Emoi au Danemark après la diffusion d’un reportage « Herlufsholm’s Secrets » qui donne la parole à d’anciens élèves du prestigieux pensionnat danois de Herlufsholm où est actuellement scolarisé le prince Christian.
Sa soeur la princesse Isabella le rejoindra à la rentrée. Le prince Nikolai, fils du prince Joachim et de la comtesse de Frederiksborg, avait aussi suivi ses dernières années secondaires à Herlufsholm.
La polémique est grande après le témoignage d’anciens élèves. il est en effet question d’un harcèlement extrême (les anciens battant les nouveaux), d’actes d’intimidation et d’agressions sexuelles.
La direction nie les accusations. Le prince héritier Frederik et la princesse héritière Mary ont émis un communiqué dans lequel ils ne cachent pas leur effroi d’avoir entendu ces témoignages et déclarent se tenir très attentifs aux mesures qui seront prises par la direction.
La fondation de la princesse héritière veille justement à lutter contre le harcèlement.
louise
6 mai 2022 @ 08:47
si le prince christian n etait pas scolarise dans cet etablissement on n en parlerai pas ;
Gatienne
6 mai 2022 @ 10:16
Bien sûr que si puisqu’il y a suspicion d’agressions sexuelles donc forcément, au-delà de l’enquête administrative, l’ouverture d’une enquête judiciaire dans le cas où il y aurait dépôt de plainte.
Les établissements de ce type en Angleterre ont été dans le collimateur il y a tout juste un an.
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/27/au-royaume-uni-des-milliers-de-temoignages-d-eleves-revelent-la-culture-du-viol-dans-les-etablissements-scolaires_6074691_3210.html
Ce fléau est malheureusement universel et les langues commencent à peine à se délier…
Leonor
6 mai 2022 @ 08:47
Les bizutages sont une calamité partout .
Trianon
6 mai 2022 @ 17:08
Oui! Mais tant que ça ne sera pas VrAIMENT sanctionné,cela continuera ..hélas
👑 MIKA 🍀🧘♀️
6 mai 2022 @ 18:57
Les bizutages devraient être interdits et disparaître partout.
Baboula
6 mai 2022 @ 08:56
Les rapports entre jeunes et même très jeunes ont toujours été marqués d’agressivité que cela commence par des sobriquets où la mise a l’écart sans raison , même en école primaire . La violence ,à différents degrés ,est devenue quotidienne . Je le vois avec mes petits-fils de 8 et 9 ans ,les gestes brutaux remplacent la parole. Alors chez les ados -en groupe -cela est décuplé . Ils en souffrent et en font ensuite souffrir les nouveaux ou les plus faibles , tout en étant au demeurant d’adorables gamins ou gamines car les filles ne sont pas épargnées . La solution est avant tout familiale mais beaucoup de parents ne veulent pas voir leurs enfants comme ils sont et les parents n’ont pas forcément les outils pour aider leurs enfants .
Bernadette
6 mai 2022 @ 09:01
Il serait intéressant de savoir ce s’en pensent Nicolas et Félix….mais à la place des princes héritiers je n’y enverrai pas Isabella ! C’est partout pareil…Le bizutage personne n’en parle et ne fait rien pour y remédier…nous avons la même chose en France dans les grandes écoles…mais peut être ailleurs aussi ! On a simplement changé le nom….c’est devenu « journée d’initiation « …une belle hypocrisie !
Baboula
6 mai 2022 @ 10:40
Le bizutage a été interdit en France,depuis 1928 , Ségolène Royal l’a inscrit comme délit. Le bizutage est un passage à l’intégration,ici il n’y s’agit pas de bizutage mais d’agression au quotidien .
Pierre-Yves
7 mai 2022 @ 16:55
Vieillir Ségolène Royal d’un bon demi-siècle, ce n’est peut-être pas aussi humiliant qu’un bizutage, mais ce n’est pas non plus une douce et gentille attention …
Charlotte (de Brie)
8 mai 2022 @ 22:41
Vous avez tous deux raison. Depuis 1928 un décret interdit formellement le bizutage. Ségolène Royal le fit reconnaître comme un délit relevant du Code Pénal en 1998.
Maintenant il semble que Ségolène Royal soir assez peu sensible à quelque humiliation que ce soit.
Charlotte (de Brie)
8 mai 2022 @ 22:42
SoiT…
Karabakh
6 mai 2022 @ 10:50
Hypocrisie, oui et non.
J’interviens régulièrement dans un établissement privé d’enseignement supérieur, déployé sur deux sites et assez coté dans la moitié nord de la France, dans lequel existait jadis un rite d’intégration virant toujours ou presque à l’orgie. La justice s’en est mêlée plusieurs fois, si bien que la direction de l’école, puis la gouvernance du réseau ont interdit tout événement de ce genre dans leurs établissements. Depuis, les choses se sont assouplies et les fameux weekends d’intégration sont organisés par les écoles et le réseau, dans un esprit de rencontre entre étudiants de la filière, d’échanges avec les anciens, d’actions bénévoles dans la région, etc. Seul vestige de l’ancienne époque : l’interdiction formelle pour les élèves d’organiser tout « rite » hors les murs, et la menace d’une exclusion définitive pour ceux ou celles qui en auraient la sotte idée.
Naturellement, il reste des établissements où, sous couvert de passer un weekend bon enfant, les plus anciens dans la boîte vous font vivre un enfer. Cependant, ça relève aujourd’hui de l’exception et, pour avoir déjà mis le doigt dans l’engrenage d’une telle école, je peux vous assurer que c’est vite grillé, vite réprimé et que les sanctions sont lourdes envers l’établissement. L’école en question avait été tout bonnement fermée et soyez certaine que tous les recours pour sa réouverture ont échoué. Alors oui, ça peut encore exister, ça existe encore mais c’est rare et dans tous les cas, il faut dénoncer sans pitié.
Juliette d
6 mai 2022 @ 13:41
Cela se fait aussi au Canada et aux USA. Dans les collèges et universités mais beaucoup dans les équipes sportives de haut niveau. Des mesures sévères, des sanctions aussi, ont été prises dans les dernières années mais mettez le doigt sur l’abcès n’empêche pas les récidives. Les directions le savent toutes et ferment les yeux. Que ça se passe au Danemark ne me surprend pas du tout. J’ai l’impression qu’Isabella sera dirigée ailleurs.
Claudia
6 mai 2022 @ 15:05
Nikolaï et Félix ont suivi des cours dans ce collège mais ils étaient plus grands il me semble. Ce sont les « petits » des premières années qui trinquent…. Le prince Christian a sans doute été épargné vu sa qualité de prince, et il fait sûrement l’objet de protections..
👑 MIKA 🍀🧘♀️
7 mai 2022 @ 07:06
Je pense que les élèves violents ne « toucheront pas » aux enfants royaux qui seront protégés (encore plus) … ils connaissent les conséquences de leurs actes et ce qu’il adviendrait d’eux…
Hélas, ce sont toujours les plus faibles qui en pâtissent…
Mais ce qu’il manque partout, et à tous les niveaux dans nos démocraties, c’est l’AUTORITE !
Universelle relokée
8 mai 2022 @ 15:44
Ah oui. Trop de démocratie tue la démocratie
Jean Pierre
6 mai 2022 @ 09:13
Je suis étonné que l’on soit étonné.
miloumilou
7 mai 2022 @ 05:08
👏 Jean Pierre…des nids à violence ces établissements… surtout ceux pour garçons!
Pierre-Yves
7 mai 2022 @ 17:06
Moi ce qui m’étonne, c’est que les étudiants, via leurs BDE, perpétuent cet usage alors même que certains ont pu en souffrir ou être témoins de faits peu reluisants. Le logique voudrait qu’ils les dénoncent ou s’y opposent, or cela n’arrive pas si souvent, comme si tout le monde se sentait plus ou moins prisonnier d’une tradition aussi puissante que malsaine, voire délétère.
Singh
6 mai 2022 @ 09:40
La crème de la crème, ça promet…..
Avant de nier, la Direction pourrait au moins « enquêter », quelle posture. Si cela devait s’avéré vrai, c’est triste que cela ne sorte que maintenant, les accusations étant extrêmement graves.
Agnese
6 mai 2022 @ 09:40
Cela ne me surprend pas et j’ai également réagi avec effroi comme les parents du prince Christian il y a déjà quelque temps. Quand mes enfants, surtout mes 2 fils aînés, m’ont raconté ce qui s’était passé dans leur institution privée catholique et ceci pendant huit ans, j’ai pris un haut le cœur de colère, de dégoût et de culpabilité de leur avoir imposé cette scolarité.
Les filles en ont moins bavé mais quand mes fils ont commencé à parler, ils avaient déjà plus de 30 ans. Je ne peux pas revenir en arrière et pourtant ils me faisaient des remarques que je ne prenais pas au sérieux. Ils y ont laissé 3 camarades qui se sont suicidés sans parler d’un autre marqué à jamais et parti s’installer à Bali sans laisser d’adresse pour démarrer une nouvelle vie.
Il y aura sans doute un jour un procès, je l’espère, mais mes garçons ne veulent plus en entendre parler.
Résultat….mes 4 petits-enfants vont dans des écoles normales et bien contrôlées. Mon père, mon frère, mon mari et ses frères ont pourtant été élevés dans cette institution mais n’ont jamais rien dit.
Avant, on se taisait…..
Karabakh
6 mai 2022 @ 11:04
Bonjour Agnese,
Les établissements catholiques sont souvent les théâtres d’horribles faits. Pour ma part, ce n’était pas la violence d’enfants (quoique certains camarades étaient cons) mais celle d’adulte qui, sous couvert d’un projet éducatif original, commettaient des actes et prononçaient des paroles affreuses. Comme vos fils, nous avons mis des années à parler. Cependant, pour nous, des sanctions sont tombées même si, à titre personnel, je n’ai pas vu ceux que je voulais voir sur les bancs des accusés.
Aujourd’hui, cette institution a bien changé et c’est mieux ainsi.
Des années plus tard, lorsque ma propre fille a été confrontée, dans un autre établissement (assez loin de celui que j’avais fréquenté), à des comportements ouvrant la porte à des abus lourds, j’ai botté en touche ; elle a quitté ce bahut en moins d’une semaine, dix jours après la révélation des faits, les responsable de l’institution étaient entendus par la police et deux enseignants ont été interpellés, puis révoqués. Action, réaction. La célérité de tous, la mienne mais aussi celles d’autres parents, car je n’aurais rien obtenu si j’avais agi seul, a permis que les enfants puissent en parler, évacuer et laisser tout ça derrière eux.
Personnellement, je ne serais pas étonné que des agissements du même ordre soient révélés un jour, au sein d’une institution ultra-catholique dont il est souvent question ici, parce qu’elle scolarise et héberge un autre « prince ».
STIERNON
7 mai 2022 @ 11:22
Vous avez bien fait. Dès la première violence, il faut porter plainte à la police ou gendarmerie. C’est ce que j’ai fait lorsque la fille était en 5ème mais la direction du collège n’a pas fermé les yeux. Il y a eu des mises à pied de 1 à 5 jours pour les élèves dont un qui, n’étant pas à son premier fait d’arme, a été suivi par la justice.
Trop de parents tellement préoccupés par leurs réseaux, sports, etc ne sont plus assez attentifs pour « décoder » leurs enfants et n’interviennent pas.
Karabakh
9 mai 2022 @ 19:45
Le profil des agresseurs était bien celui que vous décrivez : parents trop occupés par leurs activités en tous genres, naturellement « hyper in » mais clairement, trop occupantes ; mais attention, de bons cathos de bons parents qui font des dons! Ces écoles ne jurent généralement que par le fric et l’humain passe au second plan.
Finalement, je suis très content d’avoir mis un coup de pied dans cette fourmilière, d’autant que je n’avais pas beaucoup goûté les salamalecs du « recteur » lors de l’inscription (« il y a des blases qui attirent les c*ns », comme disait mon grand-père) ; à l’époque, j’avais écrasé mais face aux abus d’élèves bien en vue, ainsi que la récupération systématique de l’image de certains anciens devenus célèbres, je me suis fais une priorité et un plaisir de « saquer dedans » comme ils disent dans mon coin.
Au final, elle a mieux réussi au lycée du coin, que dans cette boîte de sardines.
Gérard
7 mai 2022 @ 11:53
Je crois qu’il faut éviter de généraliser et d’ostraciser.
MlleGiuliana
9 mai 2022 @ 10:10
Généraliser et ostraciser, c’est pourtant ce que vous faites régulièrement, pour ne pas dire systématiquement, lorsque les scandales touchent d’autres milieux que vos sacro-sainte institution catholique. Laissez un peu votre hypocrisie au placard, à la longue ça devient louche.
Gérard
9 mai 2022 @ 21:38
Mlle j’écris ici depuis tout de même pas mal d’années et on ne m’a jamais accusé d’être partial ce qui n’est pas votre cas et je crains cette dictature.
Je crains pour vous que vous ne sachiez pas lire mais vous pourriez aussi ne pas me lire ce qui me rendrait un peu service et m’éviterait d’avoir à vous répondre surtout que je ne sais pas à qui je réponds.
Karabakh
10 mai 2022 @ 18:19
En revanche, cher Gérard, j’étais là avant vous. Je pense la même chose que ma fille et je vous l’ai déjà dit, même par le passé. Alors, quels sont vos arguments face à moi?
Karabakh
9 mai 2022 @ 19:45
L’hôpital se moque de la charité.
Lunaforever
6 mai 2022 @ 11:49
Les joies des écoles religieuses 😠
Trianon
7 mai 2022 @ 09:25
..pas toutes …!
Leonor
7 mai 2022 @ 13:18
Pas que, très loin de là.
Karabakh
9 mai 2022 @ 19:52
Je rejoins Trianon, ces écoles ne sont pas toutes ainsi ; personnellement, j’ai vécu l’enfer dans une école catholique très ouverte, ma fille a été importunée dans une école catholique plus sélect (à des niveaux différents) mais je sais qu’il existe des structures tout à fait sérieuses, attachées à l’humain.
A vrai dire, plutôt que déconseiller systématiquement les écoles cathos, j’ai plutôt tendance à recommander de bien se renseigner, surtout lorsque l’on est face à des institutions se revendiquant d’un projet pédago « traditionnel » ou « original », ou faisant leur promotion sur le dos de « fameux élèves ». Sans être parano, rester attentif et prudent.
agnes
6 mai 2022 @ 17:04
Je pense que maintenant les adultes harceleurs dans les institutions sont vite repérés. Il reste le harcèlement entre jeunes, qui est plus difficile à voir.
Karabakh
9 mai 2022 @ 19:54
Oui et non, cela dépend vraiment des institutions. Si ma fille et ses copines n’avaient pas causé, les « petits jeux d’ados en construction » n’auraient jamais été connus, et portés à la connaissance de la justice.
Karabakh
9 mai 2022 @ 19:55
(j’ai posté trop vite)
C’est pareil pour les adultes harceleurs. Si personne ne cause, il arrive très souvent que rien ne se sache pendant longtemps.
Trianon
6 mai 2022 @ 17:06
..ou pas, Agnès, rien ne dit que votre père ou votre frère aient subi les mêmes choses ,ce n’est pas le lieu qui définit ça, mais bel et bien la personne qui commet ces crimes .
Pour ma part mes enfants ont fait leur scolarité dans des écoles catholiques , sous contrat et hors contrat, du scoutisme ,et n’ont jamais subi ou vu et entendu qqc de ce genre .
Je leur ai posé la question avec insistance, ils m’ont rassurée en riant , en me disant que s’il y avait eu qqc ils m’en auraient parlé .Je veux bien les croire , et refuse de généraliser
Bételgeuse70
6 mai 2022 @ 18:26
Et quand quelque chose arrivait, les adultes disaient « Oh, mais il faut qu’ils apprennent à se défendre. » A l’époque, si vous étiez harcelé, on considérait que c’était de votre faute. Vous n’étiez pas « intégré ».
Gérard
7 mai 2022 @ 11:54
Tout de même les parents les plus attentifs ont pu mettre fin à des situations inadmissibles.
Gérard
7 mai 2022 @ 12:44
Ça dépend des parents qu’on avait. Ma mère ne pouvait supporter les injustices et les attaques contre son fils. D’une manière générale je ne lui disais rien sur les brouilles que je pouvais avoir avec certains camarades mais si j’étais injustement puni par un professeur ou un aumônier ma mère allait lui rendre visite tout de suite pour entendre ses explications et par la suite je n’étais plus du tout ennuyé.
Gérard
7 mai 2022 @ 12:46
En ce qui concerne mon fils comme mon épouse était présidente des parents d’élèves il était à l’abri.
Charlotte (de Brie)
8 mai 2022 @ 22:46
Je suppose Gérard que vous voulez dire que votre épouse étant présidente d’une association de parents d’élèves de l’établissement où étudiait votre fils, à ce titre elle était soucieuse de veiller à ce que TOUS les élèves soient à l’abri de brimades.
MlleGiuliana
9 mai 2022 @ 10:13
J’espère qu’elle s’est soucié que tous les enfants soient à l’abri, comme son cher fils. À la lecture de votre message, j’en doute un peu mais bon, l’espoir fait vivre.
Gérard
9 mai 2022 @ 21:42
Ah oui ça vous pouvez en être sûre Charlotte. Ma femme est plutôt combative. C’est bien pour cela qu’elle avait été élue. Mais il est vrai que notre fils n’a jamais été inquiété.
Il est vrai aussi que cet établissement était d’excellente tenue et je crois qu’il l’est toujours.
Charlotte (de Brie)
11 mai 2022 @ 06:50
Je n’en doutais pas Gérard, c’était juste un problème de formulation.
Bonne journée, je vais pour ma part rejoindre mon établissement qui pour public qu’il soit fait l’objet de vigilance du personnel éducatif, administratif ainsi que des associations de parents d’élèves et des élèves eux-mêmes et bien qu’étant le plus grand campus d’Ile de France, donc obligatoirement susceptible de rencontrer voire de poser des problèmes, je crois pouvoir dire que l’enseignement public y remplit bien son rôle.
Ontheroadagain
7 mai 2022 @ 14:46
Scolarisée dans le public où j’ai été harcelée, je suis passée dans le privé catholique dès mon redoublement de 3ème où ça s’est beaucoup mieux passé, mais comme quoi ça ne veut rien dire, il y a des établissements publics très bien et des établissements privés très mal gérés… Et beaucoup de directeurs d’établissements nient les faits pour préserve rune réputation et en même temps ne pas être eux-mêmes sanctionnés par leur hiérarchie… Mais au détriment des victimes qui comme dit Bételgeuse70 sont culpabilisées pour l’avoir « cherché », ni s’avoir se défendre ni s’intégrer, ainsi que leurs parents qui les « couvent trop » et les harceleurs n’ont aucun reproche ni sanction et continuent leurs méchancetés, soutenus par leurs parents aveuglés (« c’est bien il ne se laisse pas faire ! »)…
Stanislas
6 mai 2022 @ 09:47
Il y a quelques années, un « prestigieux “ collège bruxellois a lui aussi été associé à des actes d’agressions sexuelles.
Comme quoi le prestige est une notion bien relative.
Aubergine
7 mai 2022 @ 13:42
En effet . Le nom du fils d’ une ministre a été cité.Du coup, on n’ entend plus parler de cette ministre….
COLETTE C.
6 mai 2022 @ 09:52
Je comprends qu’Ils soient inquiets !
Menthe
6 mai 2022 @ 10:06
Je ne suis pas étonnée du tout, il suffit de voir les bizutages dans les grandes écoles et universités qui existent toujours, bien qu’interdites.
Malgré toutes les actions luttant contre, je crains bien que le harcèlement durera encore longtemps, tant que des enfants, des ados, des, adultes se délecteront d’humilier des plus faibles qu’eux. Flagrantes lacunes dans l’éducation, mais aussi immaturité, manque de discernement et peut-être grand vide à combler chez les harceleurs.
Karabakh
6 mai 2022 @ 11:06
Honnêtement, pour fréquenter le « monde universitaire », je n’en entends pas tant parler que ça ; et lorsque ça me vient aux oreilles, je constate que c’est souvent, pour ne pas dire toujours, vécu au sein d’établissements qui échappent au contrôle des pouvoirs publics.
Caroline
6 mai 2022 @ 10:11
C’ est toujours la même histoire depuis belle lurette, sans rapport avec la décadence de notre société actuelle !
Mon père ex- étudiant en médecine avait subi le harcèlement réservé aux étudiants de la première année à l’ université, il y a au moins 70 ans.
Bernadette
6 mai 2022 @ 10:31
Oui…ma maman aussi…en 1937…ça n’a rien à voir en gravité mais enfin l’inspecteur d’académie faisait passer l’oral de géographie aux filles de 16 ans….sur ses genoux ! Aucun geste déplacé mais quand même ça ne se fait pas. Par contre elle ne l’a jamais dit à ma grand mère…qui aurait réagi trop vivement ! Oui il y a un moment que les jeunes n’osent rien dire….Ceci dit elle s’en souvient encore…..
Karabakh
6 mai 2022 @ 11:09
Personnellement, je trouve particulièrement grave qu’un inspecteur d’académie fasse passer un examen aux jeunes filles, sur ses genoux. Effectivement, cela ne se fait pas.
Lunaforever
6 mai 2022 @ 12:01
Et le prof de musique de ma mère, un petit grassouillet qui ne s’intéressait qu’aux filles qui avaient de la poitrine ! Toutes les filles, debout,chantaient.Lui passait derrière et ne touchaient que les filles qui avaient » du monde au balcon »: il se mettait derrière chacune, et leur soulevait fermement les seins en disant « la voix doit sortir de là ! » Toutes les filles plates chantaient sûrement très bien,il ne les a jamais touchées!
Universelle relokée
8 mai 2022 @ 15:52
🤣. Lunaforever, sans cautionner ce » Monsieur grassouillet » , j’aviue que votre histoire est amusante .
Catherine
6 mai 2022 @ 16:36
Le fait de faire passer un examen sur les genoux du professeur est en soi doublement et hautement déplacé, car ce n’est pas une posture didactique en quoi qui ce soit et car il pousse l’autre dans une situation d’intimité physique non requise au moment où l’élève, par nature en position d’infériorité devant son enseignant, est davantage sous pression et livré à tout chantage, ce qui lui ôte toute possibilité de refuser son consentement sans avoir à craindre des séquelles graves.
Que aurait du encore faire ce personnage indigne pour que l’on juge ses gestes « déplacés »? Il méritait être viré sur le champ.
Ma solidarité à votre maman.
Anne-Laure
7 mai 2022 @ 09:17
Je plains toutes les jeunes élèves qui ont eu à subir le comportement de cet inspecteur à l’esprit pervers, et avec le recul il est frappant qu’aucun parent ou enseignant n’ait dénoncé ces pratiques. D’autant plus qu’on peut se demander s’il n’était pas allé plus loin avec certaines élèves…
Domin
6 mai 2022 @ 17:40
Le fait qu elle s’en souvienne montre qu il y a eu malaise et que le situation était très perverse de la part de cet homme .
valnarbo17
6 mai 2022 @ 10:18
À mon avis ,ni le prince Christian ni sa sœur ne craignent grand chose pour eux mêmes mais il faut peut être redouter qu’ils soient témoins ou pire ,complices , même involontaires, de tels agissement.
Karabakh
6 mai 2022 @ 11:09
Complices. Nous avons pensé la même chose.
Gérard
9 mai 2022 @ 21:46
Ce n’est pas parce qu’ils sont princes qu’ils sont nécessairement complices. Il y a pour eux aussi une présomption d’innocence.
Karabakh
10 mai 2022 @ 18:20
Et pour vous, une présomption de naïveté, cependant inquiétante.
particule
6 mai 2022 @ 10:18
Quand vous avez conscience des bizutages honteux qui parfois perturbent toute une vie dans les plus grandes écoles et pas seulement en Europe vous tremblez en souscrivant l’inscription de vos enfants . Le rite initiatique – bien connu en Afrique où j’ai passé bien des années de ma vie – n’est « presque rien » … Il faut absolument lutter contre tous ces abus et pas seulement parce que votre fils ou fille est fils ou fille de …
La lutte contre le harcèlement de nos jeunes est une cause plus que nationale : mondiale.
Gérald
7 mai 2022 @ 19:33
@ Particule
« Le rite initiatique – bien connu en Afrique où j’ai passé bien des années de ma vie – n’est “presque rien” »
Ah bon. Le yondo, rituel d’initiation abandonné depuis des lustres, auquel Tombalbaye devenu fou et sous influence de gourous haïtiens a obligé tous les hommes de son ethnie à se soumettre, au début des années 70 au Tchad, sous prétexte « d’authenticité » et de retour aux origines, n’était pas « presque rien ».
Beaucoup n’en sont pas revenus. Quand un collègue ou un ami nous disait, la terreur dans la voix, qu’il partait faire le yondo, on savait qu’on ne le reverrait pas, la plupart de ceux qui ne sont pas morts sont devenus fous.
À l’origine, c’était le rituel de passage des adolescents à l’âge adulte, ils résistaient mieux aux séances de drogue par les herbes et de tortures. Mais pas les adultes.
Quand dans la rue on voyait errer un homme couvert de poussière, les cheveux emmêlés, hurlant des choses incompréhensibles, on se regardait et on murmurait « le yondo ».
Je me souviens du doyen de la faculté de droit, tapi sous son bureau, récitant du Mallarmé, qui corrigeait toutes les notes en mettant 19 à tout le monde (je n’ai pas craché sur mon 19 en droit coutumier…). Les autorités le laissaient en poste, Tombalbaye ayant des choses à se faire pardonner par son ethnie.
Alors quand je lis que c’était « presque rien », de bien cruels souvenirs remontent.
particule
8 mai 2022 @ 11:44
Je crois que vous n’avez pas bien compris mon message … comparaison n’est pas raison.
Les bizutages européens sont aussi terribles si ce n’est plus pour des jeunes dont l’univers est bien loin des coutumes ancestrales connues en Afrique.
Je suis d’accord avec vous sur votre dernière phrase ; dans les deux cas » de biens cruels souvenirs remontent et c’est là le drame pour ceux qui y sont confrontés.
Charlotte (de Brie)
8 mai 2022 @ 22:50
Il me semble que Particule a mis des guillemets et des points de suspension ce qui, je crois, je peux me tromper, laisser supposer ce que vous évoquez.
DEB
6 mai 2022 @ 10:23
Hier, dans la série « En thérapie»,un enfant racontait au psy ce qu’il avait subi à l’école mais ne voulait pas en parler à ses parents car il avait honte .
Il a demandé au psy d’en parler à son père, venu le chercher.
Non seulement il y a le harcèlement ignoble mais en plus ce sentiment de honte qui amène certains enfants ou ados au suicide.
Quel fléau !
Menthe
6 mai 2022 @ 12:47
Oui Deb, sans parler des réseaux sociaux qui ont intensifié le phénomène.
Ciboulette
6 mai 2022 @ 13:04
J’en ai été victime aussi , pas à ce point , mais de façon assez humiliante pour que la marque reste indélébile .C’était en classe de 6 ème !
Fleur
6 mai 2022 @ 10:50
Je ne comprends pas que les Directions respectives de tous ces établissements, où se pratique le bizutage, forcément au courant, depuis le temps que cela existe, tolèrent ces comportements excessifs, ne serait-ce que par crainte que l’irréparable (des blessures graves, voire un décès) n’arrive un jour (c’est déjà arrivé). Un laxisme coupable, qui me dépasse.
Mais comment a-t-on éduqué ces harceleurs et bizuteurs, pour comme le dit Menthe, « se délecter d’humilier les plus faibles qu’eux ». Cette forme de perversité m’a toujours fait enrager et je pense que les parents des harceleurs devraient s’interroger.
Les fauteurs auraient-ils eux-mêmes été humiliés dans leur cadre familial, pour infliger cela aux autres, comme une vengeance ?
Il y faudrait la tolérance 0 contre ces comportements et des sanctions exemplaires, par ex. l’exclusion de l’établissement. Ce n’est plus tolérable de nos jours.
L’un de mes fils a subi du harcèlement scolaire, parce que plus poli, plus timide que d’autres. Ces traits de caractère déclenchent l’agressivité de gamins « brutaux », ayant besoin d’être recadrés et de soins. La faiblesse n’est pas là où l’on pense.
Martine
6 mai 2022 @ 11:19
Cela s’appelle du harcèlement & des agressions sexuelles, C est puni par la loi, je suppose au Danemark comme en France.
Le fait est que la parole est **un peu **moins muselée, quoique ???
Malheureusement c est dans tous les milieux, pauvres, riches, croyants ou athées
Mayg
6 mai 2022 @ 13:08
Si ces faits existent depuis des années, pourquoi le prince Nikolai n’en a pas parler à sa famille ? Cela aurait permis de mettre en lumière ce qui sy passe et d’essayer d’y remédier.
Gérard
9 mai 2022 @ 21:50
C’est peut-être lui qui a dénoncé des pratiques douteuses.
PRINCE DE LU
6 mai 2022 @ 13:46
Le bizutage est une pratique odieuse et fascisante, qui repose sur la force et la puissance des plus âgés, c’est le privilège d’un groupe « les anciens » qui appliquent une loi de violence et de terreur sur les plus jeunes au nom de quoi, de l’ancienneté, du pouvoir que donne l’antériorité, de l’appartenance à une caste qui se proclame supérieure aux autres (c’est pourquoi je parle de fascisme). A la place du Prince Héritier et de la Princesse Héritière, je retirerai illico presto mes enfants d’un établissement comme celui-là: çà ferait des vagues et ce serait mérité !!! 😡
Trianon
8 mai 2022 @ 09:16
Le terme « fascisant « très utilisé de nos jours , me semble inapproprié.Les déviances dont vous parlez ont souvent existé dans les siècles antérieurs , dans d’autres civilisations, dans des confréries ,etc…
Rien de fascisant là dedans, juste l’écœurante domination des anciens sur les plus jeunes .
Bon dimanche
Danielle
6 mai 2022 @ 14:06
Ces faits ont toujours existé mais étaient malheureusement passés sous silence de peur de représailles ou de ne pas être crus dans les familles.
La famille royale a intérêt à veiller au grain et je pense qu’Isabella doit avoir peur d’y aller.
Robespierre
6 mai 2022 @ 14:20
Ces dérives, exactions, humiliations perdurent et se retrouvent dans pas mal d’institutions. Mais si cela dure, la question à poser, c’est « pourquoi les dirigeants de ces endroits ne sévissent-ils jamais ? » Pourquoi cette omertà, ce regard de l’autre côté pour ne rien savoir ? Les responsables ce sont les dirigeants, et tant qu’ils ne sanctionneront pas de tels abus, ceux-ci continueront. Pourquoi ne pas réagir et sanctionner lourdement une fois pour toutes ? Quitte à impliquer la justice devant certains abus ?
Cela commence à un niveau modeste dans les écoles primaires, quand un enfant harcelé n’est pas protégé par l’instituteur/trice qui laisse faire. Et cela continue aux échelons d’éducation supérieurs . Le silence des autorités académiques a alors valeur d’aval. Quelle honte !
Jackie
6 mai 2022 @ 14:55
Ce même pensionnat qui organise des séjours au ski et qui n’est pas très regardant de ce que font ses élèves le soir, Christian n’étant pas le dernier à faire la fête au champagne. Une vidéo a circulé mais la responsable de communication de la famille royale ne s’en ait pas inquiétée, tout cela semblant normal. Il n’a pourtant que 16 ans.
Gatienne
7 mai 2022 @ 09:31
Ces événements ne se sont pas passés le soir mais en plein après-midi où les douches diurnes au champagne sont une spécialité du lieu, fréquenté depuis longtemps par de petits « branleurs » qui polluent ainsi le magnifique domaine skiable.
Jackie
8 mai 2022 @ 12:18
Oui, vous avez raison, j’ai revu ma copie mais le résultat est le même, comment une école emmenant des élèves au ski peut tolérer ces faits. Pour les petits « branleurs », nous sommes d’accord.
Nemausus
6 mai 2022 @ 15:02
hélas les bizutages ne sont pas qu’à l’étranger ni que dans les écoles civiles…. les pro-bizutages osent dire que cela crée le caractère et une solidarité !!! ces hypocrites ne défendent que le plaisir malsain de certains de s’arroger le pouvoir d’humilier, voire plus, les nouveaux arrivants et de se venger de ce qu’ils ont eux même subis ! et les directions des établissement ferment trop souvent les yeux pour maintenir le prestige de leurs établissements….. si les politiques avaient un peu de c….., ils voteraient une loi qui virerait non seulement les bizuteurs mais aussi les dirigeants des établissement concernés et là vous verriez que l’omerta ne serait plus la règle si ces dirigeants doivent sauver leurs fesses et leurs carrières !
Gérard
9 mai 2022 @ 21:53
L’arsenal législatif existe qui permet de condamner des dirigeants inattentifs.
Claudia
6 mai 2022 @ 15:08
Je n’ai jamais compris cette pratique du bizutage qui existe partout et depuis longtemps… Il y a quelque chose qui m’échappe totalement, quel intérêt de martyriser les nouveaux, de les agresser, etc ? Dans les universités cela n’existe pas ou très peu, il n’y a pas vraiment de notion de « groupe » ou d’appartenance.
Auberi
6 mai 2022 @ 17:01
Partout les bizutages continuent d’exister, rien n’y fera ou peut-être des peines bien plus fortes, pour ceux qui y participent, pourraient petit à petit rayer cette tradition débile mais il y a en place une véritable omerta. Je ne crois pas que cela change, les secrets de ces pratiques sont bien gardés en général, évidemment le prince en est épargné grâce à son statut
framboiz07
7 mai 2022 @ 00:22
Si les directeurs ,inspecteurs , ministres , etc, étaient fermes ,ça ne continuerait pas!
Bastide.
7 mai 2022 @ 12:29
Ma petite-fille et toutes ses copines, je viens de voir aussi (télé) la fille d’un ministre, mettent des leggings quand elles portent une robe. Tous les magasins en proposent de couleurs toute l’année.
Les robes légères avec short dessous.
Elles apprennent tôt maintenant à ne pas « provoquer »…
Trianon
8 mai 2022 @ 09:19
,?,?
C’est du second degré ??
Depuis quand mettre une robe sans short ou leggings, juste avec sous vêtement est une provocation ??
J’espère que c’est moi qui ai mal compris votre propos..!
Bastide.
10 mai 2022 @ 14:13
Réponse d’hier perdue ou mal envoyée.
Vous aviez mal compris 2 fois. il est bien évident que cet argument (vêtements provoquants) des voyeurs et harceleurs est odieux et insupportable.
MlleGiuliana
9 mai 2022 @ 10:24
Je n’ai jamais mis de leggings sous ma robe/jupe ou même « juste comme ça », car c’est absolument moche et que je pars du principe que ce n’est pas à moi de me cacher mais à eux de se tenir. J’ai mis des shorts mais par soucis de confort voire de praticité, pas pour retenir les ardeurs de ces messieurs.
Trianon
9 mai 2022 @ 12:52
Voilà !!! Exactement , ma fille un peu plus âgée que vous ( 25 ans ) agit et pense comme vous
Bastide.
10 mai 2022 @ 14:06
Bigre, je parlais de petites filles !
Maternelle primaire.
Au collège elles sont toutes en pantalons.
Bastide.
9 mai 2022 @ 13:15
D’après une vendeuse cet achat par prudence est récent mais massif.
Baia
9 mai 2022 @ 12:39
Non mais Bastide, c’est une blague votre commentaire …
Suis sidérée 😦
Bastide.
10 mai 2022 @ 14:16
Guillemets non vus ?
Sylvain
9 mai 2022 @ 21:29
Ne pas provoquer ? Je rêve !A ce rythme là, bientôt votre petite fille portera un voile. Et encore, on pourrait voir son visage, un chador serait préférable pour ne pas provoquer. Comme en Afghanistan.
Bastide.
7 mai 2022 @ 12:45
J’ai connu 2 cas d’incrédulité, un principal de collège, ailleurs d’une prof de collège. Prevenus d’abord par un parent, puis 2… le premier n’a compris que dans le bureau du procureur que ce prof parfait selon lui draguait les petits garçons. La prof, plus sotte, n’a compris que lorsque elle fut appelée à témoigner au procès d’un homme qu’elle croyait impeccable, qu’elle aurait pu être poursuivie pour non dénonciation…. Celle là, c’est son conformisme social mais surtout sa sottise (« mais ce n’était pas possible »…), et encore ça n’a fait tilt dans sa tête que quand elle a entendu l’énoncé du jugement.
Agnese
7 mai 2022 @ 17:10
Merci beaucoup Karabahk pour votre réponse et votre commentaire justes car vous avez connu la situation.
Ne nous voilons pas la face, bizutages et agressions sexuelles existent toujours.
Les débrouillards et malins ne sont jamais importunés, ce sont malheureusement les plus faibles qui sont attaqués.
Je ne sais plus où en est la discipline dans cette grande école mais je peux vous dire que le bizutage de 1974 à l’Ecole des Arts et Métiers de Cluny a été horrible.
Vous avez bien réagi et rapidement en changeant votre fille de son institution. J’aurais dû faire la même chose.
J’habite Lyon où malheureusement nous avons de graves soucis dans l’enseignement catholique….et avec nos églises…
Universelle relokée
8 mai 2022 @ 16:01
Que reprochez – vous à l’enseignement catholique de Lyon ?
Trianon
9 mai 2022 @ 12:53
Oui, je me pose la question !
L’église lyonnaise ,oui…on connaît hélas ses erreurs gravissimes , mais l’enseignement catholique. ( Chartreux, Maristes , lazaristes etc..) ne me semblent pas sujets à l’opprobre , en tout cas pas dans ce contexte .
Karabakh
9 mai 2022 @ 20:07
C’est bien vu, seuls les « débrouillards » et les « malins » ne sont jamais importunés ; pour ma part, j’étais un gamin avenant, bon public et mes parents n’étaient pas du genre à se faire mousser devant les adultes de l’école, alors clairement j’étais une cible de choix pour un taré. Concernant ma fille, elle m’en voudra peut-être de dire cela mais elle n’est pas méchante et, malgré que tout l’établissement savait qui elle est, principalement qui est son grand-père maternel, elle a toujours eu l’image de la fille sympa, la bonne copine ; c’est le profil idéal de la copine à emmerder, une fois qu’on la connait et qu’on a gagné un peu de sa sympathie, sauf qu’elle sait ce que j’ai vécu et qu’elle ne prête pas facilement sa confiance, et que c’est grâce à cela qu’elle a parlé. Mais oui, il y a des profils qui attirent ce genre de débile.
Fleur
7 mai 2022 @ 18:17
Cela fait chaud au coeur de voir que d’autres que moi s’offusquent de ces pratiques lâches et réclament des sanctions exemplaires pour y mettre fin une fois pour toutes.
Le laxisme me semble déplacé pour le bizutage et le harcèlement scolaire. Qu’attend-on pour enfin réagir ?
Jordania
7 mai 2022 @ 20:56
Ayant été personnellement confrontée au bizut lors de l’année de 3ème à l’arrivée en pensionnat dans un prestigieux pensionnat catholique du sud-ouest de la France au sein d’une abbaye .
Mon père m’y a envoyée car c’était le souhait de ma défunte mère décédée lors de ma venue au monde que chacun de ses enfants fasse au moins une année secondaire en France.
L’établissement a fermé courant années 2000 bien heureusement et été sous une forme dans une autre ville à 40km.
Je m’en rappelle que trop bien de cet affreux vendredi après-midi où une grande partie des internes rentraient en week-end et les autres comme moi qui ne rentraient que lors des congés scolaires.
Considérée « pucelle » par les grands des classes lycéennes car j’avais naïvement déclaré n’avoir jamais flirté ni embrassé de garçon.
Je me suis retrouvée reprissans devant devant une assemblée de collégiens/lycéens qui devaient être une vingtaine forcée d’embrasser un garçon qui s’en amusait tandis que les autres scandaient à coups de claquages sonores des mains.
Prise au piège ,affolée je me suis exécutée.
Je me revois ensuite les yeux brouillés de larmes sous les regards gogunards saluer les internes partant dans le bus que nous devions saluer selon la tradition avant de gagner le chalet week end pour ceux restant.
Je ne voulais pas en parler à mon père qui se saignait pour payer nos études .
Je l’ai confié à mon frère ainé lui-même en prépa à Louis -le-grand qui le rapporta aussitôt à mon père .
Je lui en voulus sur l’instant au frangin avec l’immaturité adolescente puis compris qu’il avait très bien fait.
Mon frère était là devant l’institution dés le lundi après-midi pour me retirer de là et m’escorter jusqu’a notre foyer familial à Amman.
Je me revois dans ce tgv sous une pluie diluvienne d’automne pleurer dans ses bras de fatigue après deux nuits sans dormir de peur d’être reprise par surprise.
Il est venu plus tard la colère du vol de ce premier baiser que je m’imaginais partager avec le garçon dont je serais tres amoureuse dans mon esprit de jeune adolescente.
Mon mari informé de cela par mon frère lorsqu’il me faisait la cour fit en sorte de m’offrir le plus beau des premiers baisers envers la jeune fille de 19ans que j’étais , sa maturité a permis ce beau moment mais cela n’a jamais effacé cet odieux moment.
Vous me direz que ce n’est qu’un baiser certes mais le traumatisme est resté présent quelques années .
Un lourd sentiment de honte de me sentir si mal alors que ce n’était qu’un baiser comparé à des viols sexuels.
Je n’ai déculpabilisé que lorsque une psychologue m’a dit nettement que c’était bien une agression sexuelle quoi qu’il en soit.
Je suis de ce fait extrêmement attentive avec mes enfants .
Mon époux universitaire marqué par mon histoire est investi dans la prévention du bizutage et agressions quelque qu’en soient la nature .
J’espère donc que la famille royale danoise va mettre sa présence médiatique dans la balance pour forcer la direction de cet établissement à assumer ses responsabilités .
Menthe
8 mai 2022 @ 14:00
Terrible votre témoignage, Jordania et si révoltant !
Dans ce traumatisme vous avez néanmoins eu une chance immense d’avoir eu ce grand frère. Combien d’autres ados, dans le même cas, ont dû faire face, seules, à de telles agressions ? Et n’ont peut-être jamais pû avoir une véritable vie de femme !
Carole 007 - Carolus
9 mai 2022 @ 09:16
Jordania,
Quelle tristesse de lire votre commentaire !
Merci de le partager avec nous.
Gérard
9 mai 2022 @ 21:58
Quelle tristesse Jordania !
Gwendoline
9 mai 2022 @ 19:01
Et ces pauvres filles qui n’ont pas la chance de faire bonnes études et ne connaissent que l’école de la rue et qui se retrouvent toutes les fins de semaine dans une cave d’Aubervilliers à se faire labourer par tous les gars de la bande – Non, elles, elles ne vont pas pleurer dans les bras du grand frère, qui les tuerait sur le champs.
A côté votre bisous forcé me parait bien anodin, il n’y avait peut-être pas de quoi vous tourmenter ainsi. Votre traumatisme était sans doute bien antérieur à cette période et vous avez pensé trouver sa justification dans cet incident, mais le problème n’était pas là.
emy
10 mai 2022 @ 17:02
Eh bien, quand vous avez de la haine à déverser contre quelqu’un, vous ne vous gênez pas. Vous vous sentez mieux maintenant ?
Jordania
11 mai 2022 @ 07:08
Gwendoline
Vos propos sont choquants en soit.
Je n’ai évoqué que le baiser par pudeur car il y a eu autre chose dont je n’avais pas le souhait d’en faire étalage.
Sachez que pour une jeune fille de 13ans encore ignorante des choses de la vie , se retrouver forcée d’embrasser un gars et ensuite d’embrasser son sexe en contact buccal c’est plus que traumatisant.
Comme je le déclare en introduction , votre message est choquant car pour vous , c’est anodin.
Ce sont ces propos qui font culpabiliser les jeunes filles victimes d’agressions sexuelles « anodines » comme vous dites et culpabilisent de sentir mal et bien souvent se trainent cette souffrance a vie car c’est « anodin » comparé aux jeunes filles victimes de tournantes que vous évoquez.
Sachez qu’il n’y a pas de degré de gravité , toute introduction non consentie dans le corps d’autrui relève pénalement et psychologiquement de l’agression sexuelle.
Vos propos sont dangereux pour les victimes .
Gwendoline
11 mai 2022 @ 07:54
Vous me voyez véritablement désolée, mais nous partons de votre post ou vous nous parlez d’un baiser non consenti, ce qui en soit n’est tout de même pas un drame – il faut tout de même garder un échelle de valeur, ou alors à mon âge légèrement avancée je n’ai rien compris à la vie – et maintenant vous nous détaillez un viol avec force détails, par pudeur dites vous ? Jordania vous me semblez avoir une grande imagination pour nous conter de telles histoires…
Et je suis de toutes mes forces et de tout mon cœur du côté des victimes de tels actes lorsqu’ils sont avérés.
Jordania
11 mai 2022 @ 21:42
Décidement irrespectueuse jusqu’au bout, sans empathie ni la moindre étincelle de réflexion.
Vous ne faites que vous conforter dans votre nuisance car vous êtes une nuisance pour les victimes quels que soient selon votre propos allant jusqu’a classifier en degrés les gravités des agressions sexuelles.
Vous poussez même jusqu’à sous entendre que mon témoignage de victime relève de l’imagination.
Cela reflète bien votre mentalité en envers les victimes dont vous devez , je n’en doute guère dire qu’elles l’ont un peu cherché non?
Pour résumer, c’est bien triste de ne pas être en capacité de réflechir un petit peu .
J’espère que vous ne croiserez jamais la route d’une victime très jeune victime immature face à vos propos.
Votre réaction est désolante même face à ma remise au point des choses.
Karabakh
9 mai 2022 @ 20:12
Votre grand-frère a fait son job.
Personnellement, je suis certain que le mien aurait fait le sien aussi, qu’il aurait réagi comme le vôtre mais malheureusement, j’ai parlé trop tard ; lorsque j’ai osé aborder tout cela avec lui, il s’est un peu fâché que je ne lui ai rien dit plus tôt puis il s’est assuré que le fou ne puisse plus me faire du mal. On a convenu ensemble que nous veillerions à ce que nos filles ne soient jamais les proies d’un tel taré.
Votre histoire est poignante et elle rejoint beaucoup la mienne.
Cela reste une blessure à vie.
Courage à vous.
Universelle relokée
8 mai 2022 @ 16:03
Le bizutage ne se fait que dans les institutions catholiques ? A lire la plupart des commentaires, on a l’impression que le birutage ne se limite qu’aux institutions catholiques . C’est vrai ?
Trianon
9 mai 2022 @ 12:52
Bien sûr que non !
Bernadette
9 mai 2022 @ 12:58
Le bizutage se fait partout mais les écoles catholiques sont plus ciblees .comme d’ailleurs sur un autre sujet la pedophilie ….elle sévit dans toute la société mais on parle surtout de l’Eglise. C’est comme ça !
Karabakh
9 mai 2022 @ 20:13
Non mais, en tout cas dans mon expérience, c’est souvent là que cela se passe.
Miss H.
10 mai 2022 @ 10:14
Bonjour Karabakh,
je ne sais pas si vous aurez l’occasion de me lire. Je suis attristée de vos sous-entendus au sujet d’une école ultra catholique qui « héberge un autre prince » et sur laquelle on pourrait selon vous avoir des révélations. Vous parlez sans savoir. Je connais cette école et je sais que parents ,élèves, (formés à ce grave problème pour le prévenir) et enseignants sont attentifs. Il faut dénoncer quand c’est vrai, hélas, mais tenir sa langue quand on ne sait pas. Je regrette si mes paroles vous heurtent, mais je ne peux pas laisser passer cela sans réaction.
Karabakh
10 mai 2022 @ 18:41
Justement, vous faites bien de parler de la « sensibilisation » de ces élèves et sans doute de leurs adultes référents car, habitué à intervenir sur cette question, auprès des publics scolaires (entre autres publics), je me méfie au plus haut point de ces établissements scolaires qui « sensibilisent » en interne, sans avoir recours aux vrais techniciens du sujet. Mode de sensibilisation adopté par cet « établissement ultra-catholique qui héberge un autre prince ». L’implication de la communauté scolaire est une chose, absolument indispensable, mais l’école ne peut/ne doit pas porter seule ce projet. Elle a l’obligation morale pour être efficace dans sa démarche, de s’appuyer sur des professionnels de l’enfance et/ou du droit (ceux que je qualifie de « techniciens »), ainsi que sur le monde associatif (anciennes victimes ou parents de victimes). Alors peut-être que cette école tient un discours sain (c’est dans ses intérêts) mais celui-ci ne peut être efficace, et nonobstant la bonne volonté louable de cet établissement, quand même, faute d’une capacité à les détecter, dissimuler des comportements inappropriés de toutes parts. Il ne suffit pas d’être « attentifs ».
Ces choses là se voient difficilement de l’intérieur, alors de l’extérieur, vous ne pouvez rien savoir. Et dans ce cas, il faut aussi se dispenser de jacter.
Jordania
11 mai 2022 @ 22:05
Tres bonne chose fort bien expliquée Karabakh.
Je suis en accord total , il faut que des « techniciens » comme vous dites soient en renfort pour que ce soit bien fait.
En tant que parents nous devons également prévenir sans effrayer nos enfants, communiquer , être attentifs à tout changement de comportement assez brusque de ou des enfants.
Je vois encore trop souvent des changements brutaux assez extrêmes mis à tort sur le dos de l’adolescence alors qu’en moyenne dans 1%sur 15% de ces changements sont liés à ce type de vécu tels que harcelement sexuel , agressions de toute nature, harcelement moral.
Faites vous également de la prévention sur les conséquences juridiques de ces comportements délictueux?
Nous avons ci dessus un parfait exemple de personne qui « jacte » en jugeant à tort par dessus le marché car remise à sa place quitte à me dévoiler un peu plus ne lui déplaise étant droite dans mes bottes.
Un parfait exemple servi sur un plateau de ce qu’affrontent les victimes au long de leur vie lorsqu’elles en parlent .
J’ai connu une femme qui elle-même fut victime enfant et adolescente dans le cadre familial qui s’est entendue dire qu’elle avait trop d’imagination parce une jacteuse qui estimait que c’etait faux sur la base que cette femme avait construit une vie de famille avec ses enfants, avec un divorce au passage ceci étant.
C’est la double et parfois même la triple peine pour les victimes quelles qu’elles soient.