Saint Michael’s Mount, l’homologue anglais du Mont Saint Michel, est situé à l’extrême pointe de la Cournouailles, sur la commune de Marazion. Contrairement au Mont Saint Michel, longtemps abbaye, puis prison et de nouveau abbaye, St Michael’s Mount est encore aujourd’hui la résidence d’une vieille famille famille anglaise, les St Aubyn. Il est également dans l’imaginaire enfantin un des lieux magiques du Club des Cinq.
La première construction, abbaye à l’origine, semble dater du VIII§me siècle. Au XIème siècle, le roi Edouard le Confesseur en fit don à l’abbaye du Mont Saint Michel. La base des bâtiments que nous voyons actuellement fut édifiée au XIIème siècle. Puis St Michael’s Mount redevint indépendant sous le règne du roi Henri V, toute subordination d’un monastère anglais à un monastère étranger devant illégale.
Objet de convoitises de la part de Jean Sans Terre qui le fit occuper en son nom, puis de la part de John de Vere, 13ème comte d’Oxford qui y tint un siège de 23 semaines contre les troupes du roi Edouard IV, durant la Guerre des Deux Roses en 1473. Il fut ensuite occupé par Perkin Warbeck, prétendant au trône d’Angleterre en 1497. Il vit aussi arriver l’Invincible Armada.
La reine Elizabeth Ier en fit don à son conseiller Robert Cecil, 1er comte de Salisbury. Son fils le vendit à Sir Francis Basset dont le frère Arthur, ardent royaliste y tint tête contre le Parlement et les troupes de Cromwell jusqu’en 1646.
La vie religieuse n’y étant plus qu’un souvenir depuis longtemps, en 1659 St Michael’s Mount fut vendu au Colonel John St Aubyn. Ses descendants y vivent toujours. Les St Aubyn d’origine normande, arrivèrent en Angleterre avec Guillaume le Conquérant.
John St Aubyn, nouveau propriétaire du Mount, fut créé baronet le 11 décembre 1671 par le roi Charles II. Successivement cinq de ses descendants portèrent le titre et habitèrent le Mount, représentant diverses circonscriptions de Cornouailles à la Chambre des Communes. Le titre s’éteignit dans la première ligne à la mort du 5ème baronet, Sir John St Aubyn en 1839.
Le 31 juillet 1866, il fut créé à nouveau pour Edward St Aubyn, fils naturel du cinquième baronet. Son fils, John St Aubyn, 2ème baronet de la nouvelle création fut élevé à la pairie avec le titre de Lord St Levan of St Michael Mount en 1887. Il avait jusque là siégé à la Chambre des Communes sous l’étiquette libérale.
Son petit-fils Francis, 3ème lord St Levan épousa The Honorable Gwendolen Nicolson, fille de Lord Carnock qui fut ambassadeur du Royaume-Uni à Istanbul, Saint Petersbourg et Madrid. Le second fils de Lord Carnock, The Honorable Harold Nicolson fut aussi un brillant diplomate mais il est beaucoup plus connu aujourd’hui pour avoir été le mari de l’Honorable Vita Sackville-West. Les très sérieuses familles St Aubyn et Sackville-West furent alors dans les cercles mondains de l’entre deux-guerres, Harold et Vita ayant défrayé la chronique de l’époque par leurs amours bisexuelles.
L’attachement au Mount fut cependant plus fort que l’attraction londonienne. Le 4ème baron John Lord St Levan y maintint la tradition de sa famille. N’ayant pas d’enfant, il passa la main en 2003 à son neveu James St Aubyn qui avec son épouse Mary, née Bennett, habite la demeure ancestrale.
Au cours des siècles d’importantes modifications architecturales ou de décoration intérieure furent apportées ainsi qu’au XXème siècle des innovations comme l’installation du chauffage central ou d’un monte-charge pour les bagages sans lui faire perdre son charme pour autant.
James et Mary St Aubin, futurs lord et lady St Levan, habitent le Mount en permanence, ayant renoncé à la facilité de la vie citadine. Leur existence est rythmée par les marées. Ils accueillent famille et amis plus souvent qu’ils ne vont en visite tant la vie y est prenante.
En 1954, le 3ème baron St Levan donna le Mount au National Trust, tout en signant un bail de 999 ans permettant à la famille St Aubyn de continuer à y habiter.
Bien sûr, le Mount est ouvert au public et c’est avec plaisir que les habitants actuels James et Mary vous font visiter l’intérieur ou les magnifiques jardins. Des visiteurs célèbres furent la reine Victoria, le roi Edouard VII ou la reine Elizabeth, la reine mère et plus récemment le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles.
The Honorable Mrs Robert Boyle, ne Fiona St Aubyn, soeur de James, a écrit un livre délicieux en collaboration avec le butler de sa grand-mère Gwendolen Lady St Levan dans lequel elle évoque outre les grandes manières anglaises, les affres d’une visite royale. Pas si simple d’avoir un membre de la famille royale à la masion même si l’on est habitué à son cercle !
Le St Aubyn Estate comprend aujourd’hui le Mount et toutes les constructions qui y sont bâties où vit le personnel nécessaire à l’entretien d’un tel domaine, un ensemble de cottages, fermes et bâtiments commerciaux sur les 2500 hectares de la propriété en dehors de l’île.
Un lieu idéal de vacances en Cornouailles pour les amoureux de beaux bâtiments, de la met d’histoires de pirates. Pour plus d’informations : http://www.stmichaelsmount.co.uk (Un grand merci à Cosmo por l’article – Copyright photos : National Trust & DR)
agnes
16 mai 2011 @ 06:28
Merci Cosmo.
Le Club des 5 de mon enfance est loin derrière moi, je ne me souviens pas que cela se passait entre autres dans cet endroit féerique.
Marinette
16 mai 2011 @ 09:55
Oui, quel est le titre de ce Club des 5??
cosmo
16 mai 2011 @ 12:26
Il n’y a pas d’histoire particulière du Club des Cinq qui se passe à St Michael’s Mount mais il y a souvent une île mystérieuse couronnée d’un château ou un manoir aux allures ténébreuses qui servent de décor à leurs aventures qui font penser au Mount.
Tout ceci bien sûr est dans l’imaginaire de l’auteur et du lecteur que j’ai été.
Anais
16 mai 2011 @ 07:50
Je ne connaissais pas du tout le St Michael Mount. Cosmo, donc un grand merci pour ce nouvel article intéressant et instructif.
Au niveau de la communication (train, bateau) pour y arriver, auriez-vous des précisions ?
cosmo
16 mai 2011 @ 12:31
Vous pouvez prendre le train à Londres ( Gare de Paddington) et ariver à Penzance cinq ou six heures plus tard. C’est un long trajet mais encore plus long par la route car St Michael’s Mount est au fin fond de la Cornouailles.
Je pense que l’on peut arriver à Plymouth en bateau et prendre le train jusqu’à Penzance.
Adriana
16 mai 2011 @ 07:59
merci pour ces jolies photos !!! je ne connaissais pas ce lieu !
JAusten
16 mai 2011 @ 08:11
Un très grand merci Cosmo. Moi qui voulait vous demander, sous un autre article, si justement vous connaissiez le Devon et la Cornouaille … j’ai peut-être déjà un élément de réponse.
la vue de la tour doit être superbe ; les intérieurs très cosy ; un endroit idéal pour tourner un film ou s’inspirer d’un roman gothique. J’adore tout simplement.
le prix d’entrée est plus abordable que les celui des monuments de Londres
cosmo
16 mai 2011 @ 12:41
Dear Jane,
C’est effectivement une très belle demeure qui conserve son charme familial malgré la taille et une grande fréquentation touristique. Je ne peux pas dire que je connaisse bien la Cornouaille ou le Devon pour n’y être que peu allé mais c’est dans mon projet de vacances l’année prochaine. J’envisage un « Grand Tour » au Royaume-uni de la Cornouaille à l’Ecosse, sans oublier le Norfolk et le Pays de Galles et bien d’autres endroits.
J’ai bien sûr été à Bath, lieu de tous les plaisirs austiniens où j’ai eu la pire des aventures hôtelières. Descendu au Royal Crescent Hôtel, j’ai dû payer une fortune pour dormir dans une chambre couloir et ne pas avoir d’eau chaude pour mon bain. On ne m’y reprendra plus.
Je prépare donc mon carnet d’adresse, le guide des B&B et ma tente de camping, prêt à toutes les options d’hébergement, le CDA (Château Des Autres) étant bien sûr la préférée mais bon soyons réaliste, il n’y en a pas un tous les 100Kms.
Amicalement
palatine
16 mai 2011 @ 13:14
Bon, que personne n’aille donc loger au Royal Crescent Hotel. J’aurais aussi été furieuse. J’aime d’avoir « value for money ». Meme pas d’eau chaude ! Et en Angleterre en plus.
JAusten
16 mai 2011 @ 20:28
Patatine, je peux vous garantir que c’est dors et déjà noté : une douche à l’eau froide : NO WAY ! après je suis de très mauvaise humeur.
palatine
17 mai 2011 @ 22:31
Jane, vous m’avez appelée Patatine par erreur. Tres drole. Ca rappelle de vieux souvenirs. Quand j’avais 3 ans, feu mon père m’appelait Patatina. La boucle est bouclée. Je ne vivrai sans doute plus longtemps. 8-)
JAusten
18 mai 2011 @ 21:14
Oh toutes mes excuses PaLatine !
JAusten
16 mai 2011 @ 20:28
Dear Cosmo,
Et bien peut-être nous croiserons nous, car c’est aussi un de mes plans pour l’année prochaine.
Vos choix d' »accomodation » sont assez modestes en somme, tout à votre honneur (en attendant que l’option CDA concrétise) : les miens par contre pas du tout (et je n’ai pas honte du tout) :
http://www.orient-express.com/web/uktr/national_trust.jsp
ce qu’ils proposent me fait …. tout simplement rêver.
cosmo
17 mai 2011 @ 09:11
Dear Jane,
Je viens d’aller sur le site. Cela fait effectivement rêvé. Et vous avez raison de ne pas avoir honte.
Je compte voyager en voiture et ce pour plus d’un mois, l’option Orient-Express n’est donc pas nécessaire ou finirait par être ruineuse sauf pour une fantaisie. Par contre je travaille l’option CDA, avec quelque chance de succès, par ci par là.
Nous verrons bien.
Bonne Journée
JAusten
17 mai 2011 @ 21:45
je croise les doigts pour que votre option CDA fonctionne : elle nous donnera forcément de magnifiques reportages ;)
JAusten
17 mai 2011 @ 21:48
juste une autre question, dear Cosmo, auriez-vous le titre du livre que vous mentionnez dans votre article ?
Bonne soirée
Agnès de S M
17 mai 2011 @ 14:54
oh, Cosmo, comme j’aimerais venir avec vous !…
cosmo
18 mai 2011 @ 09:20
Dear Jane,
Voici la réponse à votre question
THE BUTLER’S GUIDE TO CLOTHES CARE, MANAGING THE TABLE, RUNNING THE HOME & OTHER GRACES by STANLEY AGER & FIONA ST.AUBYN. PUBLISHED by PAPERMAC / MACMILLAN PUBLISHERS LIMITED
Vous devez pouvoir le trouver sur Abebook en occasion car je ne pense pas qu’il soit encore édité.
Have a good day
Cosmo
JAusten
18 mai 2011 @ 18:25
Many thanks Cosmo.
Have a good day likewise
Dominique
16 mai 2011 @ 08:25
Merci Cosmo pour ce reportage,les photos sont superbe.Ce lieu doit être agréable de passé des vacances.
cosmo
16 mai 2011 @ 12:53
On peut louer à la semaine des cottages qui sont sur la partie continentale du domaine. C’est effectivement un lieu fantastique pour les vacances.
Pascale (37)
16 mai 2011 @ 08:34
Merveilleux reportage qui m’a fait découvrir un endroit que je ne connaissais pas.
gue
16 mai 2011 @ 08:37
Trois Monts : Merci pour cette page d’histoire d’Angleterre…grâce à une famille moderne bien qu’attachée à son illustre passé.
Je connaissais le Mont St Michel français évidemment et aussi le Mont St Michel italien (qui n’est pas sur une île mais enchâssé entre les Alpes du Sud et Turin)
palatine
16 mai 2011 @ 09:29
Merci Cosmo pour ce reportage passionnant. Je ne connaissais pas du tout cet endroit. J’ai bien aimé aussi les photos des appartements. C’est somptueux et ça reste quand meme cosy. Vous m’apprenez que Harold Nicolson appartenait à cette famille. Finalement, lui et sa femme Vita, auront été les cadets de famille qui n’héritent de rien.
Peut-etre pourriez-vous un jour faire un reportage sur Sissinghurt qui est le « lot de consolation » de Harold et Vita.
Mais le plus étonnant a été d’apprendre qu’il y avait un petit Mont St Michel anglais, et avec le meme nom en plus !
pierre-yves
16 mai 2011 @ 12:41
Palatine, si lot de consolation il y eut, Sissinghurt en fut un assez enviable ! les jardins, notamment sont splendides.
J’ignorais moi aussi les liens des Nicolson avec cette famille St Aubyn que nous présente Cosmo.
Je me souviens d’avoir lu il y a plusieurs années un livre d’un certain Edward St Aubyn qui décrivait la vie blasée et décadente d’un rejeton de bonne famille. Il semblait y avoir une inspiration autobiographique autour de ce roman.
Quant au Club des cinq, tout en sachant que l’auteur était anglaise, mon imaginaire d’enfant n’a fait ni une ni deux et a transposé leurs aventures en Bretagne. Et je crois depuis n’avoir jamais douté qu’elles se fussent passées ailleurs qu’en France.
cosmo
16 mai 2011 @ 13:02
Pierre-Yves,
J’ai longtemps cru moi aussi que la Bretagne est le lieu du Club des Cinq mais l’auteur Enid Blyton était anglaise et les versions originales font référence à la Cornouaille. Mais bon, c’est à peu près pareil et tout est fait dans la version française pour que nous pensions à la Bretagne! Ce sont dans tous les cas le lieux imaginaires de notre enfance.
Edward St Aubyn est sans doute un lointain cousin des St Aubyn du Mount, qui aimeraient parfois mais n’ont pas le temps de « décader » pris dans la gestion du domaine qui est un défi quotidien.
Cordialement
paulbrussel
20 mai 2011 @ 09:21
En effet, Edward St Aubyn (1960-) est un descendant du premier baronet et a écrit plusieurs livres dont Mother’s Milk a été sur la shortliste de Man Booker Prize 2006.
A noter que le frère du 4ème baronet, Giles St Aubyn, a publié aussi quelques livres dont sur William of Gloucester, Edward VII et Queen Victoria.
palatine
16 mai 2011 @ 13:17
Lot de consolation, pcq comme le dit bien Cosmo ci-dessous, Vita Sackville-West ne se consola jamais de la perte de Knowles. Elle regretta toute sa vie de ne pas etre née garçon.
JAusten
16 mai 2011 @ 21:41
une autre victime du fameux « entail »?
Knole House a fini au National Trust. Vita aurait-elle pu continuer de l’entretenir ?
JAusten
16 mai 2011 @ 21:29
en parlant de jardins, pour les amateurs :
http://www.invectis.co.uk/sissing/
cosmo
16 mai 2011 @ 12:48
Palatine,
Les deux Monts ont été des abbayes bénédictines, liées entre elles.
Je pourrais parler des Nicolson, un couple vraiment extravagant, et de leur aventures, Sissinghurst en étant une parmi tant d’autres. Le véritable amour de Vita étant Knowles dont elle a éte privée par l’application de la primogéniture. Privée donc de la plus grande maison privée d’Angleterre, ella réussi à faire l’un des jardins les plus prestigieux.
Un autre article à prévoir peut-être si Régine le permet.
val
16 mai 2011 @ 09:58
Il y avait le Club des cinq et le clan des septs. j’adorais lire ces intrigues il y a vait le chien qui suivait les enfants. ( quelqu’un se souvient il de son nom???? )
agnes
16 mai 2011 @ 12:45
Ah le clan des 7; ils passaient leur temps à goûter et à pic niquer, ils me donnaient faim.
JAusten
16 mai 2011 @ 18:29
et le mondialement connu encore de nos jours du même auteur : OUI OUI
cosmo
16 mai 2011 @ 12:50
Dagobert en français!Timmy en anglais!
Amicalement
Caroline
16 mai 2011 @ 17:01
Bravo! j’ai lu toute la collection de Enid Blyton y compris Oui-Oui!!!!
Agnès de S M
17 mai 2011 @ 15:04
Etla famille Tant Mieux, c’était aussi Enid Blyton, j’adorais !
Laurent F
16 mai 2011 @ 11:23
vu de l’extérieur ça ressemble étrangement à notre Mont Saint Michel !!
Marie2
16 mai 2011 @ 11:35
Le Mont Saint Michel des anglais est aussi beau que le nôtre ! Merci cosmo pour ce très intéressant reportage !
C’est amusant d’avoir une vision concrète des lieux ou se déroulaient les histoires captivantes des club des cinq !
val
16 mai 2011 @ 12:22
sa yé c’était Dagobert ( le nom du chien ) ou parfois Dago
Caroline
16 mai 2011 @ 17:14
A Cosmo,j’ai beaucoup aime cet article bien presente avec des photos et surtout votre lien comme excellente idee de vacances!Je me demande si la reine Elizabeth d’Angleterre a deja visite cette ile!Meme si j’ai beaucoup de famille en Angleterre,j’ignorais totalement l’existence de cette ile anglaise!Incroyable,mais vrai!Mille fois merci pour ce reportage original en son genre!
cosmo
19 mai 2011 @ 08:51
Caroline,
Je ne pense pas que la reine Elizabeth ait visité The Mount. De manière générale, et ce pour ne pas ennuyer ses amis ou se hôtes, la reine ne se rend pas chez des particuliers. Elle sait le tracas que cela représente pour eux. Une visite royale est la source des pire tourments. La reine ne se déplace donc que pour des visites officielles ou pour se rendre dans ses résidences de Windsor, Balmoral et Sandringham. Il y a également l’éternel problème de la sécurité qui restreint considérablement ses déplacements.
carole
16 mai 2011 @ 18:12
Merci Cosmo pour cet article très intéressant.
Ah ! le club des cinq ! de beaux souvenirs de lecture .
Mayg
16 mai 2011 @ 18:42
Merci à Cosmo pour ce beau reportage.
Colette C.
16 mai 2011 @ 20:22
Merci, Cosmo, pour ce reportage!
Actarus
17 mai 2011 @ 02:59
Vita Sackville-West eut une liaison avec Virginia Woolf.
cosmo
17 mai 2011 @ 09:13
Et une plus tumultueuse avec Violet Trefusis, la grand-tante de la duchesse de Cornouailles!
palatine
17 mai 2011 @ 10:36
Et d’autres femmes aussi. Mais elle resta toute sa vie mariée à un homme charmant avec qui elle s’entendait tres bien. Je crois qu’il etait comme elle.
palatine
17 mai 2011 @ 13:24
Un fils de Vita Sackville West ecrivit l’histoire de ses parents et la liaison de sa mere avec Violet Trefusis dans un livre qui eut bcp de succès, Je crois que ca s’intitulait « Portrait of a marriage » . Il y avait pas mal d’extraits de correspondances dans ce livre. Je l’ai perdu dans mes demenagements.
La bonne société anglaise a bien changé. Ces dames parlaient français couramment et emaillaient leur correspondance d’un tas de mots français.
palatine
18 mai 2011 @ 14:25
j’ai vérifié sur Amazon. C’est Nigel Nicolson qui ecrivit « Portrait of a marriage » et le livre peut etre acheté pour quelques sous en anglais, ou pour un peu plus en traduction française (Portrait d’un mariage)
val
17 mai 2011 @ 13:39
Je part en vacances en Bretagne la semaine prochaine je vais emporter 2 ou 3 livre du Club des cinq. C’est un peut les enfants de Barnaby et les petits enfants de Miss Marples!!!!