Sur la place de la cathédrale catholique, exposition des Archives nationales de Bosnie-Herzégovine sur l’attentat qui coûta la vie voici 100 ans à l’archiduc héritier François Ferdinand (50 ans) et à la duchesse Sophie de Hohenberg (46 ans). (merci à Laure Marie Sabre pour ce reportage)
YVELISE
29 juin 2014 @ 12:14
Victimes d’un assassin, l’Archiduc François-Ferdinand et son épouse Sophie, un siècle plus tard, ne sont pas oubliés.
Paix à leur âme!
cisca 1
29 juin 2014 @ 12:33
Surprenant.
COLETTE C.
29 juin 2014 @ 14:54
Intéressante initiative !
septentrion
29 juin 2014 @ 15:13
Bonjour,
Il est important pour les jeunes générations de se souvenir et aussi de comprendre.
Cdt,
Zeugma
29 juin 2014 @ 19:10
1°) Cent ans après, il est difficile de comprendre comment l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche Hongrie a déclenché une guerre mondiale.
Certes, la France n’avait pas accepté les conditions du traité de Francfort qui annexait l’Alsace et la Moselle au Reich et il y avait bien d’autres conflits et contentieux entre les Etats européens. (Je ne vais pas faire ici l’histoire des relations entre l’Autriche et la Bosnie-Herzégovine.)
La première guerre mondiale fut une guerre civile entre européens : neuf millions de morts et autant de blessés ! civils et militaires et mit fin à la suprématie de l’Europe.
On est atterré par l’aveuglement des dirigeants et des opinions publiques de l’époque.
2°) Le geste de Gavrilo Princip (qui avait vingt ans quand il assassina l’archiduc François Ferdinand et mourut quatre ans plus tard en prison) fait encore aujourd’hui d’un débat et même de violentes polémiques dans le monde compliqué des Balkans.
Pour les uns c’est un vulgaire assassin, un voyou.
Pour les autres, c’est un héros à qui on dresse des statues.
Les cérémonies qui ont commémoré l’attentat de Sarajevo n’ont d’ailleurs guère faits l’objet d’un consensus en Europe.