La haute couture du papier. La reine d’Angleterre, le duc d’Edimbourg et le prince de Galles sont des clients de la maison qui depuis 1897 est sans rival à Londres. Parmi ses clients d’hier, Dickens et Freud qui venaient au 133 Bond Street. Aujourd’hui, le papetier londonien a déménagé juste en face, au 40 New Bond Street.
La maison créée par Frank Smythson est une chapelle de bon ton qui trousse aujourd’hui en cuir de chevreau de snobissimes agendas de poche. Sa production sur papier bible bleu Nil se décline à l’infini qu’il s’agisse de carnets d’adresses, de notes diverses sur la culture, la vie pratique et le fameux Places to remember (notes et rêves divers).
Les prix sont extravagants et le moindre calepin s’avère ruineux. Mais quel chic de recevoir sa facture en lettre d’or. Sans omettre le papier à lettres sobrement décoré (coeur, trèfle à quatre feuilles, pomme, croissant de lune, baleine). Craquez pour ses inévitables cartons d’invitation si mondains en papier crème bordé à l’or fin. Le rayon papier cadeau est aussi une petite merveille. La maison dispose d’un site web en français pour mieux vous tenter. Avec Smythson, l’affaire est dans le sac ! (Merci à Bertrand Meyer)
DSilvî
15 juin 2018 @ 05:24
Merci Bertrand.
Bonne journée?
Philippe
15 juin 2018 @ 09:14
Leurs articles de maroquinerie sont également superbes !
On m’a offert récemment une boite à boutons de manchette
absolument magnifique, mais que j’ai évidemment détournée
de sa fonction initiale. Très chic.
Il y a un stand Smythson au Bon Marché.
Corsica
15 juin 2018 @ 09:37
C’est le genre de papeterie qui me fait inévitablement craquer. J’ai regardé leur site et constaté que leurs produits sont distribués aussi bien à Paris qu’à Hong Kong ou Toronto.
https://www.smythson.com/eur/
Baboula
15 juin 2018 @ 12:43
Merci Corsica ,ce sont les soldes !
Auberi
15 juin 2018 @ 20:42
Oui pour moi aussi je sens que je vais craquer, merci pour l’adresse du site, je vais cliquer sur ce lien tout de suite
septentrion
15 juin 2018 @ 11:07
Très beau, très chic.
Caroline
15 juin 2018 @ 11:28
Bertrand Meyer,
Merci pour votre article délicieusement british !
Neoclassique
15 juin 2018 @ 11:51
Vos articles sont toujours passionnants.
Et quelle verve magistrale vous avez pour les écrire !
Merci de ce voyage à la decouverte de ces prestigieux fournisseurs royaux.
Danielle
15 juin 2018 @ 13:51
De très beaux articles, merci Bertrand Meyer et Corsica.
Cosmo
15 juin 2018 @ 15:12
Je n’oublierais pas Pineider à Florence, aussi très chic. Le duc de Savoie-Aoste est un de leurs clients. Ils eurent Lord Byron, Stendhal, Shelley, Napoléon…et bien d’autres.
Leonor
15 juin 2018 @ 15:45
Le genre de magasin où il ne faut PAS aller, sauf à y laisser toutes ses plumes.
Haut-Landaise
16 juin 2018 @ 14:02
Alors, plumes « sergent major » ? Léonor . Cordialement. HL
mariejeanne
18 juin 2018 @ 18:55
Une simple étiquette à bagages : 85 Euros !
Xenia
15 juin 2018 @ 23:21
Merci pour cette presentation.
Haut-Landaise
16 juin 2018 @ 14:04
Pour Colette, qui écrivait sur papier bleu … HL
Mitar
16 juin 2018 @ 20:22
La vérité à dire, ils sont mauvais stationnaire. Gloire ancienne.
L'Alsacienne
17 juin 2018 @ 06:48
Je ne connaissais pas cette enseigne. Merci pour le lien. Sur Internet, après un bref aperçu, j’aurais déjà pu craquer pour une partie des produits présentés en maroquinerie. Très belles choses.
Comme le dit Leonor, « c’est l’endroit où il ne faut PAS aller ou alors à ses risques et périls ».