C’était la règle à l’époque mais c’était une carafe d’eau, le vin était servi au verre par les valets.
Chez moi, de façon plus modeste je mets toujours plusieurs carafes d’eau sur la table. Mais il n’y a pas de valets pour servir le vin. 😪
« La famille du prince de Talleyrand a conservé le château de Valençay jusqu’en 1979, y organisant de nombreux dîners et réceptions »
« Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord sut s’illustrer brillamment, en faisant appel aux plus grands chefs de son temps, parmi lesquels Antonin Carême. Il lui avait, paraît-il, lancé un défi : créer une année entière de menus, sans répétition et en utilisant uniquement des produits de saison. »
(Anne Gérardot, directrice des archives départementales de l’Indre)
Antonin Carême a servi Talleyrand à Valençay pendant douze ans. « On ne fait pas de bonne diplomatie sans bons déjeuners », disait le prince de Talleyrand. Dans « Le maître-d’hôtel français », un de ses best-sellers, Antonin Carême explique : « Il est juste toutefois de considérer le Ministère des relations extérieures comme ayant été le sanctuaire de la cuisine moderne […] Les grands dîners des galeries, donnés par M. de Talleyrand, se composaient de quarante-huit entrées ; pour les confectionner, des hommes à réputation (nous étions grandement payés) y employaient les comestibles les plus rares. Ces grands dîners rappelaient la gloire de la cuisine française. »
Carême disait qu’il ne savait pas lire. Or, il a écrit 3.000 recettes d’une belle écriture quand il travaillait comme apprenti chez Sylvain Bailly, le célèbre pâtissier de la rue Vivienne. Il était célèbre pour ses pièces montées, élaborées comme centres de table, que Bailly exposait dans la vitrine de sa pâtisserie. Il les créait après avoir vu des gravures représentant les monuments remarquables (d’Egypte, de Grèce, de Chine, les pagodes de Kew Gardens, le désert de Retz, mais aussi des chaumières, des volières, des cabanes, des grottes, le Hameau de la Reine, les fabriques du Jardin des Plantes…)
C’est le BA-ba de toute communication sur Internet. Personne n’a la science infuse et citer ses sources est la moindre des politesses à l’égard de ceux qui ont produit des écrits sur n’importe quel sujet. 😉
Mes sources à moi viennent d’une conférence à l’Institut de France dans le cycle « Regards sur la culture gastronomique française » par un spécialiste dont je n’ai pas retenu le nom.
Pascal Hervé
29 février 2024 @ 07:29
Une carafe par convive, est-ce fréquent ? Était-ce un désir de Talleyrand ?
Cosmo
29 février 2024 @ 21:31
C’était la règle à l’époque mais c’était une carafe d’eau, le vin était servi au verre par les valets.
Chez moi, de façon plus modeste je mets toujours plusieurs carafes d’eau sur la table. Mais il n’y a pas de valets pour servir le vin. 😪
Pascal Hervé
2 mars 2024 @ 12:04
Chez nous aussi j’aime qu’il y ait plusieurs carafes d’eau .
Merci Cosmo pour cette confirmation.
Cosmo
29 février 2024 @ 07:42
Élégante mais froide.
Trianon
29 février 2024 @ 22:17
Oui, on n’a pas envie de raconter la dernière des grosses tètes :)
Cosmo
2 mars 2024 @ 16:24
Et encore moins de faire tourner les serviettes…
Trianon
3 mars 2024 @ 12:41
Non plus 😂😂
Vitabel
29 février 2024 @ 07:54
Ça me plaît, pièce claire et lumineuse.
pit
29 février 2024 @ 08:00
« La famille du prince de Talleyrand a conservé le château de Valençay jusqu’en 1979, y organisant de nombreux dîners et réceptions »
« Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord sut s’illustrer brillamment, en faisant appel aux plus grands chefs de son temps, parmi lesquels Antonin Carême. Il lui avait, paraît-il, lancé un défi : créer une année entière de menus, sans répétition et en utilisant uniquement des produits de saison. »
(Anne Gérardot, directrice des archives départementales de l’Indre)
Baboula
29 février 2024 @ 10:11
Pit,merci pour ce complément d’information qui cite ses sources.
Catherine
29 février 2024 @ 14:38
Les produits de saison je ne croyais pas qu’on y prête attention à l’époque.
Framboiz 07
1 mars 2024 @ 01:31
Qui possède le château en 2024?
Passiflore
29 février 2024 @ 09:42
Antonin Carême a servi Talleyrand à Valençay pendant douze ans. « On ne fait pas de bonne diplomatie sans bons déjeuners », disait le prince de Talleyrand. Dans « Le maître-d’hôtel français », un de ses best-sellers, Antonin Carême explique : « Il est juste toutefois de considérer le Ministère des relations extérieures comme ayant été le sanctuaire de la cuisine moderne […] Les grands dîners des galeries, donnés par M. de Talleyrand, se composaient de quarante-huit entrées ; pour les confectionner, des hommes à réputation (nous étions grandement payés) y employaient les comestibles les plus rares. Ces grands dîners rappelaient la gloire de la cuisine française. »
Carême disait qu’il ne savait pas lire. Or, il a écrit 3.000 recettes d’une belle écriture quand il travaillait comme apprenti chez Sylvain Bailly, le célèbre pâtissier de la rue Vivienne. Il était célèbre pour ses pièces montées, élaborées comme centres de table, que Bailly exposait dans la vitrine de sa pâtisserie. Il les créait après avoir vu des gravures représentant les monuments remarquables (d’Egypte, de Grèce, de Chine, les pagodes de Kew Gardens, le désert de Retz, mais aussi des chaumières, des volières, des cabanes, des grottes, le Hameau de la Reine, les fabriques du Jardin des Plantes…)
Baboula
29 février 2024 @ 10:12
Pit,merci pour ce complément d’information qui cite ses sources.
Gatienne
29 février 2024 @ 20:25
C’est le BA-ba de toute communication sur Internet. Personne n’a la science infuse et citer ses sources est la moindre des politesses à l’égard de ceux qui ont produit des écrits sur n’importe quel sujet. 😉
Passiflore
29 février 2024 @ 10:46
Mes sources à moi viennent d’une conférence à l’Institut de France dans le cycle « Regards sur la culture gastronomique française » par un spécialiste dont je n’ai pas retenu le nom.
Lapiequichante
29 février 2024 @ 14:15
Brrrr, froid . Pas chaleureux. Inconfortable. Juste efficace, et puis hop, au lit.
Danielle
29 février 2024 @ 14:15
Belle salle à manger très lumineuse où il doit être agréable de déjeuner.
Félicitations à Antonin Carême pour sa prouesse !
Bambou
29 février 2024 @ 17:05
Grande ressemblance avec la salle à manger de George Sand à Nohant.