La duchesse d’Anjou et de Cadaval était samedi dernier dans le magasin « Loja das Meias » à Cascais, en compagnie de sa fille la princesse Isabelle d’Orléans.(Merci à Carlos)
L’épouse de Charles Philippe d’Orléans est charmante et leur fille Isabelle très mignonne.
Charles Philippe d’Orléans a eu la mauvaise idée de servir les idées (souvent étranges mdr) de son oncle le Comte de Paris en acceptant le titre déjà porté par les aînés des Bourbons, Chefs de la Maison de France.
Le plus incroyable a été de lui donner la bordure de gueules alors que plusieurs branches descendants de Philippe, Duc d’Anjou puis Roi d’Espagne la portent encore pour se distinguer (Rois d’Espagne, Ducs de Séville, de Santa Elena…) Du jamais vu ! Tant qu’une branche n’est pas éteinte, on ne reprend pas ses armoiries distinctives.
Henri d’Orléans a introduit une grande confusion…
Il aurait été mieux inspiré de charger le lambel avec de petits meubles (comme des croissants) comme c’était l’usage.
ô grand Salomon, répands sur nous ta sapience féconde nos pauvres âmes égarées instruis nous de ton infinie connaissance des meubles du blason , des filles de france, les vraies et les fausses, de l’art de s’adresser au Roi de France et de Navarre quand on lui beurre sa tartine…..
pour le reste, il y a en Espagne un Roi, Juan Carlos , en France un comte de Paris chef de la maison de France , c’est à dire ce qu’il en reste
et de ci de là, des Bourbons Godoy, des Bourbons Rodriguez, et même des Bourbons Martinez………pour le reste, c’est peu dire que le Monde entier s’en moque!!!!!!!!!!!!!!!!!
Sauf que cher ami,
Le bourbon franco est un prétendant trouve il y a peu d’années mais historiquement ses droits au royaume du lys sont nuls et caduques!
En Espagne, il a été invité au mariage du prince des Asturies sans titres ni prédicat d’altesse royale que ses ancêtres ont perdu ! Le carton indiquait monsieur de bourbon- martinez !
Doit on vous rappeller encore une fois que pour devenir roi d’Espagne le petit fils de Louis XIV a renoncé à ses droits plein et entier au royaume de France?
Par ailleurs le trône n’appartient pas a l’aîné des bourbons mais à l’aîné des descendants de saint Louis en ligne directe à la condition qu’il n’ai renoncé à leur droit !
De fait les descendants du dernier roi des français sont hélas Orléans car de plus une dynastie étrangère ne peut régner sur la France ( cf guerre de 100 ans et création de la loi salique qui ne se borne pas a exclure les femmes)!!!
Le debut de votre message ne rend pas crédible la suite. C’est dommage:)
Euthyme
20 décembre 2013 @
17:22
Jc75 : peu importe le contenu d’un carton d’invitation. La légitimité ne repose pas sur des péquadilles. Ni sur les trémolos indignés des orléanistes.
aubert
19 décembre 2013 @
20:09
Comment intéresser un peuple à une cause, seulement même à l’histoire d’une famille inséparable de celle de notre pays, avec des arguties comme celle développée par Jul ?
Heureusement que le gros de la population française ne connaît pas N&R, le pays tout entier serait…MDR.
Le but de mon intervention n’est pas d’intéresser le peuple Français à une cause,
C’était simplement d’émettre des objections à un tour de passe-passe héraldique du Comte de Paris, méprisant les usages.
On peut contester le droit de porter le titre de Duc d’Anjou, mais on ne peut donner la bordure de gueules à son neveu, avant que la descendance de Philippe V d’Espagne éteinte.
Le but de votre intervention, Jul, était de nous faire rire et vous avez réussi.
Merci encore, je retiendrai encore longtemps les petits meubles et les croissants.
jul
20 décembre 2013 @
16:08
Charles vos rires me prouvent que j’ai raison :D !!!
Gérard
27 décembre 2013 @
19:08
Jul les règles héraldiques s’appliquent en général pour un seul pays. Si Louis XIV a donné ces armoiries à son petit-fils et à ses descendants c’est précisément parce qu’ils allaient régner en Espagne ou s’y établir à tout le moins et qu’ils ne dépendraient donc plus des rois d’armes de France. On ne se souciait guère alors des armoiries que pouvaient porter les étrangers. Pour autant jamais le grand roi n’aurait mis un frein à sa capacité héraldique et de même qu’après la succession espagnole le titre de duc d’Anjou était vacant, de même la bordure pouvait être utilisée en France.
jul
5 janvier 2014 @
10:21
« En general »
« Un seul pays »
Mais vous plaisantez Gérard !!!
Les Bourbons établis dans plusieurs royaumes utilisent les armes de France brisée s en les surbrisant même.
Et pourtant, le Roi Louis XV n’a pas permis à ses petits fils de reprendre la même bordure que les descendants de son oncle Philippe
ce qui est bien normal quand on ne forme qu une seule grande famille.
Vous ne pouvez le nier.
Valérie
21 décembre 2013 @
10:33
Je vous rejoins tout à fait sur ce dernier point, Aubert. Etant belge, les querelles entre pro-Orléans et pro-Bourbons me font mourir de rire et j’adore de temps en temps ajouter un peu de l’huile sur le feu en me moquant gentiment du côté compassé des Orléans, ce qui m’attire des volées de bois vert de leurs partisans… mais surtout, quand je parle de N&R et de ses fameuses querelles à mes collègues français, ou quand je leur montre mes posts, ceux-ci sont en effet MDR!!!!
Ah! si tout le monde avait votre sagesse Visder ,que d’éclats ,de bruit et de fureur (sans compter la mauvaise foi et les mensonges) on éviterait dans « les derniers salons où l’on cause »!
Bonne nuit cher ami. K
Oui HRC air tout se passe comme si dans l’hypothèse où Louis XIV aurait autorisé Philippe à user des armes pleines de France, hypothèse d’école évidemment puisqu’il n’était pas l’aîné, les néo légitimistes se croiraient aujourd’hui autorisés à prétendre interdire à la branche aînée des descendants de Louis XIV de porter ces mêmes armes. Cette branche aînée s’étant éteint en 1883 ils aimeraient bien aujourd’hui interdire à la branche devenue aînée cette même année de porter les pleines armes de France, tentative qui serait ridicule, alors ils se rabattent sur les armes de nos duchés français !
Pour ravir Jul admettez HRC, une bonne fois pour toutes, que vous ne savez pas lire les livres d’histoire ou bien que vous êtes incapable de compter après 90 !!
Pour votre gouverne, le titre de Duc d’Anjou est revenu à la couronne de France le jour où Philippe V d’Espagne a renoncé au trône de France sur les évangiles pour lui et ses descendants.
C’est pourquoi le Comte de Paris, actuel Chef de la Maison de France, a pu octroyer à son neveu le prince Charles-Philippe d’Orléans ce très beau titre avec les armoiries de France avec bordure de gueules.
Quant à votre suggestion fantaisiste de lambel avec petits meubles, permettez-moi d’écrire l’abréviation que vous appréciez tant MDR !
Charles si vous vous moquez de cette proposition c est vous moquer du savoir et des Orléans du Moyen Age qui brisaient ainsi !!! Voyez le Comte de Vertus et le Comte d’Angoulême aïeul de François Ier !
Mais Jul vous comprenez tout de même bien que pour la majorité des monarchistes français depuis 1883 il n’y a plus d’Orléans, depuis le temps je croyais que vous avez compris cela, il y a la maison de France qui n’a donc aucune raison de porter les armoiries des Orléans, au moins pour les chefs de la maison et leurs descendants c’est-à-dire pour les descendants du duc d’Orléans fils de Louis-Philippe puisque rien ne pouvait être changé à la capacité héraldique des autres fils du roi. Pourquoi donc des gens qui disent être les héritiers des rois de France et qui sont reconnus tels porteraient-ils encore les armes d’Orléans ? Et si le prince Jacques et sa descendance utilisent votre cher lambel c’est bien parce que le prince a été titré duc Orléans c’est-à-dire du titre des deuxièmes fils des rois.
Je parle de la bordure de gueules qui ne peut être donnée avant que la descendance de Philippe duc d Anjou puis Roi d Espagne n est pas éteinte.
Tout le reste n est pas la question.
Suzanne
20 décembre 2013 @
08:54
Charles, vous résumez très bien la situation. Il en est ainsi et pas autrement.
Même si je n’aime pas les Orléans hormis la duchesse de wurtenberg,
Vous avez en peu de mot résumé tout un drame et avez raison!
Laissons le sujet bourbon- martinez a sa place ou à parler comme lui: a tcha plaché!!
Sauf qu’Henri d’Orléans n’est pas plus comte de Paris que chef de la maison de France. il n’a donc pas à octroyer quoique ce soit. Seul le prince Louis pourrait éventuellement octroyer à Charles-Philippe d’orléans un titre et le droit d’utiliser les armoiries de France avec brisure.
Ceci dit, Charles-Philippe d’Orléans étant républicain, tout celà n’est pas très important.
Euthyme vous êtes peut-être récent sur ce site, mais puisque vous devez avoir une belle âme, il faut vous mettre au parfum, certains ici pensent que l’héritier des rois de France est Henri d’Orléans comte de Paris, d’autres qu’il s’agit de Louis Alphonse de Bourbon duc d’Anjou. Je donne ici les titres qu’ils se portent et que leurs partisans leur reconnaissent, étant observé que jusqu’à ces dernières années le titre de comte de Paris n’était jamais discuté pour le chef de la maison d’Orléans mais que sous l’influence sans doute du baron Pinoteau dont on connaît la haine dont il s’est pris, après avoir vendu l’Action française, pour les Orléans, on met maintenant entre guillemets sur Wikipédia.
Vous savez tout.
Des croissants Jul! Hum… miam miam!
L’occasion est trop belle de vous saluer sur un sourire vous qui avez été le seul légitimiste avec qui j’avais pu échanger quelques mots courtois lors de ma première venue au site( avec Germain).
Oui des croissants comme pour les cadets des Orléans du Moyen Age, qui chargeaient leur lambel de ces petits meubles (le Comte de Vertus et le Comte d’Angoulême).
Petit déjeuner plutôt :)
Ne connaissant rien à l’héraldique, les croissants étaient juste pour moi un moyen de vous dire bonjour avec un sourire après mon retour!
Vous l’avez compris , je n’en doute pas, et puisque Jul veut dire Noël en suédois
(cf site de Marie du Béarn) je vous souhaite de très bonnes fêtes du même nom avec votre famille.
Arnaud
19 décembre 2013 @
15:00
Non Jul, vous avez tout faux.
Si il existe bien un duc d’Anjou c’est le prince Charles-Philippe d’Orléans, petit-fils du précédent comte de Paris.
N’essayez pas de réécrire l’histoire à votre sauce car ce n’est pas crédible et surtout ce n’est pas honnête de votre part.
Quant à l’héraldique royale, vous auriez besoin d’un bon professeur car vos connaissances sont erronées et plus que sommaire.
Seul le prince Charles-Philippe d’Orleans porte un titre régulier. Luis Alfonso porte un titre rendu a la couronne de France il y à plus de 300 ans par son ancêtre le duc d’Anjou devenu roi d’Espagne.
jul, Henri d’Orléans en tant que Chef de l’auguste famille de France a la possibilité de donner aux membres de sa famille, tous les titres royaux.
Luis de Bourbon y Martinez Bordiu est simplement l’héritier d’une branche non dynaste de la famille d’Espagne. Il pourra un jour recevoir un titre du roi d’Espagne tel que duc de Madrid par exemple mais certainement pas un titre français
Mais les croissants fondent si on les trempe dans le café, chose horrible mais tellement agréable quand personne ne regarde. Donc les croissants de Jul ont définitivement fondu.
Il ne suffit pas d’estimer qu’un Borbon espagnol soit le successeur des rois de France pour que celui-ci le soit.
Au lieu de refuser de lire le livre de Cosmo, vous feriez mieux de l’étudier d’une manière constructive et vous constateriez que les droits des Borbons espagnols au trône de France sont nuls.
Un proche non concerné par la querelle a lu ce livre et m’a fait part de ses fortes impressions. Cosmo a fait un travail sérieux et honnête, mais vous Jul sans lire cet ouvrage vous le dénoncez déjà, c’est pourquoi vous êtes encore plus incohérent dans vos propos.
Alleluia Charles ce proche est donc sur la bonne voie.
Vous rendez vous compte que vous avez réussi à le « sauver » des « mauvaises idées » légitimiste
?
Je suis tellement admiratif :D
Kalistéa
23 décembre 2013 @
00:47
Jul est spécialiste de dire: « on l’a appelé ainsi » ou « c’est pourtant comme çà qu’elles ont été appelées »(par exemple les deux épouses du duc de Ségovie).Si des Olibrius appellent Jul, mettons »duc du lac Loch Ness » , il va faire imprimer sa carte de visite avec ce titre et dira : » ‘est ainsi qu’on m’appelait ,j’ai donc droit à ce titre! »
jul
24 décembre 2013 @
12:15
Kalistea
ça ne risque pas d arriver me concernant vu que je ne suis pas une personne royale…
Votre « comparaison » ne fonctionne pas.
Ce qui est valable pour la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie et pour la Duchesse de Berry, mère d’Henri V n’est possible qu’en raison de la place qu’elles occupent pour les royalistes et par l accord de leurs fils, chefs de la Maison de France.
Cosmo
24 décembre 2013 @
13:33
Jul,
A l’état-civil, Madame Emmanuella de Dampierre. Point/barre car divorcée deux fois officiellement, reniée par son premier mari avec interdiction du port du titre, comment pouvez-vous vous permettre de lui donner un titre auquel rien ne lui donne droit. Le duc de Ségovie avait tout de même plus de droit que vous et vos amis à l’usage de ce titre.
Quant à Marie-Caroline de Bourbon des Deux-Siciles, si on l’appelle encore duchesse de Berry, c’est tout simplement parce que les Français n’ont pas connaissance de son second mariage, une fois son équipée vendéenne terminée, elle disparut de l’Histoire de France. Le dernier mot revient à Charles X : » Qu’elle soit la comtesse Lucchesi-Palli, princesse des Deux-Siciles, mais elle ne peut, ni comme tutrice ni comme régente, signer des actes qui, pour être valides, exigeraient le contreseing de M. Lucchesi. Le code ne reconnaît pas de mariage secret: ou Marie-Caroline est Madame Lucchesi, femme d’un étranger et dès lors étrangère comme lui; ou elle est Madame la duchesse de Berry, mère d’une bâtarde. » Seriez-vous plus puissant que le roi de France ?
En réalité, en l’appelant duchesse de Berry vous offensez le comte Ettore Lucchesi-Palli, son mari, et les enfants issus de cette union.
Marie-Caroline de Bourbons des Deux-Siciles n’occupait aucune place dans le coeur des Français. Il en est de même pour Emmanuella de Dampierre. Seuls quelques illuminés continuent de vénérer des femmes qui en aucun cas n’illustrèrent le rang princier qu’elle perdirent, en femmes légères qu’elles étaient.
Cosmo
jul
26 décembre 2013 @
10:25
Yooo Cosmo
Hector Lucchesi Palli était heureux d être l’époux de la Duchesse de Berry.
Eh non Charles X n’eut pas le dernier mot comme vous dites. Henri V fut longtemps chef de Maison.
Appeler les princes d après leur état civil ? Avez vous donc conseiller aux aînés Orléans de quitter leur pseudonyme « de France » ?
Si le Duc d’Anjou et de Segovie avait des droits, après sa mort son fils aîné puis son petit fils également.
Ils ont accepté qu’Emmanuelle de Dampierrre soit appelée Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie :)
Pour Henri de Paris senior l épouse et les enfants de son fils Michel n étaient pas des Princes de sa famille pas des Altesses royales. Mais Henri de Paris junior a changé cela…
Tout n est pas toujours définitif dans les sociétés humaines…
Cosmo
26 décembre 2013 @
15:24
Jul,
Je suis ravi de lire que vous considérez que « Tout n est pas toujours définitif dans les sociétés humaines… »
Cela laisse un espoir de vous voir comprendre que depuis 1883, le chef de la Maison de France est bien le comte de Paris.
Puis-je me permettre un conseil ? Pourquoi ne pas commencer un procès en béatification d’Emmanuella de Dampierre, au vu des vertus que vous lui prêtez ? Après tout, la défense des droits à son trône du fils aîné de l’Eglise mérite que cette dernière s’y intéresse.
Le miracle est déjà présent.
Cosmo
jul
30 décembre 2013 @
08:15
Tout n’est pas toujours définitif : à commencer par l usurpation des Orléans de la place des successeurs des Rois de France ;)
Les royalistes sont forcément plus attachés qu un Bonapartiste ou un Republicain militant aux lois fondamentales de la Royauté française.
Car celles ci permettent l Unité de la Maison de Bourbon et sa puissance. Alors que Bonapartistes et Republucains veulent sa division et son affaiblissement.
Pour ce qui est de la canonisation de la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie, vous vous adressez à la mauvaise personne.
Vous êtes sûrement bien plus en pointe dans ce genre de dévotions.
C’est vous qui aviez chez vous une relique de l empereur Charles d Autriche. Pas moi mdr !!
Vous l avez sûrement vénérée oubien ?
Cosmo
31 décembre 2013 @
15:17
Jul,
J’avais en effet une relique de l’empereur Charles, cadeau de son fils, mais j’ai considéré qu’elle devait être déposée dans une église, qu’elle a permis de consacrer car je ne suis pas bien fort en dévotion.
Mais je pense qu’en cette matière vous me battez, vu celle dont vous faites preuve envers les Bourbons et ex-consorts. Vous en perdez le sens de la mesure.
Regardant Emmanuella de Dampierre et son éventuelle béatification, on pourrait la fonder sur cette parole de l’Ecriture : » Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! » Ou « A tout péché miséricorde ! » Et le miracle est que l’on continue à parler d’elle ! Elle pourrait être la sainte patronne des ex-duchesses divorcées et des mères de faux prétendants. Registre limité mais qui, grâce à vous, à son importance.
Tous mes voeux pour 2014
Cosmo
jul
3 janvier 2014 @
10:33
Encore un commentaire signant votre embarras…
Je vous plains d’être autant dans le jugement.
Je sais que vous aimez les procès (béatification, canonisation et visiblement en sorcellerie aussi avec votre fixette sur la Comtesse de Chambord et la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie…)
Mais permettez moi d’avoir une manière différentes de concevoir les femmes. Il n y a pas que des Madones ou des vipères !
Donc pas la peine de me parler de béatifications de certaines ou de cracher du venin sur d’autres…
Je veux m efforcer de ne pas vénérer et de ne pas médire.
visder
20 décembre 2013 @
11:33
Merci , ô Danube de la^pensée de nous rappeler qu’il y a des français qui il y a des français que…..il y a aussi des poissons volants et bien des mouches dans l’air , nul n’est forcé de les gober
heureusement, de ces mouches là aussi, tout le Monde s’en moque
Une simple observation pour Jul, le défunt comte de Paris avait par la suite reconnu l’altesse royale aux épouses de Michel et de Thibaut
jul
30 décembre 2013 @
08:20
Aux épouses mais pas aux enfants.
donc c est bien ce que je dis : Henri de Paris jr a changé les choses établies par Henri de Paris sr les concernant.
Même raisonnement concernant Emmanuelle de Dampierre par le Prince Jacques puis par le Prince Alphonse.
Roch
20 décembre 2013 @
13:00
Jul
Réfléchissez un peu. Ce n’est pas parceque vous et une poignée de français extrémistes estiment que Luis de Bourbon est le successeur des rois de France qu’il l’est dans la réalité.
Les français n’aiment pas se faire berner surtout par des paroles mensongères.
J en ai vu chez les Orleanistes qd ils n ont pas voulu de la présence de la Comtesse de Paris à une messe aux côtés de son époux…
Beaucoup d Orleanistes ont les mêmes idées que de nombreux légitimistes concernant le catholicisme, la famille chrétienne, le mariage…
les légitimistes sont justes moins nationalistes.
Aucun des courants n’est monolithique.
Alors les leçons en extrémisme de la part d’Orleanistes
…
Roch
20 décembre 2013 @
16:21
Effectivement Luis Alfonso ne porte aucun titre régulier.
Le r
Ou observera que le port de la bordure de gueules, qui avait été concédée par Louis XIV à la descendance de son petit-fils Philippe V, ne distingue guère entre eux les membres de cette maison puisqu’elle est portée par de très nombreux descendants des rois d’Espagne et des rois des Deux-Siciles.
Pour autant Louis XIV n’avait pas renoncé à ce que les rois de France puissent concéder la bordure d’Anjou aux futurs ducs d’Anjou qui eux ne peuvent être que français évidemment. Par ailleurs il n’y a aucune raison pour que le comte de Paris concède un lambel brisé, le lambel, brisé ou non, étant la marque distinctive des Orléans qui concerne donc le prince Jacques et sa descendance.
Les brisures (lambel et bordures) sont attribuées aux Fils de France
même si les descendants de Philippe V à porter cette brisure sont nombreux, elle leur permet de remonter à leur souche, de montrer qu’ils appartient à la descendance du même Fils de France (Philippe, Duc d’Anjou).
Jamais dans l’histoire, la même brisure n’a été attribuée dans la grande famille capétienne tant que la branche à laquelle elle était réservée n’était pas éteinte.
Louis XV qui a donné le Duché d’Anjou en apanage au Comte de Provence son petit-fils, ne lui a pas permis de se faire connaître sous son nom plus prestigieux, il a dû conserver « Provence » et surtout, il ne lui a pas attribué la même bordure qu’aux descendants de Philippe V.
Pourquoi ? car cela ne se fait pas, pour ne pas confondre les descendances des différents Fils de France.
Au moins vous, semblez savoir qu’il est possible de briser le lambel à son tour…
Charles Philippe aurait pu se distinguer en ajoutant un lambel aux armes de son père, qui est vivant. Comme faisait le Duc de Bourbon du vivant du Prince de Condé.
Bien sur Jul, le prince Charles-Philippe aurait du placer des petites tables de nuit ou des encoignures dans les armoiries du Comte d’Evreux et cela aurait été parfait…!
Quant aux croissants, avec ou sans confiture?
Et aussi votre manque de connaissances à ce sujet :D
Sigismond
15 janvier 2014 @
12:25
Cosmo,
Personne ne sait ce qui se passait dans l’esprit du comte de Chambord, mais je lis toujours attentivement le baron Pinoteau (bien que n’étant pas d’accord avec lui sur de nombreux points, notamment sa haute considération pour les Bonaparte oncle et neveu, ses théories sur le choix des épouses princières…), dont les paroles me paraissent souvent inspirées de Très Haut. Et dans le n° 54 du « Lien légitimiste » (décembre 2013), M. Pinoteau écrit que « le père jésuite Joseph Bole (…) dut être converti à la Légitimité par Henri V en personne ! »
Par ailleurs, M. Pinoteau écrit dans ce même article que la comtesse de Chambord « rêvait trop à Modène ». Voilà qui devrait vous plaire, vous qui n’avez de cesse de critiquer cette Princesse.
Quant aux « princes d’Orléans sont mes fils », vous avez l’honnêteté dans votre livre (page 119) de ne pas tronquer le fameux passage, comme le fit Marie de Roux en 1933, avec l’approbation du gourou de Martigues, qui parla de « trouvaille » dont « tous les Français doivent être reconnaissants » !!!
Henri V parlait de la fusion, autrement dit le rapprochement des deux « camps » politiques. On n’était plus dans le paragraphe précédent, qui lui portait sur la loi salique (« mon héritier, vous le connaissez » : il s’agissait bien sûr de don Juan). Chambord aurait dit « Philippe d’Orléans est mon fils », s’il avait voulu parler de sa succession dynastique. « Les princes d’Orléans sont mes fils », c’est le pardon du très-chrétien quant à « Philippe-Egalité », « Louis-Philippe Ier » et « la citadelle de Blaye ». Rien de plus.
Gérard
27 décembre 2013 @
19:44
Jul, le comté de Provence valait bien le duché d’Anjou et Louis Stanislas Xavier n’avait pas à en rougir ; quand il vint en Provence il fut accueilli avec tous l’estrambord qu’on réservait jadis aux comtes souverains et n’oublions pas que la Provence ne fut pas annexée à la France mais réunie comme « un principal à un autre principal ». Car la Provence, héritière du royaume d’Arles, était terre d’Empire quand le duché d’Anjou n’était qu’un fief de France.
Ceci dit sans acrimonie puisque les Provençaux ont toujours bien aimé leurs princes angevins et ce fut réciproque.
Louis XV et Louis XVI n’ont pas autorisé le Comte de Provence à prendre le nom d’Anjou et la bordure de gueules simple qui appartenait à leurs oncle et cousins établis en Espagne, à Naples et à Parme.
Cosmo
31 décembre 2013 @
15:36
Jul,
C’est faux, puisque Louis XVIII a bien été duc d’Anjou. Et jamais ni le nom ni les armes n’ont appartenu aux Bourbons d’Espagne.
N’oubliez pas que le comté de Provence était un comté souverain, comme la Bretagne était un duché souverain, et qu’il était supérieur hiérarchiquement au duché d’Anjou. L’Anjou a toujours dépendu du Royaume de France alors que la Provence était encore au XVIIIème siècle une entité indépendante, virtuellement, du royaume.
Il était donc normal que titré comte de Provence et duc d’Anjou, Louis Stanislas de Bourbon n’ait porté que le titre le plus important.
Cela n’a rien à voir avec de supposés droits espagnols conservés par Louis XV et Louis XVI. Jamais les Bourbons d’Espagne n’ont porté le titre de duc d’Anjou alors qu’ils se déclaraient rois de Corse, Jérusalem etc… S’ils avaient pensé y avoir un droit à l’époque, ils l’auraient fait savoir même symboliquement.
Il a fallu attendre les fantaisies dynastiques ouvertes par votre amie la comtesse de Chambord pour que quelques années après le titre de duc d’Anjou soit repris par ses petits-neveux. Jamais don Juan ni don Carlos n’en firent l’usage.
Cosmo
jul
3 janvier 2014 @
09:47
Ce que vous dites est faux Cosmo
et vous le signez avec votre dernier paragraphe très excessif.
« Comte de Provence » était le titre donné par le Roi Louis XV à la naissance de son quatrième petit fils.
Le Roi avait nommé les premiers Bourgogne Aquitaine et Berry des Duchés mais pas Anjou…
qd vint le 4eme il se dit qu il était temps de passer aux comtés pour signer la position de ce nouveau petit fils de France.
Comme le Roi de Sardaigne le fit à la même époque pour son dernier né…
quand vint le temps du mariage du Comte de Provence qui s était retrouvé dans la position du second après le décès de deux frères, le roi constitua son apanage et lui donna l’Anjou entre autres. Un fond de bon rapport dont on ne pouvait priver un fils de France.
Sans toutefois lui permettre d’en prendre le nom. Il dut conserver le titre de Comte de Provence et cela aurait été d ailleurs le nom de ses enfants si les grossesses de Madame étaient arrivées a terme.
Bien que possesseur du duché d Anjou il ne put prendre ce nom. Et le Roi par delicatesse pour ses proches cousins Bourbons etablis en Espagne, en Sicile et à Parme, ne lui donna pas la bordure qui les DISTINGUAIT
par respect de la coutume heraldique des capetiens depuis des siècles.
jul
3 janvier 2014 @
10:16
Oh que si le Comte de Barcelone et ses enfants utilusaient les armes de France avec la bordure de gueules héritée du Duc d’Anjou. :) !!!
Voyez les différentes compositions qu’ il utilisait : une partition longtemps employée fait la place belle à France Anjou ( dextre) et Battenberg (senestre)
De plus France Anjou bordure de gueules sont encore utilisée s aujourd’hui par d’autres Bourbons qui ne sont pas Infants d’Espagne ou Princes des Deux Siciles comme le Duc de Séville, son fils,, ses frères, son neveu et leurs nombreux cousins…
Dans les années 1970 on voyait dans point de vue les pleines armes de France illustrer le articles consacrés au Prince Alphonse.
Mais dans les années 2000 on a pu voir les armes de France Anjou avec bordure de gueules données au Prince Louis, surement pour le rabaisser.
quelles incohérences délicieuses qui montrent l’embarras d’une prétention mal assurée par les Orléans et le journal acquis à leur cause :) !
Enfin voilà jamais on a vu depuis des siècles de traditions royale française que deux branches n étant pas issues du même fils de France portent la même brisure..
Bravo au Comte de Paris mdr !!!
Cosmo
3 janvier 2014 @
15:26
Et moi, Jul, je vous plains d’accorder tant d’importance à l’accessoire pour essayer de justifier les droits de princes espagnols, devenus français depuis peu, au trône de France. Mais après tout, on s’amuse comme on peut et je vois que ces détails, fort loin des réalités, constituent pour vous une véritable jouissance.
Cosmo
jul
5 janvier 2014 @
10:34
Ces details Cosmo sont plus éloquents que de grands livres…
Car ils montrent que la Maison de Bourbon est une .
je plains votre mépris. ..
quo doit être révélateur de votre embarras à me répondre sur un autre ton que le mépris sur les informations que je vous apporte.
L’archiduc Otto d’Autriche n’ avait pas ce mépris. Il avait une grande considération pour l’heraldique et les principes qu on y apprend. Sa préface du magnigique livre de Miroslav Marek vous ferait sortir de votre mépris.
Cosmo
5 janvier 2014 @
21:05
Jul,
L’archiduc Otto avait choisi le parti pris de la réalité en signant son acte d’allégeance à la république autrichienne, ce qui aurait dû ipso facto l’exclure de ses droits aux trônes Habsbourg. Ses frères n’ont pas voulu soulever de polémique et ont continuer à le regarder comme l’héritier.
Il n’a pas hésité à modifier les lois de sa Maison au moment du mariage de son fils Karl.
L’intérêt qu’il portait à l’héraldique ne devait sans doute pas dépasser le niveau de l’anecdotique.
Contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas gêné de vous répondre sur ce sujet et je ne le méprise pas. Je laisse tout simplement les choses à leur place.
Si pour vous le fait de continuer à porter les armes d’Anjou vaut légitimité, tant mieux car cela vous rend heureux. Pour moi, la légitimité repose sur bien d’autres choses, comme l’histoire, la continuité, la volonté. Aucun des Bourbons d’Espagne ne remplit ces conditions. Ils ont été heureux dans leur nouveau pays, auquel ils doivent beaucoup. Et bien qu’ils continuent ! Pourquoi mépriser le peuple qui les a nourris ? Mais il semble que parjure, ingratitude et mensonges sont des attitudes qui ne vous révulsent pas.
Continuez à aimer lambels, brisures et petits meubles, cela ne fait de mal à personne ! Et mettez chacun dans le quartier que vous lui attribuez, il n’en sera ni plus ni moins lui-même.
Cosmo
jul
6 janvier 2014 @
07:43
Mais oui Cosmo, certaines choses sont « anecdotiques » pour vous (l’héraldique) mais sûrement pas pour l’Archiduc Otto (que vous pouvez essayer de dénigrer comme voulez, cela ne changera rien)
D’autres choses sont « anecdotiques » pour moi (les renonciations).
Chacun ses goûts au sujet de la Royauté française… le bonapartisme ou les formes traditionnelles ;)
Cosmo
6 janvier 2014 @
14:49
Jul,
Anecdotique, une renonciation ?
Voilà un commentaire qui lui n’est pas anecdotique mais au contraire bien signifiant d’un état d’esprit.
Philippe V aurait donc été incapable, menteur et/ou parjure selon vous. Un disciple de Machiavel en quelque sorte, qui doit actuellement brûler enfer. Tout cela pour justifier votre position.
Drôle de conception de l’honneur d’un roi !
Cosmo
Cosmo
6 janvier 2014 @
14:58
Et je ne dénigre en rien l’archiduc Otto en disant qu’il avait le sens des réalités. Je me permets de vous signaler au passage que pour les Habsbourg, seul le comte de Paris est considéré comme le légitime prétendant au trône de France. L’archiduc Otto et ses frères ont en cela suivi François-Joseph et l’ensemble des cours européennes, à commencer par la première concernée, la cour d’Espagne.
En somme, Louis de Bourbon n’est adoubé que par quelques individus en France qui ne savent pas bien lire, à la mémoire fragile et à la morale élastique.
Cosmo
Sigismond
7 janvier 2014 @
13:32
Cosmo,
Permettez-moi de vous citer : « L’inconscience et l’ambition du couple Philippe V et Elisabeth Farnèse, qu’ils masquaient sous des raisons « légalistes », faisaient courir à l’Europe des risques énormes dont ils se moquaient bien pourvu qu’ils arrivassent à leurs fins. Où est la conscience d’un roi dans tout cela ? » (page 77)
C’est vous-même et vos amis qui voulez faire passer Philippe V (et sa 2e épouse avec lui) pour un « incapable, menteur et/ou parjure ». Ceux qui contestent la validité des renonciations – je ne dis plus « légitimistes », car ce mot semble considéré comme une marque déposée par les doctrinaires qui insultent grossièrement, en ce début d’année, ceux qui ne sont pas antirépublicains, je leur laisse donc le Légitimisme®™, dont ils veulent le monopole – ces gens-là me font penser à la comtesse de Molina et sa « carta a los españoles »… http://3.bp.blogspot.com/-orwCELmmmds/UDvGG9BAYiI/AAAAAAAAAYs/q33pWj6CdTI/s320/Princesa+de+Beira.JPG
Ceux qui contestent la validité des renonciations, disais-je, défendent l’honneur de Philippe V. Ce fils de France a assumé ses devoirs, il était prêt à succéder à Louis XV, comme l’honneur et les lois fondamentales le lui commandaient. De la même façon, dom Pedro Gastão déclara nulles les renonciations abusives que sa grand-mère avait fait signer à son père.
Guy Stair Sainty (qui défend les droits du duc de Calabre (né en 1938) au trône des Deux-Siciles) a écrit, le 20 mai 2013 :
« The renunciation of Pedro d’Alcantara, was not in conformity with Brazilian law as there was no demand for equality and no provision for renunciations – in fact Princess Imperial Isabelle had not at first objected to the marriage until an Austrian Archduchess wrote a letter to her describing the Dobrzensky family in unflattering terms. Pedro-Gastao, the eldest son of the marriage, re-asserted his Brazilian rights on the grounds that it could only be considered a personal renunciation by his father, and the Brazilian government returned the imperial property at Petropolis and elsewhere to Pedro d’Alcantara and not to Prince Luis’s son Henrique, who had assumed the imperial claims when his grandmother died in 1921 (Luis had died in 1920). The basis for this rejection of the renunciation was (a) that no provision for renunciation existed in Brazilian law; (b) that the house of Braganca had never had a requirement of equal marriage, and (c) that the rule demanding it had been imposed by Princess Imperial Isabelle after the betrothal of Pedro d’Alcantara, and was therefore unjust. »
Et Guy Stair Sainty a ajouté :
« The issue about the head of the House giving permission is that the Princess Imperial did not object when they were betrothed – she only did so subsequently when some busy body Archduchess wrote telling her the Dobrzensky’s were not good enough. That is contrary to basic rules of equity. In any case, for someone to be excluded would have required the consent of the Brazilian parliament so the argument of Pedro-Gastao, who made a royal marriage himself (to the sister of the Countess of Barcelona), was that at best he could only renounce his personal rights, not those of his descendants.
Soon afterwards an even greater abuse happened with the Miguelist line of Portugal when the duke of Viseu was forced to renounce for him and his descendants when his three children were already 10, 7k and 3 years old – and of course he could not possibly abdicate the rights of minor children. He promptly died, their mother moved back home to the US and the next generation apparently became Episcopalians and abandoned Portuguese citizenship, But this was all a very dubious series of events form a legal perspective. »
Je suis parfaitement d’accord avec lui, tant au sujet des renonciations brésiliennes de 1908 que des renonciations portugaises de 1920, et de l’ « acte de Cannes » de 1900.
Même chose pour les renonciations injustes dictées par Charles X au dauphin (1830), par Alfonso XIII au prince des Asturies don Alfonso (1933) et à l’infant don Jaime (1933).
Sans oublier l’injustice de Carlos III envers son frère l’infant don Luis et Maria Teresa de Vallabriga (1776), d’Isabel II envers le duc de Séville et Elena de Castellvi (1847), de l’empereur François-Joseph envers Sophie Chotek (1900) et du roi Ferdinand de Roumanie envers Ioana Lambrino (1919). Et l’injustice de Fernando VII envers son frère Carlos V (1830), d’Isabel la Catholique envers sa nièce Juana « la Beltraneja » (1474), de Jean sans Terre envers son neveu Arthur Plantagenêt (1199) et sa nièce Eleanor Plantagenêt (1203), de Philippe V et Charles IV envers les droits navarrais de leur nièce Juana II (1316 puis 1322), et de l’ « act of settlement » (1701) de Guillaume de Nassau, envers les droits anglais des 57 héritiers légitimes descendant de Charles Ier (par ses petits-enfants : James III et la duchesse de Savoie) et de ses neveux Karl-Ludwig et Eduard : Keith Wrightson, professeur d’histoire à l’université Yale (Connecticut, USA), écrit que « the Act of Settlement (…) passed over fifty-seven possible claimants to the crown on the grounds that they were Roman Catholics and it fixed the succession on the Electress Sophia of Hanover, ruler of a small north German principality who was descended from King James I. Sophia of Hanover and her heirs were chosen as the nearest Protestant successors. The Act also required that future monarchs should be communicants of the Church of England; it forbade their marriage to Roman Catholics ».
Sigismond
7 janvier 2014 @
15:47
Et j’allais oublier de citer l’injustice de Juan II d’Aragon envers les droits navarrais de ses enfants Carlos (1441) et Blanca (1461), de Charles Quint envers sa mère (1516), de Fernando VII envers son père Carlos IV (qui aurait dû régner jusqu’en 1819 : le congrès de Vienne avalisa cette usurpation, tout comme il avalisa l’usurpation de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine à Parme), et l’injustice d’Alfonso XIII envers Edelmira Sampedro-Ocejo (1933), qu’il ne titra pas princesse des Asturies, et envers Emmanuelle de Dampierre (1935), qu’il ne titra pas infante.
Cosmo
7 janvier 2014 @
20:54
Sigismond,
Il y a deux opinions sur Philippe V.
La première concerne le monarque espagnol et elle est positive dans son ensemble, de par les réformes qu’il a su faire et un certain redressement de l’Espagne.
La seconde concerne son attitude quant à la France. Et les historiens s’accordent à la trouver inacceptable. Il n’y eut aucun honneur chez ce monarque, à l’époque dans les mains de son épouse et de son ministre, à revendiquer les droits auxquels il avait renoncé. Et l’opinion européenne était unanime.
Il a fallu attendre que des néo-légitimistes comme vous et vos amis veuillent réécrire l’histoire pour faire passer pour honneur, ce qui était un déshonneur, voire un crime. Et il eût mis l’Europe à nouveau dans les horreurs de la guerre, horreurs auxquelles ont mis fin les Traités d’Utrecht, à la satisfaction de tout le monde, y compris Philippe V. Il a bien essayé toutefois après et il a perdu.
Mais libre à vous de penser ainsi ! Après tout vous vous réjouissez bien des défaites françaises et de la décision mortelle pour la monarchie du comte de Chambord.
Je ne commenterai pas toutes les autres renonciations auxquelles vous faites allusion car elles sont sans intérêt pour moi.
Et c’est vous qui galvaudez la légitimité en la faisant reposer aujourd’hui sur déshonneur et mensonge. On peut se poser la question de savoir pourquoi.
Cosmo
jul
8 janvier 2014 @
09:21
Tout à fait Cosmo mon commentaire montre mon état d esprit
comme les vôtres d’ailleurs ;)
J’ai lu comme vous avec beaucoup d intérêt le commentaire de Sigismond :)
Ne vous en faites pas pour le Salut de Philippe V : il avait la foi en Dieu par Jesus Christ.
Il est donc sauvé et ne subira pas de grandes peines ;)
Sigismond
8 janvier 2014 @
14:17
Cosmo,
Je ne me réjouis pas des défaites françaises, je me réjouis de la victoire de Louis XVIII et des Alliés en 1815. Et Louis XVIII, c’est la France. Je me réjouis aussi de la victoire du drapeau blanc en 1873, mais le désastre fut le silence du comte de Chambord au sujet du comte de Montizon.
Quant à Philippe V, personne ne récrit l’histoire, puisque vous reconnaissez vous-même qu’il tint sa renonciation pour nulle en se préparant à succéder à Louis XV.
Toutes les autres renonciations auxquelles je fais allusion ont pour moi autant d’intérêt que celle de 1712. C’est bien cela qui nous différencie. « On peut se poser la question de savoir pourquoi. » Effectivement, je me pose la même question en ce qui vous concerne. Pourquoi sont-elles sans intérêt ?
Cosmo
8 janvier 2014 @
15:22
Jul,
Je ne pense pas que Philippe V ait été protestant.
Pour un catholique, la Foi ne suffit pas pour être sauvé. Il faut aussi le repentir et la rémission des péchés par l’Eglise, qui en a seule le pouvoir. Il en savait quelque chose, lui qui se confessait deux fois par jour.
Mais il n’a pas eu à se repentir du parjure, puisqu’il ne l’a pas commis. Il en a seulement été tenté. Il n’a péché qu’en pensée. Il a dû en faire contrition. S’il brûle en enfer, c’est pour d’autres raisons. Mais a priori, il ne devrait pas y être, Philippe V étant mort muni des sacrements et donc pardonné de ses péchés.
Je trouve extraordinaire que vous réduisiez Philippe V à ce seul rôle de victime d’un complot qui fait échapper la couronne de France à son arrière-arrière etc…petit-fils. Il a été autre chose que cela et les Espagnols gardent une bonne image de son règne, comme de ses deux successeurs immédiats. Ils n’envisagent pas un instant que leur trône puisse être méprisé au profit de celui de France.
Les ducs de Ségovie et de Cadix, le prince Louis de Bourbon n’ont d’ailleurs pensé vaguement à la France que parce qu’ils ont été exclus de l’Espagne. Offrez la couronne d’Espagne à Louis de Bourbon et vous verrez ce qu’il fera de ses supposés droits en France.
Il vous restera le duc de Séville pour vous faire plaisir.
Cosmo
Sigismond
8 janvier 2014 @
18:42
Édifiant :
– Ordre de succession anglais au 12 juin 1701 (juste avant l’Act of Settlement) –
1- James II, roi d’Angleterre, 67 ans, d’où :
2- James, prince de Galles, 13 ans (postérité éteinte en 1807)
3- Anne, duchesse de Cumberland, 36 ans, s.p. (sans postérité)
4- Louisa Maria, la Princesse Royale, 8 ans, s.p.
5- Anne Marie d’Orléans, duchesse de Savoie, 31 ans, d’où :
6- Vittorio Amedeo de Savoie, prince de Piémont, 2 ans, s.p.
7- Carlo Emanuele de Savoie, 1 mois (représenté actuellement par S.A.R. le duc de Bavière)
8- Maria Adelaide de Savoie, duchesse de Bourgogne, 15 ans (représentée actuellement par S.A.R. la duchesse douairière de Calabre)
9- Maria Luisa de Savoie, 12 ans (postérité éteinte en 1759)
10- Karl Moritz du Palatinat, 30 ans, s.p.
11- Elisabeth Charlotte du Palatinat, duchesse douairière d’Orléans, 49 ans, d’où :
12- Philippe d’Orléans, duc d’Orléans, 26 ans (représenté actuellement par S.A.I.R. Margherita de Savoie-Aoste, archiduchesse douairière d’Autriche-Este) d’où :
13- Marie Louise Élisabeth d’Orléans, Mademoiselle, 5 ans, s.p.
14- Louise Adélaïde d’Orléans, Mademoiselle de Chartres, 2 ans, s.p.
15- Charlotte Aglaé d’Orléans, Mademoiselle de Valois, 7 mois (représentée actuellement par S.A.R. le duc de Bavière)
16- Élisabeth Charlotte d’Orléans, duchesse de Lorraine et de Bar, 24 ans (représentée actuellement par S.A.S. le prince Guillaume de Windisch-Graetz) d’où :
17- Élisabeth Charlotte de Lorraine, 7 mois, s.p.
18- Karl Ludwig von Schomberg, marquis de Harwich, 17 ans, s.p.
19- Karoline von Schomberg, 15 ans, s.p.
20- Friederike von Schomberg, 13 ans (représentée actuellement)
21- Maria von Schomberg, 9 ans (représentée actuellement, avec l’actrice Charlotte de Turckheim parmi sa descendance)
22- Luise du Palatinat, 40 ans, s.p.
23- Amalie Elisabeth du Palatinat, 38 ans, s.p.
24- Ludwig Otto, prince de Salm, 26 ans (représenté actuellement par S.A.S. Karl Philipp, prince de Salm-Salm)
25- Luise de Salm, 29 ans, s.p.
26- Eleonore Christina de Salm, 23 ans (représentée par François-Henri de Virieu 1931-1997, qui présentait “L”Heure de vérité”, puis sa descendance)
27- Anna Henriette du Palatinat-Simmern, princesse de Condé, 53 ans, d’où :
28- Louis de Bourbon, duc de Bourbon, 32 ans, d’où :
29- Louis Henri de Bourbon, duc d’Enghien, 8 ans (postérité éteinte en 1830)
30- Charles de Bourbon, comte de Charolais, 11 mois, s.p.
31- Marie Gabrielle Éléonore de Bourbon, Mademoiselle de Bourbon, 10 ans, s.p.
32- Louise Élisabeth de Bourbon, Mademoiselle de Charolais, 7 ans (représentée actuellement par S.A.I.R. Margherita de Savoie-Aoste, archiduchesse douairière d’Autriche-Este)
33- Louise Anne de Bourbon, Mademoiselle de Sens, 5 ans, s.p.
34- Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle de Clermont, 3 ans, s.p.
35- Marie Thérèse de Bourbon, princesse de Conty, 35 ans, d’où :
36- Louis Armand de Bourbon, comte de La Marche, 5 ans (représenté actuellement par S.A.I.R. Margherita de Savoie-Aoste, archiduchesse douairière d’Autriche-Este)
37- Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle de Conty, 12 ans, s.p.
38- Louise Adélaïde de Bourbon, Mademoiselle de La Roche-sur-Yon, 4 ans, s.p.
39- Louise Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, 24 ans (postérité éteinte en 1775) d’où :
40- Louis Auguste de Bourbon, prince de Dombes, 1 an, s.p.
41- Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle d’Enghien, 23 ans, s.p.
42- Benedikta Henriette du Palatinat-Simmern, duchesse douairière de Brunswick-Lunebourg, 49 ans, d’où :
43- Charlotte Felicitas de Brunswick-Lunebourg, duchesse de Modène et de Reggio, 30 ans, d’où :
44- Francesco d’Este, 2 ans (représenté actuellement par S.A.R. le duc de Bavière)
45- Gian Federico d’Este, 9 mois, s.p.
46- Benedetta d’Este, 3 ans, s.p.
47- Amalia d’Este, 1 an, s.p.
48- Henriette Maria de Brunswick-Lunebourg, 29 ans, s.p.
49- Wilhelmine Amalia de Brunswick-Lunebourg, archiduchesse d’Autriche, 28 ans, d’où :
50- Leopold Josef de Habsbourg, 7 mois, s.p.
51- Maria Josepha de Habsbourg, 1 an (représentée actuellement par S.A.R. la princesse Maria Josepha de Saxe)
52- Luise Hollandine du Palatinat, 79 ans, s.p.
53- Sophie du Palatinat, duchesse douairière de Brunswick-Lunebourg, 70 ans (représentée actuellement par Elizabeth Windsor)
« On peut se poser la question de savoir pourquoi. »
Cosmo, toutes les renonciations ou usurpations sont des injustices, voilà POURQUOI.
Cosmo
8 janvier 2014 @
20:51
Sigismond,
Les choses sont bien plus complexes que vous ne le dites.
Tout d’abord, ce n’est pas parce que Philippe V a considéré un moment sa renonciation comme nulle qu’elle l’était.
Ensuite, lui-même était rempli de doutes, d’où sa lettre au pape.
A la naissance du dauphin, il cessa toute activisme et on n’entendit plus dans sa bouche quelque revendication que ce fut. Et aucun de ses descendants avant 1868, ne déclara quoi que ce soit à ce sujet. Il fallut attendre le duc de Madrid, prétendant carliste, au double langage avec toutefois une nette préférence espagnole.
Le comte de Chambord ne pouvait à la fois dire que les princes d’Orléans étaient ses fils et désigner le comte de Montizon. Chambord avait l’esprit suffisamment clair pour connaître la double impossibilité de la chose.
Les autres renonciations sont sans intérêt pour moi, car je n’ai pas le temps de m’y pencher. C’est le hasard de la fréquentation de N&R qui m’a fait m’intéresser à la querelle française. Je laisse chaque dynastie à ses problèmes. Celle relative au comte d’Eu pourrait être intéressante car elle pose le double problème de la validité de sa renonciation et de la clause restrictive qui y est contenue. Cela dit, pour moi, elle n’est contraire à aucun droit. C’est une renonciation conditionnelle, une sorte de mise entre parenthèses.
Je constate, toujours avec plaisir, que vous continuez à me lire.
Cordialement
Cosmo
jul
8 janvier 2014 @
22:32
Mais oui Cosmo, je sais bien que Philippe V était un catholique très pieux.
Oui je sais que les catholiques croient au synergisme et pas au rachat gratuit par le Précieux sang de Jésus Christ.
Mais je ne me fais pas de souci pour le Salut de Philippe V.
Puisqu’il avait la foi.
De plus je considère qu’il pouvait avoir la conscience tranquille. Ses « renonciations » n’ont pas de valeur et il le savait bien.
Cosmo
9 janvier 2014 @
13:38
Jul,
Vous êtes un adepte de la théorie du chiffon de papier ! En somme, Machiavel est le grand inspirateur de vos idées politiques. Peu importe les moyens, seule compte la fin !
Il est étonnant que Louis XIV ait pensé différemment et l’ait exprimé clairement.
Mais pour justifier des droits inexistants vous et vos amis êtes prêts à n’importe quoi. On accepte un trône sur un mensonge, on jure sur les Evangiles et le Christ en Croix, en se disant que cela n’a aucune importance, que c’est une simagrée.
On est bien loin de l’esprit de François Ier et de la chevalerie, bien loin aussi des paroles saintes, « Tu n’invoqueras pas en vain le nom de Dieu. »
C’est à se demander quelle idées vous et vos amis avez de l’honnêteté.
Cosmo
jul
10 janvier 2014 @
07:48
Cosmo,
Vous êtes dans la caricature, après Salomon, voilà Machiavel mdr !!!
Eh non, Philippe V était successeur des Rois de France car il était Capétien.
On comptait sur lui pour devenir roi si son neveu Louis XV était mort sans descendance.
les intérêts de la Maison de France passe avant les intérêt des puissances qui avaient demandé des « renonciations ».
Voilà qui est chevaleresque et digne de François Ier que vous invoquez.
C’est le sens de la responsabilité qui va avec la grandeur des Capétiens. François Ier aurait été très fier.
Pour ce qui est « Tu n’invoqueras pas le nom de Dieu en vain », Philippe V en fut extrêmement troublé car il a pris conscience qu’il avait menti lors de ces renonciations.
Mais il s’est repenti, alors on peut lui pardonner.
Cosmo
11 janvier 2014 @
00:11
Jul,
Les intérêts de la Maison de France ? Mais que faites-vous des intérêts de France qui était incapable se supporter une nouvelle guerre et qui risquait gros avec nouvelle invasion et risque de perdre des territoires ?
Et en quoi le duc d’Orléans était-il moins capétien que Philippe V ? En quoi les Français auraient perdu à avoir un cadet au lieu d’un aîné ? Il ne faut pas oublier que les rois règnent dans l’intérêt de leurs peuples et non de leurs maisons.
Vous oubliez que François Ier a toujours respecté sa parole quoiqu’il lui en ait coûté, y compris la prison pour ses fils; lui-même ayant été libéré sur parole. Et contrairement à ce que vous pensez, il n’aurait pas été fier d’un prince capable de tenir un double langage, ce qu’il aurait pu faire étant libres et ses fils aussi, mais il les a envoyés en Espagne comme il s’y était engagé.
Le double langage de Philippe V est le machiavélisme, dont vous vous faites l’apôtre. Ce n’est pas de la caricature de ma part, c’est la constatation d’un fait. Vous acceptez mensonge, simagrée et parjure pour justifier ce qui en fait n’a pas eu lieu mais qui vous conviendrait aujourd’hui. C’est du machiavélisme-fiction.
Quant à pardonnez Philippe V, comme il ne nous a rien fait personnellement et qu’en réalité, il n’a rien fait du tout, il a seulement souhaité succéder à son neveu, nous n’avons rien à pardonner. Et n’étant homme d’Eglise, ni l’un ni l’autre, nous n’avons pas le pouvoir de lui remettre ses péchés. Son confesseur s’en est chargé.
Revenez sur terre !
La vérité est que le peuple français avait souffert de la guerre de succession d’Espagne et que rien ne devait le plonger dans les affres d’un autre guerre. Même le duc de Bourbon, pourtant fort soutien, un temps, de Philippe V, se dépêcha de marier Louis XV à Marie Leszczyńska, afin de ne pas voir le duc d’Orléans risquer de devenir roi de France en cas de mort sans enfant du roi, l’option Philippe V était devenu pour lui lettre morte. Le duc d’Orléans aurait été reconnu roi par la grande majorité des Français et le concert des nations.
Tout le monde savait que le retour en France de Philippe V aurait été un casus belli et tout a été fait pour l’empêcher. Cela n’a pas empêché le malheurs des autres guerres, succession d’Autriche, guerre de Sept ans etc… et la mise en place des Pactes de Famille ont définitivement réglé le sort des deux Maisons, en les alliant contre les autres, ce qui signifie en les considérant comme distinctes l’une de l’autre avec un intérêt commun, car on s’allie pas avec soi-même, mais avec un étranger contre un tiers.
Cosmo
Sigismond
11 janvier 2014 @
14:40
Cosmo,
Je n’ai aucune raison de ne pas vous lire. Mais je pensais déjà que le Droit désignait le duc d’Anjou et de Ségovie, avant même d’avoir lu un seul livre d’Hervé Pinoteau. Donc ce n’est pas votre livre qui me fera tourner casaque :-)
Chacun a ses raisons de soutenir l’aîné des Bourbons. Pour ma part, je pense que le prince Louis est le rex Francorum, le successeur des rois de France. Il est la France.
Chambord pensait dans son for intérieur que son héritier était le prince Jean. M. Pinoteau a même écrit tout récemment (le mois dernier) que c’est Chambord qui a convaincu le père Bole des droits du comte de Montizon, et non l’inverse !
Mais le pusillanisme d’Henri V (ou son pragmatisme, selon le point de vue que l’on adopte) lui a dicté son attitude de sphinx : il ne croyait pas aux chances du comte de Montizon de s’imposer en France.
Au sujet du « comte d’Eu », sa renonciation relève de la cuisine orléanisto-orléaniste. C’est la renonciation de son fils aîné, dom Pedro d’Alcantara, que je conteste.
Cosmo
13 janvier 2014 @
11:02
Sigismond,
Loin de moi l’idée de vous faire tourner casaque. J’apprécie le fait que vous me lisiez.
Mon livre est le produit de mes recherches et de mes réflexions. Il a pour objet de montrer la complexité des situations tant en 1712 qu’en 1873/83, loin de la simplification offerte par vous et vos amis.
Comment savez-vous ce qui se passait dans l’esprit du comte de Chambord ?
Lui reprocher son mutisme à propos de don Juan est déjà donner raison à ses propos sur « ses fils » les princes d’Orléans et « il n’existe désormais qu’une seule famille de France ».
Nous n’avons rien d’autre de lui, mise à part une volonté constante et réciproque de rapprochement de ses cousins Orléans, mais c’est déjà beaucoup.
Cosmo
Sigismond
17 janvier 2014 @
08:49
Cosmo, je vous ai répondu ici même il y a quelques jours, mais mon commentaire n’a pas été validé, semble-t-il. Régine, avez-vous encore des commentaires en attente pour cette page ? Merci à vous.
Sigismond
21 janvier 2014 @
12:56
Cosmo,
Personne ne sait ce qui se passait dans l’esprit du comte de Chambord. Certains pensent qu’Henri V était convaincu des droits du beau-frère de son épouse, mais qu’il a gardé le silence à ce sujet pour tout un tas de raisons, notamment pour éviter « la querelle dynastique ». Le résultat fut désastreux car cela aboutit à l’effet inverse : chaque camp interprète à sa façon le silence du sphinx.
Quant aux « princes d’Orléans sont mes fils » de 1872, vous avez l’honnêteté dans votre livre (page 119) de citer ce passage en entier, au lieu de le tronquer comme le fit Marie de Roux en 1933, avec ses fameux points de suspension qui recueillirent l’approbation du gourou de Martigues, qui parla de « trouvaille » dont « tous les Français doivent être reconnaissants », rien de moins !
Comme cela apparaît bien dans votre livre, il y a deux paragraphes distincts. Chambord parle d’abord de la loi salique : « mon héritier, vous le connaissez ». Nul doute qu’il pensait au comte de Montizon. Henri V ne dit pas : « Philippe d’Orléans est mon fils » !
Puis le journaliste Chanloup parle de la fusion. Et c’est là seulement que le comte de Chambord parle des Orléans. La fusion, c’est le rapprochement des deux camps politiques. « Les princes d’Orléans sont mes fils », c’est le pardon du roi très-chrétien pour « Philippe-Egalité », « Louis-Philippe Ier » et « la citadelle de Blaye ». Rien de plus.
Gérard
27 décembre 2013 @
19:54
Peut-être que le comte de Paris défunt, moi je n’en sais rien mais peut-être certains le savent-ils et sont encore vivants, voulait-il donner à l’un de ses fils le titre de duc d’Anjou. Quand il a donné à Michel, au lieu du titre de duc d’Orléans, bien plus tard, celui de comte d’Évreux c’était en raison de leur réconciliation et aussi pour marquer l’effacement du prince. L’actuel comte de Paris comme il l’a dit a voulu réparer ce qu’il considérait comme une injustice et il a donc donné non pas à Michel mais à son fils aîné un titre qui aurait pu être celui de son père car il n’est pas douteux qu’Henri VI avait choisi des titres pour chacun de ses fils et qu’il les leur a donnés sauf à Michel et à Thibaut. Alors bien sûr Jul encore une fois encore on peut surbriser, ce qui n’est pas toujours du plus bel effet, mais nous nous plaçons ici devant deux logiques différentes comme vous le savez et comme on l’a dit à de multiples reprises. La question du prince de Condé n’a donc aucun rapport, le prince de Condé ne pouvait pas devenir roi de France puisqu’il passait après tous les Bourbons français et après les Orléans et juste avant les Conti.
Tout à fait Gérard, on voit dans l exemple que vous racontez les complications et incoherences produites par l application de règles non conformes aux traditions de la Royauté française par le Comte de Paris.
Tout ça parce qu il avait jugé que le père mort de Béatrice Pasquier de Franclieu desservait sa cause ! au lieu d expliquer aux Français, qui ne sont pas bêtes, que la jeune femme n’a pas à rendre des comptes pour son père et ses ancêtres !
Pourquoi me parlez vous de la place des Bourbon Condé dans la succession au trône ?! C est une plaisanterie ?
Je parle de la manière dont le fils aîné du Prince de Condé surbrisait les armes de son père.
Comme le fils de Michel d’Orléans aurait pu le faire !
« Surbriser n’est pas du plus bel effet » mais vous plaisantez ?!
C’est ainsi quand on se réclame successeur des Rois de France : on respecte les formes en la matière si déjà !
« Ce n’est pas du plus bel effet » on aura tout vu pour trouver une excuse à ce qui n est pas justifiable !!!
Cosmo
19 décembre 2013 @
19:01
Jul,
Le plus incroyable est que vous y croyez.
« Charger le lambel de petits meubles »…consoles, tables de nuit…?
Cosmo
Jul a le chic d’écrire des âneries du style petits meubles, croissants en y croyant dur comme fer…
Je suis partagée entre la pitié et le rire.
Je vais acheter votre livre car j’ai eu d’excellents échos.
l’ignorance de certains partisans orleanistes est impressionnante!
Quel mépris pour les traditions et les formes de la Royauté française…
Gérard et M.Delorme ont répondu sérieusement mais ceux qui n’avaient rien d’intelligent à dire se sont contentés de propos très sommaires…
J’ai visé juste on dirait :)
Cosmo
20 décembre 2013 @
11:21
Hélène,
Merci pour votre compliment !
Il vaut mieux en rire car cela fait du bien. Jul nous amuse avec ses titres, prédicats, blasons et autres.
Il eut fait un parfait compère avec Saint-Simon à éplucher sans cesse armoiries et grimoires, regardant de près ce qui était conforme à l’étiquette ou non. Mademoiselle de Ceci, le duc de Cela, le vice-cadet de l’aîné des puinés est-il en droit de prétendre au lambel brisé avec ou sans petit meuble ?
L’avantage de Saint-Simon est qu’il nous a laissé des Mémoires valant journal, sorte de Press People fleurdelysée, alors que Jul cherche partout la petite bête pour lui faire un mauvais sort. Par contre il nous fait rire alors que St S finit par ennuyer.
Cosmo votre mépris pour les formes et les traditions de la monarchie française est éloquent
Vous avez vraiment dû ne pas digérer mes commentaires concernant votre livre !
Si vos moqueries ont pour origine votre rancune, c est vraiment décevant !
Cosmo
21 décembre 2013 @
13:14
Jul,
Je n’ai aucune rancoeur contre vous. Je ne vous en veux pas du tout de ne pas lire mon livre. Vous ne serez pas le seul en France.
Vous n’avez pas commenté mon livre, vous ne l’avez pas lu.
Les formes et les traditions de la monarchie françaises ne remontent pas à Louis XIV qui a fait de la noblesse une armée de valets impécunieux et avides.
La tradition monarchique remonte bien plus haut et ne s’embarrassait pas tant de l’étiquette. Le roi n’était que le « primus inter pares » et non un Dieu vivant devant lequel tout devait plier.
Le Moyen-Age a eu son heure, la monarchie de Louis XIV la sienne. Tout ceci n’existe plus que dans l’imagination de certains.
L’Histoire de France n’a pas été faite du respect des formes et les rois de France ont eu l’admiration de leurs sujets tant qu’ils créaient un pays viable et envié. Louis XIV a commencé à liquider avec des guerres absurdes, dont celle de la succession d’Espagne, Louis XV a continué, en choisissant de « se battre pour le roi de Prusse ». Louis XVI, le meilleur des trois, a eu un héritage amputé, gangrené par les exigences d’une noblesse à bout de souffle qui en se battait plus que pour titres et pensions. L’Angleterre pendant ce temps là faisait son empire et l’aide française à la Révolution américaine n’a pas suffi à arrêter sa montée en puissance.
La Révolution n’est pas arrivée par hasard. Je vous passe Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe et le comte de Chambord qui n’ont rien su faire d’autre que de finir la liquidation. Le divorce entre les rois et le peuple était définitivement consommé.
Et vous voudriez que j’admire ces gens-là et leurs façons de faire !
Le peuple français souffre aujourd’hui, non d’être en république, mais d’avoir des dirigeants qui calquent leur attitude sur des monarques qui ont mené le pays à la ruine et acceptent autour d’eux un réseau de courtisans et de privilégiés comparable à celui qui a entraîné Louis XVI à sa perte.
Je méprise la courtisanerie qui entoure une classe politique débile.
Et les colifichets dont ces messieurs se parent, à commencer par les titres de présidents de ceci ou de cela, sont bien dérisoires au regard des défis du monde.
Vous aimez les titres et les détails héraldiques. Pourquoi pas, mais avez-vous approché les princes et leur entourage ? Savez-vous de quoi ils sont faits ?
Je peux vous dire que, pour en avoir approchés pas mal, j’y ai vu chez peu d’entre eux une véritable grandeur et chez beaucoup de la vanité. Il ne suffit pas d’avoir des ancêtres, encore faut-il en être dignes, il ne suffit pas d’avoir titres et armoiries, encore faut-il leur faire honneur.
Dignité et honneur se trouvent souvent ailleurs que dans ce monde qui vous fait rêver.
La France existe car un grand nombre de rois ont su la faire mais sans l’intelligence pratique de la bourgeoisie et intellectuelle des clercs et sans le courage et l’endurance du peuple, rien ne se serait passé. Le contrat passé entre le souverain et le peuple a cessé d’exister à partir du moment que le monarque a considéré inutile une institution comme les Etats-Généraux et s’est accaparé l’ensemble des pouvoirs. La monarchie absolue, même si elle fut moins absolue qu’on ne le dit, a conduit à la perte de l’institution.
Voilà ce qui à mes yeux est plus important. Le reste, lambels, brisures et petits meubles est de l’anecdote. Cela vous séduit, tant mieux, moi, je trouve cela dépassé et sans intérêt.
Cosmo
jul
21 décembre 2013 @
18:43
Cosmo,
Justement je parle de traditions remontant au Moyen Age et respectées depuis.
Tout ne remonte pas à Louis XIV et à ses successeurs alors pourquoi m’en parler ?
Ces détails ont de la valeur. Une monarchie coupée de ses racines ne peut durer.
Les dispositions héraldiques sont souvent plus éloquentes que de longs messages.
En l’occurrence ici, la bordure d’un Fils de France dont la descendance n’est pas éteinte ne peut être attribuée à un autre prince.
C’est ainsi.
jul
20 décembre 2013 @
06:40
Cosmo
Si vous vous moquez de ça, c’est que vous n’y connaissez rien !
Il est dommage que vous n y accordiez pas d importance de même que le pretendant que vous défendez…
Cela manque de serieux ;)
Damien B.
20 décembre 2013 @
23:48
Cher Cosmo, comment pouvez-vous juger si négativement l’importance que la passion de l’héraldique revêt pour Jul ?
Franchement je m’étonne que vous ayez rejoint la poignée de marionnettes du Muppet Show qui se sont illustrées ici en ricanant bêtement de ce qu’ils ignorent.
Personnellement je n’ai aucune connaissance en la matière, mais je trouve le point de vue de Jul intéressant.
J’ai rapidement trouvé sur le web que le terme de meuble héraldique est tout à fait idoine. J’aurai donc appris quelque chose ce matin.
Jul nous a généreusement fait profiter à maintes reprises de ses centres d’intérêt personnels sous forme de reportages dans notre agora favorite.
Ne sont-ce pas les manies, les marottes, le goût du détail qui donnent les œuvres et les livres les plus réussis ?
N’êtes-vous pas adéquatement placé en qualité d’auteur pour mesurer le prix de ce que certains nous offrent ici et tentent de partager, même si cela ne correspond pas à vos vues ?
Bien à vous,
Damien B.
Cosmo
21 décembre 2013 @
13:38
Cher Damien B,
Vous confondez l’essentiel et l’accessoire.
Jul ne nous a sorti son petit meuble que pour tenter de diminuer les « droits héraldiques » de la Maison d’Orléans, et non pour nous faire bénéficier d’une connaissance au fond.
Cela dit, je me moque des lambels, brisures et autre petits meubles. Je ne connais rien en héraldique et n’ai pas l’intention d’en apprendre plus ( Cela pourrait me servir sur le plan familial mais j’ai d’autres sujets d’intérêt que les blasons de ma famille). Et je n’ai rien à faire des droits héraldiques des Orléans ou des Bourbons. Cela dit j’admire le blason des Bourbons des Deux-Siciles, une véritable oeuvre d’art en soi, à laquelle je ne comprends rien, mais si colorée.
Jul nous a fait bénéficier de son intérêt pour certains sujets et personnages. Et je l’en ai à chaque fois complimenté et remercié car découvrir des oubliés de l’Histoire me semble passionnant. Jul saurait demain m’en dire plus sur la physique quantique ou sur les trous noirs, j’en serais ravi car je n’y connais rien.
« La poignée de marionnettes du Muppet Show », selon votre expression pour qualifier certains intervenants auxquels je me suis joint, n’a fait que rire du côté surréaliste de l’intervention.
La réaction amusée est aussi une des caractéristiques de ce site. Et il n’y a pas de raison de s’en vexer. La connaissance sans le rire est bien triste. Ne sommes-nous pas tous un peu fils de Rabelais ?
Jul n’a toutefois pas cherché à étendre le champs de ses connaissances en refusant de me lire. Il y aurait peut-être appris quelque chose. Mais c’est son droit et je n’en suis vexé en rien.
J’ignore si vous avez l’intention de me lire mais si vous ne le faites pas, je ne vous en voudrais pas non plus car le champ d’exploration du monde est vaste et ne saurait se limiter à la monarchie et à la querelle dynastique.
Bien à Vous
Cosmo
Damien B.
21 décembre 2013 @
18:16
Cher Cosmo, (réponse au message du 21 décembre à 13 h 38)
Je n’aime pas le rire quand il est forcé, acide et complaisant. Il n’a alors rien de l’héritage rabelaisien, mais relève plutôt de la grimace déformant les figures des marionnettes que j’ai évoquées.
D’ailleurs si vous aviez lu une certaine biographie parue en juin dernier aux éditions Racine vous sauriez que j’apprécie les moments drôles, enfin à mes yeux.
Quant à vous lire, je vais le faire bien volontiers.
Bien à vous,
Damien B.
Cosmo
22 décembre 2013 @
13:24
Cher Damien B,
Je vous assure que mon rire devant croissants et petits meubles n’a rien eu de contraint ni de forcé. Il a été franc.
Cela dit, bravo à Jul pour cette connaissance !
Il en tire les conclusions qu’il veut. Cela ne change rien à quelqu’ordre que ce soit et comme tout ce qui est inutile, cela a un charme certain et donc une utilité de ricochet.
Bien à Vous
Cosmo
aubert
19 décembre 2013 @
20:04
Que tous ces Angevins se rendent chez Ikéa, peut-être y en a-t-il un à Angers, où ils trouveront tous les petits meubles qu’ils désirent.
De plus ils devront les monter eux-mêmes et pour cela connaître quelques heures la condition d’humbles mortels.
Pour les croissants le boulanger du coin leur en fournira sans compter et les épouses paieront la note.
Bon appétit Charles moi aussi qd j ai lu votre commentaire sur l’Infante Elena j ai bien ri :D
Mais je vous reponds de manière plus consistante.
Comment faites vous pour echafauder les mêmes plans et reproches que le Duc de Montpensier, mais au XXI ème siècle ?
:D
Jul, à la lecture des commentaires qui accompagnent votre message, je distinguerai deux catégories :
1) les ignorants qui se moquent de ce qu’ils ne connaissent pas et cherchent à ridiculiser celui qui a un plus grand savoir qu’eux.
2) les intolérants qui savent que vous avez raison mais ne ne le supportent pas aveuglés par leur idéologie extrémiste et haineuse. Ceux-ci n’hésitent pas, par ailleurs à falsifier l’histoire pour qu’elle aille dans leur sens.
Dans les deux cas, je trouve que vous avez toujours beaucoup de patience lorsque vous répondez aux sottises qu’ils écrivent.
Bonnes fêtes de Noël, cher Jul.
Jul, vous confondez plusieurs choses. Philippe de France a perdu son titre de duc d’Anjou en devenant Philippe V d’Espagne. La meilleure preuve, c’est que ce titre a été conféré ensuite à plusieurs descendants de Louis XIV non issus de Philippe V (le futur Louis XV, Philippe de France (1730-1733), fils de Louis XV,
Louis de France (1775-1824), futur Louis XVIII).
Ainsi, ce titre est revenu à la maison de France dès l’avènement de Philippe V au trône de Madrid.
Les descendants de Philippe V utilisent l’écu d’Anjou (soit « en abysme » pour la branche dynaste, soit en entier), comme signe de l’origine de leur dynastie (Bourbon, Anjou), et non comme marque de leur titulature (le duc de Séville par exemple porte les armes d’Anjou, mais sans être duc d’Anjou).
Les titres de courtoisie de « ducs d’Anjou » portés par Louis-Alphonse d’une part et Charles-Philippe d’autre part, doivent se replacer dans la logique différente de ces deux princes.
Louis-Alphonse, se considérant comme chef de la maison royale de France, dispose à sa guise de tous les titres de l’Ancien Régime (ainsi, il a titré ses fils Bourgogne et Berry, son oncle était Aquitaine, etc.) Il prend le titre de duc d’Anjou non parce qu’il aurait hérité ce titre de son ancêtre Philippe V, mais pour symboliser les origines de sa lignée.
De même, le comte de Paris se considère également comme chef de la maison de France, et dispose ainsi de la totalité des titres de l’Ancien Régime. Celui d’Anjou a été porté par Philippe V avant son avènement, puis comme je l’ai dit par les futurs Louis XV, Louis XVIII, donc il est disponible depuis 1700.
Je pense comme vous Philippe Delorme. Ce titre n’est pas hérité etc…
LouisXV a donné l’Anjou en apanage à son petit fils Provence mais, avec sagesse, ne lui a pas permis d’en prendre le nom, ni la bordure ! Tant qu il y aurait des mâles descendant de Philippe V
C est moins le titre que le choix heraldique que je conteste car il introduit une confusion des branches.
Jul la question des armoiries du comte de Provence est complexe et a été étudié notamment par le baron Pinoteau dont on ne peut discuter la science héraldique. Il y eut deux versions successives des armoiries du comte de Provence, la première étant vicieuse puisqu’elle comportait les pleines armes de France qui ne lui revenaient pas. C’était un écartelé de France et de Provence moderne. La deuxième comporta une bordure dentelée. On ne peut pas savoir l’origine et le pourquoi de cette bordure.
Parce que la bordure simple était portée par les descendants de Philippe.
Le Roi de Sardaigne a eu recours aux mêmes procédés pour distinguer les princes cadets. Voyez les bordures du Duc de Montferrat et du Comte de Maurienne.
Ne rendez pas compliquées ded choses très simples.
Je ne suis absolument pas vexé que vous ne lisiez pas mon livre.
Je suis surpris toutefois que vous puissiez croire qu’il est la compilation de mes messages sur N&R.
Je constate que, à l’instar d’Audouin, Mayg et Nemausus, vous pensez que quelques réflexions, souvent à l’emporte-pièce, constitue un corpus.
Si vous connaissez un peu le monde de l’édition, vous devez savoir que personne ne publierait ce qui est écrit ainsi.
Mon livre n’est pas un pamphlet. Il est le résultat d’une véritable recherche.
Il a pris naissance à la lecture des interventions sur ce site mais je suis allé au fond de la recherche historique pour savoir ce qu’il en était réellement des arguments développés et des thèses mises en avant, ce qu’il en était des faits et de la perception qu’en ont eue les contemporains et les conclusions tirées par les uns et les autres.
J’ignore quelles sont vos lectures et je suis persuadé qu’elles sont bonnes.
Voilà un message quo me ferait presque changer d’avis Cosmo :)
Vous défendez bien votre bébé.
je me doute bien que votre travail est très bien rédigé. C’est évident.
Mais vous savez que pour moi les Rois n ont pas conçu la succession au trône comme une science qu’il faudrait étudier.
Mais des mécanismes simples compréhensibles pour tous.
Alors à quoi bon ?
Cosmo
21 décembre 2013 @
13:46
Jul,
Merci pour avoir presque changé d’avis !
Ce ne sont pas les rois qui ont conçu la succession au trône mais une conjonction d’éléments et d’évènements. Pour établir la loi salique et la fameuse indisponibilité de la couronne, ils ont violé la loi féodale et violenté par trois fois une reine.
Il fallait que la couronne reste française car il y avait une histoire d’amour entre les capétiens et les français et un tiers, comme Plantagenêt ou Navarre, eût été de trop.
La succession au trône mérite à mes yeux d’être étudiée comme tout autre pan de notre Histoire. En savoir plus sur les circonstances n’a jamais nui.
Cosmo
Naucratis
20 décembre 2013 @
13:30
Jul, Cosmo est très très très vexé que vous ne vouliez pas lire son livre dédicacé par son excellent ami pseudo-comte de Paris. Lèse-majesté ? Il le croit sans doute.
Je n’en ai pas dormi de la nuit. L’idée même que vous puissiez ne pas me lire m’est insupportable. J’en suis à prendre des cachets.
Cosmo
jul
20 décembre 2013 @
16:52
Oui vraiment j’ai la même impression !
Gérard
28 décembre 2013 @
16:57
Naucratis Jul a le mérite de la curiosité intellectuelle et beaucoup de connaissances, il a été taquiné ici parce que la matière héraldique s’y prête mais il a soif de comprendre et de se faire comprendre. Je souhaite lui rendre cette grâce. Vous aussi lisez le livre de Patrick Germain il n’est pas radioactif.
Kalistéa
19 décembre 2013 @
22:37
Il me semble, Philippe Delorme que toute la clarté du monde tient dans votre paragraphe.Mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Bonne nuit cher écrivain et historien rigoureux. K.
Merci Philippe pour votre réponse claire et limpide.
Faut-il être de mauvaise foi pour croire encore à une thèse néo-légitimiste de nos jours?
Surtout quand on sait que Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu a prêté serment au drapeau espagnol et juré fidélité à son roi, le roi d’Espagne lors de son service militaire.
N’en faites pas trop Charles, le prince Louis reste le légitime ainé de la dynastie historique qui a regné sur le France tandis que les orléans des cadets. On ne peut être fidèle au tône de France quand on se contente de servir les orléans.
Mieux vaut appartenir à une branche cadette dynaste qu’à une branche ainée non dynaste depuis plus de 300 ans !
Le Comte de Paris est bien l’unique Chef de la Maison de France en vertu des règles et des traditions de la Maison de France.
Charles, le Prince Louis appartient à la dynastie capétienne et il en est même l’ainé. Henri d’Orléans n’est pas davantage comte de Paris qu’il n’est « duc de Ferance » que « chef de la maison de France ».
Cosmo
23 décembre 2013 @
23:24
Euthyme,
Henri d’Orléans ne serait donc pas un capétien, selon vous.
Il est plus comte de Paris que Louis de Bourbon est duc d’Anjou.
Quant à l’aîné de Bourbons, il est comme un ballon de rugby qu’on ne peut garder en mains. L’Espagne le rejette, la France n’en a que faire. Et il n’a que faire de la France…
Bref, puisqu’il vous convient tant que cela, prenez le et gardez le chez vous ! Nul ne viendra l’enlever.
Vous êtes nouveau ou nouvelle venue sur N&R. Bienvenue au club de ceux qui n’ont rien compris, savoir les néo-légitimistes !
Votre contribution va enrichir le site des lieux communs et des affirmations dont vos amis nous ont déjà abreuvé.
Et quand vous aurez répété, tous en choeur en sautant comme des cabris, « L’aîné, l’aîné, l’aîné », cela ne fera pas plus avancer un débat clos depuis 1883.
Merci pour l’intelligence de votre contribution et surtout pour son originalité !
Cosmo
Euthyme
24 décembre 2013 @
15:38
Voyez vous, Cosmo, il n’y a pas grand chose, dans vos commentaires acides, qui puisse nous faire croire que vous avez, vous, tout compris.
Cosmo
24 décembre 2013 @
22:47
Euthyme,
Mes commentaires ne sont acides que pour votre esprit néo-légitimiste. Mais il est vrai qu’il ne faut pas grand chose pour déranger votre certitude.
Encore une fois merci pour l’originalité de vos interventions.
Vous manquiez dans le choeur des imposteurs. Bienvenue au club !
Cosmo
Daniel D
25 décembre 2013 @
14:14
il n’y a aucun doute, Euthyme, vous n’avez rien compris.
Danielle
19 décembre 2013 @
10:41
Isabelle ressemble à sa maman et doit être ravie de l’accompagner dans son shopping.
Franchement qu elle avait comme intérêt le Duc de France de donner un titre de Duc D’ANJOU a son neveux sachant qu il attiserait les histoires avec son lointain cousin Alfonso …
Pas d autres titres de Duc en « stock » ???
Le Comte de Paris n’avait aucun intérêt particulier à octroyer le titre de Duc d’Anjou plutôt qu’un autre titre également libre à son neveu le prince Charles-Philippe d’Orléans.
Le prince en tant que Chef de la Maison de France a choisi ce titre et il n’a pas d’explication à donner.
Il a informé tous les monarques d’Europe et les Chef des Maisons royales et princières d’Europe de son choix. Depuis le prince Charles-Philippe est qualifié de Duc d’Anjou par tout le Gotha européen.
Le fait que Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, arrière-petit-fils du dictateur Franco et du roi d’Espagne Alfonse XIII se soit auto-attribué ce titre n’a certainement pas influencé le Chef de la Maison de France.
évidement que ca l a influencé !
Le Duc de France a toute ca vie était en mal d exciter et des qu il le peut il essaie de faire un peu de « beuzzz » …
Dommage mais ni dans sa famille ni chez les autres tètes couronnées il n a été pris au séreux …..
Pourquoi dire de FRANCO qu il était dictateur ? Vous avez certainement des idées très républicainEs ou communiste, c est votre choix, mais Franco fut soutenu par plus de 50% des espagnols et plus de 80% de l’aristocratie!
Votre méchante et injuste analyse de la situation du comte de Paris est aussi fausse et inouïe que celle selon laquelle Franco n’aurait pas été un dictateur quels qu’ait pu être le côté en partie positif de son rôle.
D’autant que cette ascendance est un plus pour pas mal de ses partisans français.
Euthyme
24 décembre 2013 @
15:44
Henri d’Orléans s’est ridiculisé avec les procès qu’il a perdu en 88 et 89, quand il prétendait faire interdire au prince de Bourbon le droit d’utiliser les pleines armes de France et le titre de duc d’Anjou.
Comme ce personnage n’a jamais cessé de se confiner dans une certaine médiocrité, il a poussé le vice jusqu’à « titrer » duc d’Anjou son neveu, lequel a tellement d’estime pour son oncle qu’il s’est déclaré « républicain ».
D’autres choix étaient certainement possibles et peut-être que le précédent comte de Paris n’aurait pas fait celui-là. Mais d’un autre côté il faut parfois poser des bornes, des limites, ne serait-ce que pour qu’on ne puisse pas dire que tel ou tel ancien fief de France a été détaché en quelque sorte du royaume ou que le titre de duc d’Anjou a été définitivement abandonné aux Bourbons d’Espagne sans opposition suffisamment constatable par les tribunaux. Que les rois d’Espagne s’intitulent (le titulo grande n’est plus employé de facto) duc de Bourgogne ou roi de Corse en souvenir n’a pas beaucoup d’importance – il en serait autrement s’ils étaient ainsi communément désignés – que le chef de la maison royale de Savoie s’intitule duc de Savoie alors surtout que le duché n’est devenu français que sous Napoléon III n’est pas illégitime évidemment, mais le titre de duc d’Anjou n’est pas parti en Espagne avec Philippe V.
Je suis bien d’accord avec vous Gérard, le précédent Comte de Paris était plus tranquille, serein au sujet de sa prétention. Il n’a pas eu besoin de faire de procès aux aînés des Bourbons, de les provoquer avec le titre qu’ils utilisent.
Cher Gérard le roi Juan-Carlos a renoncé à son titre de « roi de Corse » que s’était attribué le roi d’Aragon Alfonse le Magnanime, en toute impudence.
Bien à vous. K.
ELLE avait (‘sa majesté vous voulez dire?), comme intérêt que les titres Français c’est ELLE qui les donne ,et comme c’est son bon plaisir.Parce que c’est ELLE qui est chef de la MAison de France et que son aieul Louis-PHilippe a règné longuement en France et en a été le dernier roi.Tout le reste est Fausseté et usurpation de titres….ou pour être poli : « titres de courtoisie »!
mais « elle » comme vous dite n est RIEN … et personne ne lui donne de crédit à commencer par ses enfants et également ses freres et sœurs ….
il n est qu une petite parenthèse malheuruese dans cette famille qui regarde plutôt le Duc de Vendôme que son géniteur !
Mais pourquoi le comte de Paris ne pouvait-il pas donner ce titre puisqu’il n’est plus porté depuis Louis XVIII?
Seul un prétendant marginal s’est auto-affublé du titre de duc d’Anjou sans droit et en contradiction avec les règles dynastiques de la famille royale de France.
Carlos,merci pour votre photo attachante!
Supposant que la duchesse de Cadaval habite à Estoril,j’imagine qu’elle fait son shopping avec sa fille à Cascais proche de sa petite ville!
C’est bien vrai, Actarus ! Comme d’autres habitent Madrid et n’ont pas l’intention de le quitter. Donc pas de dérive pour la France pour le prince et la princesse Louis de Bourbon !
Chacun chez soi et les moutons du roi seront bien gardés !
L’enfant a l’air toute mignonne. En espérant qu’elle n’expose trop cette puce. Qui toute Orléans qu’elle est, n’est aucunement destinée à hériter de cousin Jean et cousin Gaston dans la surréaliste course au trône et à la cour de France. Une destinée loin des projecteurs, des ordres d’opérette etc….dans son très beau Palais me semble une vie très attrayante.
la plus souriante des princesses du Gotha a une petite fille mimi comme tout ! C’est bien d’habituer la petite aux magasins de luxe … je reconnais les sac Stella McCartney derrière.
l’exposé de Philippe Delorme est clair et sans ambiguité. Merci à lui d’avoir clarifié la situation. Je pense de toutes façons que la royauté est loin en France. Quand on veut discuter, il faut avoir des arguments valables.
Toutefois, nous nous sommes bien éloignés d’une photo où figurent uune jolie jeune femme et sa très mignonne petite fille.
Cordialement à tous
Philippe Delorme explique très bien les choses d’une manière claire et réaliste alors que Jul et ses amis se creusent la tête pour tenter de donner des explications vaseuses ou rigolotes comme les histoires d’armoiries avec croissant !!
au fait ; puisqu’on parle de Charles Philippe d’Orléans, Duc d’Anjou attendez vous à apprendre le mariage de son frère cadet ……..qui sera titré par le comte de Paris à cette occasion , d’un titre fort ancien et rarement porté
dansons et frappons le sol en cadence afin que du ciel tombe des pièces et des meubles , héraldiques ou pas , pour l’équiper matrimonialement et surtout bien sur pour occuper ses armes et blasons, ce qui, comme chacun sait, est un problème dont tout le monde se moque aussi…………
Savez vous qui le prince François d’Orléans épousera ?
Quant au titre, peut être duc de Nemours ou d’Alençon ? En raison de la fidélité à la mémoire d’un cher parent Orléans décédé qu’aimait particulièrement son père le prince Michel, comte d’Evreux.
Charles II ? mais dans ce cas, le prince François serait titré duc de Chauve ou quelque chose comme ça ? Cela ne manque pas d’allure et siègerait bien à ce prince for sympathique.
Charles
23 décembre 2013 @
18:48
Tonton Soupic
Il est fort probable que le prince François d’Orléans, Petit-Fils de France, reçoive un titre à l’occasion de ses prochaines fiançailles.
Charles
23 décembre 2013 @
18:51
C’est Jul qui va être heureux en découvrant avec gourmandise les petits meubles présents dans le blason du prince François !
Des croissants? qui sait?
Je ne suis pas juriste, mais je me pose des questions juridiques sur cette querelle dynastique.
Les traités d’Utrcht sont ils toujours une norme du droit français et/ou espagnol ?
Les armes Anjou sont elles enregistrées ? Le titre également ?
Le Traité d’Utrecht n’a plus comme conséquence visible que la souveraineté du Royaume-Uni sur Gibraltar. Il a été rappelé dans un texte de l’ONU en 1974.
On ne peut donc pas dire qu’il n’existe plus mais la plupart de ses clauses n’ont plus aucun objet aujourd’hui.
La réponse définitive ne pourrait intervenir que si la monarchie était rétablie en France. Nous verrions bien alors qui serait roi de France. En 1873, lors de la tentative de restauration nul n’a mis les princes d’Espagne en avant comme successeurs du comte de Chambord. Bien au contraire !
En 1846, le Royaume-Uni a mis le traité en avant pour essayer d’empêcher le mariage du duc de Montpensier avec l’Infante Louise Fernande.
Utrecht était donc encore l’esprit de beaucoup.
Le problème en réalité, et c’est ce qui m’oppose aux néo-légitimistes du site, est qu’il disent que la renonciation faite en 1712 n’était pas valable, pour justifier aujourd’hui les éventuels droits de Louis de Bourbon, or elle a bien était faite et a produit des effets.
La renonciation de Philippe était une des conditions essentielles du traité et ne saurait être considérée comme invalide car elle a créé des droits dynastiques différents dans deux pays différents. Mais antérieure au Traité, elle eût pu être considérée comme nulle si le Traité n’avait pas été signé et si Philippe V n’était pas devenu roi d’Espagne. Louis XIV a exprimé sa position de façon très claire à ce sujet.
Un roi d’Espagne ne peut pas être l’héritier du roi de France et le roi de France ne peut pas être l’héritier du roi d’Espagne. C’est aussi simple que cela. Or si Louis de Bourbon était roi de France, pour rester roi d’Espagne, Juan Carlos devrait officiellement renoncer à la couronne de France, comme l’a fait Philippe V, car Juan Carlos est l’héritier de Louis de Bourbon et Louis de Bourbon l’héritier de Juan Carlos, si l’on applique les théories légitimistes inspirées à la fois par la loi salique et le loi fondamentale de l’indisponibilité de la couronne.
C’est pour éviter toute ambiguïté qu’en 1713, il a été convenu que les deux couronnes et les deux branches des Bourbons seraient à jamais séparées, dans l’incapacité d’hériter l’une de l’autre. C’est pour cela que le comte de Paris est devenu l’héritier dynastique du comte de Chambord car il était son plus proche parent par Louis XIII, alors que le comte de Montizon était son plus proche parent par Louis XIV, mais était de la branche d’Espagne, non dynaste en France.
Tout ceci est théorique car la France est une république et que les Français n’ont aucune envie de retour à la monarchie. Au vu de la position de certains, sur ce site, on peut le comprendre.
Ni les armes ni le titre de duc d’Anjou n’ont pu être enregistrés car pour ce faire il eût fallu que le titulaire descende de Louis XVIII dernier duc d’Anjou légalement titré. On ne peut faire enregistrer un titre en France que si on y a un droit légal du fait de son auteur. Ni le père de Louis de Bourbon, ni le père de Charles-Philippe d’Orléans, ni leurs grands-pères ou arrière-grands-pères, n’ont jamais été légalement duc d’Anjou. Lors de l’accession au trône d’Espagne, Philippe V a cessé de porter ce titre qui a été attribué à Louis XV, puis à un se des fils et en dernier à son petit-fils, Louis XVIII. Mais comme il s’agit d’un titre d’apanage, il n’était pas transmissible et le roi pouvait l’attribuer à nouveau à la mort du titulaire. Aujourd’hui, ce titre n’est même pas de courtoisie. Il est de discorde et sans aucun intérêt. Le comte de Paris a voulu marquer sa désapprobation à l’encontre de la branche espagnole, qui se l’est attribué, en l’attribuant à son neveu. Il aurait pu s’en dispenser car ce n’est pas ce titre qui fait le droit de la Maison d’Orléans au trône de France, mais bien la renonciation de Philippe V. Car il suffit d’un peu d’un peu de bon sens pour comprendre que le titre porté par Louis de Bourbon n’ aucune valeur, comme ceux qu’il a attribués à ses fils Bourgogne et Berry.
Les Bourbons d’Espagne essaient de compter encore un peu en France au fur et à mesure que la couronne espagnole s’éloigne d’eux, et elle est actuellement de par la nouvelle loi dynastique hors de leur portée. Mais là non plus, ce n’est pas leur situation en Espagne qui leur donne des droits en France. Car même si Louis de Bourbon ne pourra jamais être roi d’Espagne, il n’en est pas moins de la descendance de Philippe V.
Pardon pour le long exposé !
En résumé, le Traité d’Utrecht est encore valide mais sans aucun intérêt dans la quasi totalité de ses dispositions. Il ne pourrait être annulé complètement que par la volonté des héritiers des états signataires de l’époque. Vous imaginez bien que jamais le Royaume-Uni n’y consentira.
Pour vous faire une idée Jean-Pierre vous pourriez lire les livres les plus récents sur le sujet celui de Monsieur de Montplaisir et celui de Patrick Germain qui n’ont pas les mêmes conclusions.C’est justement ce qui est intéressant et j’ai du mal à comprendre les légitimistes du site qui refusent de lire le livre de Patrick Germain.C’est intellectuellement peu compréhensible.Même si on est acquis à une thèse la contradiction est enrichissante et nourrissante.Et au moins en lisant on ne s’eng…..avec personne :)
Et chère Livia, il ne faut surtout pas le Boudet !
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
23 décembre 2013 @
01:19
Il ne faut pas crier haro sur le baudet ni dire « à cheval sur mon bidet »!
Gérard
27 décembre 2013 @
15:27
C’est évidemment un hommage que les partisans de Louis de Bourbon rendent à notre ami Patrick Germain de ne pas vouloir lire son livre. Ils savent que s’ils le lisent ils seront convertis et ils ne veulent pas être convertis. Ils sont exactement dans la situation des peuples barbares qui vivaient aux confins de l’Empire romain et qui ne voulaient pas recevoir les missionnaires car ils savaient que dès leur arrivée ils seraient convertis ce qu’ils ne voulaient pas être pour continuer à sacrifier à des dieux auxquels ils ne croyaient déjà plus. Et ils savaient qu’une fois que les missionnaires auraient commencé à prêcher ils n’auraient aucun argument à faire valoir puisqu’on ne peut lutter contre la vérité.
Sachant que la séance shopping de la duchesse de Anjou y Cadaval (ou seulement de Cadaval, mais je m’en balance un peu en vérité) à Cascaïs dépasse les 120 commentaires au moment où j’écris le mien, combien de commentaires pourrait-on espérer pour le shopping de Noel de la duchesse de Vendôme au Bon Marché ?
200 ? 400 ?
Je vous laisse méditer ce problème inutile ….
Un immense merci à Cosmo pour sa réponse claire et limpide.
En revendiquant les droits au trône de France, Don Luis Alfonso de Borbon se trompe et surtout se marginalise au sein du Gotha qui ne reconnaît qu’un Chef de la Maison de France : le Comte de Paris et qu’un Duc d’Anjou : le prince Charles-Philippe d’Orléans, Petit-Fils de France.
Don Luis Alfonso de Borbon, ce prétendant dissident autoproclamé perd son temps.
Nous pouvons dire que si les princes d’Orléans cousinent de près avec tout le Gotha, Louis de Bourbon ne cousine de près qu’avec le roi d’Espagne qui le bat froid. Il ne lui reste donc pour exister un peu que son fan club français, qui il faut le dire est très actif, voire agressif, pour essayer de lui donner une certaine visibilité.
Ma réponse coule de la source des informations vraies et non des répétitions en boucle de fausses affirmations. Merci pour vos appréciations.
Le prince Louis n’a pas à revendiquer puisqu’étant l’ainé de la dynastie historique, il est légitimement le chef de la Maison de France. Le gotha n’a aucun intérêt à placer Henri d’orléans, le successeur du régicide, à un niveau que la providence ne lui a pas attribué. D’ailleurs, le gotha se contrefiche des orléans qui ont beaucoup agit pour la république et contre la monarchie.
Le Gotha se déplace pour les grands événements de la Maison de France alors qu’il refuse d’assister aux cérémonies des Bourbons appartenant à la branche ainée non dynaste de la Maison d’Espagne tant que ceux-ci utiliseront les titres de la Maison de France.
Souvenez-vous des propos amers de Dona Maria del Carmen Martinez-Bordiu y Franco en évoquant l’absence des membres de la Maison d’Espagne et du Gotha lors du mariage de son fils.
Cela n’est-il pas suffisant pour montrer l’estime du Gotha pour les princes de la Maison d’Orléans?
C’est beau de prendre ses désirs pour des réalités. Le Gotha ignore Louis de Bourbon pour différentes raisons, dont la principale est que personne, vous et vos amis mis à part, ne le reconnaît comme chef de la Maison de France.
Les Orléans cousinent avec tout le Gotha, Louis de Bourbon avec le roi d’Espagne qui ne veut pas entendre parler.
C’est bien charitable de votre part de donner encore à ce prince l’impression d’exister.
Le Gotha a toujours cotoyé les princes d’Orléans alors qu’il a toujours laissé de coté les faux ducs d’Anjou.
Il suffit de voir les membres des maisons royales européennes présents aux obsèques du comte et de la comtesse de Paris pour comprendre que les princes d’Orléans ont leur importance.
Merci de rabâcher un bréviaire éculé depuis longtemps !
Et si vous appelez Wurtemberg, Bourbons-Sicile, Liechtenstein et Savoie-Aoste, entre autres, des branches lointaines, c’est que vous être encore plus de mauvaise foi que tous les néo-légitimistes du site réunis.
Cosmo
Charles
24 décembre 2013 @
20:42
Je confirme que le Gotha Européen a toujours entretenu d’excellentes relations avec la famille du Comte de Paris.
Ce qui n’est évidement pas le cas des Bourbons d’Espagne de la branche aînée qui voudraient revendiquer assez sottement le trône de Saint Louis plus de 300 ans après y avoir renoncé.
Les festivités organisées pour le 800eme anniversaire de la naissance de Saint Louis seront présidées en 2014 par le Comte de Paris ou son fils le Duc de Vendôme.
Personne n’aurait l’idée d’inviter un Bourbon espagnol pour célébrer un événement de la dynastie des rois de France. Je crois que l’on en reparlera en temps voulu….
Chère Clémentine,
Les réactions emplies de méchanceté et de hargne ne sont pas à l’honneur de ces soutiens de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
Il y a bien longtemps que je ne me soucie plus de ces quelques excités du Web.
Gardons notre affection intacte pour les princes de la Maison de France et attendons l’officialisation des fiançailles et mariages de ces jeunes Orléans, Schonborn-Buchheim et Sambucy de Sorgue.
Je vous souhaite, chère Clémentine, un très Joyeux Noel !
La haine des partisans de don luis Alfonso de Bourbon y Martinez envers les princes d’Orléans démontrent les réelles motivations de ces gens là.
Tous sauf Orléans
Ils ne pensent qu’à l’affrontement entre Bourbon et Orléans et ne savent même pas que les Orléans sont avant tout des Bourbons au même titre que les Bourbons d’Espagne.
Non, Roch, ne prêtez pas aux légitimistes les sentiments de haine que vous manifestez. Le principe royal en France s’incarne dans la personne du prince Louis et non pas chez les orléans . Aucune haine dans cette constatation.
Jul, j’admire votre patience angélique. Toujours les mêmes rabâchages lambellistes archi-répétés, comme la « poignée de royalistes dissidents » (une pépite, celle-là :-)) ou le serment au cousin cadet et au drapeau (ils oublient toujours de rappeler qu’il y a les lys de France, sur ce drapeau-là !), sans oublier les « intrigants, auquel […] » qui « envahissent la dynastie » :-)))
S.A.R. la duchesse de Cadaval doit porter à dextre, de France au lambel d’argent, qui sont aussi les armes de sa fille et héritière, S.A.R. la princesse Isabelle (à qui l’ « État présent de la Maison de Bourbon » ne donne pas l’Altesse Royale… sans doute un oubli). Le titre ducal de Cadaval est l’un des plus prestigieux du Portugal.
La fille de Madame la duchesse d’Anjou s’appelle Eugénie. Elles portent les pleines armes de France.
Le baron Pinoteau vient encore de rappeler ce mois-ci, dans le n° 54 du « Lien légitimiste », que le drapeau français, le drapeau de Charles X, était « uniquement blanc, sans rien dessus ».
Le site Vexilla Galliae (où il est toujours pénible de trouver (comme sur le site du CER et sur le site DR, et comme sur les sites orléanistes) une flopée de vitupérations anti-gouvernementales outrancières, très marquées à droite… qui côtoient leurs belles chroniques héraldiques et leurs indispensables comptes-rendus des conférences de l’Institut Duc d’Anjou) vient de publier un MAGNIFIQUE article sur la « Consécration de la cathédrale de Mongo ». Un très beau texte à lire et relire, et à diffuser autour de nous. Il devrait être affiché dans toutes les églises de France et dans toutes les églises de Navarre. C’est en lisant ce genre d’article qu’on se dit (pour de vrai)… ESPÉRANCE ! http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/christianophobie/611-consecration-de-la-cathedrale-de-mongo
Car il est là l’enjeu de l’avenir, et non dans le mariage civil toiletté.
Sigismond merci pour ce texte sur cette consécration africaine. Pour le reste même avec les lys de Bourbon la France n’est pas l’Espagne et on peut servir deux maîtres.
Eh bien s’il ne sert aucun maître, il a tort, il devrait servir Dieu et la France et Louis XIV lui-même connaissait cette hiérarchie. Dans sa position, je veux dire dans la position qu’il prétend avoir, il n’a pas le choix. Je ne sais pas ce qu’il en est de Dieu, mais de fait il ne sert pas la France, je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il sert la France au cours de ses visites épisodiques. Servir la France c’est certainement partager le sort des Français, le connaître, être soldat, payer des impôts, enfin bref faire au moins ce que tout Français voire tout résident fait ou a fait.
Les néo-légitimistes et leur prétendant ont une vision bien relative et bien restrictive des devoirs d’un prince, puis qu’il semble que la seule position d ‘aîné donnant des droits n’impose aucun devoir.
Je partage totalement ce que vous écrivez et je ne comprends pas que l’on puisse penser autrement.
Sigismond se réjouit de la défaite de Waterloo et de l’échec de la tentative de restauration en 1873. Peut-on se dire français et monarchiste après de tels dires ? Non, car à mes yeux, il se sent plus Bourbon que français.
Pour eux un âne s’appellerait Bourbon, il le couronneraient.
Nous n’avons pas la même vision qu’eux. Ils oublient ce qu’ils doivent à leur pays pour ne se souvenir que de ce qu’ils se croient supposés devoir à une dynastie ou à son représentant, absents depuis bien longtemps de la communauté de destin que se doit d’avoir le souverain avec son peuple.
Ce serait à rire, s’il n’était triste de constater que certains peuvent penser ainsi.
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 décembre 2013 @
17:42
Merci à Cosmo pour ce qui suit et qui est si juste.
Sigismond
26 décembre 2013 @
10:05
Dans son style ésotérique Lys Bleu®™, l’aquarelliste parfumeur prolixe a pris clairement position (dans « Le Figaro » du 18 décembre) contre les rapports des groupes de travail pour la « Refondation de la politique d’intégration » : http://koltchak91120.wordpress.com/2013/12/22/faire-france-pour-defaire-la-france/
Son évocation de Jemappes, de Waterloo et des « deux empereurs » est particulièrement malvenue, tout comme sa prétention incommensurable à se poser en « chef de la famille ». Le chef de la Maison royale de France est bien évidemment Monseigneur le duc d’Anjou, qui incarne depuis bientôt 25 ans la Légitimité dynastique, d’abord aux côtés de sa grand-mère paternelle, puis aux côtés de la princesse Marie-Marguerite.
Pour le reste, saluons une fois n’est pas coutume, la saine colère de ce Capétien, à l’encontre de ces « préconisations », avec lesquelles notre Président a sagement pris ses distances.
Saluons aussi le « tacle » (comme on dit de nos jours) à l’encontre de l’hymne tricolore.
Je pense comme Cosmo que nous ne sommes pas en dictature. Car nous ne sommes ni en 1813, ni en 1869, ni en 1943. Je redis ma grande sympathie pour notre Président (le seul auquel je mette une majuscule, contrairement à ses prédécesseurs depuis 40 ans). Allez, je dirai même que son parti est « the worst except all those other » (comme disait le Premier ministre du roi Rupprecht, en 1947), ce qui en dit long sur les autres (je parle des partis, pas des personnes, car il y a ici et là de brillantes individualités).
On est donc libre de chanter :
» Notre bon Roi revient, jour d’allégresse,
Pour tout Français qui sut garder sa foi !
Sous notre Roi, la vertu, la sagesse,
À nos conseils vont présider sans cesse.
Vive le Roi !
Sous l’ « empereur » d’exécrable mémoire,
Le nom Français était un nom d’horreur ;
Pour nos soldats le crime était la gloire,
Sous l’ « empereur » !
Sous ce tyran, le deuil et la misère,
Ont désolé notre charmant pays.
Ah ! Désormais tout rit et tout prospère,
Sous un Bourbon notre Roi, notre père.
Vive Louis XX ! «
Merci de détendre l’atmosphère avec le surréalisme de l’hymne aux Bourbons.
Chacun sait que sous leur règne béni, nul ne connut la misère et que des océans de miel et de lait coulaient dans nos charmantes campagnes et que les loups embrassaient les brebis. Le troupes françaises furent bénies par les étrangers durant les guerres de Trente ans, Palatinat, Sept ans, Successions d’Espagne et d’Autriche, entre autres.
La prospérité inondait villes et campagnes et les guerres de religion ne furent que parties de campagnes et amusettes, histoire de rire un peu. Les Huguenots qui partirent à la suite des dragonnades avaient tout simplement envie de voir du pays. Quant à ceux qui furent massacrés, ils ont tout simplement rejoint plus vite la Maison du Père, une bénédiction en somme dont ils surent gré à Louis XIV. L’Affaire Calas ? Un conte voltairien !
Pour vous Louis de Bourbon est évidemment chef de la Famille de France et pour moi c’est le comte de Paris. Je vous passe la grand-mère volage, ci-devant duchesse de Ségovie, pour tout le monde, sauf pour vous et vos amis, incarnation for peu princière de la légitimité dynastique. Il était de tradition que les rois prennent des maîtresses, mais pas les reines des amants. Cela prouve votre sens de la modernité.
Votre ode à l’actuel président de la république française est bien surprenante dans un site apolitique et belge de surcroît.
Ravi de voir que nous sommes d’accord sur un point. Nous en sommes pas en dictature. Nous ne sommes que sous le règne de la pensée unique. Il y a bien longtemps que cela dure et cela ne nous empêche pas de vaquer à nos petites affaires.
Merci, Sigismond, pour ces instants de bonheur que vous nous avez procurés, teintés toutefois d’un peu de nostalgie. Tout était tellement plus beau sous l’Ancien Régime. Monseigneur de Talleyrand avait bien raison. Qui ne l’a pas connu, n’a pas connu la douceur de vivre !
Cosmo, vous avez beau jeu de rappeler l’ « envers du Soleil » (comme dirait un cousin du duc de Cambridge), et je ne vous contredirai pas sur tous ces points. Vous avez même raison de souligner le surréalisme de cet hymne, mais c’est son anti-naboulionisme qui est délectable. Mon propos n’est pas politique, je ne me prononce pas sur les politiques menées par tel ou telle, seulement sur la personnalité d’un homme d’État qui ne « clive » pas les Français, contrairement à celui qui fit deux septennats.
Le 18 juin est effectivement une grande date dans l’histoire de France, que ce soit en 1815 ou en 1940. En 1815, Louis XVIII et Wellington libèrent la France de la tyrannie, et en 1940, De Gaulle est à Londres (non loin de l’Arc de Wellington) pour appeler les Français à résister à la tyrannie.
Vous m’avez parfaitement compris, je préfère une république laïque (je continue pour le moment à faire confiance à la présidence actuelle pour garantir et même raffermir la laïcité de l’État, mais j’approuve Henri d’Orléans de s’être alarmé, à la lecture de ces rapports dont le premier ministre a « salué la grande qualité » !?…) à une monarchie usurpatrice.
1873, c’est la victoire du drapeau blanc sur les magouilles orléanistes.
Cosmo
27 décembre 2013 @
11:52
Sigismond,
Je trouve inconcevable que vous osiez comparer les deux 18 juin.
La victoire du drapeau blanc en 1873 est la victoire de la mort ou de la bêtise, ou les deux à la fois.
Le comte de Chambord, lui-même, l’a réalisé mais trop tard. Comme vous, il n’avait rien compris à la France et à son Histoire.
Je vous plains de tout mon coeur d’être capable de penser de telles choses.
Cosmo
Gérard
26 décembre 2013 @
23:34
Le clivage existe pourtant sur les sujets de société qui sont importants et lourds de conséquence.
Sigismond, 1873 c’est la victoire de la forme sur le fond, d’une apparence sur la réalité, du passé sur l’avenir, de la mort sur la vie.
Roch
26 décembre 2013 @
12:30
En ce lendemain de Noël, je suis sous le choc à la lecture de telles inepties à la gloire de don LuisAlfonso de Borbon, un capétien appartenant à une branche non dynaste de la famille d’Espagne.
Les délires des royalistes dissidents font peine à voir et en même temps j’ai éclaté de rire devant tant de bêtises.
La haine des partisans de don enrique Pedro de Orléans y Orléans e Bragança del Perfume Lis Azul envers les princes de Bourbon démontre les réelles motivations de ces gens-là.
Tout sauf Bourbon.
Ils ne pensent qu’à l’affrontement entre Orléans et Bourbons et ne savent même pas que les Bourbons sont avant tout des Capétiens au même titre que les Orléans.
Sigismond vous nous bassinez avec votre mépris pour les parfumeurs qui sont l’une des gloires de la France. Évitez Grasse, et évitez la caricature qui va mal avec le sens de la justice que vous prônez.
Gérard, je n’ai aucun mépris pour les parfumeurs, qui sont l’une des gloires de la France, je partage tout à fait votre avis. Il s’agit juste d’un rappel d’une des créations du prince Henri Pierre d’Orléans, vous ne vous en souvenez pas ? La caricature, il la pratique lui-même, en traitant son cousin d’ « intrigants » (au pluriel qui plus est). Où est son sens de la justice ?
Cosmo
26 décembre 2013 @
15:45
Roch,
La constance avec laquelle les néo-légitimistes se réfugient dans la schizophrénie fait peur. Je me demande si Louis de Bourbon va se laisser emporter ou saura résister à ce délire.
Cette rhétorique brejnévienne (pour ne pas dire pire) n’est pas digne de vous. Il faut savoir faire la part des choses, vous dirait votre ami Gérard. Si Henri d’Orléans dit que le 15 août c’est l’Assomption, nous n’allons pas dire que non, c’est la Saint-Napoléon !
Et comment pouvez-vous vous dire légitimiste et préférer une république laïque à la monarchie ?
Moi, j’ai fait mon choix. J’ai abandonné toute idée monarchiste pour me dire républicain.
Et ce sont des gens comme vous qui ont déterminé ce choix.
Cosmo
Sigismond
27 décembre 2013 @
12:40
Cosmo,
Je vous plains de vous enferrer dans vos propos staliniens. Mais si cela peut vous consoler, je me souviens d’un échange assez significatif entre un légitimiste et un orléaniste (assez connus tous les deux), lors d’une émission de radio il y a quelques années. Ce légitimiste se définissait comme d’abord catholique, puis français, puis royaliste, puis légitimiste. Il disait à cet orléaniste que les légitimistes et les orléanistes avaient en commun les trois premiers points, et ne différaient que sur le quatrième point (mais cet orléaniste n’était pas d’accord, il se définissait d’abord comme démocrate). Je m’étais fait la réflexion (que je sais partagée par une partie des légitimistes) que mieux vaut pourtant la République plutôt qu’un roi qui ne soit pas l’aîné des Capétiens. Car la monarchie n’est pas une fin en soi, ce qui importe c’est la Légitimité. Pour une partie non négligeable des légitimistes, le légitimisme l’emporte sur le royalisme, on peut même être légitimiste tout en n’étant « pas antirépublicain » (pour reprendre la belle formule de notre Prince en 2010). Quant au catholicisme, il relève de la sphère privée : à notre époque, la laïcité de l’État est une exigence incontournable (même si les lois fondamentales de succession au trône de France — mais elles seules — exigent une continuité de mariages catholiques, et une continuité de filiations masculines). Et je rejoins cet orléaniste sur la préséance donnée à la démocratie. D’ailleurs, notre Prince s’est prononcé en 2010 pour une monarchie constitutionnelle à l’espagnole : « la souveraineté nationale réside dans le peuple » (article 1 de la constitution espagnole actuelle). Enfin, pour ce qui est de la nationalité française, elle est celle du prince Louis, de son épouse et de leurs trois enfants, et elle fut celle de son père et de son oncle. Elle aurait été aussi celle de son grand-père paternel, si la monarchie avait été rétablie en France de son vivant. Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie serait devenu français en devenant roi de France (comme le Navarrais Louis X, l’Écossais François II, le Polonais Henri III et le Navarrais Henri IV).
Cosmo
27 décembre 2013 @
20:34
Sigismond,
Je ne vois pas en quoi je suis stalinien en constatant votre déni de réalité.
« mieux vaut pourtant la République plutôt qu’un roi qui ne soit pas l’aîné des Capétiens. Car la monarchie n’est pas une fin en soi, ce qui importe c’est la Légitimité. »
Vous nous servez un morceau d’anthologie auquel je peux vous répondre que le véritable souverain légitime de la France est la reine Elizabeth d’Angleterre, car les Plantagenet et leurs successeurs, avaient plus de droits, du fait d’Isabelle, que les Valois qui ont suivi. Les Valois ont usurpé la couronne de France en faisant forger une loi de circonstance, la loi salique, dont chacun sait qu’elle est fausse et n’a jamais existé avant sa promulgation contre les droits du souverain anglais.
Puisque vous tenez à la légitimité, autant que ce soit la vraie et non celle de princes usurpateurs.
Encore heureux que Louis de Bourbon ne se soit pas prononcé pour une monarchie absolue. C’est ce que l’on appelle un truisme.
Et la nationalité française, acquise par son père, ne fut que de circonstance matérielle et non de décision de coeur. Il aurait pu la demander à sa majorité, en 1957, mais à l’époque la soupe espagnole était trop bonne. Français, il aurait pu faire la guerre d’Algérie, mais il a préféré espérer succéder au Caudillo. Et ce ne fut que quand la soupe espagnole fut devenue aigre, et parce qu’il a eu besoin de la sécurité sociale française, qu’Alphonse de Bourbon a songé à devenir français.
Franco l’eût désigné comme dauphin, Alphonse de Bourbon se serait moqué de la France, comme s’en moque son fils Louis qui vit en Espagne et vient parfois vous faire un petit coucou en France.
Voilà les sentiments des princes sont vous prônez la légitimité. Mais il n’y a dans cela aucune dignité et cela vous va bien de vous gausser du comte de Paris. Vous feriez mieux de regarder la veulerie de vos princes, des ducs de Madrid au duc de Cadix, avant de vous prononcer sur leur légitimité.
Cosmo
PS : Merci pour l’éclat de rire suscité par « comme le Navarrais Louis X, l’Écossais François II, le Polonais Henri III et le Navarrais Henri IV) ». Vous en reculez devant aucun ridicule.
Sigismond
30 décembre 2013 @
09:37
Cosmo,
Comme Audouin vous l’avait très bien dit, la méthode qui consiste à douter des facultés intellectuelles d’un interlocuteur, afin de le décrédibiliser est une méthode totalitaire. Elle ne décrédibilise, en fin de compte, que celui qui l’utilise. C’est dans ce sens (et non bien sûr dans le sens de partisan de l’URSS) que j’ai parlé de « rhétorique brejnévienne » et de « propos staliniens ». Acceptez donc que vos interlocuteurs aient une analyse des faits différente de la vôtre.
Par ailleurs, vous m’avez bien fait rire avec vos « Valois usurpateurs » qui auraient fait forger la loi salique, et surtout avec votre succession Plantagenêt, aboutissant par de drôles de chemins (revoyez un peu la généalogie !) jusqu’à Elizabeth Windsor. Vous devriez savoir que la loi salique s’est appliquée dès 1316, avec l’exclusion de Jeanne au profit de son oncle Philippe V. Puis de nouveau en 1322, avec l’exclusion des filles de Philippe V, au profit de leur oncle Charles IV. En 1328, les Valois n’ont donc pas fait forger une loi de circonstance, ils n’ont fait qu’appliquer « la loi des mâles », conformément aux précédents de 1316 et 1322. Mais surtout, même en l’absence de loi salique, les Plantagenêt ne venaient qu’après la fille de Louis X, les quatre filles de Philippe V et les deux filles de Charles IV ! Les droits Plantagenêt étaient donc nuls, de toutes les façons. Et comment arrivez-vous jusqu’aux Windsor, sinon en bifurquant : au lieu de suivre la descendance de Charles Ier, vous lui préférez celle de sa sœur Elizabeth Stuart, reine de Bohême.
Je ne commenterai pas vos propos si indélicats sur les Bourbons actuels et leur nationalité française.
Je ne me gausse pas d’Henri d’Orléans, je trouve sympathique son côté artiste et bohème, jusque dans ses costumes. Il peut se le permettre, n’étant qu’un lointain cadet qui ne représente que lui-même. Et j’ai apprécié sa prise de position du 18 décembre dans « Le Figaro », et même ses vœux de fin d’année si paisibles, contrairement à son communiqué insultant à l’encontre du duc d’Anjou.
Sigismond
30 décembre 2013 @
14:03
Sans oublier, Cosmo, la bifurcation qui vous fait préférer la descendance de Sophie de Hanovre, la benjamine d’Elizabeth Stuart, de préférence à l’innombrable descendance (parmi laquelle Louis XVI, Louis XVIII et Charles X…) de ses deux frères AÎNÉS Karl Ludwig (grand-père du régent Philippe d’Orléans !) et Eduard (grand-père du prince de Condé).
Cosmo
30 décembre 2013 @
15:20
Sigismond,
Je ne doute en aucun cas de vos facultés intellectuelles. Je pense que vous préfèrez une vérité qui vous arrange.
Comme pour le cas que vous cité à propos de la loi salique.
Les oncles et tuteurs de Jeanne de France, reine de Navarre, l’obligèrent à renoncer et ils le firent en son nom en faisant affirmer le principe de masculinité par les Etats Généraux de 131, sans aucune base légale. La grand-mère de Jeanne, Agnès de France, duchesse de Bourgogne, fille de Saint-Louis, ainsi que l’Eglise se sont opposés à ce tour de passe-passe que rien ne justifiait en droit dynastique.
La loi salique ne fera son apparition qu’en 1358, « miraculeusement » découverte par un moine de l’Abbaye de St Denis, Richard Lescot, et en sera codifiée qu’en 1460, soit 143 ans après l’usurpation, le tout faussement exhumé de la « loi des francs saliens » qui n’a jamais existé, en la faisant remonter à Pharamond, personne mythique n’ayant jamais existé.
Il s’est donc agi d’un coup d’état de la par de Philippe V qui, pour se saisir de la couronne, a invoqué un principe que rien ne justifiait. La permanence d’une descendance mâle chez les Capétiens ne valait pas principe car c’était un heureux effet de la nature et c’est ce que constatèrent les Etats-Généraux.
Voilà la vérité historique !
Il est évident que mon propos n’était pas de dire que la loi salique n’existait pas sous l’Ancien Régime. Elle existait donc mais depuis 1460 et elle était une loi de circonstance. On peut même considérer qu’elle a été bénéfique mais en aucun cas elle ne fut une loi antique sur laquelle Philippe V et ses successeurs se sont appuyés. Ils l’ont tout simplement faite fabriquer parce que cela leur convenait de prendre le trône à la place de leur nièce.
La monarchie, telle que vous la vénérez, avec loi salique, repose donc sur une usurpation du trône.
Mais vous ignorez peut-être que l’aîné des descendants mâles de Jeanne de France, reine de Navarre, fut Henri IV de Bourbon, roi de Navarre et de France. La boucle fut donc bouclée à son avènement. Le droit dynastique traditionnel avait rejoint le nouveau droit salique forgé.
Bonne Fêtes des fin d’année
Cosmo
Sigismond
31 décembre 2013 @
11:00
Ceci dit, Cosmo, vous parvenez dans votre livre (page 9) à une conclusion moins fantaisiste : « L’analyse de la descendance dans la primogéniture de Jeanne de France révèle une surprise. A la neuvième génération, son descendant direct n’est autre que Henri IV par les droits de sa mère Jeanne d’Albret. Privée de ses droits au trône de France, la reine de Navarre vit donc sa descendance sur le trône de France ». Eh oui, sans la loi salique, les Bourbons seraient de toute façon devenus rois de France !
Sigismond
31 décembre 2013 @
12:44
Et sans la loi salique, nous serions actuellement gouvernés par la duchesse douairière de Calabre, puis après elle par son fils le duc de Calabre, puis par le duc de Noto, puis par le duc de Capoue. Quatre générations de Bourbons !
Cosmo
31 décembre 2013 @
15:02
Sigismond,
Je constate avec plaisir, que malgré nos divergences d’opinion, vous me lisez avec attention.
Il est en effet amusant de voir qu’avec ou sans loi salique, le résultat aurait été le même. Mais cela n’enlève en rien au caractère frauduleux, et sans doute nécessaire, de ladite loi. Ce sont les clins d’oeil de l’Histoire.
Tous mes voeux pour 2014
Cosmo
Cosmo
31 décembre 2013 @
15:05
Et je vous remercie, Sigismond, de me lire. Vous ne faites pas comme d’autres qui sur ce site en ont rejeté l’idée même.
Cosmo
Sigismond
27 décembre 2013 @
08:29
Roch,
Les inepties, délires et bêtises des uns, sont les évidences et le bon sens des autres, et vice-versa. Effectivement, la branche de don EnriquePedro de Orleas n’est pas dynaste en Espagne, car son trisaïeul n’a pas épousé une fille de Ferdinand VII. Ce qui fait bien rire les légitimistes, c’est le blog à la gloire des « Paroles d’Henri VII, Comte de Paris et Duc de France » :-)))
Merci Sigismond pour cette diatribe qui, si elle n’éclaircit rien au premier degré ( que signifient en effet ce » le légitimisme l’emporte sur le royalisme » ou encore « Quant au catholicisme, il relève de la sphère privée….même si les lois fondamentales de succession au trône de France — mais elles seules — exigent une continuité de mariages catholiques » ??!!) mais qui en dit cependant long, au deuxième degré, sur le salmigondis idéologique qu’est le néo-légitimisme de certain(s) ! Charmante démonstration de « modernité » assumée.
Salmigondis est le terme qui convient mais composé, hélas, au lieu de viandes succulentes, de lieux communs recuits, sur fond de sauce moderno-passéiste, pas très franche.
Du grand art, plus hypocrite que culinaire !
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 décembre 2013 @
17:51
Oui très juste Val Richer ils sont empêtrés dans leurs contradictions. Ils ont perdu la ligne directrice et le sens du bien commun. C’est du pharisaïsme plus que du royalisme ou du monarchisme.
Sigismond
29 décembre 2013 @
14:02
Val Richer,
Le légitimisme l’emporte sur le royalisme : cela signifie que le seul roi de France acceptable est Louis de Bourbon, sinon mieux vaut rester en république que de mettre sur le trône un Népomucène Trucmuche ou un Nicodème Tartempion, fussent-ils des Capétiens cadets.
Le catholicisme (comme toutes les autres religions) relève de la sphère privée : cela signifie que dans le monde dans lequel nous vivons, la laïcité de l’État est devenue une exigence incontournable. Je vous plains si vous ne vous en rendez pas compte.
Ce que vous appelez salmigondis, j’appelle cela la nécessité de réconcilier les deux France (Louis XVIII ne fit-il pas lui-même un « salmigondis », comme vous dites : « La noblesse ancienne reprend ses titres. LA NOUVELLE CONSERVE LES SIENS » !!!). Et retenir de chaque époque les apports positifs : de l’Ancien Régime, la magnifique symbolique, l’héraldique, les drapeaux, les hymnes, le décorum, la noblesse, les titulatures… et de la République, les droits et les libertés, la justice sociale. « Zappons » les périodes honteuses de notre histoire : 1792-1814, 1815-1815, 1830-1848, 1852-1870 et 1940-1944.
Cosmo
30 décembre 2013 @
15:24
Sigismond,
Les périodes impériales, périodes honteuses de notre histoire !
C’est du fanatisme que d’écrire de telles choses !
Je ne vous répèterai pas les abus commis sous la monarchie, la bêtise patentée de Charles X et la faiblesse de son petit-fils.
Cosmo
jul
30 décembre 2013 @
18:41
Sigismond,
J’apprécie la lecture de vos commentaires qui sont instructifs et enrichissants. Vous portez un regard différent sur la royauté française et plus largement sur l’Histoire de France.
La manière de voir d’un homme érudit qui aime ses formes et ses traditions ! Pas celle de d’un bonapartiste, d’un républicain ou d’un monarchiste (qui voudrait « adapter » la royauté française à la République).
Vos opinions sont souvent des sacrilèges pour eux.
Cela fait beaucoup de bien :) !
Continuez à défendre vigoureusement vos opinions pour notre plaisir et notre instruction.
Sigismond
31 décembre 2013 @
15:25
Jul,
Merci infiniment pour vos propos qui me touchent beaucoup. Vous aussi avez été beaucoup brocardé sur cette page, consacrée initialement à une duchesse capétienne portugaise et à sa fille et héritière, deux princesses qui vont réveillonner ce soir sans se soucier des querelles « byzantines » entre légitimistes et orléanistes :-)
Continuez à enrichir Noblesse&Royautés par vos commentaires héraldiques et historiques si intéressants, et par votre patience ! Bonnes fêtes de fin d’année.
Sigismond
26 décembre 2013 @
13:06
Oups, petite erreur de ma part, en 1947 Winston Spencer-Churchill n’était plus Premier ministre.
Cette fois-ci vous dépassez vraiment les bornes du bon sens, ce ne peut plus être que de l’aveuglement. Les périodes honteuses de notre histoire seraient donc toutes en dehors des temps mérovingiens, carolingiens, capétiens (pour ces derniers à l’exception des Bourbons de la branche Orléans et on est étonné que vous n’ayez pas exclu la Régence). Il n’y a donc pas eu de périodes honteuses auparavant, ni guerres de religion, ni guerres civiles, rien dont on puisse rougir. Puis subitement après la Révolution tout devient différent. On ne peut douter aujourd’hui que la période de la Terreur soit une période honteuse, que la période de l’Occupation soit une période honteuse, ne serait-ce que parce qu’il est toujours tragique d’être occupés ce qui signifie que nous avons été défaits et ce qui signifie que nous devons d’une manière ou d’une autre composer avec l’occupant, et d’une manière peut être honteuse, cela est évident même si pendant toute ces périodes, même les plus honteuses il y eut des actes d’héroïsme et de résistance passive ou active. Mais que vous détestiez le Directoire, le Consulat, le Premier Empire,la Monarchie de Juillet et le Second Empire au point de les qualifier de périodes honteuses, c’est soit faire insulte à votre intelligence, soit à faire insulte à l’intelligence de vos lecteurs. Comment pouvez-vous écrire de pareilles inepties ? Ces régimes nés parfois des circonstances ou de coups d’Etat ont été ou sont devenus légaux, ils ont eu leurs vices et leurs vertus, mais rarement la France n’a été aussi glorieuse qu’à Austerlitz, aussi libre pour l’époque que sous Louis-Philippe, aussi éclatante que sous le Second Empire.
Nous n’avons que faire de Népomucène ou de Nicodème. Nous n’avons aucune raison d’aller chercher un prétendant de rencontre parmi d’éventuels descendants mâles des Mérovingiens ou des Carolingiens, car les descendants par les femmes sont naturellement plusieurs millions à tout le moins, non plus que parmi les incertains Bourbons des Indes, non plus que par les exemplaires Bourbons Busset qui n’en peuvent mais, non plus que parmi ceux que le droit français et international et le respect de la parole donnée devant Dieu a définitivement écartés du trône de France.
Votre conception par ailleurs de la laïcité est étroite, rétrograde et sectaire, elle signifie que la religion n’a aucune place en France en dehors des cœurs et des cerveaux, que les églises au mieux ne sont que des œuvres d’art ou des vestiges, que l’histoire de France doit être contournée, que toute l’oeuvre royale dont vous vous glorifiez n’est qu’un témoin de son temps, que notre civilisation finalement ne vaut rien, alors que c’est elle qui a fondé la France et l’Europe et qui a permis la liberté religieuse et la liberté de conscience. Vous êtes légitimiste dites-vous et vous seriez donc capables de nous dire que le roi qui a votre faveur pourrait être un bouddhiste turcoman s’il descendait de Louis XIV. Eh bien non un bouddhiste turcoman devenu français pourra être président de la République, il sera peut-être parfait dans son rôle, mais il ne peut pas être roi de France et se proclamer fils de Saint-Louis. Vous êtes attaché aux lois fondamentales et vous négligez celle de catholicité qu’Henri IV a assumé glorieusement et pour le bien de la France.
Et vous voudriez que ce roi là assume toutes les opinions françaises (comme il doit le faire), toutes les religions et les philosophies comme l’absence de religion ou de philosophie, tout à l’exception de notre histoire qui s’est faite aussi à Valmy,à Wagram, à Isly, à Magenta.
Comme vous le dites vous voudriez en fait une monarchie décorative. Mais pour cela nous n’avons pas besoin d’un roi de chair et de sang, de corps et d’âme, un roi encombrant qui aurait une tête et ne pourrait pas s’en servir. Prenez une statue, revêtez là des ornements du sacre, faites-la parader en certaines circonstances au milieu des hymnes et des drapeaux. Prenez un veau d’or ! On prenez un automate qui pourra signer ce qu’on lui demandera.
Bon ceci dit pour le faste je vous comprends Sigismond, mais il nous reste Les Trois mousquetaires ou Si Versailles m’était compté.
Bonne fin d’année et bonne année.
J’ai effectivement « poussé le bouchon » avec les « périodes honteuses » (vous aussi, Cosmo, adoptez souvent dans votre livre un ton pamphlétaire et moralisateur, mais c’est votre style sur N&R également) et vos réponses sont pleines de bon sens.
Quant à la loi de catholicité, Gérard, j’ai bien écrit (voir plus haut), que la continuité des mariages catholiques, de père en fils, est indispensable pour être dynaste. Sans rétablir le catholicisme comme religion d’État (cela ne gêne pas les Monégasques, cela dit :-) la loi de catholicité et la loi salique pour la succession dynastique française sont absolument irrévocables.
Bonnes fêtes de fin d’année à vous aussi.
Cosmo
31 décembre 2013 @
14:57
Cher Gérard,
Superbe mercuriale qui met Sigismond face à ses contradictions difficiles à comprendre ! Bravo.
Je n’ose croire qu’il pense réellement ce qu’il écrit. Il doit certainement y avoir chez lui une part de provocation.
Ah Cher Cosmo mon ami Sigismond est décidément inclassable et on ne peut lui dénier une honnêteté intellectuelle. Bonne année à vous deux et à tous et à notre chère Régine.
Cosmo
1 janvier 2014 @
16:51
Cher Gérard,
En effet, Sigismond déroute par ses prises de position atypiques. Je suis d’accord avec vous sur son honnêteté intellectuelle qui lui permet d’assumer ses contradictions.
Il s’enflamme mais je ne saurais le lui reprocher car j’en fais parfois autant.
C’est un plaisir que de ferrailler avec lui comme c’est un plaisir de constater la communauté de nos points de vue, à vous et moi.
Très amicalement
Cosmo
Gérard
26 décembre 2013 @
23:27
Le comte de Paris vous le savez bien représente 130 ans et un millénaire de tradition royale française, c’est le fait et le droit tout simplement et il n’y a rien là d’incommensurable.
Il assume l’histoire de France et c’est son honneur, c’est à dire la Royauté, l’Empire, la République, la Révolution et la Contre Révolution, contrairement à certains refondateurs actuels et contrairement à l’aveuglement des prétendus légitimistes.
Il a raison et il n’y a pas d’autre choix même s’il n’approuve pas tout ce qui se fit.
Je vois que le président a en vous un supporter ardent et je rends hommage à votre indépendance d’esprit. Mais de là à jeter l’opprobe sur tous ses prédécesseurs, enfin c’est votre opinion.
Je ne jette pas l’opprobre sur ses quatre prédécesseurs, mais je ne leur trouvais pas cette personnalité affable et sans afféterie (surtout celui qui fit deux septennats !)
Franchement Sigismond que le président de la République soit un convive agréable et un bon camarade qui a toujours le mot pour rire ne devrait pas déterminer l’emploi d’une majuscule. Mais vous faites un peu comme vous voulez.
Quant au président qui avait fait deux septennats, il avait certainement de gros défauts mais il avait le sens de l’histoire et l’amour de la patrie. On lui doit l’abolition de la peine de mort et on ne peut pas dire qu’il ait divisé les Français.
« Je fais un peu comme je veux », je vous remercie tout de même, car l’emploi des majuscules est un vrai festival sur ce site, entre les Ducs et les Comtes.
L’abolition de la peine de mort, on la doit surtout au courage de maître Badinter, un homme droit et digne, dépourvu d’arrogance.
L’affabilité et l’absence d’afféterie ne se résume pas à être un convive agréable et un bon camarade qui a toujours le mot pour rire. Mais votre « religion » semble déjà toute faite, je n’insisterai donc pas.
Gérard
28 décembre 2013 @
18:06
Je n’en veux pas au président Sigismond d’être mal à l’aise dans la crise économique, financière et sociale actuelle qui dépasse tous nos hommes de pouvoir ce me semble mais si je le respecte comme chef de l’Etat je regrette qu’il fasse fausse route sur plusieurs grandes questions de civilisation et de société. Chacun bien sûr dit et pense ce qu’il veut. Merci de rappeler ce grand homme qu’est Badinter, un couple exceptionnel !
Sigismond
30 décembre 2013 @
09:53
Gérard, je vois que nous sommes d’accord sur la situation économique. Quant aux grandes questions de civilisation et de société, je suis plutôt de l’avis de Nemausus : la réforme républicaine du mariage civil a sécurisé juridiquement et socialement la vie quotidienne de familles qui existaient de facto. La seule chose qui me gêne, c’est le mot « mariage ». Ce mot devrait être remplacé par union, ou pacte, ou ce que l’on voudra, mais le mot mariage devrait être réservé aux unions religieuses. Et surtout, que soit abrogée la loi inique, anachronique et anti-laïque, qui oblige les catholiques à se « marier » à la mairie avant de pouvoir se marier à l’église.
HRC
27 décembre 2013 @
13:14
Cosmo, « stalinien’ ???
Sigismond, vous écrivez vraiment du grand n’importe quoi !! ce n’est grave que pour vous, d’ailleurs, mais vous êtes dans une sorte de délire et plus du tout dans la communication, !
Ben voyons, comme c’est facile. Comment appelez-vous ceux qui ne supportent pas l’existence d’une opinion contraire à la leur, au point de parler de déni de réalité, de monde de l’irréel, ou de manque de sens commun ? Décidément, c’est à mon tour d’être autant navré de certains propos sur ce site, que vous-même HRC l’avez été il y a douze jours. Comme vous l’avez dit ce jour-là, « là il n’y a plus de dialogue ».
pétainiste et stalinien, ce sont des termes que vous jetez à vos interlocuteurs. Mon message ne s’adressait pas à vous mais à ceux à qui je conseille de vous laisser choir
Je vous remercie de votre insondable mépris. Votre message ne s’adressait pas à moi ? Relisez-le et comme on dit.. cherchez l’erreur !
Votre indignation est bien sélective, car le 9 décembre, Cosmo disait qu’il croyait même que les légitimistes préfèreraient Staline tant leur vue est brouillée !
Une opinion se forge sur l’analyse des faits et non sur ses propres désirs.
Quand on en est à se réjouir d’une défaite majeure pour la française et d’une autre pour la monarchie c’est que l’on est dans le délire, comme le furent les ultras des deux périodes.
J’aurais souhaité moi que la France soit vainqueur à Waterloo et que le comte de Chambord prenne une autre décision. Je regrette, dans mon sens des réalités, que la légitimité des Bourbons ait été rétablie par des lâches français et par des troupes étrangères. Je regrette que la France n’ait pas eu l’opportunité d’une monarchie constitutionnelle.
Il n’y a pas une seule et unique analyse des faits, tout comme nous ne sommes pas dans une « démocratie populaire » dirigée par le parti unique orléanisto-naboulioniste. Vous rêvez d’un Bonaparte vainqueur à Waterloo, de l’Europe écrasée sous sa botte, avec ses frères et sœurs établis sur tous les trônes factices fabriqués pour cette « dynastie » d’opérette, vous rêvez donc des Bourbons exilés et des lys flétris, je vous laisse vos visions anti-capétiennes. Vos « lâches français » ont eu au contraire la grandeur de rappeler le successeur légitime de la longue lignée à laquelle la divine Providence a confié la France et la Navarre. Et vos « troupes étrangères » sont les Alliés qui nous ont libérés du tyran. Heureusement que des « troupes étrangères », comme vous dites, sont venus nous aider en 1918 et en 1944. Mais celles-là je suis sûr qu’elles trouvent grâce vos yeux, au moins là nous serons d’accord.
Vous rêvez par ailleurs d’un chambordisme fusionniste (autrement dit défaitiste, car le légitimisme ne pouvait sans se renier, accepter d’autre « dauphin » que le prince Jean de Bourbon) et tricolore, autrement dit d’une monarchie de Juillet rétablie après une parenthèse d’un quart de siècle, avec un Henri V lâche qui aurait servi la soupe au petit-fils de Louis-Philippe, au lieu d’avoir le courage de déployer le drapeau blanc et d’appeler à ses côtés le comte de Montizon. C’est votre droit de faire ce choix, mais permettez à d’autres Français de rester fidèles aux descendants agnatiques de Louis XIV, car de 987 à 1830, le rex Francorum a toujours été l’aîné des Capétiens.
Je confirme que de tels propos ne font que renforcer mon républicanisme et le mépris que j’éprouve, non pour vous en tant qu’individu car je ne vous connais pas, alors que vous vous savez qui je suis, mais pour le fait que l’on puisse écrire de telles choses.
Les Bonaparte valaient largement les princes sur les trônes desquels ils étaient assis. Quant à l’Europe écrasée, j’imagine que vous considérez celle de la Sainte-Alliance comme un havre de liberté. Vous connaissez donc bien mal l’histoire de l’Europe.
Penser que le comte de Montizon eût pu succéder au comte de Chambord est ce que j’appelle un déni de réalité, une méconnaissance totale de la France et de son histoire.
Mais en effet, vous avez le droit de penser autrement et, Dieu merci, vous n’êtes pas nombreux à le faire.
Cosmo
Val Richer
1 janvier 2014 @
19:54
Sigismond,
A vous lire, me revient cette observation de Charles de Rémusat « Il faut le dire tout simplement, c’est la légitimité qui a perdu la monarchie légitime ». La République, plutôt que les Orléans, n’est-ce pas ? Eh bien, vous avez gagné la partie mon cher, de quoi vous plaignez-vous ?Je me permets néanmoins un petit rappel : la République c’est la souveraineté nationale, vos références aux « lois fondamentales » sont donc parfaitement obsolètes sauf à imaginer une souveraineté supérieure (mais pas religieuse n’est-ce pas !). La simple question de l’aînesse est décidément bien réductrice, ne vous déplaise…Quant à votre volonté affirmée plus haut, de ‘concilier’ les deux France (l’Ancien Régime et la Révolution)…elle devrait vous conduire à vous intéresser davantage au bonapartisme et à l’orléanisme et à être moins réactionnaire dans vos écrits lorsque vous évoquez ces « périodes honteuses ».
Je me permets également de signaler à ceux que ces questions intéressent plus en profondeur, la publication il y a quelques semaines d’un ouvrage digne d’intérêt de Benoît Yvert sur la Restauration- les idées et les hommes (CNRS éditions) qui aborde la grande richesse idéologique de cette période, hélas méconnue, et en particulier les questions cruciales de la souveraineté et de la séparation des pouvoirs.
Bonne et heureuse année 2014 à tous.
Charles
28 décembre 2013 @
12:48
Force est de constater que les soutiens baroques du prétendant espagnol, Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, ont de quoi faire froid dans le dos tant leurs propos sont extrémistes et hors du temps et surtout hors du raisonnable.
A la place du faux duc d’Anjou, je serai honteux et triste d’être soutenu par de tels marginaux hargneux.
Charles, pour vous la démocratie c’est l’extrémisme ? Voilà qui est édifiant sur les fondamentaux orléanistes actuels… quant à la hargne, votre prétendant n’en manque pas, quand il traite son cousin d’ « intrigants ». Mais sans doute cela ne vous offusque-t-il pas…
Si vous voulez mon avis Charles ,le Prince Luis-Alfonso se f…comme d’une guigne de ces français « allumés ».Quant à la mignonne Maria Margarita, son épouse , »cette histoire de Bourbons »la laissera toute sa vie indifférente parce qu’elle n’y comprendra jamais rien.
Kalistéa,
Audouin nous a déjà dit ce qu’il faut penser de vos interventions, mais j’imagine les cris d’orfraie si les légitimistes se permettaient de dire : « Quant à la mignonne Micaëla, « cette histoire d’Orléans » la laissera toute sa vie indifférente parce qu’elle n’y comprendra jamais rien. »
Nous respectons votre princesse et nous ne nous permettons pas de douter de ses facultés intellectuelles et de la décrédibiliser. Madame la duchesse d’Anjou est intelligente et cultivée, comme l’était sa grand-mère par alliance. La princesse Marie-Marguerite connaît très bien la position de son époux. En octobre 2010, la journaliste espagnole María Eugenia Yagüe lui a demandé :
— Y usted Margarita, ¿se ve como reina de Francia?
La Princesse a répondu :
— En Francia no hay monarquía. Mi marido, nosotros, somos la representación de una institución. De eso a reina, hay un trecho.
La représentation de l’institution monarchique française, voilà ce qu’incarne notre Princesse, ce sont ses propres paroles.
Je ne doute pas des capacités intellectuelles de cette jeune princesse et j’espère qu’elle saura contenir les ardeurs des partisans de son époux afin que cesse cette querelle qui n’a aucune raison d’être, qui divise inutilement les partisans de la monarchie en France et pourrait rendre cette cause ridicule. Ce serait le meilleur service qu’elle puisse rendre aussi sans doute à son mari et à ses enfants plutôt qu’ils ne se nourrissent de vaines espérances. Être les aînés des Capétiens du monde pourrait suffire à leur bonheur.
Bonne et heureuse année 2014 à Régine, ainsi qu’à Jul, Audouin, Nemausus, Naucratis, Actarus, Parella, Alvise Badoer, Panthelias (merci encore d’avoir « imagé » Henri IV disant : « Finalement je suis bien à Pau à grignoter de l’ail, j’y reste. Que le suivant aille à Paris », et Henri III : « Hum… les Polonaises sont croquignolettes, finalement je vais rester à Varsovie. Que le suivant aille à Paris » :-)) , Mayg, Baia, Radegonde, R-N et son alter-égote RN 2, Chevau-Léger, Capreolus (et d’autres que j’oublie involontairement de citer), Gérard, Cosmo, Val Richer, et tous les autres commentateurs et commentatrices de N&R !
Val Richer,
« La République, plutôt que les Orléans » ? Non, la République plutôt qu’un Capétien cadet, fût-il S.A.R. Mgr le duc de Berry lui-même (je parle de l’actuel, né en 2010). Je ne suis pas plus sévillaniste ou parmiste (Louise d’Artois n’était pas le chevalier d’Éon) qu’orléaniste, je n’ai rien contre les Orléans en tant que tels.
Pourquoi les religions relèvent-elles de la sphère privée ? Parce que quand Louis XVIII écrit le 4 juin 1814, que la divine Providence l’a rappelé en France, pour moi cela a du sens, ce n’est pas une formule décorative et anecdotique. Mais allez faire admettre cela aux Français de 2014 (deux siècles plus tard) : comme dirait Naucratis, il y aurait deux catégories, les ignorants qui diraient « laughing out loud », et les intolérants qui mangent de la tête de veau le 21 janvier.
J’avoue avoir un peu de mal à suivre votre raisonnement mais je vous remercie pour vos voeux et vous adresse les miens .
Chez moi, en Corse ( n’y voyez pas l’origine de ma défense de l’Empire car Napoléon Ier, Ajaccio mis à part, n’y est pas du tout aimé) on dit Pace e Salute. Paix et Santé!
jul
19 décembre 2013 @ 07:58
L’épouse de Charles Philippe d’Orléans est charmante et leur fille Isabelle très mignonne.
Charles Philippe d’Orléans a eu la mauvaise idée de servir les idées (souvent étranges mdr) de son oncle le Comte de Paris en acceptant le titre déjà porté par les aînés des Bourbons, Chefs de la Maison de France.
Le plus incroyable a été de lui donner la bordure de gueules alors que plusieurs branches descendants de Philippe, Duc d’Anjou puis Roi d’Espagne la portent encore pour se distinguer (Rois d’Espagne, Ducs de Séville, de Santa Elena…) Du jamais vu ! Tant qu’une branche n’est pas éteinte, on ne reprend pas ses armoiries distinctives.
Henri d’Orléans a introduit une grande confusion…
Il aurait été mieux inspiré de charger le lambel avec de petits meubles (comme des croissants) comme c’était l’usage.
visder
19 décembre 2013 @ 11:30
ô grand Salomon, répands sur nous ta sapience féconde nos pauvres âmes égarées instruis nous de ton infinie connaissance des meubles du blason , des filles de france, les vraies et les fausses, de l’art de s’adresser au Roi de France et de Navarre quand on lui beurre sa tartine…..
pour le reste, il y a en Espagne un Roi, Juan Carlos , en France un comte de Paris chef de la maison de France , c’est à dire ce qu’il en reste
et de ci de là, des Bourbons Godoy, des Bourbons Rodriguez, et même des Bourbons Martinez………pour le reste, c’est peu dire que le Monde entier s’en moque!!!!!!!!!!!!!!!!!
jul
19 décembre 2013 @ 14:12
Visder vous êtes ridicule de prendre les choses ainsi
Ce n’est pas parce que j’ai raison sur ce point que j’ai toujours raison.
Cela vous agace à ce point que j exprime mon opinion ?
:) alors effectivement j’ai sûrement raison d’avoir écrit cela.
La fin de votre commentaire le prouve !!!
Jc75
20 décembre 2013 @ 13:35
Sauf que cher ami,
Le bourbon franco est un prétendant trouve il y a peu d’années mais historiquement ses droits au royaume du lys sont nuls et caduques!
En Espagne, il a été invité au mariage du prince des Asturies sans titres ni prédicat d’altesse royale que ses ancêtres ont perdu ! Le carton indiquait monsieur de bourbon- martinez !
Doit on vous rappeller encore une fois que pour devenir roi d’Espagne le petit fils de Louis XIV a renoncé à ses droits plein et entier au royaume de France?
Par ailleurs le trône n’appartient pas a l’aîné des bourbons mais à l’aîné des descendants de saint Louis en ligne directe à la condition qu’il n’ai renoncé à leur droit !
De fait les descendants du dernier roi des français sont hélas Orléans car de plus une dynastie étrangère ne peut régner sur la France ( cf guerre de 100 ans et création de la loi salique qui ne se borne pas a exclure les femmes)!!!
jul
20 décembre 2013 @ 16:06
Le debut de votre message ne rend pas crédible la suite. C’est dommage:)
Euthyme
20 décembre 2013 @ 17:22
Jc75 : peu importe le contenu d’un carton d’invitation. La légitimité ne repose pas sur des péquadilles. Ni sur les trémolos indignés des orléanistes.
aubert
19 décembre 2013 @ 20:09
Comment intéresser un peuple à une cause, seulement même à l’histoire d’une famille inséparable de celle de notre pays, avec des arguties comme celle développée par Jul ?
Heureusement que le gros de la population française ne connaît pas N&R, le pays tout entier serait…MDR.
jul
20 décembre 2013 @ 07:06
Aubert,
Le but de mon intervention n’est pas d’intéresser le peuple Français à une cause,
C’était simplement d’émettre des objections à un tour de passe-passe héraldique du Comte de Paris, méprisant les usages.
On peut contester le droit de porter le titre de Duc d’Anjou, mais on ne peut donner la bordure de gueules à son neveu, avant que la descendance de Philippe V d’Espagne éteinte.
Charles
20 décembre 2013 @ 11:09
Le but de votre intervention, Jul, était de nous faire rire et vous avez réussi.
Merci encore, je retiendrai encore longtemps les petits meubles et les croissants.
jul
20 décembre 2013 @ 16:08
Charles vos rires me prouvent que j’ai raison :D !!!
Gérard
27 décembre 2013 @ 19:08
Jul les règles héraldiques s’appliquent en général pour un seul pays. Si Louis XIV a donné ces armoiries à son petit-fils et à ses descendants c’est précisément parce qu’ils allaient régner en Espagne ou s’y établir à tout le moins et qu’ils ne dépendraient donc plus des rois d’armes de France. On ne se souciait guère alors des armoiries que pouvaient porter les étrangers. Pour autant jamais le grand roi n’aurait mis un frein à sa capacité héraldique et de même qu’après la succession espagnole le titre de duc d’Anjou était vacant, de même la bordure pouvait être utilisée en France.
jul
5 janvier 2014 @ 10:21
« En general »
« Un seul pays »
Mais vous plaisantez Gérard !!!
Les Bourbons établis dans plusieurs royaumes utilisent les armes de France brisée s en les surbrisant même.
Et pourtant, le Roi Louis XV n’a pas permis à ses petits fils de reprendre la même bordure que les descendants de son oncle Philippe
ce qui est bien normal quand on ne forme qu une seule grande famille.
Vous ne pouvez le nier.
Valérie
21 décembre 2013 @ 10:33
Je vous rejoins tout à fait sur ce dernier point, Aubert. Etant belge, les querelles entre pro-Orléans et pro-Bourbons me font mourir de rire et j’adore de temps en temps ajouter un peu de l’huile sur le feu en me moquant gentiment du côté compassé des Orléans, ce qui m’attire des volées de bois vert de leurs partisans… mais surtout, quand je parle de N&R et de ses fameuses querelles à mes collègues français, ou quand je leur montre mes posts, ceux-ci sont en effet MDR!!!!
Kalistéa
19 décembre 2013 @ 22:33
Ah! si tout le monde avait votre sagesse Visder ,que d’éclats ,de bruit et de fureur (sans compter la mauvaise foi et les mensonges) on éviterait dans « les derniers salons où l’on cause »!
Bonne nuit cher ami. K
HRC
19 décembre 2013 @ 11:50
si vous êtes MDR, moi j’en ai plus qu’assez que vous disiez que ce titre est parti en Espagne avec Philippe V alors qu’il fut porté en France après.
HRC
19 décembre 2013 @ 11:50
après du temps de la monarchie, bien sûr.
Gérard
19 décembre 2013 @ 18:50
Oui HRC air tout se passe comme si dans l’hypothèse où Louis XIV aurait autorisé Philippe à user des armes pleines de France, hypothèse d’école évidemment puisqu’il n’était pas l’aîné, les néo légitimistes se croiraient aujourd’hui autorisés à prétendre interdire à la branche aînée des descendants de Louis XIV de porter ces mêmes armes. Cette branche aînée s’étant éteint en 1883 ils aimeraient bien aujourd’hui interdire à la branche devenue aînée cette même année de porter les pleines armes de France, tentative qui serait ridicule, alors ils se rabattent sur les armes de nos duchés français !
jul
20 décembre 2013 @ 06:34
Gérard, je ne parle pas des armes des duchés
mais des branches !
jul
19 décembre 2013 @ 14:08
Vous en avez plus qu assez ? Et alors ? !
Je ne vais pas me priver d’exprimer mon opinion même si elle vous déplaît.
aubert
19 décembre 2013 @ 20:13
Pour ravir Jul admettez HRC, une bonne fois pour toutes, que vous ne savez pas lire les livres d’histoire ou bien que vous êtes incapable de compter après 90 !!
HRC
20 décembre 2013 @ 00:09
…..serait-ce suffisant ?
Charles
19 décembre 2013 @ 12:55
Pour votre gouverne, le titre de Duc d’Anjou est revenu à la couronne de France le jour où Philippe V d’Espagne a renoncé au trône de France sur les évangiles pour lui et ses descendants.
C’est pourquoi le Comte de Paris, actuel Chef de la Maison de France, a pu octroyer à son neveu le prince Charles-Philippe d’Orléans ce très beau titre avec les armoiries de France avec bordure de gueules.
Quant à votre suggestion fantaisiste de lambel avec petits meubles, permettez-moi d’écrire l’abréviation que vous appréciez tant MDR !
jul
19 décembre 2013 @ 14:06
Charles si vous vous moquez de cette proposition c est vous moquer du savoir et des Orléans du Moyen Age qui brisaient ainsi !!! Voyez le Comte de Vertus et le Comte d’Angoulême aïeul de François Ier !
C est vraiment vous qui êtes fantaisiste mdr !
Gérard
27 décembre 2013 @ 19:13
Mais Jul vous comprenez tout de même bien que pour la majorité des monarchistes français depuis 1883 il n’y a plus d’Orléans, depuis le temps je croyais que vous avez compris cela, il y a la maison de France qui n’a donc aucune raison de porter les armoiries des Orléans, au moins pour les chefs de la maison et leurs descendants c’est-à-dire pour les descendants du duc d’Orléans fils de Louis-Philippe puisque rien ne pouvait être changé à la capacité héraldique des autres fils du roi. Pourquoi donc des gens qui disent être les héritiers des rois de France et qui sont reconnus tels porteraient-ils encore les armes d’Orléans ? Et si le prince Jacques et sa descendance utilisent votre cher lambel c’est bien parce que le prince a été titré duc Orléans c’est-à-dire du titre des deuxièmes fils des rois.
jul
3 janvier 2014 @ 10:37
Gérard,
Je parle de la bordure de gueules qui ne peut être donnée avant que la descendance de Philippe duc d Anjou puis Roi d Espagne n est pas éteinte.
Tout le reste n est pas la question.
Suzanne
20 décembre 2013 @ 08:54
Charles, vous résumez très bien la situation. Il en est ainsi et pas autrement.
Jc75
20 décembre 2013 @ 13:41
Très cher Charles,
Même si je n’aime pas les Orléans hormis la duchesse de wurtenberg,
Vous avez en peu de mot résumé tout un drame et avez raison!
Laissons le sujet bourbon- martinez a sa place ou à parler comme lui: a tcha plaché!!
Euthyme
20 décembre 2013 @ 17:19
Sauf qu’Henri d’Orléans n’est pas plus comte de Paris que chef de la maison de France. il n’a donc pas à octroyer quoique ce soit. Seul le prince Louis pourrait éventuellement octroyer à Charles-Philippe d’orléans un titre et le droit d’utiliser les armoiries de France avec brisure.
Ceci dit, Charles-Philippe d’Orléans étant républicain, tout celà n’est pas très important.
Gérard
27 décembre 2013 @ 19:23
Euthyme vous êtes peut-être récent sur ce site, mais puisque vous devez avoir une belle âme, il faut vous mettre au parfum, certains ici pensent que l’héritier des rois de France est Henri d’Orléans comte de Paris, d’autres qu’il s’agit de Louis Alphonse de Bourbon duc d’Anjou. Je donne ici les titres qu’ils se portent et que leurs partisans leur reconnaissent, étant observé que jusqu’à ces dernières années le titre de comte de Paris n’était jamais discuté pour le chef de la maison d’Orléans mais que sous l’influence sans doute du baron Pinoteau dont on connaît la haine dont il s’est pris, après avoir vendu l’Action française, pour les Orléans, on met maintenant entre guillemets sur Wikipédia.
Vous savez tout.
Roch
19 décembre 2013 @ 13:28
Jul
N’avez-vous donc pas peur du ridicule avec vos affirmations sans fondements?
jul
19 décembre 2013 @ 14:03
Parce que vos affirmations ont des fondements Roch ?
Je ne suis jamais ébloui par vos connaissances.
Livia
19 décembre 2013 @ 19:50
Des croissants Jul! Hum… miam miam!
L’occasion est trop belle de vous saluer sur un sourire vous qui avez été le seul légitimiste avec qui j’avais pu échanger quelques mots courtois lors de ma première venue au site( avec Germain).
jul
20 décembre 2013 @ 06:36
Bonjour Livia :)
Bon appétit pour votre petit déjeuner :)
Oui des croissants comme pour les cadets des Orléans du Moyen Age, qui chargeaient leur lambel de ces petits meubles (le Comte de Vertus et le Comte d’Angoulême).
Livia
20 décembre 2013 @ 18:52
Petit déjeuner plutôt :)
Ne connaissant rien à l’héraldique, les croissants étaient juste pour moi un moyen de vous dire bonjour avec un sourire après mon retour!
Vous l’avez compris , je n’en doute pas, et puisque Jul veut dire Noël en suédois
(cf site de Marie du Béarn) je vous souhaite de très bonnes fêtes du même nom avec votre famille.
Arnaud
19 décembre 2013 @ 15:00
Non Jul, vous avez tout faux.
Si il existe bien un duc d’Anjou c’est le prince Charles-Philippe d’Orléans, petit-fils du précédent comte de Paris.
N’essayez pas de réécrire l’histoire à votre sauce car ce n’est pas crédible et surtout ce n’est pas honnête de votre part.
Quant à l’héraldique royale, vous auriez besoin d’un bon professeur car vos connaissances sont erronées et plus que sommaire.
jul
20 décembre 2013 @ 06:37
Eh bien apprenez moi, montrez moi que je me trompe
au lieu de l’affirmer sans preuve ;)
Roch
20 décembre 2013 @ 16:17
Arnaud
Ce que vous dites est juste.
Seul le prince Charles-Ph
Roch
20 décembre 2013 @ 16:20
Seul le prince Charles-Philippe d’Orleans porte un titre régulier. Luis Alfonso porte un titre rendu a la couronne de France il y à plus de 300 ans par son ancêtre le duc d’Anjou devenu roi d’Espagne.
Arnaud
19 décembre 2013 @ 15:05
jul, Henri d’Orléans en tant que Chef de l’auguste famille de France a la possibilité de donner aux membres de sa famille, tous les titres royaux.
Luis de Bourbon y Martinez Bordiu est simplement l’héritier d’une branche non dynaste de la famille d’Espagne. Il pourra un jour recevoir un titre du roi d’Espagne tel que duc de Madrid par exemple mais certainement pas un titre français
HRC
20 décembre 2013 @ 00:12
plutôt Cadix, et ce n’est pas gagné d’avance.
Hélène
20 décembre 2013 @ 00:42
Pour faire plaisir à Jul, Don Luis Alfonso de Borbon pourra réclamer au roi d’Espagne des armoiries avec des croissants…
Miam, Miam…
Gérard
27 décembre 2013 @ 19:25
Mais les croissants fondent si on les trempe dans le café, chose horrible mais tellement agréable quand personne ne regarde. Donc les croissants de Jul ont définitivement fondu.
jul
20 décembre 2013 @ 06:38
Arnaud
des Français reconnaissent au Prince Louis le droit de porter le titre de Duc d’Anjou car ils estiment qu’il est le successeur des Rois de France.
Charles
20 décembre 2013 @ 11:01
Il ne suffit pas d’estimer qu’un Borbon espagnol soit le successeur des rois de France pour que celui-ci le soit.
Au lieu de refuser de lire le livre de Cosmo, vous feriez mieux de l’étudier d’une manière constructive et vous constateriez que les droits des Borbons espagnols au trône de France sont nuls.
Un proche non concerné par la querelle a lu ce livre et m’a fait part de ses fortes impressions. Cosmo a fait un travail sérieux et honnête, mais vous Jul sans lire cet ouvrage vous le dénoncez déjà, c’est pourquoi vous êtes encore plus incohérent dans vos propos.
jul
20 décembre 2013 @ 16:12
Alleluia Charles ce proche est donc sur la bonne voie.
Vous rendez vous compte que vous avez réussi à le « sauver » des « mauvaises idées » légitimiste
?
Je suis tellement admiratif :D
Kalistéa
23 décembre 2013 @ 00:47
Jul est spécialiste de dire: « on l’a appelé ainsi » ou « c’est pourtant comme çà qu’elles ont été appelées »(par exemple les deux épouses du duc de Ségovie).Si des Olibrius appellent Jul, mettons »duc du lac Loch Ness » , il va faire imprimer sa carte de visite avec ce titre et dira : » ‘est ainsi qu’on m’appelait ,j’ai donc droit à ce titre! »
jul
24 décembre 2013 @ 12:15
Kalistea
ça ne risque pas d arriver me concernant vu que je ne suis pas une personne royale…
Votre « comparaison » ne fonctionne pas.
Ce qui est valable pour la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie et pour la Duchesse de Berry, mère d’Henri V n’est possible qu’en raison de la place qu’elles occupent pour les royalistes et par l accord de leurs fils, chefs de la Maison de France.
Cosmo
24 décembre 2013 @ 13:33
Jul,
A l’état-civil, Madame Emmanuella de Dampierre. Point/barre car divorcée deux fois officiellement, reniée par son premier mari avec interdiction du port du titre, comment pouvez-vous vous permettre de lui donner un titre auquel rien ne lui donne droit. Le duc de Ségovie avait tout de même plus de droit que vous et vos amis à l’usage de ce titre.
Quant à Marie-Caroline de Bourbon des Deux-Siciles, si on l’appelle encore duchesse de Berry, c’est tout simplement parce que les Français n’ont pas connaissance de son second mariage, une fois son équipée vendéenne terminée, elle disparut de l’Histoire de France. Le dernier mot revient à Charles X : » Qu’elle soit la comtesse Lucchesi-Palli, princesse des Deux-Siciles, mais elle ne peut, ni comme tutrice ni comme régente, signer des actes qui, pour être valides, exigeraient le contreseing de M. Lucchesi. Le code ne reconnaît pas de mariage secret: ou Marie-Caroline est Madame Lucchesi, femme d’un étranger et dès lors étrangère comme lui; ou elle est Madame la duchesse de Berry, mère d’une bâtarde. » Seriez-vous plus puissant que le roi de France ?
En réalité, en l’appelant duchesse de Berry vous offensez le comte Ettore Lucchesi-Palli, son mari, et les enfants issus de cette union.
Marie-Caroline de Bourbons des Deux-Siciles n’occupait aucune place dans le coeur des Français. Il en est de même pour Emmanuella de Dampierre. Seuls quelques illuminés continuent de vénérer des femmes qui en aucun cas n’illustrèrent le rang princier qu’elle perdirent, en femmes légères qu’elles étaient.
Cosmo
jul
26 décembre 2013 @ 10:25
Yooo Cosmo
Hector Lucchesi Palli était heureux d être l’époux de la Duchesse de Berry.
Eh non Charles X n’eut pas le dernier mot comme vous dites. Henri V fut longtemps chef de Maison.
Appeler les princes d après leur état civil ? Avez vous donc conseiller aux aînés Orléans de quitter leur pseudonyme « de France » ?
Si le Duc d’Anjou et de Segovie avait des droits, après sa mort son fils aîné puis son petit fils également.
Ils ont accepté qu’Emmanuelle de Dampierrre soit appelée Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie :)
Pour Henri de Paris senior l épouse et les enfants de son fils Michel n étaient pas des Princes de sa famille pas des Altesses royales. Mais Henri de Paris junior a changé cela…
Tout n est pas toujours définitif dans les sociétés humaines…
Cosmo
26 décembre 2013 @ 15:24
Jul,
Je suis ravi de lire que vous considérez que « Tout n est pas toujours définitif dans les sociétés humaines… »
Cela laisse un espoir de vous voir comprendre que depuis 1883, le chef de la Maison de France est bien le comte de Paris.
Puis-je me permettre un conseil ? Pourquoi ne pas commencer un procès en béatification d’Emmanuella de Dampierre, au vu des vertus que vous lui prêtez ? Après tout, la défense des droits à son trône du fils aîné de l’Eglise mérite que cette dernière s’y intéresse.
Le miracle est déjà présent.
Cosmo
jul
30 décembre 2013 @ 08:15
Tout n’est pas toujours définitif : à commencer par l usurpation des Orléans de la place des successeurs des Rois de France ;)
Les royalistes sont forcément plus attachés qu un Bonapartiste ou un Republicain militant aux lois fondamentales de la Royauté française.
Car celles ci permettent l Unité de la Maison de Bourbon et sa puissance. Alors que Bonapartistes et Republucains veulent sa division et son affaiblissement.
Pour ce qui est de la canonisation de la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie, vous vous adressez à la mauvaise personne.
Vous êtes sûrement bien plus en pointe dans ce genre de dévotions.
C’est vous qui aviez chez vous une relique de l empereur Charles d Autriche. Pas moi mdr !!
Vous l avez sûrement vénérée oubien ?
Cosmo
31 décembre 2013 @ 15:17
Jul,
J’avais en effet une relique de l’empereur Charles, cadeau de son fils, mais j’ai considéré qu’elle devait être déposée dans une église, qu’elle a permis de consacrer car je ne suis pas bien fort en dévotion.
Mais je pense qu’en cette matière vous me battez, vu celle dont vous faites preuve envers les Bourbons et ex-consorts. Vous en perdez le sens de la mesure.
Regardant Emmanuella de Dampierre et son éventuelle béatification, on pourrait la fonder sur cette parole de l’Ecriture : » Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ! » Ou « A tout péché miséricorde ! » Et le miracle est que l’on continue à parler d’elle ! Elle pourrait être la sainte patronne des ex-duchesses divorcées et des mères de faux prétendants. Registre limité mais qui, grâce à vous, à son importance.
Tous mes voeux pour 2014
Cosmo
jul
3 janvier 2014 @ 10:33
Encore un commentaire signant votre embarras…
Je vous plains d’être autant dans le jugement.
Je sais que vous aimez les procès (béatification, canonisation et visiblement en sorcellerie aussi avec votre fixette sur la Comtesse de Chambord et la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie…)
Mais permettez moi d’avoir une manière différentes de concevoir les femmes. Il n y a pas que des Madones ou des vipères !
Donc pas la peine de me parler de béatifications de certaines ou de cracher du venin sur d’autres…
Je veux m efforcer de ne pas vénérer et de ne pas médire.
visder
20 décembre 2013 @ 11:33
Merci , ô Danube de la^pensée de nous rappeler qu’il y a des français qui il y a des français que…..il y a aussi des poissons volants et bien des mouches dans l’air , nul n’est forcé de les gober
heureusement, de ces mouches là aussi, tout le Monde s’en moque
Gérard
27 décembre 2013 @ 19:35
Une simple observation pour Jul, le défunt comte de Paris avait par la suite reconnu l’altesse royale aux épouses de Michel et de Thibaut
jul
30 décembre 2013 @ 08:20
Aux épouses mais pas aux enfants.
donc c est bien ce que je dis : Henri de Paris jr a changé les choses établies par Henri de Paris sr les concernant.
Même raisonnement concernant Emmanuelle de Dampierre par le Prince Jacques puis par le Prince Alphonse.
Roch
20 décembre 2013 @ 13:00
Jul
Réfléchissez un peu. Ce n’est pas parceque vous et une poignée de français extrémistes estiment que Luis de Bourbon est le successeur des rois de France qu’il l’est dans la réalité.
Les français n’aiment pas se faire berner surtout par des paroles mensongères.
jul
20 décembre 2013 @ 16:23
« Des Français extrémistes »
J en ai vu chez les Orleanistes qd ils n ont pas voulu de la présence de la Comtesse de Paris à une messe aux côtés de son époux…
Beaucoup d Orleanistes ont les mêmes idées que de nombreux légitimistes concernant le catholicisme, la famille chrétienne, le mariage…
les légitimistes sont justes moins nationalistes.
Aucun des courants n’est monolithique.
Alors les leçons en extrémisme de la part d’Orleanistes
…
Roch
20 décembre 2013 @ 16:21
Effectivement Luis Alfonso ne porte aucun titre régulier.
Le r
Louise-Marie
19 décembre 2013 @ 16:58
Un lambel avec petits meubles, vous avez d’autres propositions ?
MDR mon pauvre Jul
jul
20 décembre 2013 @ 06:38
Ma pauvre Louise Marie
Si vous vous moquez de cela, c’est vraiment que vous n’y connaissez rien ! mdr !!!
Damien B.
20 décembre 2013 @ 09:37
Rire de ce que l’on ne comprend pas n’est-ce pas le propre des demeurés ?
Gérard
19 décembre 2013 @ 18:15
Ou observera que le port de la bordure de gueules, qui avait été concédée par Louis XIV à la descendance de son petit-fils Philippe V, ne distingue guère entre eux les membres de cette maison puisqu’elle est portée par de très nombreux descendants des rois d’Espagne et des rois des Deux-Siciles.
Pour autant Louis XIV n’avait pas renoncé à ce que les rois de France puissent concéder la bordure d’Anjou aux futurs ducs d’Anjou qui eux ne peuvent être que français évidemment. Par ailleurs il n’y a aucune raison pour que le comte de Paris concède un lambel brisé, le lambel, brisé ou non, étant la marque distinctive des Orléans qui concerne donc le prince Jacques et sa descendance.
jul
20 décembre 2013 @ 07:03
Gérard,
Les brisures (lambel et bordures) sont attribuées aux Fils de France
même si les descendants de Philippe V à porter cette brisure sont nombreux, elle leur permet de remonter à leur souche, de montrer qu’ils appartient à la descendance du même Fils de France (Philippe, Duc d’Anjou).
Jamais dans l’histoire, la même brisure n’a été attribuée dans la grande famille capétienne tant que la branche à laquelle elle était réservée n’était pas éteinte.
Louis XV qui a donné le Duché d’Anjou en apanage au Comte de Provence son petit-fils, ne lui a pas permis de se faire connaître sous son nom plus prestigieux, il a dû conserver « Provence » et surtout, il ne lui a pas attribué la même bordure qu’aux descendants de Philippe V.
Pourquoi ? car cela ne se fait pas, pour ne pas confondre les descendances des différents Fils de France.
Au moins vous, semblez savoir qu’il est possible de briser le lambel à son tour…
Charles Philippe aurait pu se distinguer en ajoutant un lambel aux armes de son père, qui est vivant. Comme faisait le Duc de Bourbon du vivant du Prince de Condé.
Charles
20 décembre 2013 @ 11:07
Bien sur Jul, le prince Charles-Philippe aurait du placer des petites tables de nuit ou des encoignures dans les armoiries du Comte d’Evreux et cela aurait été parfait…!
Quant aux croissants, avec ou sans confiture?
jul
20 décembre 2013 @ 14:35
Charles votre ironie prouve que j ai raison :D
Et aussi votre manque de connaissances à ce sujet :D
Sigismond
15 janvier 2014 @ 12:25
Cosmo,
Personne ne sait ce qui se passait dans l’esprit du comte de Chambord, mais je lis toujours attentivement le baron Pinoteau (bien que n’étant pas d’accord avec lui sur de nombreux points, notamment sa haute considération pour les Bonaparte oncle et neveu, ses théories sur le choix des épouses princières…), dont les paroles me paraissent souvent inspirées de Très Haut. Et dans le n° 54 du « Lien légitimiste » (décembre 2013), M. Pinoteau écrit que « le père jésuite Joseph Bole (…) dut être converti à la Légitimité par Henri V en personne ! »
Par ailleurs, M. Pinoteau écrit dans ce même article que la comtesse de Chambord « rêvait trop à Modène ». Voilà qui devrait vous plaire, vous qui n’avez de cesse de critiquer cette Princesse.
Quant aux « princes d’Orléans sont mes fils », vous avez l’honnêteté dans votre livre (page 119) de ne pas tronquer le fameux passage, comme le fit Marie de Roux en 1933, avec l’approbation du gourou de Martigues, qui parla de « trouvaille » dont « tous les Français doivent être reconnaissants » !!!
Henri V parlait de la fusion, autrement dit le rapprochement des deux « camps » politiques. On n’était plus dans le paragraphe précédent, qui lui portait sur la loi salique (« mon héritier, vous le connaissez » : il s’agissait bien sûr de don Juan). Chambord aurait dit « Philippe d’Orléans est mon fils », s’il avait voulu parler de sa succession dynastique. « Les princes d’Orléans sont mes fils », c’est le pardon du très-chrétien quant à « Philippe-Egalité », « Louis-Philippe Ier » et « la citadelle de Blaye ». Rien de plus.
Gérard
27 décembre 2013 @ 19:44
Jul, le comté de Provence valait bien le duché d’Anjou et Louis Stanislas Xavier n’avait pas à en rougir ; quand il vint en Provence il fut accueilli avec tous l’estrambord qu’on réservait jadis aux comtes souverains et n’oublions pas que la Provence ne fut pas annexée à la France mais réunie comme « un principal à un autre principal ». Car la Provence, héritière du royaume d’Arles, était terre d’Empire quand le duché d’Anjou n’était qu’un fief de France.
Ceci dit sans acrimonie puisque les Provençaux ont toujours bien aimé leurs princes angevins et ce fut réciproque.
jul
30 décembre 2013 @ 08:45
Mais je ne dis pas le contraire Gérard.
Louis XV et Louis XVI n’ont pas autorisé le Comte de Provence à prendre le nom d’Anjou et la bordure de gueules simple qui appartenait à leurs oncle et cousins établis en Espagne, à Naples et à Parme.
Cosmo
31 décembre 2013 @ 15:36
Jul,
C’est faux, puisque Louis XVIII a bien été duc d’Anjou. Et jamais ni le nom ni les armes n’ont appartenu aux Bourbons d’Espagne.
N’oubliez pas que le comté de Provence était un comté souverain, comme la Bretagne était un duché souverain, et qu’il était supérieur hiérarchiquement au duché d’Anjou. L’Anjou a toujours dépendu du Royaume de France alors que la Provence était encore au XVIIIème siècle une entité indépendante, virtuellement, du royaume.
Il était donc normal que titré comte de Provence et duc d’Anjou, Louis Stanislas de Bourbon n’ait porté que le titre le plus important.
Cela n’a rien à voir avec de supposés droits espagnols conservés par Louis XV et Louis XVI. Jamais les Bourbons d’Espagne n’ont porté le titre de duc d’Anjou alors qu’ils se déclaraient rois de Corse, Jérusalem etc… S’ils avaient pensé y avoir un droit à l’époque, ils l’auraient fait savoir même symboliquement.
Il a fallu attendre les fantaisies dynastiques ouvertes par votre amie la comtesse de Chambord pour que quelques années après le titre de duc d’Anjou soit repris par ses petits-neveux. Jamais don Juan ni don Carlos n’en firent l’usage.
Cosmo
jul
3 janvier 2014 @ 09:47
Ce que vous dites est faux Cosmo
et vous le signez avec votre dernier paragraphe très excessif.
« Comte de Provence » était le titre donné par le Roi Louis XV à la naissance de son quatrième petit fils.
Le Roi avait nommé les premiers Bourgogne Aquitaine et Berry des Duchés mais pas Anjou…
qd vint le 4eme il se dit qu il était temps de passer aux comtés pour signer la position de ce nouveau petit fils de France.
Comme le Roi de Sardaigne le fit à la même époque pour son dernier né…
quand vint le temps du mariage du Comte de Provence qui s était retrouvé dans la position du second après le décès de deux frères, le roi constitua son apanage et lui donna l’Anjou entre autres. Un fond de bon rapport dont on ne pouvait priver un fils de France.
Sans toutefois lui permettre d’en prendre le nom. Il dut conserver le titre de Comte de Provence et cela aurait été d ailleurs le nom de ses enfants si les grossesses de Madame étaient arrivées a terme.
Bien que possesseur du duché d Anjou il ne put prendre ce nom. Et le Roi par delicatesse pour ses proches cousins Bourbons etablis en Espagne, en Sicile et à Parme, ne lui donna pas la bordure qui les DISTINGUAIT
par respect de la coutume heraldique des capetiens depuis des siècles.
jul
3 janvier 2014 @ 10:16
Oh que si le Comte de Barcelone et ses enfants utilusaient les armes de France avec la bordure de gueules héritée du Duc d’Anjou. :) !!!
Voyez les différentes compositions qu’ il utilisait : une partition longtemps employée fait la place belle à France Anjou ( dextre) et Battenberg (senestre)
De plus France Anjou bordure de gueules sont encore utilisée s aujourd’hui par d’autres Bourbons qui ne sont pas Infants d’Espagne ou Princes des Deux Siciles comme le Duc de Séville, son fils,, ses frères, son neveu et leurs nombreux cousins…
Dans les années 1970 on voyait dans point de vue les pleines armes de France illustrer le articles consacrés au Prince Alphonse.
Mais dans les années 2000 on a pu voir les armes de France Anjou avec bordure de gueules données au Prince Louis, surement pour le rabaisser.
quelles incohérences délicieuses qui montrent l’embarras d’une prétention mal assurée par les Orléans et le journal acquis à leur cause :) !
Enfin voilà jamais on a vu depuis des siècles de traditions royale française que deux branches n étant pas issues du même fils de France portent la même brisure..
Bravo au Comte de Paris mdr !!!
Cosmo
3 janvier 2014 @ 15:26
Et moi, Jul, je vous plains d’accorder tant d’importance à l’accessoire pour essayer de justifier les droits de princes espagnols, devenus français depuis peu, au trône de France. Mais après tout, on s’amuse comme on peut et je vois que ces détails, fort loin des réalités, constituent pour vous une véritable jouissance.
Cosmo
jul
5 janvier 2014 @ 10:34
Ces details Cosmo sont plus éloquents que de grands livres…
Car ils montrent que la Maison de Bourbon est une .
je plains votre mépris. ..
quo doit être révélateur de votre embarras à me répondre sur un autre ton que le mépris sur les informations que je vous apporte.
L’archiduc Otto d’Autriche n’ avait pas ce mépris. Il avait une grande considération pour l’heraldique et les principes qu on y apprend. Sa préface du magnigique livre de Miroslav Marek vous ferait sortir de votre mépris.
Cosmo
5 janvier 2014 @ 21:05
Jul,
L’archiduc Otto avait choisi le parti pris de la réalité en signant son acte d’allégeance à la république autrichienne, ce qui aurait dû ipso facto l’exclure de ses droits aux trônes Habsbourg. Ses frères n’ont pas voulu soulever de polémique et ont continuer à le regarder comme l’héritier.
Il n’a pas hésité à modifier les lois de sa Maison au moment du mariage de son fils Karl.
L’intérêt qu’il portait à l’héraldique ne devait sans doute pas dépasser le niveau de l’anecdotique.
Contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas gêné de vous répondre sur ce sujet et je ne le méprise pas. Je laisse tout simplement les choses à leur place.
Si pour vous le fait de continuer à porter les armes d’Anjou vaut légitimité, tant mieux car cela vous rend heureux. Pour moi, la légitimité repose sur bien d’autres choses, comme l’histoire, la continuité, la volonté. Aucun des Bourbons d’Espagne ne remplit ces conditions. Ils ont été heureux dans leur nouveau pays, auquel ils doivent beaucoup. Et bien qu’ils continuent ! Pourquoi mépriser le peuple qui les a nourris ? Mais il semble que parjure, ingratitude et mensonges sont des attitudes qui ne vous révulsent pas.
Continuez à aimer lambels, brisures et petits meubles, cela ne fait de mal à personne ! Et mettez chacun dans le quartier que vous lui attribuez, il n’en sera ni plus ni moins lui-même.
Cosmo
jul
6 janvier 2014 @ 07:43
Mais oui Cosmo, certaines choses sont « anecdotiques » pour vous (l’héraldique) mais sûrement pas pour l’Archiduc Otto (que vous pouvez essayer de dénigrer comme voulez, cela ne changera rien)
D’autres choses sont « anecdotiques » pour moi (les renonciations).
Chacun ses goûts au sujet de la Royauté française… le bonapartisme ou les formes traditionnelles ;)
Cosmo
6 janvier 2014 @ 14:49
Jul,
Anecdotique, une renonciation ?
Voilà un commentaire qui lui n’est pas anecdotique mais au contraire bien signifiant d’un état d’esprit.
Philippe V aurait donc été incapable, menteur et/ou parjure selon vous. Un disciple de Machiavel en quelque sorte, qui doit actuellement brûler enfer. Tout cela pour justifier votre position.
Drôle de conception de l’honneur d’un roi !
Cosmo
Cosmo
6 janvier 2014 @ 14:58
Et je ne dénigre en rien l’archiduc Otto en disant qu’il avait le sens des réalités. Je me permets de vous signaler au passage que pour les Habsbourg, seul le comte de Paris est considéré comme le légitime prétendant au trône de France. L’archiduc Otto et ses frères ont en cela suivi François-Joseph et l’ensemble des cours européennes, à commencer par la première concernée, la cour d’Espagne.
En somme, Louis de Bourbon n’est adoubé que par quelques individus en France qui ne savent pas bien lire, à la mémoire fragile et à la morale élastique.
Cosmo
Sigismond
7 janvier 2014 @ 13:32
Cosmo,
Permettez-moi de vous citer : « L’inconscience et l’ambition du couple Philippe V et Elisabeth Farnèse, qu’ils masquaient sous des raisons « légalistes », faisaient courir à l’Europe des risques énormes dont ils se moquaient bien pourvu qu’ils arrivassent à leurs fins. Où est la conscience d’un roi dans tout cela ? » (page 77)
C’est vous-même et vos amis qui voulez faire passer Philippe V (et sa 2e épouse avec lui) pour un « incapable, menteur et/ou parjure ». Ceux qui contestent la validité des renonciations – je ne dis plus « légitimistes », car ce mot semble considéré comme une marque déposée par les doctrinaires qui insultent grossièrement, en ce début d’année, ceux qui ne sont pas antirépublicains, je leur laisse donc le Légitimisme®™, dont ils veulent le monopole – ces gens-là me font penser à la comtesse de Molina et sa « carta a los españoles »…
http://3.bp.blogspot.com/-orwCELmmmds/UDvGG9BAYiI/AAAAAAAAAYs/q33pWj6CdTI/s320/Princesa+de+Beira.JPG
Ceux qui contestent la validité des renonciations, disais-je, défendent l’honneur de Philippe V. Ce fils de France a assumé ses devoirs, il était prêt à succéder à Louis XV, comme l’honneur et les lois fondamentales le lui commandaient. De la même façon, dom Pedro Gastão déclara nulles les renonciations abusives que sa grand-mère avait fait signer à son père.
Guy Stair Sainty (qui défend les droits du duc de Calabre (né en 1938) au trône des Deux-Siciles) a écrit, le 20 mai 2013 :
« The renunciation of Pedro d’Alcantara, was not in conformity with Brazilian law as there was no demand for equality and no provision for renunciations – in fact Princess Imperial Isabelle had not at first objected to the marriage until an Austrian Archduchess wrote a letter to her describing the Dobrzensky family in unflattering terms. Pedro-Gastao, the eldest son of the marriage, re-asserted his Brazilian rights on the grounds that it could only be considered a personal renunciation by his father, and the Brazilian government returned the imperial property at Petropolis and elsewhere to Pedro d’Alcantara and not to Prince Luis’s son Henrique, who had assumed the imperial claims when his grandmother died in 1921 (Luis had died in 1920). The basis for this rejection of the renunciation was (a) that no provision for renunciation existed in Brazilian law; (b) that the house of Braganca had never had a requirement of equal marriage, and (c) that the rule demanding it had been imposed by Princess Imperial Isabelle after the betrothal of Pedro d’Alcantara, and was therefore unjust. »
Et Guy Stair Sainty a ajouté :
« The issue about the head of the House giving permission is that the Princess Imperial did not object when they were betrothed – she only did so subsequently when some busy body Archduchess wrote telling her the Dobrzensky’s were not good enough. That is contrary to basic rules of equity. In any case, for someone to be excluded would have required the consent of the Brazilian parliament so the argument of Pedro-Gastao, who made a royal marriage himself (to the sister of the Countess of Barcelona), was that at best he could only renounce his personal rights, not those of his descendants.
Soon afterwards an even greater abuse happened with the Miguelist line of Portugal when the duke of Viseu was forced to renounce for him and his descendants when his three children were already 10, 7k and 3 years old – and of course he could not possibly abdicate the rights of minor children. He promptly died, their mother moved back home to the US and the next generation apparently became Episcopalians and abandoned Portuguese citizenship, But this was all a very dubious series of events form a legal perspective. »
Je suis parfaitement d’accord avec lui, tant au sujet des renonciations brésiliennes de 1908 que des renonciations portugaises de 1920, et de l’ « acte de Cannes » de 1900.
Même chose pour les renonciations injustes dictées par Charles X au dauphin (1830), par Alfonso XIII au prince des Asturies don Alfonso (1933) et à l’infant don Jaime (1933).
Sans oublier l’injustice de Carlos III envers son frère l’infant don Luis et Maria Teresa de Vallabriga (1776), d’Isabel II envers le duc de Séville et Elena de Castellvi (1847), de l’empereur François-Joseph envers Sophie Chotek (1900) et du roi Ferdinand de Roumanie envers Ioana Lambrino (1919). Et l’injustice de Fernando VII envers son frère Carlos V (1830), d’Isabel la Catholique envers sa nièce Juana « la Beltraneja » (1474), de Jean sans Terre envers son neveu Arthur Plantagenêt (1199) et sa nièce Eleanor Plantagenêt (1203), de Philippe V et Charles IV envers les droits navarrais de leur nièce Juana II (1316 puis 1322), et de l’ « act of settlement » (1701) de Guillaume de Nassau, envers les droits anglais des 57 héritiers légitimes descendant de Charles Ier (par ses petits-enfants : James III et la duchesse de Savoie) et de ses neveux Karl-Ludwig et Eduard : Keith Wrightson, professeur d’histoire à l’université Yale (Connecticut, USA), écrit que « the Act of Settlement (…) passed over fifty-seven possible claimants to the crown on the grounds that they were Roman Catholics and it fixed the succession on the Electress Sophia of Hanover, ruler of a small north German principality who was descended from King James I. Sophia of Hanover and her heirs were chosen as the nearest Protestant successors. The Act also required that future monarchs should be communicants of the Church of England; it forbade their marriage to Roman Catholics ».
Sigismond
7 janvier 2014 @ 15:47
Et j’allais oublier de citer l’injustice de Juan II d’Aragon envers les droits navarrais de ses enfants Carlos (1441) et Blanca (1461), de Charles Quint envers sa mère (1516), de Fernando VII envers son père Carlos IV (qui aurait dû régner jusqu’en 1819 : le congrès de Vienne avalisa cette usurpation, tout comme il avalisa l’usurpation de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine à Parme), et l’injustice d’Alfonso XIII envers Edelmira Sampedro-Ocejo (1933), qu’il ne titra pas princesse des Asturies, et envers Emmanuelle de Dampierre (1935), qu’il ne titra pas infante.
Cosmo
7 janvier 2014 @ 20:54
Sigismond,
Il y a deux opinions sur Philippe V.
La première concerne le monarque espagnol et elle est positive dans son ensemble, de par les réformes qu’il a su faire et un certain redressement de l’Espagne.
La seconde concerne son attitude quant à la France. Et les historiens s’accordent à la trouver inacceptable. Il n’y eut aucun honneur chez ce monarque, à l’époque dans les mains de son épouse et de son ministre, à revendiquer les droits auxquels il avait renoncé. Et l’opinion européenne était unanime.
Il a fallu attendre que des néo-légitimistes comme vous et vos amis veuillent réécrire l’histoire pour faire passer pour honneur, ce qui était un déshonneur, voire un crime. Et il eût mis l’Europe à nouveau dans les horreurs de la guerre, horreurs auxquelles ont mis fin les Traités d’Utrecht, à la satisfaction de tout le monde, y compris Philippe V. Il a bien essayé toutefois après et il a perdu.
Mais libre à vous de penser ainsi ! Après tout vous vous réjouissez bien des défaites françaises et de la décision mortelle pour la monarchie du comte de Chambord.
Je ne commenterai pas toutes les autres renonciations auxquelles vous faites allusion car elles sont sans intérêt pour moi.
Et c’est vous qui galvaudez la légitimité en la faisant reposer aujourd’hui sur déshonneur et mensonge. On peut se poser la question de savoir pourquoi.
Cosmo
jul
8 janvier 2014 @ 09:21
Tout à fait Cosmo mon commentaire montre mon état d esprit
comme les vôtres d’ailleurs ;)
J’ai lu comme vous avec beaucoup d intérêt le commentaire de Sigismond :)
Ne vous en faites pas pour le Salut de Philippe V : il avait la foi en Dieu par Jesus Christ.
Il est donc sauvé et ne subira pas de grandes peines ;)
Sigismond
8 janvier 2014 @ 14:17
Cosmo,
Je ne me réjouis pas des défaites françaises, je me réjouis de la victoire de Louis XVIII et des Alliés en 1815. Et Louis XVIII, c’est la France. Je me réjouis aussi de la victoire du drapeau blanc en 1873, mais le désastre fut le silence du comte de Chambord au sujet du comte de Montizon.
Quant à Philippe V, personne ne récrit l’histoire, puisque vous reconnaissez vous-même qu’il tint sa renonciation pour nulle en se préparant à succéder à Louis XV.
Toutes les autres renonciations auxquelles je fais allusion ont pour moi autant d’intérêt que celle de 1712. C’est bien cela qui nous différencie. « On peut se poser la question de savoir pourquoi. » Effectivement, je me pose la même question en ce qui vous concerne. Pourquoi sont-elles sans intérêt ?
Cosmo
8 janvier 2014 @ 15:22
Jul,
Je ne pense pas que Philippe V ait été protestant.
Pour un catholique, la Foi ne suffit pas pour être sauvé. Il faut aussi le repentir et la rémission des péchés par l’Eglise, qui en a seule le pouvoir. Il en savait quelque chose, lui qui se confessait deux fois par jour.
Mais il n’a pas eu à se repentir du parjure, puisqu’il ne l’a pas commis. Il en a seulement été tenté. Il n’a péché qu’en pensée. Il a dû en faire contrition. S’il brûle en enfer, c’est pour d’autres raisons. Mais a priori, il ne devrait pas y être, Philippe V étant mort muni des sacrements et donc pardonné de ses péchés.
Je trouve extraordinaire que vous réduisiez Philippe V à ce seul rôle de victime d’un complot qui fait échapper la couronne de France à son arrière-arrière etc…petit-fils. Il a été autre chose que cela et les Espagnols gardent une bonne image de son règne, comme de ses deux successeurs immédiats. Ils n’envisagent pas un instant que leur trône puisse être méprisé au profit de celui de France.
Les ducs de Ségovie et de Cadix, le prince Louis de Bourbon n’ont d’ailleurs pensé vaguement à la France que parce qu’ils ont été exclus de l’Espagne. Offrez la couronne d’Espagne à Louis de Bourbon et vous verrez ce qu’il fera de ses supposés droits en France.
Il vous restera le duc de Séville pour vous faire plaisir.
Cosmo
Sigismond
8 janvier 2014 @ 18:42
Édifiant :
– Ordre de succession anglais au 12 juin 1701 (juste avant l’Act of Settlement) –
1- James II, roi d’Angleterre, 67 ans, d’où :
2- James, prince de Galles, 13 ans (postérité éteinte en 1807)
3- Anne, duchesse de Cumberland, 36 ans, s.p. (sans postérité)
4- Louisa Maria, la Princesse Royale, 8 ans, s.p.
5- Anne Marie d’Orléans, duchesse de Savoie, 31 ans, d’où :
6- Vittorio Amedeo de Savoie, prince de Piémont, 2 ans, s.p.
7- Carlo Emanuele de Savoie, 1 mois (représenté actuellement par S.A.R. le duc de Bavière)
8- Maria Adelaide de Savoie, duchesse de Bourgogne, 15 ans (représentée actuellement par S.A.R. la duchesse douairière de Calabre)
9- Maria Luisa de Savoie, 12 ans (postérité éteinte en 1759)
10- Karl Moritz du Palatinat, 30 ans, s.p.
11- Elisabeth Charlotte du Palatinat, duchesse douairière d’Orléans, 49 ans, d’où :
12- Philippe d’Orléans, duc d’Orléans, 26 ans (représenté actuellement par S.A.I.R. Margherita de Savoie-Aoste, archiduchesse douairière d’Autriche-Este) d’où :
13- Marie Louise Élisabeth d’Orléans, Mademoiselle, 5 ans, s.p.
14- Louise Adélaïde d’Orléans, Mademoiselle de Chartres, 2 ans, s.p.
15- Charlotte Aglaé d’Orléans, Mademoiselle de Valois, 7 mois (représentée actuellement par S.A.R. le duc de Bavière)
16- Élisabeth Charlotte d’Orléans, duchesse de Lorraine et de Bar, 24 ans (représentée actuellement par S.A.S. le prince Guillaume de Windisch-Graetz) d’où :
17- Élisabeth Charlotte de Lorraine, 7 mois, s.p.
18- Karl Ludwig von Schomberg, marquis de Harwich, 17 ans, s.p.
19- Karoline von Schomberg, 15 ans, s.p.
20- Friederike von Schomberg, 13 ans (représentée actuellement)
21- Maria von Schomberg, 9 ans (représentée actuellement, avec l’actrice Charlotte de Turckheim parmi sa descendance)
22- Luise du Palatinat, 40 ans, s.p.
23- Amalie Elisabeth du Palatinat, 38 ans, s.p.
24- Ludwig Otto, prince de Salm, 26 ans (représenté actuellement par S.A.S. Karl Philipp, prince de Salm-Salm)
25- Luise de Salm, 29 ans, s.p.
26- Eleonore Christina de Salm, 23 ans (représentée par François-Henri de Virieu 1931-1997, qui présentait “L”Heure de vérité”, puis sa descendance)
27- Anna Henriette du Palatinat-Simmern, princesse de Condé, 53 ans, d’où :
28- Louis de Bourbon, duc de Bourbon, 32 ans, d’où :
29- Louis Henri de Bourbon, duc d’Enghien, 8 ans (postérité éteinte en 1830)
30- Charles de Bourbon, comte de Charolais, 11 mois, s.p.
31- Marie Gabrielle Éléonore de Bourbon, Mademoiselle de Bourbon, 10 ans, s.p.
32- Louise Élisabeth de Bourbon, Mademoiselle de Charolais, 7 ans (représentée actuellement par S.A.I.R. Margherita de Savoie-Aoste, archiduchesse douairière d’Autriche-Este)
33- Louise Anne de Bourbon, Mademoiselle de Sens, 5 ans, s.p.
34- Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle de Clermont, 3 ans, s.p.
35- Marie Thérèse de Bourbon, princesse de Conty, 35 ans, d’où :
36- Louis Armand de Bourbon, comte de La Marche, 5 ans (représenté actuellement par S.A.I.R. Margherita de Savoie-Aoste, archiduchesse douairière d’Autriche-Este)
37- Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle de Conty, 12 ans, s.p.
38- Louise Adélaïde de Bourbon, Mademoiselle de La Roche-sur-Yon, 4 ans, s.p.
39- Louise Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, 24 ans (postérité éteinte en 1775) d’où :
40- Louis Auguste de Bourbon, prince de Dombes, 1 an, s.p.
41- Marie Anne de Bourbon, Mademoiselle d’Enghien, 23 ans, s.p.
42- Benedikta Henriette du Palatinat-Simmern, duchesse douairière de Brunswick-Lunebourg, 49 ans, d’où :
43- Charlotte Felicitas de Brunswick-Lunebourg, duchesse de Modène et de Reggio, 30 ans, d’où :
44- Francesco d’Este, 2 ans (représenté actuellement par S.A.R. le duc de Bavière)
45- Gian Federico d’Este, 9 mois, s.p.
46- Benedetta d’Este, 3 ans, s.p.
47- Amalia d’Este, 1 an, s.p.
48- Henriette Maria de Brunswick-Lunebourg, 29 ans, s.p.
49- Wilhelmine Amalia de Brunswick-Lunebourg, archiduchesse d’Autriche, 28 ans, d’où :
50- Leopold Josef de Habsbourg, 7 mois, s.p.
51- Maria Josepha de Habsbourg, 1 an (représentée actuellement par S.A.R. la princesse Maria Josepha de Saxe)
52- Luise Hollandine du Palatinat, 79 ans, s.p.
53- Sophie du Palatinat, duchesse douairière de Brunswick-Lunebourg, 70 ans (représentée actuellement par Elizabeth Windsor)
« On peut se poser la question de savoir pourquoi. »
Cosmo, toutes les renonciations ou usurpations sont des injustices, voilà POURQUOI.
Cosmo
8 janvier 2014 @ 20:51
Sigismond,
Les choses sont bien plus complexes que vous ne le dites.
Tout d’abord, ce n’est pas parce que Philippe V a considéré un moment sa renonciation comme nulle qu’elle l’était.
Ensuite, lui-même était rempli de doutes, d’où sa lettre au pape.
A la naissance du dauphin, il cessa toute activisme et on n’entendit plus dans sa bouche quelque revendication que ce fut. Et aucun de ses descendants avant 1868, ne déclara quoi que ce soit à ce sujet. Il fallut attendre le duc de Madrid, prétendant carliste, au double langage avec toutefois une nette préférence espagnole.
Le comte de Chambord ne pouvait à la fois dire que les princes d’Orléans étaient ses fils et désigner le comte de Montizon. Chambord avait l’esprit suffisamment clair pour connaître la double impossibilité de la chose.
Les autres renonciations sont sans intérêt pour moi, car je n’ai pas le temps de m’y pencher. C’est le hasard de la fréquentation de N&R qui m’a fait m’intéresser à la querelle française. Je laisse chaque dynastie à ses problèmes. Celle relative au comte d’Eu pourrait être intéressante car elle pose le double problème de la validité de sa renonciation et de la clause restrictive qui y est contenue. Cela dit, pour moi, elle n’est contraire à aucun droit. C’est une renonciation conditionnelle, une sorte de mise entre parenthèses.
Je constate, toujours avec plaisir, que vous continuez à me lire.
Cordialement
Cosmo
jul
8 janvier 2014 @ 22:32
Mais oui Cosmo, je sais bien que Philippe V était un catholique très pieux.
Oui je sais que les catholiques croient au synergisme et pas au rachat gratuit par le Précieux sang de Jésus Christ.
Mais je ne me fais pas de souci pour le Salut de Philippe V.
Puisqu’il avait la foi.
De plus je considère qu’il pouvait avoir la conscience tranquille. Ses « renonciations » n’ont pas de valeur et il le savait bien.
Cosmo
9 janvier 2014 @ 13:38
Jul,
Vous êtes un adepte de la théorie du chiffon de papier ! En somme, Machiavel est le grand inspirateur de vos idées politiques. Peu importe les moyens, seule compte la fin !
Il est étonnant que Louis XIV ait pensé différemment et l’ait exprimé clairement.
Mais pour justifier des droits inexistants vous et vos amis êtes prêts à n’importe quoi. On accepte un trône sur un mensonge, on jure sur les Evangiles et le Christ en Croix, en se disant que cela n’a aucune importance, que c’est une simagrée.
On est bien loin de l’esprit de François Ier et de la chevalerie, bien loin aussi des paroles saintes, « Tu n’invoqueras pas en vain le nom de Dieu. »
C’est à se demander quelle idées vous et vos amis avez de l’honnêteté.
Cosmo
jul
10 janvier 2014 @ 07:48
Cosmo,
Vous êtes dans la caricature, après Salomon, voilà Machiavel mdr !!!
Eh non, Philippe V était successeur des Rois de France car il était Capétien.
On comptait sur lui pour devenir roi si son neveu Louis XV était mort sans descendance.
les intérêts de la Maison de France passe avant les intérêt des puissances qui avaient demandé des « renonciations ».
Voilà qui est chevaleresque et digne de François Ier que vous invoquez.
C’est le sens de la responsabilité qui va avec la grandeur des Capétiens. François Ier aurait été très fier.
Pour ce qui est « Tu n’invoqueras pas le nom de Dieu en vain », Philippe V en fut extrêmement troublé car il a pris conscience qu’il avait menti lors de ces renonciations.
Mais il s’est repenti, alors on peut lui pardonner.
Cosmo
11 janvier 2014 @ 00:11
Jul,
Les intérêts de la Maison de France ? Mais que faites-vous des intérêts de France qui était incapable se supporter une nouvelle guerre et qui risquait gros avec nouvelle invasion et risque de perdre des territoires ?
Et en quoi le duc d’Orléans était-il moins capétien que Philippe V ? En quoi les Français auraient perdu à avoir un cadet au lieu d’un aîné ? Il ne faut pas oublier que les rois règnent dans l’intérêt de leurs peuples et non de leurs maisons.
Vous oubliez que François Ier a toujours respecté sa parole quoiqu’il lui en ait coûté, y compris la prison pour ses fils; lui-même ayant été libéré sur parole. Et contrairement à ce que vous pensez, il n’aurait pas été fier d’un prince capable de tenir un double langage, ce qu’il aurait pu faire étant libres et ses fils aussi, mais il les a envoyés en Espagne comme il s’y était engagé.
Le double langage de Philippe V est le machiavélisme, dont vous vous faites l’apôtre. Ce n’est pas de la caricature de ma part, c’est la constatation d’un fait. Vous acceptez mensonge, simagrée et parjure pour justifier ce qui en fait n’a pas eu lieu mais qui vous conviendrait aujourd’hui. C’est du machiavélisme-fiction.
Quant à pardonnez Philippe V, comme il ne nous a rien fait personnellement et qu’en réalité, il n’a rien fait du tout, il a seulement souhaité succéder à son neveu, nous n’avons rien à pardonner. Et n’étant homme d’Eglise, ni l’un ni l’autre, nous n’avons pas le pouvoir de lui remettre ses péchés. Son confesseur s’en est chargé.
Revenez sur terre !
La vérité est que le peuple français avait souffert de la guerre de succession d’Espagne et que rien ne devait le plonger dans les affres d’un autre guerre. Même le duc de Bourbon, pourtant fort soutien, un temps, de Philippe V, se dépêcha de marier Louis XV à Marie Leszczyńska, afin de ne pas voir le duc d’Orléans risquer de devenir roi de France en cas de mort sans enfant du roi, l’option Philippe V était devenu pour lui lettre morte. Le duc d’Orléans aurait été reconnu roi par la grande majorité des Français et le concert des nations.
Tout le monde savait que le retour en France de Philippe V aurait été un casus belli et tout a été fait pour l’empêcher. Cela n’a pas empêché le malheurs des autres guerres, succession d’Autriche, guerre de Sept ans etc… et la mise en place des Pactes de Famille ont définitivement réglé le sort des deux Maisons, en les alliant contre les autres, ce qui signifie en les considérant comme distinctes l’une de l’autre avec un intérêt commun, car on s’allie pas avec soi-même, mais avec un étranger contre un tiers.
Cosmo
Sigismond
11 janvier 2014 @ 14:40
Cosmo,
Je n’ai aucune raison de ne pas vous lire. Mais je pensais déjà que le Droit désignait le duc d’Anjou et de Ségovie, avant même d’avoir lu un seul livre d’Hervé Pinoteau. Donc ce n’est pas votre livre qui me fera tourner casaque :-)
Chacun a ses raisons de soutenir l’aîné des Bourbons. Pour ma part, je pense que le prince Louis est le rex Francorum, le successeur des rois de France. Il est la France.
Chambord pensait dans son for intérieur que son héritier était le prince Jean. M. Pinoteau a même écrit tout récemment (le mois dernier) que c’est Chambord qui a convaincu le père Bole des droits du comte de Montizon, et non l’inverse !
Mais le pusillanisme d’Henri V (ou son pragmatisme, selon le point de vue que l’on adopte) lui a dicté son attitude de sphinx : il ne croyait pas aux chances du comte de Montizon de s’imposer en France.
Au sujet du « comte d’Eu », sa renonciation relève de la cuisine orléanisto-orléaniste. C’est la renonciation de son fils aîné, dom Pedro d’Alcantara, que je conteste.
Cosmo
13 janvier 2014 @ 11:02
Sigismond,
Loin de moi l’idée de vous faire tourner casaque. J’apprécie le fait que vous me lisiez.
Mon livre est le produit de mes recherches et de mes réflexions. Il a pour objet de montrer la complexité des situations tant en 1712 qu’en 1873/83, loin de la simplification offerte par vous et vos amis.
Comment savez-vous ce qui se passait dans l’esprit du comte de Chambord ?
Lui reprocher son mutisme à propos de don Juan est déjà donner raison à ses propos sur « ses fils » les princes d’Orléans et « il n’existe désormais qu’une seule famille de France ».
Nous n’avons rien d’autre de lui, mise à part une volonté constante et réciproque de rapprochement de ses cousins Orléans, mais c’est déjà beaucoup.
Cosmo
Sigismond
17 janvier 2014 @ 08:49
Cosmo, je vous ai répondu ici même il y a quelques jours, mais mon commentaire n’a pas été validé, semble-t-il. Régine, avez-vous encore des commentaires en attente pour cette page ? Merci à vous.
Sigismond
21 janvier 2014 @ 12:56
Cosmo,
Personne ne sait ce qui se passait dans l’esprit du comte de Chambord. Certains pensent qu’Henri V était convaincu des droits du beau-frère de son épouse, mais qu’il a gardé le silence à ce sujet pour tout un tas de raisons, notamment pour éviter « la querelle dynastique ». Le résultat fut désastreux car cela aboutit à l’effet inverse : chaque camp interprète à sa façon le silence du sphinx.
Quant aux « princes d’Orléans sont mes fils » de 1872, vous avez l’honnêteté dans votre livre (page 119) de citer ce passage en entier, au lieu de le tronquer comme le fit Marie de Roux en 1933, avec ses fameux points de suspension qui recueillirent l’approbation du gourou de Martigues, qui parla de « trouvaille » dont « tous les Français doivent être reconnaissants », rien de moins !
Comme cela apparaît bien dans votre livre, il y a deux paragraphes distincts. Chambord parle d’abord de la loi salique : « mon héritier, vous le connaissez ». Nul doute qu’il pensait au comte de Montizon. Henri V ne dit pas : « Philippe d’Orléans est mon fils » !
Puis le journaliste Chanloup parle de la fusion. Et c’est là seulement que le comte de Chambord parle des Orléans. La fusion, c’est le rapprochement des deux camps politiques. « Les princes d’Orléans sont mes fils », c’est le pardon du roi très-chrétien pour « Philippe-Egalité », « Louis-Philippe Ier » et « la citadelle de Blaye ». Rien de plus.
Gérard
27 décembre 2013 @ 19:54
Peut-être que le comte de Paris défunt, moi je n’en sais rien mais peut-être certains le savent-ils et sont encore vivants, voulait-il donner à l’un de ses fils le titre de duc d’Anjou. Quand il a donné à Michel, au lieu du titre de duc d’Orléans, bien plus tard, celui de comte d’Évreux c’était en raison de leur réconciliation et aussi pour marquer l’effacement du prince. L’actuel comte de Paris comme il l’a dit a voulu réparer ce qu’il considérait comme une injustice et il a donc donné non pas à Michel mais à son fils aîné un titre qui aurait pu être celui de son père car il n’est pas douteux qu’Henri VI avait choisi des titres pour chacun de ses fils et qu’il les leur a donnés sauf à Michel et à Thibaut. Alors bien sûr Jul encore une fois encore on peut surbriser, ce qui n’est pas toujours du plus bel effet, mais nous nous plaçons ici devant deux logiques différentes comme vous le savez et comme on l’a dit à de multiples reprises. La question du prince de Condé n’a donc aucun rapport, le prince de Condé ne pouvait pas devenir roi de France puisqu’il passait après tous les Bourbons français et après les Orléans et juste avant les Conti.
jul
30 décembre 2013 @ 08:39
Tout à fait Gérard, on voit dans l exemple que vous racontez les complications et incoherences produites par l application de règles non conformes aux traditions de la Royauté française par le Comte de Paris.
Tout ça parce qu il avait jugé que le père mort de Béatrice Pasquier de Franclieu desservait sa cause ! au lieu d expliquer aux Français, qui ne sont pas bêtes, que la jeune femme n’a pas à rendre des comptes pour son père et ses ancêtres !
Pourquoi me parlez vous de la place des Bourbon Condé dans la succession au trône ?! C est une plaisanterie ?
Je parle de la manière dont le fils aîné du Prince de Condé surbrisait les armes de son père.
Comme le fils de Michel d’Orléans aurait pu le faire !
« Surbriser n’est pas du plus bel effet » mais vous plaisantez ?!
C’est ainsi quand on se réclame successeur des Rois de France : on respecte les formes en la matière si déjà !
« Ce n’est pas du plus bel effet » on aura tout vu pour trouver une excuse à ce qui n est pas justifiable !!!
Cosmo
19 décembre 2013 @ 19:01
Jul,
Le plus incroyable est que vous y croyez.
« Charger le lambel de petits meubles »…consoles, tables de nuit…?
Cosmo
Hélène
20 décembre 2013 @ 00:47
Cosmo
Jul a le chic d’écrire des âneries du style petits meubles, croissants en y croyant dur comme fer…
Je suis partagée entre la pitié et le rire.
Je vais acheter votre livre car j’ai eu d’excellents échos.
Damien B.
20 décembre 2013 @ 09:13
Hélène, Jul a des connaissances remarquables en Histoire et en héraldique.
Contrairement à vous il a eu la générosité de proposer ici de très nombreux sujets qui ont suscité un intérêt très vif.
Railler ce qu’on ne connaît pas est petit.
jul
20 décembre 2013 @ 16:31
Merci Damien
l’ignorance de certains partisans orleanistes est impressionnante!
Quel mépris pour les traditions et les formes de la Royauté française…
Gérard et M.Delorme ont répondu sérieusement mais ceux qui n’avaient rien d’intelligent à dire se sont contentés de propos très sommaires…
J’ai visé juste on dirait :)
Cosmo
20 décembre 2013 @ 11:21
Hélène,
Merci pour votre compliment !
Il vaut mieux en rire car cela fait du bien. Jul nous amuse avec ses titres, prédicats, blasons et autres.
Il eut fait un parfait compère avec Saint-Simon à éplucher sans cesse armoiries et grimoires, regardant de près ce qui était conforme à l’étiquette ou non. Mademoiselle de Ceci, le duc de Cela, le vice-cadet de l’aîné des puinés est-il en droit de prétendre au lambel brisé avec ou sans petit meuble ?
L’avantage de Saint-Simon est qu’il nous a laissé des Mémoires valant journal, sorte de Press People fleurdelysée, alors que Jul cherche partout la petite bête pour lui faire un mauvais sort. Par contre il nous fait rire alors que St S finit par ennuyer.
Amicalement
Cosmo
jul
20 décembre 2013 @ 16:39
Cosmo votre mépris pour les formes et les traditions de la monarchie française est éloquent
Vous avez vraiment dû ne pas digérer mes commentaires concernant votre livre !
Si vos moqueries ont pour origine votre rancune, c est vraiment décevant !
Cosmo
21 décembre 2013 @ 13:14
Jul,
Je n’ai aucune rancoeur contre vous. Je ne vous en veux pas du tout de ne pas lire mon livre. Vous ne serez pas le seul en France.
Vous n’avez pas commenté mon livre, vous ne l’avez pas lu.
Les formes et les traditions de la monarchie françaises ne remontent pas à Louis XIV qui a fait de la noblesse une armée de valets impécunieux et avides.
La tradition monarchique remonte bien plus haut et ne s’embarrassait pas tant de l’étiquette. Le roi n’était que le « primus inter pares » et non un Dieu vivant devant lequel tout devait plier.
Le Moyen-Age a eu son heure, la monarchie de Louis XIV la sienne. Tout ceci n’existe plus que dans l’imagination de certains.
L’Histoire de France n’a pas été faite du respect des formes et les rois de France ont eu l’admiration de leurs sujets tant qu’ils créaient un pays viable et envié. Louis XIV a commencé à liquider avec des guerres absurdes, dont celle de la succession d’Espagne, Louis XV a continué, en choisissant de « se battre pour le roi de Prusse ». Louis XVI, le meilleur des trois, a eu un héritage amputé, gangrené par les exigences d’une noblesse à bout de souffle qui en se battait plus que pour titres et pensions. L’Angleterre pendant ce temps là faisait son empire et l’aide française à la Révolution américaine n’a pas suffi à arrêter sa montée en puissance.
La Révolution n’est pas arrivée par hasard. Je vous passe Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe et le comte de Chambord qui n’ont rien su faire d’autre que de finir la liquidation. Le divorce entre les rois et le peuple était définitivement consommé.
Et vous voudriez que j’admire ces gens-là et leurs façons de faire !
Le peuple français souffre aujourd’hui, non d’être en république, mais d’avoir des dirigeants qui calquent leur attitude sur des monarques qui ont mené le pays à la ruine et acceptent autour d’eux un réseau de courtisans et de privilégiés comparable à celui qui a entraîné Louis XVI à sa perte.
Je méprise la courtisanerie qui entoure une classe politique débile.
Et les colifichets dont ces messieurs se parent, à commencer par les titres de présidents de ceci ou de cela, sont bien dérisoires au regard des défis du monde.
Vous aimez les titres et les détails héraldiques. Pourquoi pas, mais avez-vous approché les princes et leur entourage ? Savez-vous de quoi ils sont faits ?
Je peux vous dire que, pour en avoir approchés pas mal, j’y ai vu chez peu d’entre eux une véritable grandeur et chez beaucoup de la vanité. Il ne suffit pas d’avoir des ancêtres, encore faut-il en être dignes, il ne suffit pas d’avoir titres et armoiries, encore faut-il leur faire honneur.
Dignité et honneur se trouvent souvent ailleurs que dans ce monde qui vous fait rêver.
La France existe car un grand nombre de rois ont su la faire mais sans l’intelligence pratique de la bourgeoisie et intellectuelle des clercs et sans le courage et l’endurance du peuple, rien ne se serait passé. Le contrat passé entre le souverain et le peuple a cessé d’exister à partir du moment que le monarque a considéré inutile une institution comme les Etats-Généraux et s’est accaparé l’ensemble des pouvoirs. La monarchie absolue, même si elle fut moins absolue qu’on ne le dit, a conduit à la perte de l’institution.
Voilà ce qui à mes yeux est plus important. Le reste, lambels, brisures et petits meubles est de l’anecdote. Cela vous séduit, tant mieux, moi, je trouve cela dépassé et sans intérêt.
Cosmo
jul
21 décembre 2013 @ 18:43
Cosmo,
Justement je parle de traditions remontant au Moyen Age et respectées depuis.
Tout ne remonte pas à Louis XIV et à ses successeurs alors pourquoi m’en parler ?
Ces détails ont de la valeur. Une monarchie coupée de ses racines ne peut durer.
Les dispositions héraldiques sont souvent plus éloquentes que de longs messages.
En l’occurrence ici, la bordure d’un Fils de France dont la descendance n’est pas éteinte ne peut être attribuée à un autre prince.
C’est ainsi.
jul
20 décembre 2013 @ 06:40
Cosmo
Si vous vous moquez de ça, c’est que vous n’y connaissez rien !
c’est très drôle :D !
Cosmo
20 décembre 2013 @ 10:49
Jul,
Je n’y connais rien et ne m’en porte pas plus mal.
Ce qui est drôle est de voir l’importance que vous accordez à ceci.
Cosmo
jul
20 décembre 2013 @ 14:37
Il est dommage que vous n y accordiez pas d importance de même que le pretendant que vous défendez…
Cela manque de serieux ;)
Damien B.
20 décembre 2013 @ 23:48
Cher Cosmo, comment pouvez-vous juger si négativement l’importance que la passion de l’héraldique revêt pour Jul ?
Franchement je m’étonne que vous ayez rejoint la poignée de marionnettes du Muppet Show qui se sont illustrées ici en ricanant bêtement de ce qu’ils ignorent.
Personnellement je n’ai aucune connaissance en la matière, mais je trouve le point de vue de Jul intéressant.
J’ai rapidement trouvé sur le web que le terme de meuble héraldique est tout à fait idoine. J’aurai donc appris quelque chose ce matin.
Jul nous a généreusement fait profiter à maintes reprises de ses centres d’intérêt personnels sous forme de reportages dans notre agora favorite.
Ne sont-ce pas les manies, les marottes, le goût du détail qui donnent les œuvres et les livres les plus réussis ?
N’êtes-vous pas adéquatement placé en qualité d’auteur pour mesurer le prix de ce que certains nous offrent ici et tentent de partager, même si cela ne correspond pas à vos vues ?
Bien à vous,
Damien B.
Cosmo
21 décembre 2013 @ 13:38
Cher Damien B,
Vous confondez l’essentiel et l’accessoire.
Jul ne nous a sorti son petit meuble que pour tenter de diminuer les « droits héraldiques » de la Maison d’Orléans, et non pour nous faire bénéficier d’une connaissance au fond.
Cela dit, je me moque des lambels, brisures et autre petits meubles. Je ne connais rien en héraldique et n’ai pas l’intention d’en apprendre plus ( Cela pourrait me servir sur le plan familial mais j’ai d’autres sujets d’intérêt que les blasons de ma famille). Et je n’ai rien à faire des droits héraldiques des Orléans ou des Bourbons. Cela dit j’admire le blason des Bourbons des Deux-Siciles, une véritable oeuvre d’art en soi, à laquelle je ne comprends rien, mais si colorée.
Jul nous a fait bénéficier de son intérêt pour certains sujets et personnages. Et je l’en ai à chaque fois complimenté et remercié car découvrir des oubliés de l’Histoire me semble passionnant. Jul saurait demain m’en dire plus sur la physique quantique ou sur les trous noirs, j’en serais ravi car je n’y connais rien.
« La poignée de marionnettes du Muppet Show », selon votre expression pour qualifier certains intervenants auxquels je me suis joint, n’a fait que rire du côté surréaliste de l’intervention.
La réaction amusée est aussi une des caractéristiques de ce site. Et il n’y a pas de raison de s’en vexer. La connaissance sans le rire est bien triste. Ne sommes-nous pas tous un peu fils de Rabelais ?
Jul n’a toutefois pas cherché à étendre le champs de ses connaissances en refusant de me lire. Il y aurait peut-être appris quelque chose. Mais c’est son droit et je n’en suis vexé en rien.
J’ignore si vous avez l’intention de me lire mais si vous ne le faites pas, je ne vous en voudrais pas non plus car le champ d’exploration du monde est vaste et ne saurait se limiter à la monarchie et à la querelle dynastique.
Bien à Vous
Cosmo
Damien B.
21 décembre 2013 @ 18:16
Cher Cosmo, (réponse au message du 21 décembre à 13 h 38)
Je n’aime pas le rire quand il est forcé, acide et complaisant. Il n’a alors rien de l’héritage rabelaisien, mais relève plutôt de la grimace déformant les figures des marionnettes que j’ai évoquées.
D’ailleurs si vous aviez lu une certaine biographie parue en juin dernier aux éditions Racine vous sauriez que j’apprécie les moments drôles, enfin à mes yeux.
Quant à vous lire, je vais le faire bien volontiers.
Bien à vous,
Damien B.
Cosmo
22 décembre 2013 @ 13:24
Cher Damien B,
Je vous assure que mon rire devant croissants et petits meubles n’a rien eu de contraint ni de forcé. Il a été franc.
Cela dit, bravo à Jul pour cette connaissance !
Il en tire les conclusions qu’il veut. Cela ne change rien à quelqu’ordre que ce soit et comme tout ce qui est inutile, cela a un charme certain et donc une utilité de ricochet.
Bien à Vous
Cosmo
aubert
19 décembre 2013 @ 20:04
Que tous ces Angevins se rendent chez Ikéa, peut-être y en a-t-il un à Angers, où ils trouveront tous les petits meubles qu’ils désirent.
De plus ils devront les monter eux-mêmes et pour cela connaître quelques heures la condition d’humbles mortels.
Pour les croissants le boulanger du coin leur en fournira sans compter et les épouses paieront la note.
Damien B.
20 décembre 2013 @ 09:53
Votre commentaire est un peu roboratif comme ces croissants sans saveur que vous évoquez et qui ne font vraiment pas envie.
Hélène
20 décembre 2013 @ 00:39
Vous me faites bien rigoler Jul avec vos histoires de croissant et de petits meubles !
Sur quelle planète vivez-vous?
Damien B.
20 décembre 2013 @ 08:59
Bonjour Jul :-)
Je ne connaissais pas cette notion de meubles héraldiques qui suscite beaucoup d’intérêt chez certains commentateurs …
Cosmo
20 décembre 2013 @ 14:55
Et surtout beaucoup de rire !
Cosmo
jul
20 décembre 2013 @ 16:42
Vous avez vu comme ils en rient :D !
C’est qu’ils n’avaient rien de bien sérieux à répondre à mon commentaire eh eh :)
Charles
20 décembre 2013 @ 10:50
Cher Jul
Ce matin lorsque j’ai mangé mon croissant j’ai eu un éclat de rire en pensant à vous.
Continuez ainsi, vous nous faites bien rire.
jul
20 décembre 2013 @ 16:45
Bon appétit Charles moi aussi qd j ai lu votre commentaire sur l’Infante Elena j ai bien ri :D
Mais je vous reponds de manière plus consistante.
Comment faites vous pour echafauder les mêmes plans et reproches que le Duc de Montpensier, mais au XXI ème siècle ?
:D
Naucratis
20 décembre 2013 @ 13:28
Jul, à la lecture des commentaires qui accompagnent votre message, je distinguerai deux catégories :
1) les ignorants qui se moquent de ce qu’ils ne connaissent pas et cherchent à ridiculiser celui qui a un plus grand savoir qu’eux.
2) les intolérants qui savent que vous avez raison mais ne ne le supportent pas aveuglés par leur idéologie extrémiste et haineuse. Ceux-ci n’hésitent pas, par ailleurs à falsifier l’histoire pour qu’elle aille dans leur sens.
Dans les deux cas, je trouve que vous avez toujours beaucoup de patience lorsque vous répondez aux sottises qu’ils écrivent.
Bonnes fêtes de Noël, cher Jul.
jul
20 décembre 2013 @ 16:50
Merci Naucratis
Comme vous resumez bien les deux cas les plus importants !
Heureusement il y a des orleanistes qui répondent intelligemment comme Philippe Delorme.
Je ne sais pas comment je fais, je crois qu’ils m’ont donné la pêche :D
J’ ai peut être soulevé un point juste !
Bonnes fêtes de Noël à vous aussi, merci !
Philippe Delorme
19 décembre 2013 @ 09:26
Jul, vous confondez plusieurs choses. Philippe de France a perdu son titre de duc d’Anjou en devenant Philippe V d’Espagne. La meilleure preuve, c’est que ce titre a été conféré ensuite à plusieurs descendants de Louis XIV non issus de Philippe V (le futur Louis XV, Philippe de France (1730-1733), fils de Louis XV,
Louis de France (1775-1824), futur Louis XVIII).
Ainsi, ce titre est revenu à la maison de France dès l’avènement de Philippe V au trône de Madrid.
Les descendants de Philippe V utilisent l’écu d’Anjou (soit « en abysme » pour la branche dynaste, soit en entier), comme signe de l’origine de leur dynastie (Bourbon, Anjou), et non comme marque de leur titulature (le duc de Séville par exemple porte les armes d’Anjou, mais sans être duc d’Anjou).
Les titres de courtoisie de « ducs d’Anjou » portés par Louis-Alphonse d’une part et Charles-Philippe d’autre part, doivent se replacer dans la logique différente de ces deux princes.
Louis-Alphonse, se considérant comme chef de la maison royale de France, dispose à sa guise de tous les titres de l’Ancien Régime (ainsi, il a titré ses fils Bourgogne et Berry, son oncle était Aquitaine, etc.) Il prend le titre de duc d’Anjou non parce qu’il aurait hérité ce titre de son ancêtre Philippe V, mais pour symboliser les origines de sa lignée.
De même, le comte de Paris se considère également comme chef de la maison de France, et dispose ainsi de la totalité des titres de l’Ancien Régime. Celui d’Anjou a été porté par Philippe V avant son avènement, puis comme je l’ai dit par les futurs Louis XV, Louis XVIII, donc il est disponible depuis 1700.
PHD
jul
19 décembre 2013 @ 14:01
Je pense comme vous Philippe Delorme. Ce titre n’est pas hérité etc…
LouisXV a donné l’Anjou en apanage à son petit fils Provence mais, avec sagesse, ne lui a pas permis d’en prendre le nom, ni la bordure ! Tant qu il y aurait des mâles descendant de Philippe V
C est moins le titre que le choix heraldique que je conteste car il introduit une confusion des branches.
Gérard
27 décembre 2013 @ 20:09
Jul la question des armoiries du comte de Provence est complexe et a été étudié notamment par le baron Pinoteau dont on ne peut discuter la science héraldique. Il y eut deux versions successives des armoiries du comte de Provence, la première étant vicieuse puisqu’elle comportait les pleines armes de France qui ne lui revenaient pas. C’était un écartelé de France et de Provence moderne. La deuxième comporta une bordure dentelée. On ne peut pas savoir l’origine et le pourquoi de cette bordure.
jul
5 janvier 2014 @ 10:40
Si on sait pourquoi.
Parce que la bordure simple était portée par les descendants de Philippe.
Le Roi de Sardaigne a eu recours aux mêmes procédés pour distinguer les princes cadets. Voyez les bordures du Duc de Montferrat et du Comte de Maurienne.
Ne rendez pas compliquées ded choses très simples.
Francine du Canada
19 décembre 2013 @ 14:07
Merci Philippe Delorme; vos explications sont très claires. FdC
Guyard
19 décembre 2013 @ 17:39
Comme vous l’indiquiez, le titre est disponible depuis que Louis XVIII est devenu roi de France (1795 ou 1814).
Cosmo
19 décembre 2013 @ 18:57
Cher Philippe,
Votre exposé est la limpidité même. Bravo !
Mais comme Jul fait une fixation, et qu’il refuse de lire ce qui le dérange, j’ai bien peur que ce soit peine perdue.
En tous cas pas pour nous !
Amicalement
Cosmo
jul
20 décembre 2013 @ 06:42
Cosmo
Si je ne vais lire votre livre (désolé de vous avoir vexé), c’est parce que j’ai lu tellement de vos messages sur N&R…
Vous ne pouvez vraiment pas m’accuser de ne pas lire ce qui me dérange !
Cosmo
20 décembre 2013 @ 11:34
Jul,
Je ne suis absolument pas vexé que vous ne lisiez pas mon livre.
Je suis surpris toutefois que vous puissiez croire qu’il est la compilation de mes messages sur N&R.
Je constate que, à l’instar d’Audouin, Mayg et Nemausus, vous pensez que quelques réflexions, souvent à l’emporte-pièce, constitue un corpus.
Si vous connaissez un peu le monde de l’édition, vous devez savoir que personne ne publierait ce qui est écrit ainsi.
Mon livre n’est pas un pamphlet. Il est le résultat d’une véritable recherche.
Il a pris naissance à la lecture des interventions sur ce site mais je suis allé au fond de la recherche historique pour savoir ce qu’il en était réellement des arguments développés et des thèses mises en avant, ce qu’il en était des faits et de la perception qu’en ont eue les contemporains et les conclusions tirées par les uns et les autres.
J’ignore quelles sont vos lectures et je suis persuadé qu’elles sont bonnes.
Cosmo
jul
20 décembre 2013 @ 16:57
Voilà un message quo me ferait presque changer d’avis Cosmo :)
Vous défendez bien votre bébé.
je me doute bien que votre travail est très bien rédigé. C’est évident.
Mais vous savez que pour moi les Rois n ont pas conçu la succession au trône comme une science qu’il faudrait étudier.
Mais des mécanismes simples compréhensibles pour tous.
Alors à quoi bon ?
Cosmo
21 décembre 2013 @ 13:46
Jul,
Merci pour avoir presque changé d’avis !
Ce ne sont pas les rois qui ont conçu la succession au trône mais une conjonction d’éléments et d’évènements. Pour établir la loi salique et la fameuse indisponibilité de la couronne, ils ont violé la loi féodale et violenté par trois fois une reine.
Il fallait que la couronne reste française car il y avait une histoire d’amour entre les capétiens et les français et un tiers, comme Plantagenêt ou Navarre, eût été de trop.
La succession au trône mérite à mes yeux d’être étudiée comme tout autre pan de notre Histoire. En savoir plus sur les circonstances n’a jamais nui.
Cosmo
Naucratis
20 décembre 2013 @ 13:30
Jul, Cosmo est très très très vexé que vous ne vouliez pas lire son livre dédicacé par son excellent ami pseudo-comte de Paris. Lèse-majesté ? Il le croit sans doute.
Cosmo
20 décembre 2013 @ 14:59
Naucratis,
Je n’en ai pas dormi de la nuit. L’idée même que vous puissiez ne pas me lire m’est insupportable. J’en suis à prendre des cachets.
Cosmo
jul
20 décembre 2013 @ 16:52
Oui vraiment j’ai la même impression !
Gérard
28 décembre 2013 @ 16:57
Naucratis Jul a le mérite de la curiosité intellectuelle et beaucoup de connaissances, il a été taquiné ici parce que la matière héraldique s’y prête mais il a soif de comprendre et de se faire comprendre. Je souhaite lui rendre cette grâce. Vous aussi lisez le livre de Patrick Germain il n’est pas radioactif.
Kalistéa
19 décembre 2013 @ 22:37
Il me semble, Philippe Delorme que toute la clarté du monde tient dans votre paragraphe.Mais il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Bonne nuit cher écrivain et historien rigoureux. K.
Hélène
20 décembre 2013 @ 00:50
Merci pour ces précisions claires et votre éclairage historique.
On est loin des fantasmes néo-légitimistes à la Jul !
Charles
20 décembre 2013 @ 10:39
Merci Philippe pour votre réponse claire et limpide.
Faut-il être de mauvaise foi pour croire encore à une thèse néo-légitimiste de nos jours?
Surtout quand on sait que Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu a prêté serment au drapeau espagnol et juré fidélité à son roi, le roi d’Espagne lors de son service militaire.
Euthyme
20 décembre 2013 @ 17:13
N’en faites pas trop Charles, le prince Louis reste le légitime ainé de la dynastie historique qui a regné sur le France tandis que les orléans des cadets. On ne peut être fidèle au tône de France quand on se contente de servir les orléans.
Charles
23 décembre 2013 @ 13:24
Mieux vaut appartenir à une branche cadette dynaste qu’à une branche ainée non dynaste depuis plus de 300 ans !
Le Comte de Paris est bien l’unique Chef de la Maison de France en vertu des règles et des traditions de la Maison de France.
Euthyme
23 décembre 2013 @ 15:32
Charles, le Prince Louis appartient à la dynastie capétienne et il en est même l’ainé. Henri d’Orléans n’est pas davantage comte de Paris qu’il n’est « duc de Ferance » que « chef de la maison de France ».
Cosmo
23 décembre 2013 @ 23:24
Euthyme,
Henri d’Orléans ne serait donc pas un capétien, selon vous.
Il est plus comte de Paris que Louis de Bourbon est duc d’Anjou.
Quant à l’aîné de Bourbons, il est comme un ballon de rugby qu’on ne peut garder en mains. L’Espagne le rejette, la France n’en a que faire. Et il n’a que faire de la France…
Bref, puisqu’il vous convient tant que cela, prenez le et gardez le chez vous ! Nul ne viendra l’enlever.
Vous êtes nouveau ou nouvelle venue sur N&R. Bienvenue au club de ceux qui n’ont rien compris, savoir les néo-légitimistes !
Votre contribution va enrichir le site des lieux communs et des affirmations dont vos amis nous ont déjà abreuvé.
Et quand vous aurez répété, tous en choeur en sautant comme des cabris, « L’aîné, l’aîné, l’aîné », cela ne fera pas plus avancer un débat clos depuis 1883.
Merci pour l’intelligence de votre contribution et surtout pour son originalité !
Cosmo
Euthyme
24 décembre 2013 @ 15:38
Voyez vous, Cosmo, il n’y a pas grand chose, dans vos commentaires acides, qui puisse nous faire croire que vous avez, vous, tout compris.
Cosmo
24 décembre 2013 @ 22:47
Euthyme,
Mes commentaires ne sont acides que pour votre esprit néo-légitimiste. Mais il est vrai qu’il ne faut pas grand chose pour déranger votre certitude.
Encore une fois merci pour l’originalité de vos interventions.
Vous manquiez dans le choeur des imposteurs. Bienvenue au club !
Cosmo
Daniel D
25 décembre 2013 @ 14:14
il n’y a aucun doute, Euthyme, vous n’avez rien compris.
Danielle
19 décembre 2013 @ 10:41
Isabelle ressemble à sa maman et doit être ravie de l’accompagner dans son shopping.
COLETTE C.
19 décembre 2013 @ 10:58
Très jolie petite fille !
JAY
19 décembre 2013 @ 12:04
Franchement qu elle avait comme intérêt le Duc de France de donner un titre de Duc D’ANJOU a son neveux sachant qu il attiserait les histoires avec son lointain cousin Alfonso …
Pas d autres titres de Duc en « stock » ???
jul
19 décembre 2013 @ 14:15
Je pense comme vous…
C’est vraiment dommage :(
Charles
19 décembre 2013 @ 15:23
Le Comte de Paris n’avait aucun intérêt particulier à octroyer le titre de Duc d’Anjou plutôt qu’un autre titre également libre à son neveu le prince Charles-Philippe d’Orléans.
Le prince en tant que Chef de la Maison de France a choisi ce titre et il n’a pas d’explication à donner.
Il a informé tous les monarques d’Europe et les Chef des Maisons royales et princières d’Europe de son choix. Depuis le prince Charles-Philippe est qualifié de Duc d’Anjou par tout le Gotha européen.
Le fait que Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, arrière-petit-fils du dictateur Franco et du roi d’Espagne Alfonse XIII se soit auto-attribué ce titre n’a certainement pas influencé le Chef de la Maison de France.
jul
20 décembre 2013 @ 06:44
Genre….
Cela ne l’a pas influencé ! Mon œil !
« arrière-petit-fils de dictateur » vous êtes énervé Charles ? ;)
Charles
20 décembre 2013 @ 10:43
Pourquoi serais-je énervé en cette veille de Noel?
C’est vous qui semblez mal vivre l’ascendance de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
JAY
20 décembre 2013 @ 11:35
évidement que ca l a influencé !
Le Duc de France a toute ca vie était en mal d exciter et des qu il le peut il essaie de faire un peu de « beuzzz » …
Dommage mais ni dans sa famille ni chez les autres tètes couronnées il n a été pris au séreux …..
Pourquoi dire de FRANCO qu il était dictateur ? Vous avez certainement des idées très républicainEs ou communiste, c est votre choix, mais Franco fut soutenu par plus de 50% des espagnols et plus de 80% de l’aristocratie!
JAY
20 décembre 2013 @ 11:35
sa vie …
Gérard
28 décembre 2013 @ 17:06
Votre méchante et injuste analyse de la situation du comte de Paris est aussi fausse et inouïe que celle selon laquelle Franco n’aurait pas été un dictateur quels qu’ait pu être le côté en partie positif de son rôle.
Mayg
20 décembre 2013 @ 13:03
« Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, arrière-petit-fils du dictateur Franco… »
Toujours les mêmes rengaines Charles, changer de registre !
HRC
20 décembre 2013 @ 21:14
votre poulain s’y réfère lui-même ! et Jay apprécie.
c’est donc politesse de la part de Charles
Charles
23 décembre 2013 @ 13:26
Pourquoi voudriez-vous taire les ascendants de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu?
Gérard
28 décembre 2013 @ 17:08
D’autant que cette ascendance est un plus pour pas mal de ses partisans français.
Euthyme
24 décembre 2013 @ 15:44
Henri d’Orléans s’est ridiculisé avec les procès qu’il a perdu en 88 et 89, quand il prétendait faire interdire au prince de Bourbon le droit d’utiliser les pleines armes de France et le titre de duc d’Anjou.
Comme ce personnage n’a jamais cessé de se confiner dans une certaine médiocrité, il a poussé le vice jusqu’à « titrer » duc d’Anjou son neveu, lequel a tellement d’estime pour son oncle qu’il s’est déclaré « républicain ».
Cosmo
24 décembre 2013 @ 22:49
Et vous, vous vous ridiculisez en enfonçant des portes ouvertes depuis longtemps !
Cosmo
Gérard
19 décembre 2013 @ 18:59
D’autres choix étaient certainement possibles et peut-être que le précédent comte de Paris n’aurait pas fait celui-là. Mais d’un autre côté il faut parfois poser des bornes, des limites, ne serait-ce que pour qu’on ne puisse pas dire que tel ou tel ancien fief de France a été détaché en quelque sorte du royaume ou que le titre de duc d’Anjou a été définitivement abandonné aux Bourbons d’Espagne sans opposition suffisamment constatable par les tribunaux. Que les rois d’Espagne s’intitulent (le titulo grande n’est plus employé de facto) duc de Bourgogne ou roi de Corse en souvenir n’a pas beaucoup d’importance – il en serait autrement s’ils étaient ainsi communément désignés – que le chef de la maison royale de Savoie s’intitule duc de Savoie alors surtout que le duché n’est devenu français que sous Napoléon III n’est pas illégitime évidemment, mais le titre de duc d’Anjou n’est pas parti en Espagne avec Philippe V.
jul
20 décembre 2013 @ 07:13
Je suis bien d’accord avec vous Gérard, le précédent Comte de Paris était plus tranquille, serein au sujet de sa prétention. Il n’a pas eu besoin de faire de procès aux aînés des Bourbons, de les provoquer avec le titre qu’ils utilisent.
Kalistéa
23 décembre 2013 @ 01:07
Cher Gérard le roi Juan-Carlos a renoncé à son titre de « roi de Corse » que s’était attribué le roi d’Aragon Alfonse le Magnanime, en toute impudence.
Bien à vous. K.
Kalistéa
19 décembre 2013 @ 22:44
ELLE avait (‘sa majesté vous voulez dire?), comme intérêt que les titres Français c’est ELLE qui les donne ,et comme c’est son bon plaisir.Parce que c’est ELLE qui est chef de la MAison de France et que son aieul Louis-PHilippe a règné longuement en France et en a été le dernier roi.Tout le reste est Fausseté et usurpation de titres….ou pour être poli : « titres de courtoisie »!
JAY
20 décembre 2013 @ 11:38
mais « elle » comme vous dite n est RIEN … et personne ne lui donne de crédit à commencer par ses enfants et également ses freres et sœurs ….
il n est qu une petite parenthèse malheuruese dans cette famille qui regarde plutôt le Duc de Vendôme que son géniteur !
Kalistéa
23 décembre 2013 @ 01:11
Jay si « elle » n’est rien, el senor Luis Alfonso Borbon Martinez ,LUI est encore moins !
Gérard
28 décembre 2013 @ 17:14
La maison de France aujourd’hui est unie Jay. Il y a entre le comte de Paris et ses fils une ligne semblable sur le principal.
Hélène
20 décembre 2013 @ 00:57
Mais pourquoi le comte de Paris ne pouvait-il pas donner ce titre puisqu’il n’est plus porté depuis Louis XVIII?
Seul un prétendant marginal s’est auto-affublé du titre de duc d’Anjou sans droit et en contradiction avec les règles dynastiques de la famille royale de France.
Caroline
19 décembre 2013 @ 12:53
Carlos,merci pour votre photo attachante!
Supposant que la duchesse de Cadaval habite à Estoril,j’imagine qu’elle fait son shopping avec sa fille à Cascais proche de sa petite ville!
Roch
19 décembre 2013 @ 13:26
La duchesse d’Anjou est vraiment charmante ainsi que la princesse Isabelle.
Marquise
19 décembre 2013 @ 14:22
La petite Isabelle est adorable! Quelle jolie frimousse… :-)
adriana
19 décembre 2013 @ 14:53
une très jolie photo………. adorable petite princesse Isabelle !! bonne journée
Nelly
19 décembre 2013 @ 15:51
Je ne vois pas à quoi riment toutes ces querelles de dynastie, alors que la France est une république !
La mère et l’enfant sont charmantes
Actarus
22 décembre 2013 @ 11:14
Je ne vois pas pourquoi non plus ça dérive sur la France, alors que la mère et sa fille habitent au Portugal. ;-))
Cosmo
22 décembre 2013 @ 14:47
C’est bien vrai, Actarus ! Comme d’autres habitent Madrid et n’ont pas l’intention de le quitter. Donc pas de dérive pour la France pour le prince et la princesse Louis de Bourbon !
Chacun chez soi et les moutons du roi seront bien gardés !
Amicalement
Cosmo
AMJ du Val de Marne
19 décembre 2013 @ 17:35
On s’en moque de leurs titres, et de leurs querelles dynastiques ou pas ! C’est une charmante jeune femme et sa jolie petite fille point!
Louise-Marie
19 décembre 2013 @ 19:18
Le duc et la duchesse d’Anjou ont une très belle petite fille.
Anne-Cécile
19 décembre 2013 @ 19:37
Elle est définitvement people….
L’enfant a l’air toute mignonne. En espérant qu’elle n’expose trop cette puce. Qui toute Orléans qu’elle est, n’est aucunement destinée à hériter de cousin Jean et cousin Gaston dans la surréaliste course au trône et à la cour de France. Une destinée loin des projecteurs, des ordres d’opérette etc….dans son très beau Palais me semble une vie très attrayante.
JAusten
19 décembre 2013 @ 21:40
la plus souriante des princesses du Gotha a une petite fille mimi comme tout ! C’est bien d’habituer la petite aux magasins de luxe … je reconnais les sac Stella McCartney derrière.
Sandre de Poitou
19 décembre 2013 @ 22:22
Duchesse d’Anjou ?
Hélène
20 décembre 2013 @ 00:59
Pas seulement mais duchesse d’Anjou et de Cadaval.
Charles
20 décembre 2013 @ 10:45
Duchesse d’Anjou? Non
La princesse Charles-Philippe est Duchesse d’Anjou et de Cadaval
Euthyme
20 décembre 2013 @ 17:23
Non pas duchesse d’Anjou. Juste Cadaval.
Cosmo
22 décembre 2013 @ 14:42
Donc duchesse d’Anjou de Juste de Cadaval !
Cosmo
mary71
20 décembre 2013 @ 00:35
l’exposé de Philippe Delorme est clair et sans ambiguité. Merci à lui d’avoir clarifié la situation. Je pense de toutes façons que la royauté est loin en France. Quand on veut discuter, il faut avoir des arguments valables.
Toutefois, nous nous sommes bien éloignés d’une photo où figurent uune jolie jeune femme et sa très mignonne petite fille.
Cordialement à tous
Roch
20 décembre 2013 @ 13:04
Philippe Delorme explique très bien les choses d’une manière claire et réaliste alors que Jul et ses amis se creusent la tête pour tenter de donner des explications vaseuses ou rigolotes comme les histoires d’armoiries avec croissant !!
visder
20 décembre 2013 @ 14:32
au fait ; puisqu’on parle de Charles Philippe d’Orléans, Duc d’Anjou attendez vous à apprendre le mariage de son frère cadet ……..qui sera titré par le comte de Paris à cette occasion , d’un titre fort ancien et rarement porté
dansons et frappons le sol en cadence afin que du ciel tombe des pièces et des meubles , héraldiques ou pas , pour l’équiper matrimonialement et surtout bien sur pour occuper ses armes et blasons, ce qui, comme chacun sait, est un problème dont tout le monde se moque aussi…………
padraig
21 décembre 2013 @ 20:38
Cher Visder,
Savez vous qui le prince François d’Orléans épousera ?
Quant au titre, peut être duc de Nemours ou d’Alençon ? En raison de la fidélité à la mémoire d’un cher parent Orléans décédé qu’aimait particulièrement son père le prince Michel, comte d’Evreux.
Merci pour votre réponse.
BELLE
29 décembre 2013 @ 05:06
les fiancailles du prince prince Francois sont pour quand ? et l’heureuse qui est-elle ?
Actarus
22 décembre 2013 @ 11:18
Un titre fort ancien et rarement porté ? Avez-vous des infos de première main que tout le monde ignore ? Êtes-vous notre Charles II ? ^^
Allons-y gayment, prenons les paris sur ce conte… euh, je veux dire, sur ce titre !
Comte de Bourgogne, Duc de Franche-Comté ? ;-)
Tonton Soupic
22 décembre 2013 @ 15:54
Charles II ? mais dans ce cas, le prince François serait titré duc de Chauve ou quelque chose comme ça ? Cela ne manque pas d’allure et siègerait bien à ce prince for sympathique.
Charles
23 décembre 2013 @ 18:48
Tonton Soupic
Il est fort probable que le prince François d’Orléans, Petit-Fils de France, reçoive un titre à l’occasion de ses prochaines fiançailles.
Charles
23 décembre 2013 @ 18:51
C’est Jul qui va être heureux en découvrant avec gourmandise les petits meubles présents dans le blason du prince François !
Des croissants? qui sait?
Actarus
24 décembre 2013 @ 12:22
Le garde meuble et ne se rend pas ! ^^
J’adore les croissants au petit déjeuner, et vous ?
Charles
24 décembre 2013 @ 13:12
J’adore également les croissants au petit-déjeuner.
Cosmo
24 décembre 2013 @ 14:59
Cher Actarus,
Qui n’aime pas les croissants au petit déjeuner, surtout quand on vous les apporte sur un plateau armorié ?
Joyeux Noël
Cosmo
Roselyne
20 décembre 2013 @ 11:30
Merci Philippe Delorme d’avoir remis les pendules à l’heure.
Jean Pierre
20 décembre 2013 @ 11:54
Je ne suis pas juriste, mais je me pose des questions juridiques sur cette querelle dynastique.
Les traités d’Utrcht sont ils toujours une norme du droit français et/ou espagnol ?
Les armes Anjou sont elles enregistrées ? Le titre également ?
Cosmo
20 décembre 2013 @ 15:48
Jean-Pierre,
Le Traité d’Utrecht n’a plus comme conséquence visible que la souveraineté du Royaume-Uni sur Gibraltar. Il a été rappelé dans un texte de l’ONU en 1974.
On ne peut donc pas dire qu’il n’existe plus mais la plupart de ses clauses n’ont plus aucun objet aujourd’hui.
La réponse définitive ne pourrait intervenir que si la monarchie était rétablie en France. Nous verrions bien alors qui serait roi de France. En 1873, lors de la tentative de restauration nul n’a mis les princes d’Espagne en avant comme successeurs du comte de Chambord. Bien au contraire !
En 1846, le Royaume-Uni a mis le traité en avant pour essayer d’empêcher le mariage du duc de Montpensier avec l’Infante Louise Fernande.
Utrecht était donc encore l’esprit de beaucoup.
Le problème en réalité, et c’est ce qui m’oppose aux néo-légitimistes du site, est qu’il disent que la renonciation faite en 1712 n’était pas valable, pour justifier aujourd’hui les éventuels droits de Louis de Bourbon, or elle a bien était faite et a produit des effets.
La renonciation de Philippe était une des conditions essentielles du traité et ne saurait être considérée comme invalide car elle a créé des droits dynastiques différents dans deux pays différents. Mais antérieure au Traité, elle eût pu être considérée comme nulle si le Traité n’avait pas été signé et si Philippe V n’était pas devenu roi d’Espagne. Louis XIV a exprimé sa position de façon très claire à ce sujet.
Un roi d’Espagne ne peut pas être l’héritier du roi de France et le roi de France ne peut pas être l’héritier du roi d’Espagne. C’est aussi simple que cela. Or si Louis de Bourbon était roi de France, pour rester roi d’Espagne, Juan Carlos devrait officiellement renoncer à la couronne de France, comme l’a fait Philippe V, car Juan Carlos est l’héritier de Louis de Bourbon et Louis de Bourbon l’héritier de Juan Carlos, si l’on applique les théories légitimistes inspirées à la fois par la loi salique et le loi fondamentale de l’indisponibilité de la couronne.
C’est pour éviter toute ambiguïté qu’en 1713, il a été convenu que les deux couronnes et les deux branches des Bourbons seraient à jamais séparées, dans l’incapacité d’hériter l’une de l’autre. C’est pour cela que le comte de Paris est devenu l’héritier dynastique du comte de Chambord car il était son plus proche parent par Louis XIII, alors que le comte de Montizon était son plus proche parent par Louis XIV, mais était de la branche d’Espagne, non dynaste en France.
Tout ceci est théorique car la France est une république et que les Français n’ont aucune envie de retour à la monarchie. Au vu de la position de certains, sur ce site, on peut le comprendre.
Ni les armes ni le titre de duc d’Anjou n’ont pu être enregistrés car pour ce faire il eût fallu que le titulaire descende de Louis XVIII dernier duc d’Anjou légalement titré. On ne peut faire enregistrer un titre en France que si on y a un droit légal du fait de son auteur. Ni le père de Louis de Bourbon, ni le père de Charles-Philippe d’Orléans, ni leurs grands-pères ou arrière-grands-pères, n’ont jamais été légalement duc d’Anjou. Lors de l’accession au trône d’Espagne, Philippe V a cessé de porter ce titre qui a été attribué à Louis XV, puis à un se des fils et en dernier à son petit-fils, Louis XVIII. Mais comme il s’agit d’un titre d’apanage, il n’était pas transmissible et le roi pouvait l’attribuer à nouveau à la mort du titulaire. Aujourd’hui, ce titre n’est même pas de courtoisie. Il est de discorde et sans aucun intérêt. Le comte de Paris a voulu marquer sa désapprobation à l’encontre de la branche espagnole, qui se l’est attribué, en l’attribuant à son neveu. Il aurait pu s’en dispenser car ce n’est pas ce titre qui fait le droit de la Maison d’Orléans au trône de France, mais bien la renonciation de Philippe V. Car il suffit d’un peu d’un peu de bon sens pour comprendre que le titre porté par Louis de Bourbon n’ aucune valeur, comme ceux qu’il a attribués à ses fils Bourgogne et Berry.
Les Bourbons d’Espagne essaient de compter encore un peu en France au fur et à mesure que la couronne espagnole s’éloigne d’eux, et elle est actuellement de par la nouvelle loi dynastique hors de leur portée. Mais là non plus, ce n’est pas leur situation en Espagne qui leur donne des droits en France. Car même si Louis de Bourbon ne pourra jamais être roi d’Espagne, il n’en est pas moins de la descendance de Philippe V.
Pardon pour le long exposé !
En résumé, le Traité d’Utrecht est encore valide mais sans aucun intérêt dans la quasi totalité de ses dispositions. Il ne pourrait être annulé complètement que par la volonté des héritiers des états signataires de l’époque. Vous imaginez bien que jamais le Royaume-Uni n’y consentira.
Cordialement
Cosmo
Livia
20 décembre 2013 @ 19:06
Pour vous faire une idée Jean-Pierre vous pourriez lire les livres les plus récents sur le sujet celui de Monsieur de Montplaisir et celui de Patrick Germain qui n’ont pas les mêmes conclusions.C’est justement ce qui est intéressant et j’ai du mal à comprendre les légitimistes du site qui refusent de lire le livre de Patrick Germain.C’est intellectuellement peu compréhensible.Même si on est acquis à une thèse la contradiction est enrichissante et nourrissante.Et au moins en lisant on ne s’eng…..avec personne :)
Zeugma
21 décembre 2013 @ 11:11
« Monsieur de Montplaisir » s’appelle en réalité Daniel Boudet.
Livia
21 décembre 2013 @ 18:50
Oui :) chacun se fait plaisir comme il peut c’est le cas de le dire :)
Cosmo
22 décembre 2013 @ 13:28
Et chère Livia, il ne faut surtout pas le Boudet !
Amicalement
Cosmo
Kalistéa
23 décembre 2013 @ 01:19
Il ne faut pas crier haro sur le baudet ni dire « à cheval sur mon bidet »!
Gérard
27 décembre 2013 @ 15:27
C’est évidemment un hommage que les partisans de Louis de Bourbon rendent à notre ami Patrick Germain de ne pas vouloir lire son livre. Ils savent que s’ils le lisent ils seront convertis et ils ne veulent pas être convertis. Ils sont exactement dans la situation des peuples barbares qui vivaient aux confins de l’Empire romain et qui ne voulaient pas recevoir les missionnaires car ils savaient que dès leur arrivée ils seraient convertis ce qu’ils ne voulaient pas être pour continuer à sacrifier à des dieux auxquels ils ne croyaient déjà plus. Et ils savaient qu’une fois que les missionnaires auraient commencé à prêcher ils n’auraient aucun argument à faire valoir puisqu’on ne peut lutter contre la vérité.
Pierre-Yves
21 décembre 2013 @ 11:03
Sachant que la séance shopping de la duchesse de Anjou y Cadaval (ou seulement de Cadaval, mais je m’en balance un peu en vérité) à Cascaïs dépasse les 120 commentaires au moment où j’écris le mien, combien de commentaires pourrait-on espérer pour le shopping de Noel de la duchesse de Vendôme au Bon Marché ?
200 ? 400 ?
Je vous laisse méditer ce problème inutile ….
Charles
21 décembre 2013 @ 12:23
Un immense merci à Cosmo pour sa réponse claire et limpide.
En revendiquant les droits au trône de France, Don Luis Alfonso de Borbon se trompe et surtout se marginalise au sein du Gotha qui ne reconnaît qu’un Chef de la Maison de France : le Comte de Paris et qu’un Duc d’Anjou : le prince Charles-Philippe d’Orléans, Petit-Fils de France.
Don Luis Alfonso de Borbon, ce prétendant dissident autoproclamé perd son temps.
Cosmo
21 décembre 2013 @ 20:11
Charles,
Nous pouvons dire que si les princes d’Orléans cousinent de près avec tout le Gotha, Louis de Bourbon ne cousine de près qu’avec le roi d’Espagne qui le bat froid. Il ne lui reste donc pour exister un peu que son fan club français, qui il faut le dire est très actif, voire agressif, pour essayer de lui donner une certaine visibilité.
Ma réponse coule de la source des informations vraies et non des répétitions en boucle de fausses affirmations. Merci pour vos appréciations.
Amicalement
Cosmo
Euthyme
23 décembre 2013 @ 15:28
Le prince Louis n’a pas à revendiquer puisqu’étant l’ainé de la dynastie historique, il est légitimement le chef de la Maison de France. Le gotha n’a aucun intérêt à placer Henri d’orléans, le successeur du régicide, à un niveau que la providence ne lui a pas attribué. D’ailleurs, le gotha se contrefiche des orléans qui ont beaucoup agit pour la république et contre la monarchie.
Charles
23 décembre 2013 @ 18:45
Le Gotha se déplace pour les grands événements de la Maison de France alors qu’il refuse d’assister aux cérémonies des Bourbons appartenant à la branche ainée non dynaste de la Maison d’Espagne tant que ceux-ci utiliseront les titres de la Maison de France.
Souvenez-vous des propos amers de Dona Maria del Carmen Martinez-Bordiu y Franco en évoquant l’absence des membres de la Maison d’Espagne et du Gotha lors du mariage de son fils.
Cela n’est-il pas suffisant pour montrer l’estime du Gotha pour les princes de la Maison d’Orléans?
Cosmo
23 décembre 2013 @ 23:14
Euthyme,
C’est beau de prendre ses désirs pour des réalités. Le Gotha ignore Louis de Bourbon pour différentes raisons, dont la principale est que personne, vous et vos amis mis à part, ne le reconnaît comme chef de la Maison de France.
Les Orléans cousinent avec tout le Gotha, Louis de Bourbon avec le roi d’Espagne qui ne veut pas entendre parler.
C’est bien charitable de votre part de donner encore à ce prince l’impression d’exister.
Cosmo
Roch
24 décembre 2013 @ 11:21
Le Gotha a toujours cotoyé les princes d’Orléans alors qu’il a toujours laissé de coté les faux ducs d’Anjou.
Il suffit de voir les membres des maisons royales européennes présents aux obsèques du comte et de la comtesse de Paris pour comprendre que les princes d’Orléans ont leur importance.
Euthyme
24 décembre 2013 @ 15:46
Le gotha se contrefiche totalement des orléans malgré les tentatives de ces derniers de se raccrocher aux branches les plus lointaines.
Cosmo
24 décembre 2013 @ 22:58
Faux et archi-faux !
Merci de rabâcher un bréviaire éculé depuis longtemps !
Et si vous appelez Wurtemberg, Bourbons-Sicile, Liechtenstein et Savoie-Aoste, entre autres, des branches lointaines, c’est que vous être encore plus de mauvaise foi que tous les néo-légitimistes du site réunis.
Cosmo
Charles
24 décembre 2013 @ 20:42
Je confirme que le Gotha Européen a toujours entretenu d’excellentes relations avec la famille du Comte de Paris.
Ce qui n’est évidement pas le cas des Bourbons d’Espagne de la branche aînée qui voudraient revendiquer assez sottement le trône de Saint Louis plus de 300 ans après y avoir renoncé.
Les festivités organisées pour le 800eme anniversaire de la naissance de Saint Louis seront présidées en 2014 par le Comte de Paris ou son fils le Duc de Vendôme.
Personne n’aurait l’idée d’inviter un Bourbon espagnol pour célébrer un événement de la dynastie des rois de France. Je crois que l’on en reparlera en temps voulu….
Clémentine1
21 décembre 2013 @ 19:20
je suis effarée de voir les réactions haineuses provoquées par la photo d’un adorable bout-de-chou. Paix sur la terre ??? J’ai de gros doutes.
Charles
23 décembre 2013 @ 13:41
Chère Clémentine,
Les réactions emplies de méchanceté et de hargne ne sont pas à l’honneur de ces soutiens de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu.
Il y a bien longtemps que je ne me soucie plus de ces quelques excités du Web.
Gardons notre affection intacte pour les princes de la Maison de France et attendons l’officialisation des fiançailles et mariages de ces jeunes Orléans, Schonborn-Buchheim et Sambucy de Sorgue.
Je vous souhaite, chère Clémentine, un très Joyeux Noel !
Clémentine1
23 décembre 2013 @ 15:35
paroles pleines de sagesse, cher Charles.
Bon Noël à vous aussi et tous mes voeux pour une année de bonheur (s). Avec mon amitié.
Charles
23 décembre 2013 @ 19:02
Chère Clémentine,
Merci pour votre gentillesse
Recevez également mon amitié.
Gérard
28 décembre 2013 @ 17:23
Merci à Charles, à Cosmo, à Philippe Delorme et à bien d’autres pour leurs interventions utiles et leur patience. Avec mon amitié.
Euthyme
23 décembre 2013 @ 16:00
Charles, la hargne et la méchanceté sont malheureusement des défauts communs aux orléanistes.
Roch
24 décembre 2013 @ 11:24
La haine des partisans de don luis Alfonso de Bourbon y Martinez envers les princes d’Orléans démontrent les réelles motivations de ces gens là.
Tous sauf Orléans
Ils ne pensent qu’à l’affrontement entre Bourbon et Orléans et ne savent même pas que les Orléans sont avant tout des Bourbons au même titre que les Bourbons d’Espagne.
Euthyme
24 décembre 2013 @ 15:32
Non, Roch, ne prêtez pas aux légitimistes les sentiments de haine que vous manifestez. Le principe royal en France s’incarne dans la personne du prince Louis et non pas chez les orléans . Aucune haine dans cette constatation.
Gérard
27 décembre 2013 @ 20:17
N’est-ce pas vous Euthyme qui parliez de médiocrité un peu plus haut ? Était-ce de l’amour ?
Euthyme
24 décembre 2013 @ 15:47
La haine des orléanistes vis à vis du Prince Louis, duc d’Anjou, est assez consternante.
Sigismond
25 décembre 2013 @ 19:10
Jul, j’admire votre patience angélique. Toujours les mêmes rabâchages lambellistes archi-répétés, comme la « poignée de royalistes dissidents » (une pépite, celle-là :-)) ou le serment au cousin cadet et au drapeau (ils oublient toujours de rappeler qu’il y a les lys de France, sur ce drapeau-là !), sans oublier les « intrigants, auquel […] » qui « envahissent la dynastie » :-)))
S.A.R. la duchesse de Cadaval doit porter à dextre, de France au lambel d’argent, qui sont aussi les armes de sa fille et héritière, S.A.R. la princesse Isabelle (à qui l’ « État présent de la Maison de Bourbon » ne donne pas l’Altesse Royale… sans doute un oubli). Le titre ducal de Cadaval est l’un des plus prestigieux du Portugal.
La fille de Madame la duchesse d’Anjou s’appelle Eugénie. Elles portent les pleines armes de France.
Le baron Pinoteau vient encore de rappeler ce mois-ci, dans le n° 54 du « Lien légitimiste », que le drapeau français, le drapeau de Charles X, était « uniquement blanc, sans rien dessus ».
Le site Vexilla Galliae (où il est toujours pénible de trouver (comme sur le site du CER et sur le site DR, et comme sur les sites orléanistes) une flopée de vitupérations anti-gouvernementales outrancières, très marquées à droite… qui côtoient leurs belles chroniques héraldiques et leurs indispensables comptes-rendus des conférences de l’Institut Duc d’Anjou) vient de publier un MAGNIFIQUE article sur la « Consécration de la cathédrale de Mongo ». Un très beau texte à lire et relire, et à diffuser autour de nous. Il devrait être affiché dans toutes les églises de France et dans toutes les églises de Navarre. C’est en lisant ce genre d’article qu’on se dit (pour de vrai)… ESPÉRANCE !
http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/christianophobie/611-consecration-de-la-cathedrale-de-mongo
Car il est là l’enjeu de l’avenir, et non dans le mariage civil toiletté.
Heureux et joyeux Noël !
Gérard
26 décembre 2013 @ 23:03
Sigismond merci pour ce texte sur cette consécration africaine. Pour le reste même avec les lys de Bourbon la France n’est pas l’Espagne et on peut servir deux maîtres.
Sigismond
27 décembre 2013 @ 11:13
Gérard, le duc d’Anjou ne sert aucun maître. Nec Pluribus Impar !
Gérard
27 décembre 2013 @ 13:19
Eh bien s’il ne sert aucun maître, il a tort, il devrait servir Dieu et la France et Louis XIV lui-même connaissait cette hiérarchie. Dans sa position, je veux dire dans la position qu’il prétend avoir, il n’a pas le choix. Je ne sais pas ce qu’il en est de Dieu, mais de fait il ne sert pas la France, je ne pense pas qu’on puisse dire qu’il sert la France au cours de ses visites épisodiques. Servir la France c’est certainement partager le sort des Français, le connaître, être soldat, payer des impôts, enfin bref faire au moins ce que tout Français voire tout résident fait ou a fait.
Cosmo
27 décembre 2013 @ 20:11
Cher Gérard,
Les néo-légitimistes et leur prétendant ont une vision bien relative et bien restrictive des devoirs d’un prince, puis qu’il semble que la seule position d ‘aîné donnant des droits n’impose aucun devoir.
Je partage totalement ce que vous écrivez et je ne comprends pas que l’on puisse penser autrement.
Sigismond se réjouit de la défaite de Waterloo et de l’échec de la tentative de restauration en 1873. Peut-on se dire français et monarchiste après de tels dires ? Non, car à mes yeux, il se sent plus Bourbon que français.
Pour eux un âne s’appellerait Bourbon, il le couronneraient.
Nous n’avons pas la même vision qu’eux. Ils oublient ce qu’ils doivent à leur pays pour ne se souvenir que de ce qu’ils se croient supposés devoir à une dynastie ou à son représentant, absents depuis bien longtemps de la communauté de destin que se doit d’avoir le souverain avec son peuple.
Ce serait à rire, s’il n’était triste de constater que certains peuvent penser ainsi.
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 décembre 2013 @ 17:42
Merci à Cosmo pour ce qui suit et qui est si juste.
Sigismond
26 décembre 2013 @ 10:05
Dans son style ésotérique Lys Bleu®™, l’aquarelliste parfumeur prolixe a pris clairement position (dans « Le Figaro » du 18 décembre) contre les rapports des groupes de travail pour la « Refondation de la politique d’intégration » :
http://koltchak91120.wordpress.com/2013/12/22/faire-france-pour-defaire-la-france/
Son évocation de Jemappes, de Waterloo et des « deux empereurs » est particulièrement malvenue, tout comme sa prétention incommensurable à se poser en « chef de la famille ». Le chef de la Maison royale de France est bien évidemment Monseigneur le duc d’Anjou, qui incarne depuis bientôt 25 ans la Légitimité dynastique, d’abord aux côtés de sa grand-mère paternelle, puis aux côtés de la princesse Marie-Marguerite.
Pour le reste, saluons une fois n’est pas coutume, la saine colère de ce Capétien, à l’encontre de ces « préconisations », avec lesquelles notre Président a sagement pris ses distances.
Saluons aussi le « tacle » (comme on dit de nos jours) à l’encontre de l’hymne tricolore.
Je pense comme Cosmo que nous ne sommes pas en dictature. Car nous ne sommes ni en 1813, ni en 1869, ni en 1943. Je redis ma grande sympathie pour notre Président (le seul auquel je mette une majuscule, contrairement à ses prédécesseurs depuis 40 ans). Allez, je dirai même que son parti est « the worst except all those other » (comme disait le Premier ministre du roi Rupprecht, en 1947), ce qui en dit long sur les autres (je parle des partis, pas des personnes, car il y a ici et là de brillantes individualités).
On est donc libre de chanter :
» Notre bon Roi revient, jour d’allégresse,
Pour tout Français qui sut garder sa foi !
Sous notre Roi, la vertu, la sagesse,
À nos conseils vont présider sans cesse.
Vive le Roi !
Sous l’ « empereur » d’exécrable mémoire,
Le nom Français était un nom d’horreur ;
Pour nos soldats le crime était la gloire,
Sous l’ « empereur » !
Sous ce tyran, le deuil et la misère,
Ont désolé notre charmant pays.
Ah ! Désormais tout rit et tout prospère,
Sous un Bourbon notre Roi, notre père.
Vive Louis XX ! «
Cosmo
26 décembre 2013 @ 12:13
Sigismond,
Merci de détendre l’atmosphère avec le surréalisme de l’hymne aux Bourbons.
Chacun sait que sous leur règne béni, nul ne connut la misère et que des océans de miel et de lait coulaient dans nos charmantes campagnes et que les loups embrassaient les brebis. Le troupes françaises furent bénies par les étrangers durant les guerres de Trente ans, Palatinat, Sept ans, Successions d’Espagne et d’Autriche, entre autres.
La prospérité inondait villes et campagnes et les guerres de religion ne furent que parties de campagnes et amusettes, histoire de rire un peu. Les Huguenots qui partirent à la suite des dragonnades avaient tout simplement envie de voir du pays. Quant à ceux qui furent massacrés, ils ont tout simplement rejoint plus vite la Maison du Père, une bénédiction en somme dont ils surent gré à Louis XIV. L’Affaire Calas ? Un conte voltairien !
Pour vous Louis de Bourbon est évidemment chef de la Famille de France et pour moi c’est le comte de Paris. Je vous passe la grand-mère volage, ci-devant duchesse de Ségovie, pour tout le monde, sauf pour vous et vos amis, incarnation for peu princière de la légitimité dynastique. Il était de tradition que les rois prennent des maîtresses, mais pas les reines des amants. Cela prouve votre sens de la modernité.
Votre ode à l’actuel président de la république française est bien surprenante dans un site apolitique et belge de surcroît.
Ravi de voir que nous sommes d’accord sur un point. Nous en sommes pas en dictature. Nous ne sommes que sous le règne de la pensée unique. Il y a bien longtemps que cela dure et cela ne nous empêche pas de vaquer à nos petites affaires.
Merci, Sigismond, pour ces instants de bonheur que vous nous avez procurés, teintés toutefois d’un peu de nostalgie. Tout était tellement plus beau sous l’Ancien Régime. Monseigneur de Talleyrand avait bien raison. Qui ne l’a pas connu, n’a pas connu la douceur de vivre !
Cosmo
Sigismond
26 décembre 2013 @ 14:49
Cosmo, vous avez beau jeu de rappeler l’ « envers du Soleil » (comme dirait un cousin du duc de Cambridge), et je ne vous contredirai pas sur tous ces points. Vous avez même raison de souligner le surréalisme de cet hymne, mais c’est son anti-naboulionisme qui est délectable. Mon propos n’est pas politique, je ne me prononce pas sur les politiques menées par tel ou telle, seulement sur la personnalité d’un homme d’État qui ne « clive » pas les Français, contrairement à celui qui fit deux septennats.
Cosmo
26 décembre 2013 @ 15:40
Sigismond,
Je vous laisse la responsabilité de vos dires quant au non clivage de la présidence actuelle.
Mais je comprends mieux votre position monarchiste.
J’imagine que vous célébrez en grande pompe, du moins dans votre coeur, le 18 juin 1815, et l’échec de la tentative de restauration en 1873.
Vous préférez une France vaincue sous un sceptre Bourbon et une République laïque à un Orléans sur le trône.
Vos choix sont bien à l’image du néo-légitimisme.
Cosmo
Sigismond
27 décembre 2013 @ 09:07
Cosmo,
Le 18 juin est effectivement une grande date dans l’histoire de France, que ce soit en 1815 ou en 1940. En 1815, Louis XVIII et Wellington libèrent la France de la tyrannie, et en 1940, De Gaulle est à Londres (non loin de l’Arc de Wellington) pour appeler les Français à résister à la tyrannie.
Vous m’avez parfaitement compris, je préfère une république laïque (je continue pour le moment à faire confiance à la présidence actuelle pour garantir et même raffermir la laïcité de l’État, mais j’approuve Henri d’Orléans de s’être alarmé, à la lecture de ces rapports dont le premier ministre a « salué la grande qualité » !?…) à une monarchie usurpatrice.
1873, c’est la victoire du drapeau blanc sur les magouilles orléanistes.
Cosmo
27 décembre 2013 @ 11:52
Sigismond,
Je trouve inconcevable que vous osiez comparer les deux 18 juin.
La victoire du drapeau blanc en 1873 est la victoire de la mort ou de la bêtise, ou les deux à la fois.
Le comte de Chambord, lui-même, l’a réalisé mais trop tard. Comme vous, il n’avait rien compris à la France et à son Histoire.
Je vous plains de tout mon coeur d’être capable de penser de telles choses.
Cosmo
Gérard
26 décembre 2013 @ 23:34
Le clivage existe pourtant sur les sujets de société qui sont importants et lourds de conséquence.
Gérard
27 décembre 2013 @ 13:07
Sigismond, 1873 c’est la victoire de la forme sur le fond, d’une apparence sur la réalité, du passé sur l’avenir, de la mort sur la vie.
Roch
26 décembre 2013 @ 12:30
En ce lendemain de Noël, je suis sous le choc à la lecture de telles inepties à la gloire de don LuisAlfonso de Borbon, un capétien appartenant à une branche non dynaste de la famille d’Espagne.
Les délires des royalistes dissidents font peine à voir et en même temps j’ai éclaté de rire devant tant de bêtises.
Sigismond
26 décembre 2013 @ 15:13
Roch,
La haine des partisans de don enrique Pedro de Orléans y Orléans e Bragança del Perfume Lis Azul envers les princes de Bourbon démontre les réelles motivations de ces gens-là.
Tout sauf Bourbon.
Ils ne pensent qu’à l’affrontement entre Orléans et Bourbons et ne savent même pas que les Bourbons sont avant tout des Capétiens au même titre que les Orléans.
Gérard
26 décembre 2013 @ 23:38
Sigismond vous nous bassinez avec votre mépris pour les parfumeurs qui sont l’une des gloires de la France. Évitez Grasse, et évitez la caricature qui va mal avec le sens de la justice que vous prônez.
Sigismond
27 décembre 2013 @ 10:01
Gérard, je n’ai aucun mépris pour les parfumeurs, qui sont l’une des gloires de la France, je partage tout à fait votre avis. Il s’agit juste d’un rappel d’une des créations du prince Henri Pierre d’Orléans, vous ne vous en souvenez pas ? La caricature, il la pratique lui-même, en traitant son cousin d’ « intrigants » (au pluriel qui plus est). Où est son sens de la justice ?
Cosmo
26 décembre 2013 @ 15:45
Roch,
La constance avec laquelle les néo-légitimistes se réfugient dans la schizophrénie fait peur. Je me demande si Louis de Bourbon va se laisser emporter ou saura résister à ce délire.
Amicalement
Cosmo
Gérard
26 décembre 2013 @ 23:44
Il n’a pas toujours été facile aux Orléans de résister à certains entourages mais ils avaient en général des caractères forts.
Sigismond
27 décembre 2013 @ 08:12
Cosmo,
Cette rhétorique brejnévienne (pour ne pas dire pire) n’est pas digne de vous. Il faut savoir faire la part des choses, vous dirait votre ami Gérard. Si Henri d’Orléans dit que le 15 août c’est l’Assomption, nous n’allons pas dire que non, c’est la Saint-Napoléon !
Cosmo
27 décembre 2013 @ 11:59
Sigismond,
Le déni de réalité porte un nom.
Et comment pouvez-vous vous dire légitimiste et préférer une république laïque à la monarchie ?
Moi, j’ai fait mon choix. J’ai abandonné toute idée monarchiste pour me dire républicain.
Et ce sont des gens comme vous qui ont déterminé ce choix.
Cosmo
Sigismond
27 décembre 2013 @ 12:40
Cosmo,
Je vous plains de vous enferrer dans vos propos staliniens. Mais si cela peut vous consoler, je me souviens d’un échange assez significatif entre un légitimiste et un orléaniste (assez connus tous les deux), lors d’une émission de radio il y a quelques années. Ce légitimiste se définissait comme d’abord catholique, puis français, puis royaliste, puis légitimiste. Il disait à cet orléaniste que les légitimistes et les orléanistes avaient en commun les trois premiers points, et ne différaient que sur le quatrième point (mais cet orléaniste n’était pas d’accord, il se définissait d’abord comme démocrate). Je m’étais fait la réflexion (que je sais partagée par une partie des légitimistes) que mieux vaut pourtant la République plutôt qu’un roi qui ne soit pas l’aîné des Capétiens. Car la monarchie n’est pas une fin en soi, ce qui importe c’est la Légitimité. Pour une partie non négligeable des légitimistes, le légitimisme l’emporte sur le royalisme, on peut même être légitimiste tout en n’étant « pas antirépublicain » (pour reprendre la belle formule de notre Prince en 2010). Quant au catholicisme, il relève de la sphère privée : à notre époque, la laïcité de l’État est une exigence incontournable (même si les lois fondamentales de succession au trône de France — mais elles seules — exigent une continuité de mariages catholiques, et une continuité de filiations masculines). Et je rejoins cet orléaniste sur la préséance donnée à la démocratie. D’ailleurs, notre Prince s’est prononcé en 2010 pour une monarchie constitutionnelle à l’espagnole : « la souveraineté nationale réside dans le peuple » (article 1 de la constitution espagnole actuelle). Enfin, pour ce qui est de la nationalité française, elle est celle du prince Louis, de son épouse et de leurs trois enfants, et elle fut celle de son père et de son oncle. Elle aurait été aussi celle de son grand-père paternel, si la monarchie avait été rétablie en France de son vivant. Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie serait devenu français en devenant roi de France (comme le Navarrais Louis X, l’Écossais François II, le Polonais Henri III et le Navarrais Henri IV).
Cosmo
27 décembre 2013 @ 20:34
Sigismond,
Je ne vois pas en quoi je suis stalinien en constatant votre déni de réalité.
« mieux vaut pourtant la République plutôt qu’un roi qui ne soit pas l’aîné des Capétiens. Car la monarchie n’est pas une fin en soi, ce qui importe c’est la Légitimité. »
Vous nous servez un morceau d’anthologie auquel je peux vous répondre que le véritable souverain légitime de la France est la reine Elizabeth d’Angleterre, car les Plantagenet et leurs successeurs, avaient plus de droits, du fait d’Isabelle, que les Valois qui ont suivi. Les Valois ont usurpé la couronne de France en faisant forger une loi de circonstance, la loi salique, dont chacun sait qu’elle est fausse et n’a jamais existé avant sa promulgation contre les droits du souverain anglais.
Puisque vous tenez à la légitimité, autant que ce soit la vraie et non celle de princes usurpateurs.
Encore heureux que Louis de Bourbon ne se soit pas prononcé pour une monarchie absolue. C’est ce que l’on appelle un truisme.
Et la nationalité française, acquise par son père, ne fut que de circonstance matérielle et non de décision de coeur. Il aurait pu la demander à sa majorité, en 1957, mais à l’époque la soupe espagnole était trop bonne. Français, il aurait pu faire la guerre d’Algérie, mais il a préféré espérer succéder au Caudillo. Et ce ne fut que quand la soupe espagnole fut devenue aigre, et parce qu’il a eu besoin de la sécurité sociale française, qu’Alphonse de Bourbon a songé à devenir français.
Franco l’eût désigné comme dauphin, Alphonse de Bourbon se serait moqué de la France, comme s’en moque son fils Louis qui vit en Espagne et vient parfois vous faire un petit coucou en France.
Voilà les sentiments des princes sont vous prônez la légitimité. Mais il n’y a dans cela aucune dignité et cela vous va bien de vous gausser du comte de Paris. Vous feriez mieux de regarder la veulerie de vos princes, des ducs de Madrid au duc de Cadix, avant de vous prononcer sur leur légitimité.
Cosmo
PS : Merci pour l’éclat de rire suscité par « comme le Navarrais Louis X, l’Écossais François II, le Polonais Henri III et le Navarrais Henri IV) ». Vous en reculez devant aucun ridicule.
Sigismond
30 décembre 2013 @ 09:37
Cosmo,
Comme Audouin vous l’avait très bien dit, la méthode qui consiste à douter des facultés intellectuelles d’un interlocuteur, afin de le décrédibiliser est une méthode totalitaire. Elle ne décrédibilise, en fin de compte, que celui qui l’utilise. C’est dans ce sens (et non bien sûr dans le sens de partisan de l’URSS) que j’ai parlé de « rhétorique brejnévienne » et de « propos staliniens ». Acceptez donc que vos interlocuteurs aient une analyse des faits différente de la vôtre.
Par ailleurs, vous m’avez bien fait rire avec vos « Valois usurpateurs » qui auraient fait forger la loi salique, et surtout avec votre succession Plantagenêt, aboutissant par de drôles de chemins (revoyez un peu la généalogie !) jusqu’à Elizabeth Windsor. Vous devriez savoir que la loi salique s’est appliquée dès 1316, avec l’exclusion de Jeanne au profit de son oncle Philippe V. Puis de nouveau en 1322, avec l’exclusion des filles de Philippe V, au profit de leur oncle Charles IV. En 1328, les Valois n’ont donc pas fait forger une loi de circonstance, ils n’ont fait qu’appliquer « la loi des mâles », conformément aux précédents de 1316 et 1322. Mais surtout, même en l’absence de loi salique, les Plantagenêt ne venaient qu’après la fille de Louis X, les quatre filles de Philippe V et les deux filles de Charles IV ! Les droits Plantagenêt étaient donc nuls, de toutes les façons. Et comment arrivez-vous jusqu’aux Windsor, sinon en bifurquant : au lieu de suivre la descendance de Charles Ier, vous lui préférez celle de sa sœur Elizabeth Stuart, reine de Bohême.
Je ne commenterai pas vos propos si indélicats sur les Bourbons actuels et leur nationalité française.
Je ne me gausse pas d’Henri d’Orléans, je trouve sympathique son côté artiste et bohème, jusque dans ses costumes. Il peut se le permettre, n’étant qu’un lointain cadet qui ne représente que lui-même. Et j’ai apprécié sa prise de position du 18 décembre dans « Le Figaro », et même ses vœux de fin d’année si paisibles, contrairement à son communiqué insultant à l’encontre du duc d’Anjou.
Sigismond
30 décembre 2013 @ 14:03
Sans oublier, Cosmo, la bifurcation qui vous fait préférer la descendance de Sophie de Hanovre, la benjamine d’Elizabeth Stuart, de préférence à l’innombrable descendance (parmi laquelle Louis XVI, Louis XVIII et Charles X…) de ses deux frères AÎNÉS Karl Ludwig (grand-père du régent Philippe d’Orléans !) et Eduard (grand-père du prince de Condé).
Cosmo
30 décembre 2013 @ 15:20
Sigismond,
Je ne doute en aucun cas de vos facultés intellectuelles. Je pense que vous préfèrez une vérité qui vous arrange.
Comme pour le cas que vous cité à propos de la loi salique.
Les oncles et tuteurs de Jeanne de France, reine de Navarre, l’obligèrent à renoncer et ils le firent en son nom en faisant affirmer le principe de masculinité par les Etats Généraux de 131, sans aucune base légale. La grand-mère de Jeanne, Agnès de France, duchesse de Bourgogne, fille de Saint-Louis, ainsi que l’Eglise se sont opposés à ce tour de passe-passe que rien ne justifiait en droit dynastique.
La loi salique ne fera son apparition qu’en 1358, « miraculeusement » découverte par un moine de l’Abbaye de St Denis, Richard Lescot, et en sera codifiée qu’en 1460, soit 143 ans après l’usurpation, le tout faussement exhumé de la « loi des francs saliens » qui n’a jamais existé, en la faisant remonter à Pharamond, personne mythique n’ayant jamais existé.
Il s’est donc agi d’un coup d’état de la par de Philippe V qui, pour se saisir de la couronne, a invoqué un principe que rien ne justifiait. La permanence d’une descendance mâle chez les Capétiens ne valait pas principe car c’était un heureux effet de la nature et c’est ce que constatèrent les Etats-Généraux.
Voilà la vérité historique !
Il est évident que mon propos n’était pas de dire que la loi salique n’existait pas sous l’Ancien Régime. Elle existait donc mais depuis 1460 et elle était une loi de circonstance. On peut même considérer qu’elle a été bénéfique mais en aucun cas elle ne fut une loi antique sur laquelle Philippe V et ses successeurs se sont appuyés. Ils l’ont tout simplement faite fabriquer parce que cela leur convenait de prendre le trône à la place de leur nièce.
La monarchie, telle que vous la vénérez, avec loi salique, repose donc sur une usurpation du trône.
Mais vous ignorez peut-être que l’aîné des descendants mâles de Jeanne de France, reine de Navarre, fut Henri IV de Bourbon, roi de Navarre et de France. La boucle fut donc bouclée à son avènement. Le droit dynastique traditionnel avait rejoint le nouveau droit salique forgé.
Bonne Fêtes des fin d’année
Cosmo
Sigismond
31 décembre 2013 @ 11:00
Ceci dit, Cosmo, vous parvenez dans votre livre (page 9) à une conclusion moins fantaisiste : « L’analyse de la descendance dans la primogéniture de Jeanne de France révèle une surprise. A la neuvième génération, son descendant direct n’est autre que Henri IV par les droits de sa mère Jeanne d’Albret. Privée de ses droits au trône de France, la reine de Navarre vit donc sa descendance sur le trône de France ». Eh oui, sans la loi salique, les Bourbons seraient de toute façon devenus rois de France !
Sigismond
31 décembre 2013 @ 12:44
Et sans la loi salique, nous serions actuellement gouvernés par la duchesse douairière de Calabre, puis après elle par son fils le duc de Calabre, puis par le duc de Noto, puis par le duc de Capoue. Quatre générations de Bourbons !
Cosmo
31 décembre 2013 @ 15:02
Sigismond,
Je constate avec plaisir, que malgré nos divergences d’opinion, vous me lisez avec attention.
Il est en effet amusant de voir qu’avec ou sans loi salique, le résultat aurait été le même. Mais cela n’enlève en rien au caractère frauduleux, et sans doute nécessaire, de ladite loi. Ce sont les clins d’oeil de l’Histoire.
Tous mes voeux pour 2014
Cosmo
Cosmo
31 décembre 2013 @ 15:05
Et je vous remercie, Sigismond, de me lire. Vous ne faites pas comme d’autres qui sur ce site en ont rejeté l’idée même.
Cosmo
Sigismond
27 décembre 2013 @ 08:29
Roch,
Les inepties, délires et bêtises des uns, sont les évidences et le bon sens des autres, et vice-versa. Effectivement, la branche de don EnriquePedro de Orleas n’est pas dynaste en Espagne, car son trisaïeul n’a pas épousé une fille de Ferdinand VII. Ce qui fait bien rire les légitimistes, c’est le blog à la gloire des « Paroles d’Henri VII, Comte de Paris et Duc de France » :-)))
Val Richer
27 décembre 2013 @ 21:11
Merci Sigismond pour cette diatribe qui, si elle n’éclaircit rien au premier degré ( que signifient en effet ce » le légitimisme l’emporte sur le royalisme » ou encore « Quant au catholicisme, il relève de la sphère privée….même si les lois fondamentales de succession au trône de France — mais elles seules — exigent une continuité de mariages catholiques » ??!!) mais qui en dit cependant long, au deuxième degré, sur le salmigondis idéologique qu’est le néo-légitimisme de certain(s) ! Charmante démonstration de « modernité » assumée.
Cosmo
28 décembre 2013 @ 15:01
Val-Richer,
Salmigondis est le terme qui convient mais composé, hélas, au lieu de viandes succulentes, de lieux communs recuits, sur fond de sauce moderno-passéiste, pas très franche.
Du grand art, plus hypocrite que culinaire !
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 décembre 2013 @ 17:51
Oui très juste Val Richer ils sont empêtrés dans leurs contradictions. Ils ont perdu la ligne directrice et le sens du bien commun. C’est du pharisaïsme plus que du royalisme ou du monarchisme.
Sigismond
29 décembre 2013 @ 14:02
Val Richer,
Le légitimisme l’emporte sur le royalisme : cela signifie que le seul roi de France acceptable est Louis de Bourbon, sinon mieux vaut rester en république que de mettre sur le trône un Népomucène Trucmuche ou un Nicodème Tartempion, fussent-ils des Capétiens cadets.
Le catholicisme (comme toutes les autres religions) relève de la sphère privée : cela signifie que dans le monde dans lequel nous vivons, la laïcité de l’État est devenue une exigence incontournable. Je vous plains si vous ne vous en rendez pas compte.
Ce que vous appelez salmigondis, j’appelle cela la nécessité de réconcilier les deux France (Louis XVIII ne fit-il pas lui-même un « salmigondis », comme vous dites : « La noblesse ancienne reprend ses titres. LA NOUVELLE CONSERVE LES SIENS » !!!). Et retenir de chaque époque les apports positifs : de l’Ancien Régime, la magnifique symbolique, l’héraldique, les drapeaux, les hymnes, le décorum, la noblesse, les titulatures… et de la République, les droits et les libertés, la justice sociale. « Zappons » les périodes honteuses de notre histoire : 1792-1814, 1815-1815, 1830-1848, 1852-1870 et 1940-1944.
Cosmo
30 décembre 2013 @ 15:24
Sigismond,
Les périodes impériales, périodes honteuses de notre histoire !
C’est du fanatisme que d’écrire de telles choses !
Je ne vous répèterai pas les abus commis sous la monarchie, la bêtise patentée de Charles X et la faiblesse de son petit-fils.
Cosmo
jul
30 décembre 2013 @ 18:41
Sigismond,
J’apprécie la lecture de vos commentaires qui sont instructifs et enrichissants. Vous portez un regard différent sur la royauté française et plus largement sur l’Histoire de France.
La manière de voir d’un homme érudit qui aime ses formes et ses traditions ! Pas celle de d’un bonapartiste, d’un républicain ou d’un monarchiste (qui voudrait « adapter » la royauté française à la République).
Vos opinions sont souvent des sacrilèges pour eux.
Cela fait beaucoup de bien :) !
Continuez à défendre vigoureusement vos opinions pour notre plaisir et notre instruction.
Sigismond
31 décembre 2013 @ 15:25
Jul,
Merci infiniment pour vos propos qui me touchent beaucoup. Vous aussi avez été beaucoup brocardé sur cette page, consacrée initialement à une duchesse capétienne portugaise et à sa fille et héritière, deux princesses qui vont réveillonner ce soir sans se soucier des querelles « byzantines » entre légitimistes et orléanistes :-)
Continuez à enrichir Noblesse&Royautés par vos commentaires héraldiques et historiques si intéressants, et par votre patience ! Bonnes fêtes de fin d’année.
Sigismond
26 décembre 2013 @ 13:06
Oups, petite erreur de ma part, en 1947 Winston Spencer-Churchill n’était plus Premier ministre.
Gérard
30 décembre 2013 @ 15:28
Sigismond,
Cette fois-ci vous dépassez vraiment les bornes du bon sens, ce ne peut plus être que de l’aveuglement. Les périodes honteuses de notre histoire seraient donc toutes en dehors des temps mérovingiens, carolingiens, capétiens (pour ces derniers à l’exception des Bourbons de la branche Orléans et on est étonné que vous n’ayez pas exclu la Régence). Il n’y a donc pas eu de périodes honteuses auparavant, ni guerres de religion, ni guerres civiles, rien dont on puisse rougir. Puis subitement après la Révolution tout devient différent. On ne peut douter aujourd’hui que la période de la Terreur soit une période honteuse, que la période de l’Occupation soit une période honteuse, ne serait-ce que parce qu’il est toujours tragique d’être occupés ce qui signifie que nous avons été défaits et ce qui signifie que nous devons d’une manière ou d’une autre composer avec l’occupant, et d’une manière peut être honteuse, cela est évident même si pendant toute ces périodes, même les plus honteuses il y eut des actes d’héroïsme et de résistance passive ou active. Mais que vous détestiez le Directoire, le Consulat, le Premier Empire,la Monarchie de Juillet et le Second Empire au point de les qualifier de périodes honteuses, c’est soit faire insulte à votre intelligence, soit à faire insulte à l’intelligence de vos lecteurs. Comment pouvez-vous écrire de pareilles inepties ? Ces régimes nés parfois des circonstances ou de coups d’Etat ont été ou sont devenus légaux, ils ont eu leurs vices et leurs vertus, mais rarement la France n’a été aussi glorieuse qu’à Austerlitz, aussi libre pour l’époque que sous Louis-Philippe, aussi éclatante que sous le Second Empire.
Nous n’avons que faire de Népomucène ou de Nicodème. Nous n’avons aucune raison d’aller chercher un prétendant de rencontre parmi d’éventuels descendants mâles des Mérovingiens ou des Carolingiens, car les descendants par les femmes sont naturellement plusieurs millions à tout le moins, non plus que parmi les incertains Bourbons des Indes, non plus que par les exemplaires Bourbons Busset qui n’en peuvent mais, non plus que parmi ceux que le droit français et international et le respect de la parole donnée devant Dieu a définitivement écartés du trône de France.
Votre conception par ailleurs de la laïcité est étroite, rétrograde et sectaire, elle signifie que la religion n’a aucune place en France en dehors des cœurs et des cerveaux, que les églises au mieux ne sont que des œuvres d’art ou des vestiges, que l’histoire de France doit être contournée, que toute l’oeuvre royale dont vous vous glorifiez n’est qu’un témoin de son temps, que notre civilisation finalement ne vaut rien, alors que c’est elle qui a fondé la France et l’Europe et qui a permis la liberté religieuse et la liberté de conscience. Vous êtes légitimiste dites-vous et vous seriez donc capables de nous dire que le roi qui a votre faveur pourrait être un bouddhiste turcoman s’il descendait de Louis XIV. Eh bien non un bouddhiste turcoman devenu français pourra être président de la République, il sera peut-être parfait dans son rôle, mais il ne peut pas être roi de France et se proclamer fils de Saint-Louis. Vous êtes attaché aux lois fondamentales et vous négligez celle de catholicité qu’Henri IV a assumé glorieusement et pour le bien de la France.
Et vous voudriez que ce roi là assume toutes les opinions françaises (comme il doit le faire), toutes les religions et les philosophies comme l’absence de religion ou de philosophie, tout à l’exception de notre histoire qui s’est faite aussi à Valmy,à Wagram, à Isly, à Magenta.
Comme vous le dites vous voudriez en fait une monarchie décorative. Mais pour cela nous n’avons pas besoin d’un roi de chair et de sang, de corps et d’âme, un roi encombrant qui aurait une tête et ne pourrait pas s’en servir. Prenez une statue, revêtez là des ornements du sacre, faites-la parader en certaines circonstances au milieu des hymnes et des drapeaux. Prenez un veau d’or ! On prenez un automate qui pourra signer ce qu’on lui demandera.
Gérard
30 décembre 2013 @ 16:26
Bon ceci dit pour le faste je vous comprends Sigismond, mais il nous reste Les Trois mousquetaires ou Si Versailles m’était compté.
Bonne fin d’année et bonne année.
Sigismond
31 décembre 2013 @ 14:56
Gérard et Cosmo,
J’ai effectivement « poussé le bouchon » avec les « périodes honteuses » (vous aussi, Cosmo, adoptez souvent dans votre livre un ton pamphlétaire et moralisateur, mais c’est votre style sur N&R également) et vos réponses sont pleines de bon sens.
Quant à la loi de catholicité, Gérard, j’ai bien écrit (voir plus haut), que la continuité des mariages catholiques, de père en fils, est indispensable pour être dynaste. Sans rétablir le catholicisme comme religion d’État (cela ne gêne pas les Monégasques, cela dit :-) la loi de catholicité et la loi salique pour la succession dynastique française sont absolument irrévocables.
Bonnes fêtes de fin d’année à vous aussi.
Cosmo
31 décembre 2013 @ 14:57
Cher Gérard,
Superbe mercuriale qui met Sigismond face à ses contradictions difficiles à comprendre ! Bravo.
Je n’ose croire qu’il pense réellement ce qu’il écrit. Il doit certainement y avoir chez lui une part de provocation.
Tous mes voeux pour 2014
Très amicalement
Cosmo
Gérard
31 décembre 2013 @ 23:42
Ah Cher Cosmo mon ami Sigismond est décidément inclassable et on ne peut lui dénier une honnêteté intellectuelle. Bonne année à vous deux et à tous et à notre chère Régine.
Cosmo
1 janvier 2014 @ 16:51
Cher Gérard,
En effet, Sigismond déroute par ses prises de position atypiques. Je suis d’accord avec vous sur son honnêteté intellectuelle qui lui permet d’assumer ses contradictions.
Il s’enflamme mais je ne saurais le lui reprocher car j’en fais parfois autant.
C’est un plaisir que de ferrailler avec lui comme c’est un plaisir de constater la communauté de nos points de vue, à vous et moi.
Très amicalement
Cosmo
Gérard
26 décembre 2013 @ 23:27
Le comte de Paris vous le savez bien représente 130 ans et un millénaire de tradition royale française, c’est le fait et le droit tout simplement et il n’y a rien là d’incommensurable.
Il assume l’histoire de France et c’est son honneur, c’est à dire la Royauté, l’Empire, la République, la Révolution et la Contre Révolution, contrairement à certains refondateurs actuels et contrairement à l’aveuglement des prétendus légitimistes.
Il a raison et il n’y a pas d’autre choix même s’il n’approuve pas tout ce qui se fit.
Je vois que le président a en vous un supporter ardent et je rends hommage à votre indépendance d’esprit. Mais de là à jeter l’opprobe sur tous ses prédécesseurs, enfin c’est votre opinion.
Sigismond
27 décembre 2013 @ 10:14
Gérard,
Je ne jette pas l’opprobre sur ses quatre prédécesseurs, mais je ne leur trouvais pas cette personnalité affable et sans afféterie (surtout celui qui fit deux septennats !)
Gérard
27 décembre 2013 @ 13:04
Franchement Sigismond que le président de la République soit un convive agréable et un bon camarade qui a toujours le mot pour rire ne devrait pas déterminer l’emploi d’une majuscule. Mais vous faites un peu comme vous voulez.
Quant au président qui avait fait deux septennats, il avait certainement de gros défauts mais il avait le sens de l’histoire et l’amour de la patrie. On lui doit l’abolition de la peine de mort et on ne peut pas dire qu’il ait divisé les Français.
Sigismond
27 décembre 2013 @ 18:56
« Je fais un peu comme je veux », je vous remercie tout de même, car l’emploi des majuscules est un vrai festival sur ce site, entre les Ducs et les Comtes.
L’abolition de la peine de mort, on la doit surtout au courage de maître Badinter, un homme droit et digne, dépourvu d’arrogance.
L’affabilité et l’absence d’afféterie ne se résume pas à être un convive agréable et un bon camarade qui a toujours le mot pour rire. Mais votre « religion » semble déjà toute faite, je n’insisterai donc pas.
Gérard
28 décembre 2013 @ 18:06
Je n’en veux pas au président Sigismond d’être mal à l’aise dans la crise économique, financière et sociale actuelle qui dépasse tous nos hommes de pouvoir ce me semble mais si je le respecte comme chef de l’Etat je regrette qu’il fasse fausse route sur plusieurs grandes questions de civilisation et de société. Chacun bien sûr dit et pense ce qu’il veut. Merci de rappeler ce grand homme qu’est Badinter, un couple exceptionnel !
Sigismond
30 décembre 2013 @ 09:53
Gérard, je vois que nous sommes d’accord sur la situation économique. Quant aux grandes questions de civilisation et de société, je suis plutôt de l’avis de Nemausus : la réforme républicaine du mariage civil a sécurisé juridiquement et socialement la vie quotidienne de familles qui existaient de facto. La seule chose qui me gêne, c’est le mot « mariage ». Ce mot devrait être remplacé par union, ou pacte, ou ce que l’on voudra, mais le mot mariage devrait être réservé aux unions religieuses. Et surtout, que soit abrogée la loi inique, anachronique et anti-laïque, qui oblige les catholiques à se « marier » à la mairie avant de pouvoir se marier à l’église.
HRC
27 décembre 2013 @ 13:14
Cosmo, « stalinien’ ???
Sigismond, vous écrivez vraiment du grand n’importe quoi !! ce n’est grave que pour vous, d’ailleurs, mais vous êtes dans une sorte de délire et plus du tout dans la communication, !
Sigismond
27 décembre 2013 @ 13:32
Ben voyons, comme c’est facile. Comment appelez-vous ceux qui ne supportent pas l’existence d’une opinion contraire à la leur, au point de parler de déni de réalité, de monde de l’irréel, ou de manque de sens commun ? Décidément, c’est à mon tour d’être autant navré de certains propos sur ce site, que vous-même HRC l’avez été il y a douze jours. Comme vous l’avez dit ce jour-là, « là il n’y a plus de dialogue ».
HRC
27 décembre 2013 @ 14:50
pétainiste et stalinien, ce sont des termes que vous jetez à vos interlocuteurs. Mon message ne s’adressait pas à vous mais à ceux à qui je conseille de vous laisser choir
Sigismond
28 décembre 2013 @ 11:46
HRC (je m’adresse à vous),
Je vous remercie de votre insondable mépris. Votre message ne s’adressait pas à moi ? Relisez-le et comme on dit.. cherchez l’erreur !
Votre indignation est bien sélective, car le 9 décembre, Cosmo disait qu’il croyait même que les légitimistes préfèreraient Staline tant leur vue est brouillée !
Et je n’ai JAMAIS parlé de pétainiste !!!
Cosmo
27 décembre 2013 @ 20:44
Sigismond,
Une opinion se forge sur l’analyse des faits et non sur ses propres désirs.
Quand on en est à se réjouir d’une défaite majeure pour la française et d’une autre pour la monarchie c’est que l’on est dans le délire, comme le furent les ultras des deux périodes.
J’aurais souhaité moi que la France soit vainqueur à Waterloo et que le comte de Chambord prenne une autre décision. Je regrette, dans mon sens des réalités, que la légitimité des Bourbons ait été rétablie par des lâches français et par des troupes étrangères. Je regrette que la France n’ait pas eu l’opportunité d’une monarchie constitutionnelle.
Je vous laisse vos visions mortifères.
Cosmo
Sigismond
30 décembre 2013 @ 08:52
Cosmo,
Il n’y a pas une seule et unique analyse des faits, tout comme nous ne sommes pas dans une « démocratie populaire » dirigée par le parti unique orléanisto-naboulioniste. Vous rêvez d’un Bonaparte vainqueur à Waterloo, de l’Europe écrasée sous sa botte, avec ses frères et sœurs établis sur tous les trônes factices fabriqués pour cette « dynastie » d’opérette, vous rêvez donc des Bourbons exilés et des lys flétris, je vous laisse vos visions anti-capétiennes. Vos « lâches français » ont eu au contraire la grandeur de rappeler le successeur légitime de la longue lignée à laquelle la divine Providence a confié la France et la Navarre. Et vos « troupes étrangères » sont les Alliés qui nous ont libérés du tyran. Heureusement que des « troupes étrangères », comme vous dites, sont venus nous aider en 1918 et en 1944. Mais celles-là je suis sûr qu’elles trouvent grâce vos yeux, au moins là nous serons d’accord.
Vous rêvez par ailleurs d’un chambordisme fusionniste (autrement dit défaitiste, car le légitimisme ne pouvait sans se renier, accepter d’autre « dauphin » que le prince Jean de Bourbon) et tricolore, autrement dit d’une monarchie de Juillet rétablie après une parenthèse d’un quart de siècle, avec un Henri V lâche qui aurait servi la soupe au petit-fils de Louis-Philippe, au lieu d’avoir le courage de déployer le drapeau blanc et d’appeler à ses côtés le comte de Montizon. C’est votre droit de faire ce choix, mais permettez à d’autres Français de rester fidèles aux descendants agnatiques de Louis XIV, car de 987 à 1830, le rex Francorum a toujours été l’aîné des Capétiens.
Cosmo
30 décembre 2013 @ 15:34
Sigismond,
Je confirme que de tels propos ne font que renforcer mon républicanisme et le mépris que j’éprouve, non pour vous en tant qu’individu car je ne vous connais pas, alors que vous vous savez qui je suis, mais pour le fait que l’on puisse écrire de telles choses.
Les Bonaparte valaient largement les princes sur les trônes desquels ils étaient assis. Quant à l’Europe écrasée, j’imagine que vous considérez celle de la Sainte-Alliance comme un havre de liberté. Vous connaissez donc bien mal l’histoire de l’Europe.
Penser que le comte de Montizon eût pu succéder au comte de Chambord est ce que j’appelle un déni de réalité, une méconnaissance totale de la France et de son histoire.
Mais en effet, vous avez le droit de penser autrement et, Dieu merci, vous n’êtes pas nombreux à le faire.
Cosmo
Val Richer
1 janvier 2014 @ 19:54
Sigismond,
A vous lire, me revient cette observation de Charles de Rémusat « Il faut le dire tout simplement, c’est la légitimité qui a perdu la monarchie légitime ». La République, plutôt que les Orléans, n’est-ce pas ? Eh bien, vous avez gagné la partie mon cher, de quoi vous plaignez-vous ?Je me permets néanmoins un petit rappel : la République c’est la souveraineté nationale, vos références aux « lois fondamentales » sont donc parfaitement obsolètes sauf à imaginer une souveraineté supérieure (mais pas religieuse n’est-ce pas !). La simple question de l’aînesse est décidément bien réductrice, ne vous déplaise…Quant à votre volonté affirmée plus haut, de ‘concilier’ les deux France (l’Ancien Régime et la Révolution)…elle devrait vous conduire à vous intéresser davantage au bonapartisme et à l’orléanisme et à être moins réactionnaire dans vos écrits lorsque vous évoquez ces « périodes honteuses ».
Je me permets également de signaler à ceux que ces questions intéressent plus en profondeur, la publication il y a quelques semaines d’un ouvrage digne d’intérêt de Benoît Yvert sur la Restauration- les idées et les hommes (CNRS éditions) qui aborde la grande richesse idéologique de cette période, hélas méconnue, et en particulier les questions cruciales de la souveraineté et de la séparation des pouvoirs.
Bonne et heureuse année 2014 à tous.
Charles
28 décembre 2013 @ 12:48
Force est de constater que les soutiens baroques du prétendant espagnol, Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, ont de quoi faire froid dans le dos tant leurs propos sont extrémistes et hors du temps et surtout hors du raisonnable.
A la place du faux duc d’Anjou, je serai honteux et triste d’être soutenu par de tels marginaux hargneux.
Sigismond
29 décembre 2013 @ 14:06
Charles, pour vous la démocratie c’est l’extrémisme ? Voilà qui est édifiant sur les fondamentaux orléanistes actuels… quant à la hargne, votre prétendant n’en manque pas, quand il traite son cousin d’ « intrigants ». Mais sans doute cela ne vous offusque-t-il pas…
Kalistéa
29 décembre 2013 @ 23:50
Si vous voulez mon avis Charles ,le Prince Luis-Alfonso se f…comme d’une guigne de ces français « allumés ».Quant à la mignonne Maria Margarita, son épouse , »cette histoire de Bourbons »la laissera toute sa vie indifférente parce qu’elle n’y comprendra jamais rien.
Sigismond
31 décembre 2013 @ 09:00
Kalistéa,
Audouin nous a déjà dit ce qu’il faut penser de vos interventions, mais j’imagine les cris d’orfraie si les légitimistes se permettaient de dire : « Quant à la mignonne Micaëla, « cette histoire d’Orléans » la laissera toute sa vie indifférente parce qu’elle n’y comprendra jamais rien. »
Nous respectons votre princesse et nous ne nous permettons pas de douter de ses facultés intellectuelles et de la décrédibiliser. Madame la duchesse d’Anjou est intelligente et cultivée, comme l’était sa grand-mère par alliance. La princesse Marie-Marguerite connaît très bien la position de son époux. En octobre 2010, la journaliste espagnole María Eugenia Yagüe lui a demandé :
— Y usted Margarita, ¿se ve como reina de Francia?
La Princesse a répondu :
— En Francia no hay monarquía. Mi marido, nosotros, somos la representación de una institución. De eso a reina, hay un trecho.
La représentation de l’institution monarchique française, voilà ce qu’incarne notre Princesse, ce sont ses propres paroles.
Gérard
31 décembre 2013 @ 16:02
Je ne doute pas des capacités intellectuelles de cette jeune princesse et j’espère qu’elle saura contenir les ardeurs des partisans de son époux afin que cesse cette querelle qui n’a aucune raison d’être, qui divise inutilement les partisans de la monarchie en France et pourrait rendre cette cause ridicule. Ce serait le meilleur service qu’elle puisse rendre aussi sans doute à son mari et à ses enfants plutôt qu’ils ne se nourrissent de vaines espérances. Être les aînés des Capétiens du monde pourrait suffire à leur bonheur.
Sigismond
4 janvier 2014 @ 14:44
Bonne et heureuse année 2014 à Régine, ainsi qu’à Jul, Audouin, Nemausus, Naucratis, Actarus, Parella, Alvise Badoer, Panthelias (merci encore d’avoir « imagé » Henri IV disant : « Finalement je suis bien à Pau à grignoter de l’ail, j’y reste. Que le suivant aille à Paris », et Henri III : « Hum… les Polonaises sont croquignolettes, finalement je vais rester à Varsovie. Que le suivant aille à Paris » :-)) , Mayg, Baia, Radegonde, R-N et son alter-égote RN 2, Chevau-Léger, Capreolus (et d’autres que j’oublie involontairement de citer), Gérard, Cosmo, Val Richer, et tous les autres commentateurs et commentatrices de N&R !
Val Richer,
« La République, plutôt que les Orléans » ? Non, la République plutôt qu’un Capétien cadet, fût-il S.A.R. Mgr le duc de Berry lui-même (je parle de l’actuel, né en 2010). Je ne suis pas plus sévillaniste ou parmiste (Louise d’Artois n’était pas le chevalier d’Éon) qu’orléaniste, je n’ai rien contre les Orléans en tant que tels.
Pourquoi les religions relèvent-elles de la sphère privée ? Parce que quand Louis XVIII écrit le 4 juin 1814, que la divine Providence l’a rappelé en France, pour moi cela a du sens, ce n’est pas une formule décorative et anecdotique. Mais allez faire admettre cela aux Français de 2014 (deux siècles plus tard) : comme dirait Naucratis, il y aurait deux catégories, les ignorants qui diraient « laughing out loud », et les intolérants qui mangent de la tête de veau le 21 janvier.
Cosmo
4 janvier 2014 @ 21:01
Sigismond,
J’avoue avoir un peu de mal à suivre votre raisonnement mais je vous remercie pour vos voeux et vous adresse les miens .
Chez moi, en Corse ( n’y voyez pas l’origine de ma défense de l’Empire car Napoléon Ier, Ajaccio mis à part, n’y est pas du tout aimé) on dit Pace e Salute. Paix et Santé!
Cordialement
Cosmo