A l’hôtel de ville d’Oslo, la reine Sonja et le prince héritier Haakon de Norvège ont assisté à la journée de la communauté Sami (autrefois appelée Les Lapons mais le terme est désormais considéré comme péjoratif dans sa traduction suédoise). La communauté répartie entre la Finlande, la Norvège, la Suède et une petite partie en Russie est estimée entre 85.000 et 135.000 personnes. (Copyright photos : scanpix)
marianne
8 février 2019 @ 06:48
Allons , bon ! Plus de Lapons mais des Sams, samis, samiks!
Plus d’ Eskimos mais des Inuits, plus de Gitans mais des Gens du Voyage , plus de sourds mais des mal-entendants , etc etc …. le politiquement correct est partout , quelle époque ! Quelle hypocrisie !
Moi qui ai été marquée dans mon enfance par le roman « Le rapt » de Roger FRISON – ROCHE je n’ ai jamais considéré le mot « lapon » comme péjoratif .
Athenais
8 février 2019 @ 13:24
Lapon veut dire porteur de haillon en suédois, si c’est pour vous un terme agréable, pour les Samis, c’est une insulte. Le peuple sami ont subi et certains subissent encore une ségrégation, l’interdiction de parler le sami…. Leur situation en Russie est inacceptable.
Enfin vous trouverez d’autres infos sur internet.
Lapon c’est au même niveau que bougnoule, melon, negro, spaghetti…. Etc etc… Pour de nombreuses communautés de par le monde.
Baboula
11 février 2019 @ 18:16
Macaroni ,plus que spaghetti ,qui est une pâte moins noble aux yeux des insultants .
Karabakh
8 février 2019 @ 14:58
Il est bien précisé que c’est le terme norvégien (lapper) qui est péjoratif. Il provient effectivement de la racine scandinave « lapp » qui se réfère aux haillons, qualité que les scandinaves « instruits » et aisés prêtaient jadis aux habits traditionnels samis.
Vous n’appréciez sans doute pas que l’on vous assimile à cette caricature au visage rougi et bouffi, pourtant divers ustensiles, censé représenter la femme française… de même que je n’apprécie pas d’être assimilé tantôt à un voleur mangeur de pizzas, parlant avec les mains et dragueur invétéré, ou un ahuri ne jurant que par les frites et la bière, disant « une fois » à chaque fin de phrase avec un accent debile, ou encore un alcoolique bedonnant, béret sur la tête, baguette et litron à la main (le mari de la petite femme aux joues rouges ci-dessus). Alors les Samis, ils n’aiment pas qu’on les assimile à des sauvages mal vêtus. C’est tout.
Ces gens sont adorables.