Il ne faut pas désespérer de la découverte d’un traitement et surtout d’un diagnostic précoce, on sait maintenant que la maladie peut être en nous pendant des décennies avant de se déclarer sous la forme que nous connaissons. En France, pas moins d’une trentaine d’équipes pluridisciplinaires travaillent sur le sujet.
Marianne, bien qu’il n’existe effectivement pas de traitement curatif, un diagnostic précoce permet de ralentir l’évolution de la maladie par un traitement visant à stabiliser les fonctions cognitives et contrôler les troubles du comportement. Àctuellement on dispose de tels médicaments.
On pourra aussi mettre en place des actions de maintien des capacités cognitives par des exercices de stimulation de la mémoire et tout exercice visant à utiliser ses facultés intellectuelles, lecture, jeux cérébraux, sociabilité….
Avant de connaître quoique ce soit de cette maladie un ami nous faisait rire avec toutes les bêtises que faisait sa mère,comme mettre à chauffer dans le four le fer électrique qu’il venait de lui offrir ,ou cacher ses économies entre les pages des magazines que chaque semaine il mettait à la poubelle ,faire à manger pour vingt personnes car elle prenait les photos pour des personnes présentes. A l’époque on appelait ça : retomber en enfance ,c’était gentil . C’était une veuve,solide dirigeante d’entreprise de gros matériel agricole .,lui pleurait quand elle ne le reconnaissait plus . Mon père atteint de cette maladie,ne m’ a jamais fait même sourire. Lorsque l’on n’a pas côtoyé une personne atteinte on ne peut comprendre le gouffre qui s’ouvre . Il faut soutenir la recherche,il y a pire qu’un virus .
Comme je suis d’accord avec vous, ma mère ne me reconnaissait plus et me prenait pour sa sœur, c’est douloureux, elle ne reconnaissait plus sa maison non plus, il fallait sortir, prendre la voiture, rouler quelques kilomètres et revenir à la maison et alors elle s’apaisait.
Vraiment difficile,
miloumilou
21 septembre 2020 @ 07:22
Merci!
ciboulette
21 septembre 2020 @ 08:42
Je sais qu’elle s’implique beaucoup dans cette lutte, sa mère ayant été atteinte de cette maladie .
remarquable ?r
21 septembre 2020 @ 08:34
Je crois que sa mère était atteinte de ce mal .
aubepine
21 septembre 2020 @ 08:36
Je crois que sa mère était atteinte de ce mal .
Danielle
21 septembre 2020 @ 09:55
Une belle implication pour cette maladie de plus en plus présente et elle sait de quoi elle parle vu l’état de santé de sa maman qui en fut atteinte.
Menthe
21 septembre 2020 @ 10:02
Il ne faut pas désespérer de la découverte d’un traitement et surtout d’un diagnostic précoce, on sait maintenant que la maladie peut être en nous pendant des décennies avant de se déclarer sous la forme que nous connaissons. En France, pas moins d’une trentaine d’équipes pluridisciplinaires travaillent sur le sujet.
marianne
22 septembre 2020 @ 03:41
Menthe , à quoi sert un diagnostic précoce puisqu’ il n’ y a pas de traitement ?
Menthe
22 septembre 2020 @ 16:25
Marianne, bien qu’il n’existe effectivement pas de traitement curatif, un diagnostic précoce permet de ralentir l’évolution de la maladie par un traitement visant à stabiliser les fonctions cognitives et contrôler les troubles du comportement. Àctuellement on dispose de tels médicaments.
On pourra aussi mettre en place des actions de maintien des capacités cognitives par des exercices de stimulation de la mémoire et tout exercice visant à utiliser ses facultés intellectuelles, lecture, jeux cérébraux, sociabilité….
Annie JEAN
21 septembre 2020 @ 10:47
Sa mère était atteinte par la maladie.
Baboula
21 septembre 2020 @ 19:24
Avant de connaître quoique ce soit de cette maladie un ami nous faisait rire avec toutes les bêtises que faisait sa mère,comme mettre à chauffer dans le four le fer électrique qu’il venait de lui offrir ,ou cacher ses économies entre les pages des magazines que chaque semaine il mettait à la poubelle ,faire à manger pour vingt personnes car elle prenait les photos pour des personnes présentes. A l’époque on appelait ça : retomber en enfance ,c’était gentil . C’était une veuve,solide dirigeante d’entreprise de gros matériel agricole .,lui pleurait quand elle ne le reconnaissait plus . Mon père atteint de cette maladie,ne m’ a jamais fait même sourire. Lorsque l’on n’a pas côtoyé une personne atteinte on ne peut comprendre le gouffre qui s’ouvre . Il faut soutenir la recherche,il y a pire qu’un virus .
Menthe
22 septembre 2020 @ 16:29
Très juste Baboula, cette maladie est tellement déroutante, à bien des égards !
Soutenir la recherche, oui, oui, oui !
Anne de Bretagne
23 septembre 2020 @ 21:19
Comme je suis d’accord avec vous, ma mère ne me reconnaissait plus et me prenait pour sa sœur, c’est douloureux, elle ne reconnaissait plus sa maison non plus, il fallait sortir, prendre la voiture, rouler quelques kilomètres et revenir à la maison et alors elle s’apaisait.
Vraiment difficile,
HRC
22 septembre 2020 @ 17:14
Pareil.