Régine pour ta rubrique!
Esquiline
18 janvier 2021 @ 13:20
J’étais à Prague au début août 1968. En voyage universitaire j’ai rencontré beaucoup d’étudiants euphoriques, bien conscients pour la plupart que l’URSS pourrait intervenir, certains pensaient en octobre après le « Soviet suprême », mais plutôt confiants de l’appui de l’Occident.
Quelle tristesse quelques jours plus tard, toute ma famille a pleuré en entendant les cloches de la ville sonner à midi.
Mon premier contact avec la « Realpolitik », fin de mes illusions quant aux gentils et aux méchants.
ciboulette
17 janvier 2021 @ 15:25
Prague , la place Wenceslas .
Gérard
17 janvier 2021 @ 15:48
Disons plutôt Venceslas.
Carole
17 janvier 2021 @ 16:37
Prague
Otma
17 janvier 2021 @ 16:41
Vaclavske namēsti à Prague
Place Venceslas
Caroline 43
17 janvier 2021 @ 16:51
Prague
STIERNON
17 janvier 2021 @ 16:57
Oslo
aubert
17 janvier 2021 @ 17:24
N’est-ce pas le palais du peuple de Bucarest, là-bas dans le fond ?
Kalistéa
19 janvier 2021 @ 12:11
Le palais du peuple , en 1900, Aubert , réveillez vous !
Jeanne-Marie
17 janvier 2021 @ 17:26
On dirait la place Wenceslas à Prague, avec le Musée national au fond.
Régine
18 janvier 2021 @ 12:06
C’est bien cela
Magda
17 janvier 2021 @ 17:29
PRAGUE ????
MaryT
17 janvier 2021 @ 17:39
Prague
thebault herve
17 janvier 2021 @ 17:46
bonjour, il s’agit de prague avenue Vaclavske Vanesty (excuser moi pour l’ortographe de l’avenue.
Poli
17 janvier 2021 @ 17:51
Prague, václavské náměstí .
En français :place venceslas
Otmanico
17 janvier 2021 @ 18:13
Prague
chicarde
17 janvier 2021 @ 18:26
Belgrade, à mon avis !
Aper
17 janvier 2021 @ 18:31
Prague
Zorro
17 janvier 2021 @ 20:00
Prague
Vankerckhoven
17 janvier 2021 @ 20:46
Place Venceslas sauf erreur
raalcom
17 janvier 2021 @ 21:05
Prague, Place Venceslas.
Yannick Pichard
17 janvier 2021 @ 22:03
Prague
Caroline
17 janvier 2021 @ 23:44
Berlin ?
Sinon, donnez- nous vite votre langue au chat ! 😉
Teresa2424
18 janvier 2021 @ 00:43
Rusia SAN PETERSBURGO
Teresa2424
18 janvier 2021 @ 04:33
Budapest,
septentrion
18 janvier 2021 @ 09:24
Prague ? Le bâtiment en tout arrière plan fait penser au Musée national.
Ludovina
18 janvier 2021 @ 19:39
Excellent anniversaire « septentrion », j’ai toujours apprécié vos commentaires.
Respectueuses salutations.
septentrion
20 janvier 2021 @ 12:05
Chère Ludovina,
Merci beaucoup d’y avoir pensé, et merci aussi de partager vos connaissances généalogiques que je lis avec beaucoup d’intérêt.
Belle journée à vous,
Bien cordialement,
Florence
Ludovina
18 janvier 2021 @ 19:57
Précision, votre anniversaire est le 19 janvier, jour de publication de mon message du 18.
Sébastien
18 janvier 2021 @ 11:35
Copehnague ?
septentrion
20 janvier 2021 @ 12:08
Puisque c’est Prague, ces quelques mots d’Apollinaire que j’adore.
« Tu es dans le jardin d’une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d’écrire ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le cœur de la rose »
Leonor
20 janvier 2021 @ 22:03
Merveilleux, Septentrion. Merci.
J’ignorais.
Dans quel ensemble figurent ces vers -là ?
septentrion
28 janvier 2021 @ 11:21
Leonor,
Désolée pour le délai de réponse,
Ces vers sont extraits de « Zone » qui figure dans le recueil Alcools (1913)
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme
L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
[ 8 ]
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J’ai vu ce matin une jolie rue dont j’ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J’aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes
Voilà la jeune rue et tu n’es encore qu’un petit enfant
Ta mère ne t’habille que de bleu et de blanc
Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize
Vous n’aimez rien tant que les pompes de l’Église
Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette
[ 9 ]
Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège
Tandis qu’éternelle et adorable profondeur améthyste
Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ
C’est le beau lys que tous nous cultivons
C’est la torche aux cheveux roux que n’éteint pas le vent
C’est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère
C’est l’arbre toujours touffu de toutes les prières
C’est la double potence de l’honneur et de l’éternité
C’est l’étoile à six branches
C’est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche
C’est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Pupille Christ de l’œil
Vingtième pupille des siècle il sait y faire
Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l’air
Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder
Ils disent qu’il imite Simon Mage en Judée
Ils crient s’il sait voler qu’on l’appelle voleur
Les anges voltigent autour du joli voltigeur
Icare Enoch Elie Apollonius de Thyane
Flottent autour du premier aéroplane
Ils s’écartent parfois pour laisser passer ceux que
[ 10 ]
transporte la Sainte-Eucharistie
Ces prêtre qui montent éternellement élevant l’hostie
L’avion se pose enfin sans refermer les ailes
Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles
A tire-d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux
D’Afrique arrivent les ibis les flamants les marabouts
L’oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes
Plane tenant dans les serres le crâne d’Adam la première tête
L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cri
Et d’Amérique vient le petit colibri
De Chine sont venus les pihis longs et souples
Qui n’ont qu’une seule aile et qui volent par couple
Puis voici la colombe esprit immaculé
Qu’escortent l’oiseau-lyre et le paon ocellé
Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendre
Un instant voile tout de son ardente cendre
Les sirènes laissant les périlleux détroits
Arrivent en chantant bellement toutes trois
Et tous aigle phénix et pihis de la Chine
Fraternisent avec la volante machine
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
[ 11 ]
Des troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent
L’angoisse de l’amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être aimé
Si tu vivais dans l’ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière
Tu te moques de toi et comme le feu de l’Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C’est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas le regarder de près
Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées
C’était et je voudrais ne pas m’en souvenir c’était au déclin de la beauté
Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m’a regardé à Chartres
Le sang de votre Sacré Cœur m’a inondé à Montmartre
Je suis malade d’ouïr les paroles bienheureuses
L’amour dont je souffre est une maladie honteuse
Et l’image qui te possède te fait survivre dans l’insomnie et dans l’angoisse
[ 12 ]
C’est toujours près de toi cette image qui passe
Maintenant tu es au bord de la Méditerranée
Sous les citronniers qui sont en fleur toute l’année
Avec tes amis tu te promènes en barque
L’un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques
Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs
Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur
Tu es dans le jardin d’une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d’écrire ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le cœur de la rose
Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit
Tu étais triste à mourir le jour où tu t’y vis
Tu ressembles au Lazare affolé par le jour
Les aiguilles de l’horloge du quartier juif vont à rebours
Et tu recules aussi dans ta vie lentement
En montant au Hradchin et le soir en écoutant
Dans les tavernes chanter des chansons tchèques
[ 13 ]
Te voici à Marseille au milieu des Pastèques
Te voici à Coblence à l’hôtel du Géant
Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon
Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide
Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde
On y loue des chambres en latin Cubicula locanda
Je m’en souviens j’y ai passé trois jours et autant à Gouda
Tu es à Paris chez le juge d’instruction
Comme un criminel on te met en état d’arrestation
Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t’apercevoir du mensonge et de l’âge
Tu as souffert de l’amour à vingt et à trente ans
J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon temps
Tu n’oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j’aime sur tout ce qui t’a épouvanté
Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants
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Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent des enfants
Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare
Ils ont foi dans leur étoile comme les rois-mages
Ils espèrent gagner de l’argent dans l’Argentine
Et revenir dans leur pays après avoir fait fortune
Une famille transporte un édredon rouge comme vous transportez votre cœur
Cet édredon et nos rêves sont aussi irréels
Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent
Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges
Je les ai vus souvent le soir ils prennent l’air dans la rue
Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs
Il y a surtout des Juifs leurs femmes portent perruque
Elles restent assises exsangues au fond des boutiques
Tu es debout devant le zinc d’un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand restaurant
Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant
Elle est la fille d’un sergent de ville de Jersey
Ses mains que je n’avais pas vues sont dures et gercées
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J’ai une pitié immense pour les coutures de son ventre
J’humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche
Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues
La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle Métive
C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive
Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie
Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d’Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d’une autre forme et d’une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances
Adieu Adieu
Soleil cou coupé
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
Maria
21 janvier 2021 @ 23:57
Bello anche oggi ma non come allora ,per le solite aggiunte che io non trovo in armonia col resto!Traduco con google:Beau encore aujourd’hui mais pas comme alors, pour les ajouts habituels que je ne trouve pas en harmonie avec le reste! ! Je traduis avec google