En la cathédrale de Hamar, la reine Sonja de Norvège a assisté très émue aux funérailles de l’évêque Rosemarie Köhn qui fut la première femme évêque du pays.
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Actarus
5 novembre 2022 @ 03:24
Donc, si je comprends bien, l’évêque était une Köhn ?
Bambou
5 novembre 2022 @ 10:51
Bravo……!!! 😂😂😂
Jean Pierre
5 novembre 2022 @ 11:04
Et Sonja est venue sans Haakon.
aubert
5 novembre 2022 @ 12:40
…allons-nous être contraints de demander l’exclusion d’Actarus ?
Jackie
7 novembre 2022 @ 12:03
Ce serait dommage.
Avel
5 novembre 2022 @ 12:40
Actarus!!🤪
Antoine
5 novembre 2022 @ 13:48
🤣
Greg van N
7 novembre 2022 @ 09:18
🙏😂
Benoite
5 novembre 2022 @ 05:28
Les femmes religieuses méritent des postes de valeur. Pourquoi certaine religion les cantonne dans des rôles mineurs. Les religions Anglicanes, ou pays nordiques ont de l’avance certaine sur le catholicisme, toujours à la traine pour elles, et certaines lois qu’il conviendrait de faire évoluer… Mais avec un pape toujours élu « assez vieux », et une assemblée tjrs masculine, mission impossible. L’évolution des mentalités est vouée à l’échec… incroyable. euthanasie, mariage des prêtres, l’Eglise a même demandé aux Catholiques de participer à une quête publique pour indemniser les victimes reconnues d’actes sexuels par des religieux..
Je ne suis pas étonnée que la reine ait salué cette dame ici, elle a toujours fait preuve de modernisme dans ses vues, et convictions, la reine Sonja, qui vit bien dans son époque, et dans sa famille équilibrée et sereine. Un beau geste de sa part.
Leonor
5 novembre 2022 @ 10:50
Benoîte, à la suite de votre post , et pour illustration :
Lorsque le Pape Jean-Paul II est venu en visite à Strasbourg( octobre 1988), il y a été accueilli par les autorités civiles, et par les autorités religieuses concordataires.
A savoir , pour les catholiques, l’évêque de la ville ( nommé alors archevêque ;-) bien sûr, le Grand Rabbin René Gutman pour la communauté juive, importante, et les responsables des Eglises protestantes, communautés importantes également.
Les responsables protestants, ensemble, recevaient le pape au seuil de l’église Saint-Thomas, le plus important édifice protestant d’Alsace.
Officiait en l’occurrence le pasteur Michel Hoeffel, président de l’ECAAL ( Eglise de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine, luthérienne).
ET , avec lui, absolument à égalité, pour l’ ERAL ( Eglise Réformée d’Alsace et de Lorraine, calviniste), c’est MADAME LE PASTEUR Thérèse KLIPFEL qui, en tenue liturgique, recevait le pape , au portail et à l’église luthérienne Saint-Thomas.
Voilà une action qui était posée, bien posée, et signifiante .
Malheureusement, depuis, bien peu de choses ont changé en ce domaine dans l’Eglise catholique.
D’accord avec vous, Benoîte.
Notes documentaires :
1. » Mme le Pasteur Thérèse » KLIPFEL est, en 1982, élue présidente du Consei Synodal de l’ERAL, succédant au pasteur Christian Schmidt, devenant ainsi la première femme en France à exercer une telle fonction. Elle réalise un second mandat en 1985 et devient également vice-présidente de la Fédération protestante de France. »
Source et article complet :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A8se_Klipffel
2. Les Eglises luthérienne et calviniste d’Alsace (ERAL et ECAAL), se sont depuis unies, en 2006, sous le sigle d’UEPAL (‘Union des Églises Protestantes d’Alsace et de Lorraine ), au terme d’un processus de travail de plusieurs années.
Antoine1
5 novembre 2022 @ 10:56
Benoîte, ne demandez pas à l’Eglise catholique de reconnaître l’euthanasie (ou l’avortement). C’est un non-sens absolu. Rappelons-nous le 6ème commandement de Dieu : « tu ne tueras point ». Il n’est pas précisé « sauf ceci ou sauf cela suivant l’air du temps ». S’arroger le droit de disposer de la vie des plus faibles sur le point de mourir ou de vivre, voilà ce que l’Eglise ne fera jamais.
Beque
7 novembre 2022 @ 12:07
Antoine, vous avez raison. La question que je me pose est : les médecins ayant prêté le serment d’Hippocrate : « Je ne donnerai jamais délibérément la mort » (c’est le cas de l’avortement et de l’euthanasie), il faudrait créer un nouveau métier, non ?
Pierre21
5 novembre 2022 @ 11:27
Le catholicisme est franchement à la traîne sur tout. Mais apparemment c’est une religion immuable.
aubert
5 novembre 2022 @ 12:42
Changer de religion Benoîte est plus simple que changer d’adresse.
…et n’en plus avoir encore plus simple.
Beque
7 novembre 2022 @ 13:21
Aubert, en effet c’est beaucoup plus simple.
Christian
5 novembre 2022 @ 15:09
Très bon commentaire Benoîte mais qualifier la famille de Sonia équilibrée ouh là…Pas tous ses membres
Zut alors !
5 novembre 2022 @ 15:53
Taper sur le catholicisme qui a toujours donné une grande place aux femmes (à commencer Marie !), mais « oublier » de mentionner des religions qui ont toujours relégué mes femmes derrières un voile et à la maison, grand classique, et grande hypocrisie…
Leonor
7 novembre 2022 @ 11:21
« Une grande place aux femmes ? » Ah bon.
Marie ? Oui, bien sûr. Vierge et mère. Bien sûr, bien sûr. Entre les deux, y’a comme qui dirait un flou. » L’Origine du monde » (*), on veut pas l’savoir.
(*) Courbet, pour ceux qui ne voudraient pas comprendre.
Jean Pierre
7 novembre 2022 @ 11:33
Vous êtes polygame et chiite (mes femmes derrière un voile ???) Zut ?
Beque
5 novembre 2022 @ 19:52
Benoite, les femmes ont joué un rôle très important dans l’église catholique, en particulier comme fondatrices d’ordre. Je cite les noms les plus connus mais il y en a eu des centaines : Marie Guyart, Hildegarde de Bingen, Jeanne de Chantal, Louise de Marillac, Mère Teresa, Claire d’Assise, Thérèse d’Avila, Emilie de Rodat, Anne-Marie Javouhey, Jeanne Jugan, Jeanne de France, Eugénie Smet, Angèle Merici…
A l’heure actuelle, elles sont une majorité dans les conseils pastoraux des paroisses.
Les prêtres que je connais n’ont aucune envie de se marier. Ils ont fait des études poussées : écoles de commerce, Polytechnique, Navale, Saint-Cyr… et ont décidé, librement, d’entrer dans les ordres.
La Norvège est peut-être moderne mais, dans les années 70-80, la religion catholique n’était pas admise : je connais un professeur d’université d’Oslo qui a perdu son poste quand il s’est converti au catholicisme.
Leonor
7 novembre 2022 @ 11:24
Beque,
Oui, il y a de grandes figures féminines ont oeuvré pour et dans l’Eglise.
Mais, justement, paradoxe, je ne vois pas où et quand ces compétences et ces oeuvres leur auraient ouvert les portes de l’organisation ecclésiale de ladite Eglise. A l’heure actuelle, c’est toujours encore dans des fonctions subalternes, et en tout cas non consacrées.
Beque
7 novembre 2022 @ 11:53
Leonor, dans les paroisses les femmes n’ont pas du tout un rôle subalterne : elles s’occupent du catéchisme (il me semble qu’en Afrique ce sont toujours des hommes), de l’Accueil, des Journées d’Amitié et de cent autres choses. Pendant le confinement, nous allions, avec une paroissienne médecin, porter la Communion à des personnes très âgées (ce n’est pas une tâche subalterne, croyez-moi !), nous avions l’impression de faire de la Résistance, cachant notre custode au cas où la police nous demanderait ce que nous faisions (nous pouvions toujours répondre : courses pour personnes vulnérables).
Leonor
8 novembre 2022 @ 13:10
Beque, je connais la vie des aproisses, et ne suis pas mécréante. Quoique … en ce moment, on peine à ne pas le devenir.
Mais je maintiens : dans l’Eglise catholique, les femmes , quelle que soit l’importance de leurs activités, sont maintenues dans l’ état de mineures et, en tout cas, n’ont pas accès à la prêtrise, pour celles qui le voudraient.
C’est un fait, incontestable.
Et cette discrimination n’est pas acceptable. Le Christ, sur la Croix, n’a pas renvoyé la Madeleine à ses fourneaux. Au contraire. Au matin de Pâques, c’est à elle, une femme, qu’il est apparu en premier, en Ressuscité. C’est elle qu’il a envoyée annoncer la nouvelle aux apôtres … mâles .
La hiérarchie catholique ferait bien de se replonger dans ces parties-là des évangiles .
Philibert
7 novembre 2022 @ 03:04
Cette féminisation à outrance que vous portez au pinacle a comme conséquence que les Anglicans se convertissent en masse au catholicisme et que les temples protestants scandinaves sont désertés encore beaucoup plus que les églises catholiques françaises et belges.
Dès lors, je comprends que l’Église catholique tienne à sa tradition multiséculaire. Et elle a bien raison !
Beque
7 novembre 2022 @ 09:48
Philibert, vous avez raison, il y a beaucoup de conversions vers le catholicisme. Mais ce n’est pas facile, en particulier, pour les pasteurs qui perdent leur salaire et… leurs « amis » et relations.
Leonor
7 novembre 2022 @ 11:26
Bon, d’accord, Philibert, on va vous laisser entre mecs.
Pas de problème.
Même si on a récemment vu où ça a mené, et qu’on continue à voir.
Fleur
7 novembre 2022 @ 12:31
Philibert je déteste le féminisme à outrance.
Mais ce que vous dites dépasse l’entendement. C’est l’exact contraire.
A mes yeux hommes et femmes doivent être sur un pied d’égalité. Il faut les deux pour faire perdurer le monde, non ?
Pour vous apparemment non. Et le pire c’est que vous semblez être chrétien. Qu’en penserait votre mère ou vos soeurs si vous en avez ?
Beque
7 novembre 2022 @ 13:13
Fleur, si vous assistez à des Messes vous pourrez constater que les 2/3 des fidèles sont des femmes. Et aucune d’entre nous ne souhaite que les femmes deviennent prêtres. Jésus Christ était un homme et ses apôtres des hommes, cela nous convient très bien. La parité n’est pas du tout « la tasse de thé » de l’église. J’ai déjà écrit que les femmes ont joué – et jouent toujours – un rôle très important dans l’Eglise. Si vous assistiez à un Conseil pastoral, vous constateriez l’autorité de certaines femmes (en majorité dans ces conseils) vis à vis du curé.
Beque
7 novembre 2022 @ 13:24
J’aimerais avoir l’opinion de notre ami Pelikan qui « représente » la religion orthodoxe : je n’imagine pas une seule seconde une femme prêtre chez les orthodoxes ! Pourquoi donc ne critiquer que la religion catholique ?
Philibert
7 novembre 2022 @ 23:31
Becque,
je suis bien d’accord avec vous.
En plus de ce que vous écrivez, j’ajoute que l’Église a des raisons doctrinales et dogmatiques pour refuser l’accès de la prêtrise aux femmes.
Le Pape Jean-Paul II a fait paraître un document définitif à ce sujet.
Leonor
8 novembre 2022 @ 13:22
Philibert : des « raisons doctrinales » . Ben voyons. Je les connais, ces raisons doctrinales. Elles ne tiennent pas debout.
Jean-Paul II avait ses opinions à ce sujet . Qu’il les ait déclarées définitives ou pas, c’est du pareil au même. Rien en ce monde n’est définitif.
Une proche amie à moi est pasteur protestant, luthérienne. Une autre connaissance, aussi. Toutes deux oeuvrent magnifiquement.
Voir plus haut mon rapide mot sur la Madeleine.
Ergo : T
ant que l’Eglise catholique n’admettra pas les femmes à parfaite égalité, elle ne s’adresse qu’à la moitié mâle de l’humanité , et ne me concerne pas.
( Je ne sais pas où classer les genres intermédiaires).
Ceci dit, je continue à chanter du grégorien, les oeuvres liturgiques ou religieuses de Haydn, de Haendel, de Mozart etc etc; de décrypter les retables anciens et Rouault par exemple, de lire Saint Augustin et Mounier etc.
Justement.
En attendant que ces messieurs ensoutanés se réveillent un beau matin avec un » Fiat Lux ! « ; Il faut toujours espérer.
Erato deux
5 novembre 2022 @ 09:14
La reine Sonia , femme d’ exception que j’ admire beaucoup.
Bel hommage pour une autre personnalité feminine d’ exception .
Comme souvent à la ville, la reine est d’une élégante sobriété parfaitement adaptée au contexte.
Silvia 2
5 novembre 2022 @ 15:26
Femme d’exception, sans doute comme reine .. mais comme mère ? Très permissive sans doute, comme son mari. Enfin leurs enfants ont été élevé…hole hole…L’on voit ce que devient leur fille… premier mariage..un problème, et l’on voit la suite.. Haakon pas facile sa jeunesse… Alors non je n’admire pas cette femme pour l’éducation qu’elle n’a pas donné.
Bernadette
5 novembre 2022 @ 10:07
Logiquement avec le féminisme à tout prix actuel on devrait dire « évêquesse » non ? 😉
Actarus
5 novembre 2022 @ 12:12
« Iel » n’en demandait peut-être pas tant… ^^
Anne-Laure
5 novembre 2022 @ 12:33
Évêque peut être epicène, comme juge, maire, ministre…
Fleur
7 novembre 2022 @ 12:33
Moi je n’apprécie pas beaucoup ces nouvelles appellations : cheffe, autrice, écrivaine etc.
A la rigueur qu’on dise Madame la maire au lieu de le maire, ok. Pour le reste, ça m’hérisse…
Actarus
7 novembre 2022 @ 14:05
Beaucoup de Canadiens francophones disent « mairesse » (mais je n’en connais aucune prénommée Valérie).
Quant à la maire… Invariablement cela me fait penser à la chanson de Raoul de Godewarswelde : « Quand la mer monte… » (j’ai honte, j’ai honte…)
https://www.youtube.com/watch?v=vchUUT0NYQ8
Fleur
7 novembre 2022 @ 12:34
Tout à fait Anne-Laure.
aubert
5 novembre 2022 @ 12:44
une personne que même un chien regarde.
Esquiline
5 novembre 2022 @ 18:57
Pour les catholiques la question n’est heureusement pas d’actualité comme le souligne l’excellent commentaire de Benoîte.
Menthe allo
5 novembre 2022 @ 19:35
ou Evêquête ?😉
Actarus
7 novembre 2022 @ 14:06
🤣🤣🤣
Philippe H.
5 novembre 2022 @ 22:14
Alors, Bernadette, si je vous suis bien… et si la religion catholique suivait ce mouvement …et l’exercice du culte était accordé aux femmes, nous aurions donc une Papesse (mais nous avons déjà eu la Papesse Jeanne), une Cardinalesse , une archevequesse, une évequesse, une prêtresse , une curesse, et une diacresse!!!!!
Élégant ? J’en doute d’autant que le genre masculin s’accorde à tout le monde et que cela symbolise un attachement « générique « et non une querelle de différence des sexes !!!
Beque
7 novembre 2022 @ 20:47
Philibert, je pense que le féminin de diacre est diaconesse (titre de la religion luthérienne) mais je n’en suis pas sûre ?
Vous avez raison en ce qui concerne le genre masculin qui symbolise un attachement « générique ». La nouvelle traduction du Missel romain, entrée en vigueur le 28 novembre 2021, remplace dans certaines prières liturgiques « frères » par « frères et sœurs », ce que je refuse de dire, me contentant de dire « frères », comme avant. Mais, au cours de la Messe, les fidèles sont beaucoup plus « obéissants » que moi !
Caroline
5 novembre 2022 @ 22:54
Bernadette,
Doctoresse, etc…. !
Bernadette
7 novembre 2022 @ 09:38
Oui Caroline…mais j’ai déjà vu « docteure »…alors que le féminin est bien « doctoresse » …mais c’est ignoré apparemment !
Gérard
5 novembre 2022 @ 13:32
La défunte était née le 20 octobre 1939 à Rathenow à l’est de Berlin, et est décédée le 30 octobre 2022 à Hamar, en Norvège.
Elle avait un père allemand et une mère norvégienne.
Elle se réfugia en 1945 avec sa mère, Eva, en Norvège.
Après son examen à la faculté de théologie d’Oslo en 1966 elle a été ordonnée par l’évêque Per Lønning en l’église de Gjerdrum le 20 août 1969 pour servir comme prêtre suppléant à Borg. Elle fut en 1981 vicaire et prévôt à Hammerfest, et plusieurs fois suppléante comme aumônier d’hôpital à l’hôpital central d’Akershus. Elle fut aussi professeur.
Nommée évêque du diocèse de Hamar le 4 février 1993 au Conseil d’État le 5 février 1993, elle fut la première femme évêque de Norvège et des pays nordiques.
Elle fut ordonnée en la cathédrale de Hamar le jour de l’Ascension, le 20 mai 1993, par l’évêque émérite d’Oslo Andreas Aareflot, en présence du couple royal. Elle prit ses fonctions d’évêque le 1er août 1993.
Elle devint évêque émérite à partir du 1er novembre 2006 selon décision du ministère royal de la Culture et de l’Église.
Elle était depuis 2021 citoyen d’honneur de sa ville natale Rathenow. Elle était commandeur de l’Ordre de Saint-Olav. Son mariage avec une femme fit jaser. Ses obsèques ont été payées par l’État.
Elle repose au cimetière de Hamar.
DEB
7 novembre 2022 @ 12:14
Merci, Gérard.
Zorro
7 novembre 2022 @ 13:40
En réalité, cette évêque n’avait pas une apparence très féminine, exerçait une fonction jusque-là masculine, était homosexuelle et avait épousé une femme.
Alors je suis désolé, mais cette femme ne mettait pas vraiment en avant les qualités proprement féminines d’une femme dans l’église luthérienne de Norvège. Elle était juste de sexe féminin si je puis dire et je soupçonne l’Eglise de Norvège de l’avoir nommé évêque car c’était justement une femme qui singeait un homme.
Je suis désolé mais voià ce que je pense.
Leonor
8 novembre 2022 @ 13:24
C’est quoi, » les qualités proprement féminines » ?
Je me méfie comme de la peste de ce type de vocabulaire quand il est utilisé par un homme.
Gérard
5 novembre 2022 @ 13:41
L’Église protestante de Norvège, principale confession du pays, a décidé en 2016 à une très large majorité, d’autoriser les unions religieuses pour les couples homosexuels, une possibilité aujourd’hui accordée dans très peu d’États.
Leonor
7 novembre 2022 @ 11:31
Idem en Alsace, par décision de l’UEPAL ( (Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine).
cf . https://www.dna.fr/societe/2019/11/16/l-uepal-a-fini-par-dire-oui
Zorro
7 novembre 2022 @ 16:44
Dans les pays scandinaves, les pasteurs de l’Eglise de Norvège sont assimilé à des officiers d’état civil. Les mariages au temple sont équivalent aux mariages à la Mairie. Ce n’est pas comme ça en France ou en Belgique ou le mariage à la Mairie est le seul mariage officiel, le mariage religieux étant facultatif. Comme l’Etat norvégien a légalisé le mariage entre deux personnes de même sexe, les pasteurs célèbrent donc des mariages/bénédictions entre personnes de même sexe. Maintenant l’Eglise de Norvège a validé (ou marqué sa soumission) aux décisions politiques avec un vernis doctrinal très contestable (de mon point de vue). Les Evangiles, ni aucun texte de la Bible ne peuvent être invoqués pour justifier un quelconque « mariage/bénédiction » entre personnes de même sexe.
Gérard
5 novembre 2022 @ 13:53
Solveig Margrete Fiske (née le 26 octobre 1952) est évêque de l’ Église de Norvège, au service du diocèse de Hamar a présidé les obsèques. C’est elle qui accueillit la reine.
Depuis 2017 des mariages homosexuels sont bénits en Norvège par l’Église luthérienne de Norvège.
Beque
7 novembre 2022 @ 11:31
Gerard, idem pour la Suède.
Danielle
5 novembre 2022 @ 14:09
Avec son grand coeur, la reine ne pouvait pas manquer cet office.
De très belles fleurs pour cette femme disparue.
Léa 33
5 novembre 2022 @ 17:19
Bonjour
Je salue le fait que ce soit une femme « évêque ». La religion catholique devrait évoluer dans ce domaine, les femmes sont reléguées à des postes mineurs. Je suis une fervente adepte du mariage des prêtres et que des femmes soient également ordonnées. L’Eglise catholique ne s’adapte pas à notre époque, c’est dommageable. Nous sommes confrontés à beaucoup de défis et être appuyé(es) par une église bien de son temps et non rétrograde serait d’une grande aide. Hélas ce n’est pas demain la veille ! Le pape est âgé, les cardinaux, évêques et compagnie sont souvent imbus d’eux-mêmes, sans oublier l’énorme difficulté à reconnaître les actes de pédophilie, une honte inexcusable.
Beque
7 novembre 2022 @ 12:11
Léa, ce n’est pas l’Eglise qui doit s’adapter au monde, c’est le monde qui doit savoir quel est l’enseignement de l’Eglise.
En ce qui concerne la pédophilie, tout le monde sait que dans 80% des cas elle a lieu dans les familles mêmes et dans le milieu de l’Education, des sports, etc.
Leonor
8 novembre 2022 @ 13:26
Beque, non.
Que vous défendiez une isntitution à laquelle vous vous dévouez, on le comprend, et on vous respecte.
Mais ce que vous écrivez ne tient pas debout.
Gauthier
10 novembre 2022 @ 11:15
Chère Leonor, non.
Beque a parfaitement raison: la pédophilie est régulièrement citée comme motif ultime justifiant l’autorisation du mariage des clercs.
Cela ne tient pas debout, car les chiffres sont sans appel: plus de la moitié des affaires de pédophilie se passent au sein de la cellule familiale de l’enfant qui en est victime, et l’auteur est souvent marié, et non victime d’une frustration sexuelle à cause du célibat forcé, qui l’a amené à passer à l’acte.
Mais évidemment, dans une civilisation qui a fait du sexe l’un de ses principaux moteurs, qu’attendre d’autre qu’une incompréhension totale devant le choix, librement consenti, du célibat?
Catherine
5 novembre 2022 @ 19:11
Köhn a était une première au monde dans son rôle d’évêque?
L’église le triomphe de la simplicité. Sauf le sol très moche et tristounet, décidément.
J’aime bien l’architecture de la partie absidale, avec son puits de lumière et le plafond en bois.
La Norvège, voilà un pays que j’aimerais visiter depuis longtemps.
François
6 novembre 2022 @ 01:07
La reine n’a pu retenir ses larmes. Était-elle peinée par ce décès ou a-t-elle de sérieuses contrariétés familiales ?
Rue de la paix
7 novembre 2022 @ 16:54
Bel hommage, sa belle fille aurait pu l accompagné, mais elle préfère les sorties au stade
Sonia
10 novembre 2022 @ 13:45
Tant que sa fille et que son futur gendre ne l’accompagnent pas…