Ces boiseries exposées au musée Carnavalet à Paris proviennent de l’hôtel Stuart d’Aubigny dans le quartier saint-Michel. Il a été détruit au XIXème siècle.
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Pascal🍄
18 février 2022 @ 08:35
Les boiseries sont belles mais à par elles ,tout a un air de bric et de broc ,on se croirait dans une salle des ventes .
Marinella
18 février 2022 @ 11:01
Je vous accorde Pascal que ce n’est pas la salle la plus réussie , mais vous êtes tout de même sévère .
Pascal avec un champignon
18 février 2022 @ 11:20
« à part » Grrr!
Aldona
18 février 2022 @ 09:10
Magnifique ces panneaux avec ce ton de jaune doux. J’aime tout particulièrement la harpe, un des plus bels instruments de musique, la forme et le son, ainsi que la grâce d’une joueuse d’harpe
Beque
18 février 2022 @ 09:24
La famille Stuart d’Aubigny possédait la ville d’Aubigny-sur-Nere en Berry.
Elle avait été donnée, en 1422, par le Roi Charles VII à Jean Stuart de Darnley, cousin du roi d’Ecosse, qui commandait l’armée écossaise venue secourir Charles VII après la défaite d’Azincourt. La lignée des Stuarts d’Aubigny s’éteignit en 1672 et le roi Louis XIV put, alors, disposer de la ville. Pour être agréable au roi d’Angleterre Charles II Stuart, le Roi fit don de la seigneurie d’Aubigny, en 1673, à Louise Renée de Keroualle, devenue duchesse de Portsmouth après avoir donné un enfant au roi Charles II. Ses descendants, les ducs d’Aubigny, conservèrent la cité jusqu’à la Révolution Française. Louise est morte à Paris, rue des Saints-Pères, en 1734 : était-ce l’emplacement de l’hôtel Stuart d’Aubigny, je l’ignore ?
Dès 1990, la municipalité d’Aubigny sur Nere a décidé de relancer les Fêtes Franco Ecossaises. Elles ont lieu, chaque année, aux alentours du 14 juillet. Tattoo (défilé de pipe bands), concert, défilés historiques, campements et jeux médiévaux, campements d’highlanders et menu typiquement écossais dont le plat national : le Haggis (panse de brebis farcie).
Lady Diana Spencer était l’une des descendantes du duc de Richmond, ainsi que Camilla Parker-Bowles, Sarah Ferguson, l’Aga Khan (par sa mère Joan Yarde-Buller) et Jane Birkin.
Pacific
18 février 2022 @ 11:59
Merci pour vos explications très intéressantes.
L’évocation des Stuart me fait penser aux Fitz-James : savez-vous où se situait la propriété du maréchal de Berwick (Jacques Fizt-James) (1670-1734) portant le nom Fitz-James et qui est similaire à celle de Montesquieu (La Brède) par ses plantations ?
Beque
18 février 2022 @ 17:12
Merci, Pacific, je ne suis pas très connaisseuse sur la famille Fitz-James mais il semble qu’il y ait une commune dans l’Oise, près de Beauvais, appelée Fitz-James après avoir pris les noms de Warti, Warty, Ouartis, Warty les Clermonts, Le fils Jesme. Jacques Fitz-James avat acquit le château de la Seigneurie de Warty en 1704 et le château aurait été détruit en 1809.
Je pense (sans en être sûre) que c’est un de ses fils, François de Fitz-James, qui, en tant que Grand Aumônier du Roi et évêque de Soissons, assista Louis XV mourant lors du siège de Metz en 1744.
Beque
19 février 2022 @ 19:35
Je me suis demandé comment les ducs d’Albe pouvaient descendre des Fitz-James. Voici ce que j’ai trouvé au risque de m’être trompée :
François Fitz-James dont je viens de parler était un des 13 enfants du second mariage du duc de Berwick avec Anne Bulkeley (1675-1751).
Il avait eu de sa première femme Honora de Burgh (1675-1698) un fils, James Fitz-James Stuart, 2e duc de Berwick et de Liria (1696-1738) marié, en 1716, avec Dona Catarina de Portugal. Celui-ci fut militaire, puis ambassadeur. Dans sa descendance, les ducs d’Albe à partir de 1802 à la mort de María del Pilar Teresa Cayetana de Silva et Álvarez de Toledo qui n’avait ni fils ni frères. Le titre ducal est passé par mariage des derniers Álvarez de Toledo de la branche Albe à Carlos Fitz-James Stuart y Silva (1794-1835), 7e duc de Berwick-upon-Tweed, 14e duc d’Albe, 7e duc de Liria y Jérica, 9e duc d’Olivares, duc de Galisteo, 6e duc de Montoro, 13e marquis del Carpio, 18e comte de Lemos, 15e comte de Lerin et de Osorno, 12e comte de Monterrey, 7e comte de Tinmouth, 7e baron Bosworth, 11 fois Grand d’Espagne.
Tout cela donne un peu le vertige !
Charlotte (de Brie)
18 février 2022 @ 12:47
Beque, à proximité d’Aubigny sur Nère se trouve le château de La Verrerie qui appartint aux descendants de Charles II Lennox, 2ème duc de Lennox Richmond et Aubigny, petit-fils du roi Charles II et de Louise de Kéroualle jusqu’au milieu du XIXè .
Ce château est moins connu qu’Aubigny et pourtant c’est entre ses murs que l’on peut retrouver l’histoire de cette « Auld Alliance »
Au milieu du XIXè le 5è duc de Lennox refusant de payer les droits de succession , le domaine est mis en adjudication et acquis par Léonce de Vogüe qui s’y installe avec sa famlle. Son petit-fils le marquis Louis de Vogüe fait de nombreux agrandissements.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Vogüe du Cher prennent une part active à la Résistance depuis ce château de La Verrerie notamment.
Depuis 1993, Béraut de Vogüe revenu du Canada, s’installe à son tour au château et y organise des « Sons et Lumières » notamment le 14 juillet lors des fêtes écossaises d’Aubigny. L’occasion de boire le fameux whisky » Auld alliance »
Moins connu encore et même pas sur les guides… à Vailly sur Sauldre, tout près d’Aubigny, là encore, le « Domaine de Mary », une bâtisse datant des Stuart, ne payant pas de mine, car plus une grosse ferme mais avec galerie et tourelles et surtout une magnifique cheminée Renaissance découverte… par hasard.
Ce domaine fut occupé jusqu’au début du XXè par les descendants de Stuart de l’époque de Mary qui devinrent des Mac Kenzie par le jeu des mariages.
Ensuite, il passa aux mains de la famille de Bonneval, dont l’un des membres le plus connu est le colonel Gaston de Bonneval, résistant, déporté, aide de camp du général De Gaulle pendant 20 ans.
Les archives du Cher possèdent d’ailleurs « le Chartrier de Thaumiers et les papiers du colonel de Bonneval » Le comte de Bonneval fut maire de Thaumiers de 1965 à 1989, puis son fils Philippe de 1995 à 2014
Ces fameux papiers sont une précieuse mine de renseignements sur ces 20 années passés près de Charles De Gaulle dont il disait » on le dit orgueilleux, je l’ai vu fier «
Beque
18 février 2022 @ 16:20
Charlotte, ça doit être sympa, ces fiestas écossaises !
Sujet plus sérieux, le colonel de Bonneval a été arrêté en octobre 1943. Transféré de Compiègne au camp de Neue-Brem, il se trouve enchaîné avec le Père Jacques de Jésus, Carme, arrêté pour avoir caché des enfants juifs dans le collège d’Avon (Seine et Marne). Il était le héros du film « Au revoir les enfants » de Louis Malle. Ils se retrouvent à Mathausen. Le religieux meurt à Linz, le 2 juin 1945.
J’avais rencontré – et il m’en parlait souvent – un prêtre qui avait été séminariste au collège d’Avon et qui avait réussi à se cacher lorsque la Gestapo avait arrêté le Père Jacques. Il se demandait encore comment il avait pu échapper à la déportation.
Charlotte (de Brie)
19 février 2022 @ 09:20
Oui Beque, le colonel évoquait souvent cet épisode mais avec une grande pudeur. Ils ont été « enchainés » jusqu’à Mauthausen.
Le colonel de Bonneval était le parrain de mon père.
Beque
20 février 2022 @ 13:12
Charlotte, en effet, les Déportés ne parlaient pas de leur Déportation. Il est possible que le colonel de Bonneval ait connu – et travaillé avec lui – Jean Mialet, énarque, qui fut un conseiller du général de Gaulle jusqu’en 1962. Revenu de Buchenwald et Dora avec un de mes oncles, tous deux Saint-Cyriens, il avait fondé les groupes Rencontres dont l’objectif était de « lutter contre les réflexes d’affrontement entre Français ». J’ai assisté à certaines de ces conférences, de haut niveau.
Pascal avec un champignon
18 février 2022 @ 17:17
Souvenir des Jacobites venus en France accompagner le dernier Stuart dans son exil à Saint Germain en Laye ?
J’ai lu que beaucoup avaient fait souche en France .
Charlotte (de Brie)
19 février 2022 @ 09:41
Non Pascal bien avant. En 1421 Jean Stuart débarqua à La Rochelle pour prêter main forte aux Français en vertu de l’Auld Alliance ( France Ecosse Norvège ) contre leur ennemi commun : le roi d’Angleterre.
Charles VII lui offrit le Comté d’Aubigny avec la Verrerie à Oizon et des terres à Vailly sur Sauldre.
Jean Stuart est enterré à Orléans dans la cathédrale Sainte Croix avec son épouse Elizabeth, fille du comte Duncan de Lennox.
Beque
19 février 2022 @ 15:32
Après le départ en exil du roi catholique Jacques II et le Traité de Limerick (1690), les catholiques irlandais, aristocrates et membres de l’armée, ruinés (terres confisquées), en tout environ 40.000 (peut-être plus ?) dont 25.000 soldats quittèrent le pays par vagues successives. Certains, qui avaient aidé Jacques II à s’enfuire, partirent aux Antilles sur l’île de Saint-Christophe (actuelle Saint Kitts), puis la Martinique. D’autres formèrent la cour en exil du roi d’Angleterre à Saint Germain en Laye ou s’installèrent à Paris (regroupés autour de la paroisse Saint Sulpice), Brest, Bordeaux, Nantes. On peut citer des familles connues comme les Dillon, les Fitz-James, les Hennessy, les Lally-Tollendal, les Lynch, les Clarke, les Mac Mahon, les O’Brien, les O’Mahony,les Walsh, les Kirwan, les Walsh…
Ciboulette
18 février 2022 @ 18:43
Merci Charlotte , vraiment très intéressant .
Ghislaine
18 février 2022 @ 13:10
On peut également remercier Volto qui nous a indiqué effectivement que les Spencer descendait des Stuart , il y a des mois de cela ? Il a été brocardé mais parfois dans le lit des rivières sous les sables on découvre des pépites.
Par ailleurs, il y a longtemps de cela j’ai évoqué Aubigny-sur-Nère son magnifique château et ses ruelles moyenâgeuses.
Connaissant l’histoire commencée par cette famille dans ma Bretagne natale , je me suis attachée à visiter les lieux où elle s’est fixée.
Le château de St Germain en Laye et son église (78)
J’aurais du commencer par le début à savoir Dol-de-Bretagne et le berceau des Stuart La charge de Sénéchal de Dol devient héréditaire : dapifer sacrae ecclesiae Dolensis archiepiscopi Dolensis. Fledalus dit Flaad (1046 – 1106) lui aussi Sénéchal de Dol transmet son titre à son fils Alan FitzFlaad (1078 – 1114). Fitz signifie fils de, que nous retrouvons dans les noms de famille irlandais ou normands. En fait l’équivalent de Mac en écossais. Alan FitzFlaad sénéchal du Comté de Dol et de Dinan sera recruté comme mercenaire par Henri Ier (1068 – 1135) avec qui il se lie d’amitié.Etc…
Les riches Heures de Bretagne
Chaque année voit en ces lieux des descendants des Stuart et la rue principale de cette ville historique (Ô combien) depuis des millénaires est nommée Rue des Stuart. Tout a commencé pour eux en cet endroit .
Quand Mary Stuart reposera le pôed sur la terre de France c’est en son fief , la côte nord de Bretagne qu’elle le fera
Beque
18 février 2022 @ 17:28
Merci, Ghislaine, il me semble que Marie Stuart a débarqué à Roscoff, non ?
Jacques II s’était réfugié, en décembre 1687, chez son cousin germain Louis XIV au château de Saint Germain en Laye après avoir délivré nuitamment de la prison de Rochester où l’avait fait enfermer son gendre et neveu Guillaume d’Orange. Sa tombe a été pillée à la Révolution mais son cœur se trouve dans un couvent du 5e arrondissement de Paris dans un des superbes mausolées en marbre blanc qui abritent les dames de la cour de la reine Beatrice d’Este-Modène, seconde épouse de Jacques II.
Les Fitz-James (ducs d’Albe, entre autres) descendent de la liaison de Jacques II avec Arabella Churchill, sœur du duc de Marlborough. Vous le savez, évidemment.
Le dernier descendant Stuart est Henri-Benoit Stuart, le cardinal-duc d’York mort à Frascati et inhumé dans les grottes vaticanes de la basilique Saint Pierre. Le monument des Stuart (oeuvre de Canova) avait été restauré aux frais de la reine-mère, mère de la reine Elizabeth. D’après le testament d’Henri-Benoit Stuart, qu’il signe « Henry R », ses prétentions à la couronne britannique passent à son plus proche parent, le roi de Sardaigne Charles-Emmanuel IV, époux de Marie-Clotilde, sœur de Louis XVI, mais qui n’a pas eu d’enfant (biographie intéressante de « Marie-Clotilde de France » par Dominique Sabourdin-Perrin).
Ghislaine
19 février 2022 @ 14:49
Oui Beque je connais certains détails que vous nous communiquez mais il est toujours important d’en savoir d’autres . Effectivement, Mary a débarqué à ce qui deviendra Roscoff .
En Ecosse toujours sur les traces des Stuart j’ai eu l’occsion de voir un château dans les Trossach dont la superbe grille principale restera fermée tant qu’un Stuart ne sera pas monté sur le trône d’Angleterre. Tout le monde se devant de pénétrer par la porte latérale princesse Margaret comprise . Evidemment la reine n’est jamais allée le visiter et pour cause
Je me plais à penser qu’avec William tout un chacun pourra emprunter la grille principale .
Ghislaine
19 février 2022 @ 15:20
Beque voici un encart édité par les Amis du vieux St Germain :
++++
6-7 janvier 1689 : Arrivée au Château-Vieux aménagé dernièrement par Jules Hardouin-Mansart, d’une cour en exil pour près de trente ans : celle des Stuarts chassés de trois royaumes (Angleterre, Ecosse, Irlande). Cette cour continue les grandes heures de Saint-Germain royal et nobiliaire jusqu’à la double mort, au château-vieux, du roi Jacques II le 16 septembre 1701, puis de la reine Marie de Modène le 7 mai 1718. Dans l’église nouvellement construite entre 1766 et 1827 (restauré en 1848-1854), on découvre le 12 juillet 1824 trois boîtes de plomb contenant un quart des entrailles de Jacques II, de Marie de Modène et Louise-Marie. Cette découverte est importante car les autres restes des Stuarts ont été détruits à la Révolution. Une chapelle et un monument funéraire à leur honneur sont édifiés à droite de la nef, voulue par la reine Victoria lors de son voyage le 25 août 1855.
+++++
Leonor
18 février 2022 @ 14:21
Le haggis, c’est délicieux.
DEB
18 février 2022 @ 10:05
On voit très bien les lattes sur lesquelles sont posées les boiseries.
Ensemble très réussi !
Erato deux
18 février 2022 @ 13:12
Merci beaucoup Beque pour vos explications.
Il est heureux d’ avoir pu récupérer ces boiseries , pour l’ agencement général de pièce, peut être trop d’éléments et le tableau bizarrement accroché.
Beque
18 février 2022 @ 15:11
Merci, Erato deux (il y a plusieurs Erato ?)
Marinella
18 février 2022 @ 10:59
Le musée Carnavalet est une merveille depuis sa réouverture l’ année dernière .
Des salles plus belles les une que les autres , avec des décors entiers , du 18 ième siècle notamment , rachetés ou donnés lors de la vente d’ hôtels particuliers .
Le hall d’ entrée à lui seul vaut presque la visite , un vrai travail d’ architectes talentueux !
Et pour les beaux jours , il y a une cafétéria très correcte dans le jardin .
PIMONT
18 février 2022 @ 11:47
Les boiseries sont d’une élégance absolue.
Question meubles, c’est vrai, on a l’impression qu’un huissier est passé la veille pour tout rafler et que l’on a tout remeublé vite fait dans la nuit avant l’ouverture du musée…
Quant au tableau…il n’y a donc pas d’escabeau dans l’établissement pour l’accrocher à la bonne hauteur ?…
Daphné
18 février 2022 @ 13:55
Oui l accrochage du tableau surprend et casse l harmonie des panneaux. mais j imagine que cela permet aux visiteurs de voir des petits détails ..
Guillaume Boonen
18 février 2022 @ 13:21
Très joli
Mais le tableau est très bas….
Pascal avec un champignon
18 février 2022 @ 17:20
Un peu plus haut il serait à peu près à la hauteur du cartel .
Supprimer les deux fauteuils bleus et les deux chaises cannées et ce serait déjà mieux il me semble ?
Si jamais le conservateur nous lisait…
Roxane
18 février 2022 @ 14:15
Très joli, j’aime beaucoup. Ce serait parfait pour moi avec un jaune plus clair aux murs.
Danielle
18 février 2022 @ 18:38
Une nouvelle façon d’accrocher les tableaux ? ce n’est pas une réussite.
J’aime la harpe, les fauteuils et la commode.
Philippe H.
18 février 2022 @ 21:45
Merci pour ces informations riches et documentées…
Oui l’atmosphère de ce salon est très froide avec un parti pris muséologique trop didactique… le pupitre en-deçà de la barre de sol rend le lieu encore plus glacial… mais c’est ce que l’on retrouve à Jacquemart André et â Cognacq Jay… tout à l’opposé de Camondo où règne une atmosphère de demeure habitée… c’est lâ toute la différence !!!
Quant à l’emplacement du tableau… totalement incongru… à moins qu’il ne s’agisse d’un nouveau concept muséal !!!!!!!
Les boiseries se suffisent à elles mêmes!!!!!!!
Catherine
19 février 2022 @ 18:03
Moi, petite, je soutiens l’accrochage bas du tableau!
Beque
19 février 2022 @ 21:09
Philippe, j’avais visité il y a un certain nombre d’années la « maison d’habitation » des parents de Mozart à Salzbourg. On était en plein « nouveau concept » : les pièces étaient vides avec, au milieu, des piles de livres anciens enfermées dans des pyramides en verre. A nous de comprendre le message… Mais le musée a peut-être été « repensé » depuis ?
On peut être très déçu par des musées qu’on a aimés. Je pense, par exemple, à la maison de Rubens à Anvers : elle me fascinait et j’y suis retournée en 2012 : je n’ai pas reconnu la salle à manger ni l’atelier du peintre. La nouvelle conservatrice avait enlevé tous les « ajouts » 19eme siècle qui conféraient beaucoup de charme à la demeure (même si c’était anachronique). Ceci dit, c’est mon sentiment qui peut ne pas être partagé par nos amis belges.