L’émission Place Royale sur RTL TVI a diffusé ce samedi un entretien avec le roi Siméon de Bulgarie depuis sa résidence du Palais de Vrana à Sofia. Le roi Siméon revient sur le décès inopiné de son père le roi Boris, à l’âge de 49 ans, suite à un entretien houleux avec Adolf Hitler. Une mort qui a toujours suscité beaucoup de questionnement et de rumeurs.
La dépouille du roi Boris fut inhumée en 1943 au monastère de Rila puis exhumée en 1946 pour être enterrée dans le parc du château de Vrana avant de disparaître à jamais. Cliquez ici pour voir cette entrevue.
Damien B.
6 novembre 2016 @ 09:55
Le roi Siméon de Bulgarie est quelqu’un d’exceptionnel : cultivé et sensé il eût fait un souverain remarquable.
Marina Pareschi
6 novembre 2016 @ 15:52
Totalement vrai!!!
marie francois
6 novembre 2016 @ 16:46
Il est retourné aux affaires en tant que premier ministre mais ce passage n’a pas vraiment répondu aux attentes qu’il avait fait naitre.
aubert
7 novembre 2016 @ 12:48
…ce qui prouve qu’aujourd’hui les rois ne peuvent que régner mais pas gouverner. De quoi faire réfléchir quelques incorrigibles de N&R.
AnneLise
8 novembre 2016 @ 14:35
Entièrement d’accord avec vous les rois ne peuvent que régner, ne gouvernent pas mais contribuent à la cohésion d’un pays, Belgique, Espagne des mois sans gouvernement, mais pas d’éclatement peut être justement parce qu’à la tête du pays était un roi qui en dehors des partis représentait une certaine unité. Dans le même cas une république présenterait elle les mêmes garanties ? n’y aurait il pas une tentation de coup de force ?
Je n’ai pas la réponse fiable à cent pour cent, mais ces deux exemples font réfléchir.
Gérard
7 novembre 2016 @ 15:29
La situation de la Bulgarie était très difficile lorsque Siméon est devenu premier ministre et il a permis non sans mal l’entrée à marche forcée de la Bulgarie dans l’Union européenne et dans l’OTAN. Pour autant cependant la croissance ne fut pas assez forte pour réduire tous les problèmes de la Bulgarie. Néanmoins la situation économique et politique s’améliora.
marie francois
8 novembre 2016 @ 08:48
Les portes de l »union européenne et de l’Otan étaient ouvertes.La Roumanie et la Hongrie y sont entrés à la méme époque.
Tout autre gouvernement bulgare aurait obtenu le meme résultat.
Si la croissance n’a pas été au rendez vous, la corruption a perduré,
Danielle
6 novembre 2016 @ 10:38
Ce roi aura cumulé les épreuves dans sa vie avec un père puis un fils décédés jeunes.
Jean Pierre
6 novembre 2016 @ 13:01
Reportage bref, concis, précis et clair.
Ce monsieur de Place Royale me paraît être un très bon journaliste.
Anne
6 novembre 2016 @ 13:37
je ne comprends pas bien : on voit Siméon se recueillir devant la tombe ( de son père ?) puis vous dites que sa dépouille a diparu à jamais ..
pourriez vous nous expliquer ?
Régine
7 novembre 2016 @ 12:14
C’est une pierre commémorative mais la dépouille du roi ne s’y trouve plus
Gérard
7 novembre 2016 @ 13:32
Lorsque la tombe a été rouverte après la chute du communisme on ne trouva pas le cercueil mais seulement un cylindre de verre qui contenait son cœur et qui n’était pas dans le cercueil. Le cœur remis à la reine Jeanne a été solennellement et religieusement porté à l’intérieur du monastère de Rila où une tombe a été aménagée. On on n’a pas pu savoir ce que le corps était devenu et à quel moment il avait disparu.
La reine elle a voulu reposer dans la basilique Saint-François d’Assise.
Gérard
7 novembre 2016 @ 16:34
Rappelons aussi que le prince régent Cyrille, prince de Preslav, après avoir été prisonnier pendant trois mois en Union soviétique, a été jugé début 1945 au cours d’un procès politique ficelé d’avance et reconnu coupable de trahison par un prétendu tribunal populaire, ainsi que des dizaines de hautes personnalités dont les autres régents, 67 députés de la 25e Assemblée nationale et les membres des trois gouvernements de la période entre janvier 1941 et 3 septembre 1944 (soit 23 personnes), des journalistes, 40 officiers supérieurs, des membres de l’administration royale.
En fait on voulait anéantir l’élite de la nation pour permettre la soviétisation du pays.
Comme la constitution royale était toujours en vigueur les condamnations furent prononcées au nom de Siméon II, roi des Bulgares…
Le parti communiste avait suscité une manifestation de gens qui hurlaient à mort. Un homme s’approcha du prince alors qu’il sortait du tribunal sous escorte de miliciens. Il gifla le prince en criant : « Votre heure est
venue ! ». Cyrille lui répondit calmement : « Pensez plutôt à la vôtre ».
Cyrille et un certain nombre d’autres furent tués dès le 1er février à la prison centrale. Les autres condamnés ont été exécutés dans la nuit du 1er au 2 février à proximité du cimetière central de Sofia. Les proches des condamnés n’avaient pas été autorisés à leur dire adieu. L’un d’eux, le professeur Alexander Stanichev, qui fut médecin et ministre de la Santé et de l’Intérieur dans deux gouvernements, fut chargé de vérifier que tout le monde était bien mort puis il reçut à son tour une balle dans la tête.
Les corps furent jetés dans une fosse creusée par une bombe dans la dévastation générale. La fosse fut comblée par des tonnes de résidus de charbon puis fut utilisée comme dépôt d’ordures. Par la suite le terrain fut englobé dans le cimetière. Jusqu’en 1992 rien ne rappelait cet épisode sur place. En 1992 un mur de marbre noir fut placé devant la petite paroi qui sépare le cimetière du palais de la culture et l’on y a gravé les noms de ceux qui avaient été assassinés ce jour-là à cet endroit-là ainsi que d’autres qui ont disparu à la même période. En 1995 on a ajouté une croix de pierre.
Depuis 2011 le 1er février est un jour de commémoration nationale et de deuil en Bulgarie.
Le 26 août 1996 la Cour suprême a annulé les condamnations prononcées ce jour-là à l’égard des trois régents, des ministres et des conseillers.
Au cours de ces journées de février environ 30 000 personnes furent tuées y compris 120 prêtres que l’Église orthodoxe a canonisés.
Anne
6 novembre 2016 @ 13:46
j’ai eu partiellement la réponse en regardant ce reportage très émouvant . mais le roi Simeon ne dit pas quand la dépouille de son père a disparu .
Le roi Simeon est vraiment impressionnant d’humanite et de dignité. Grand respect pour cet homme qui a beaucoup souffert .
Gérard
6 novembre 2016 @ 13:53
Et tout ce qui a précédé la mort de son fils entre l’angoisse et l’espoir.
clement
6 novembre 2016 @ 14:27
Quelle souffrance pour ce souverain de ne pouvoir se recueillir sur la tombe de son père ; rien ne lui aura été épargné avec récemment la mort de son fils aîné ! il est admirable de dignité !
Bertrand de Rimouski ( Canada )
6 novembre 2016 @ 15:04
Je recommande à tous de lire sa biographie ; très intéressant !
Ontheroadagain
6 novembre 2016 @ 15:06
Et il a toujours gardé une grande dignité !
Mary
6 novembre 2016 @ 15:26
Un roi qui aurait été digne de sa fonction,dommage que l’Histoire lui ait fait faux bond .
Pascal
6 novembre 2016 @ 17:40
Sa dernière tombe se trouve en tout cas dans un très beau parc !
Une consolation pour son héritier .
ciboulette
6 novembre 2016 @ 17:54
En effet , étrange , très étrange , ce décès …Ce cas avait déjà été abordé il y a quelque temps sur le site .
patricio
6 novembre 2016 @ 20:33
Cet entretien avec le roi est émouvant.
Je me souviens avoir prié devant la tombe du roi Boris III au monastère de Rila. Le lieu est splendide, je comprend que le monarque ai voulu y reposer. Triste que sa volonté n’ai pas été respectés jusqu au bout
Amitiés
Patricio
daniel
6 novembre 2016 @ 22:02
c’etait dur pour un petit garçon de perdre son papa
c’etait son oncle le prince cyril prince de perslav qui fut un des régents puis assassiné lui aussi.
comme le tzar des bulgares boris III
laissant une jeune veuve avec deux enfants la reine jeanne et le petit roi et sa soeur ainée marie louise
Patricia
6 novembre 2016 @ 22:03
Incroyable, je ne connaissais pas cette « histoire ». Je suis très touchée pour cet homme qu’est le roi Siméon.
Libellule
6 novembre 2016 @ 23:27
Il est bien plus qu’un roi ,il est remarquable .
Libellule .
beji
7 novembre 2016 @ 15:56
Où est enterrée la reine Jeanne?
Régine
7 novembre 2016 @ 17:05
A Assise en Italie
aurelian
7 novembre 2016 @ 21:49
Un historien français, Jacques de Launay, a dédié un chapitre impréssionant à la mort du roi bulgare Boris III ,dans son livre » Les derniers jours du fascisme dans l’Europe ».
Luise
8 novembre 2016 @ 11:11
La reine était la fille du Roi d’Italie Victor Emmanuel III et soeur du Roi Umberto