Un appel à souscription de 10 millions £ a été lancé pour essayer de garder sur le sol de Grande-Bretagne cette toile de la reine Elizabeth I peinte en 1588 après la victoire de la flotte anglaise sur l’Espagne. Les héritiers de Sir Francis Drake ont décidé de s’en séparer en raison de besoin de liquidités financières.
framboiz 07
25 mai 2016 @ 05:07
C’est le tableau de l’Invincible Armada ,il y en a exemplaires ,il appartenait à la famille Drake depuis cette époque La somme peut paraître élevée , mais les Anglais ont déjà offert de telles sommes, pour garder leurs trésors, chez eux .
framboiz 07
25 mai 2016 @ 13:21
il y en a TROIS exemplaires !
Arielle
25 mai 2016 @ 08:42
Magnifique tableau.
Caroline
25 mai 2016 @ 09:32
Y-aurait -il déjà un acheteur étranger pour acquérir ce tableau d’une valeur inestimable?
Que cet appel à souscription porte vite ses fruits!
ciboulette
25 mai 2016 @ 09:55
Espérons que ce célèbre tableau restera sur le sol britannique ! Imaginez un peu la reine vierge chez les Qataris ! Une honte nationale ! Votre Majesté , please , à votre porte-monnaie !
leonor
25 mai 2016 @ 09:58
Ces costumes ! Ces bijoux !
leonor
25 mai 2016 @ 10:00
Il est des personnes sur le site qui craignent de voir les monarchies tomber en quenouille.
On peut se demander pourquoi.
Il y eut et il y a de grandes reines, comme il y eut des rois piteux.
C’est quand même une évidence !
De toute façon, pour autant que je sache, le cerveau n’est pas logé dans les testicules.
Corsica
25 mai 2016 @ 13:35
Ma chère Leonor, ni le cerveau, ni la couronne !
Arielle
26 mai 2016 @ 08:19
Message de très haut niveau de réflexion…
Leonor
26 mai 2016 @ 14:34
Arielle, vous avez un problème avec le niveau où se situe le cerveau dans le corps humain ?
Un internaute veut nous faire croire, sous d’autres articles, que les femmes seraient incapables de régner. Cela devrait tout de même poser quelques saines questions quant à la nécessité de savoir où se situe le cerveau, qui est, lui, l’organe de la réflexion. Pas vrai ?
Alors, je suis bien d’accord qu’il faut élever la réflexion du niveau » testicules », organe indubitablement mâle mais en principe non doué d’intelligence – ça se saurait – , au niveau cerveau, organe indifféremment mâle ou femelle.
Philippe
26 mai 2016 @ 18:13
Encore un exemple de votre mauvaise foi et de votre incapacité à savoir lire le français, chère madame, une incapacité que j’avais déjà notée …
Je n’ai jamais prétendu que les femmes étaient incapables de régner ! Jamais.
J’ai juste regretté l’adoption généralisée de la primogéniture absolue, et affirmé que cette disposition, à une époque ou les princesses épousent leurs professeurs de gymnastique, condamnait à terme la symbolique monarchique.
Je le maintiens.
Je n’en dirai pas plus, vous parler ne m’intéresse pas, mais je n’allais pas laisser passer un tel mensonge ! Je profiterai néanmoins encore de ce message pour vous rappeler que vous m’accusiez naguère d’être un interlocuteur malhonnête … les lecteurs jugeront !
Gérard
28 mai 2016 @ 08:30
Il me semble de surcroît que la monarchie repose sur la tradition et qu’il vaut mieux ne pas trop la bousculer.
Leonor
28 mai 2016 @ 14:50
Eh bien, ne me parlez pas, si me parler ne vous intéresse pas .
Quant à la mauvaise foi… Allons, vous ne vous lisez pas vous-même, Philippe , ou vous oubliez vite ce que vous avez écrit, ou vous ne savez pas ce que vous dites.
So long.
Arielle
27 mai 2016 @ 08:39
OK, Leonor, votre messsage est clair : j’adhère.
Robespierre
25 mai 2016 @ 10:40
Ce portrait est-il fidèle ou est-ce le pinceau d’un peintre courtisan ?
Pierre-Yves
26 mai 2016 @ 11:09
Quoi qu’il en soit, à considérer la fraise de la reine, on voit qu’il n’a pas vraiment maitrisé la perspective.
Marie de Bourgogne
25 mai 2016 @ 12:04
Source Wiki
Alors qu’Élisabeth Ire vieillissait, son image évolua progressivement. Elle était représentée sous les traits de Diane et d’Astrée puis après la défaite de l’Armada sous ceux de Gloriana, la reine des fées éternellement jeune du poème d’Edmund Spenser. Ses portraits devinrent de moins en moins réalistes et présentaient de plus en plus de symboles lui donnant une apparence bien plus jeune. En réalité, sa peau avait été marquée par un accès de variole en 1562 qui l’avait laissé à moitié chauve et l’obligeait à utiliser une perruque et des cosmétiques. Walter Raleigh avança qu’elle était « une dame que le temps avait surpris». Cependant, plus sa beauté s’effaçait, plus ses courtisans en faisaient l’éloge.
Robespierre
26 mai 2016 @ 16:48
Ayant vu des peintures où elle était horrible, j’ai trouvé le tableau ci-dessus plutôt flatté. Elle était laide à faire peur surtout dans son crépuscule.
Zeugma
29 mai 2016 @ 10:06
Le verdit est tombé !
La reine Elisabeth Ière » était laide à faire peur surtout dans son crépuscule. «
Mélusine
25 mai 2016 @ 16:00
Quels somptueux atours ! Quels trésors de patience et de minutie il aura fallu au peintre pour rendre la délicatesse de cette dentelle…
jo de st vic
25 mai 2016 @ 18:02
A moins de trouver un vieux fantome de l’époque..pas facile de savoir Robespierre
lorraine 1
25 mai 2016 @ 19:11
J’espère que ce magnifique tableau restera en Grande-Bretagne.
Gérard
30 mai 2016 @ 18:27
La famille de sir Francis Drake n’est représentée depuis toujours que par des collatéraux car lui-même, malgré deux mariages, n’eut pas d’enfant.
Son neveu fut sir Francis Drake, créé en 1622 premier baronnet (de Buckland). Il était fils de son frère Thomas Drake, de Buckland Abbey, Devon (c’était la maison de Francis, l’explorateur), et qui avait accompagné Francis dans ses expéditions maritimes. Le neveu vécut de 1588 à 1637, il fut membre du Parlement. Son fils qui lui succéda comme deuxième baronnet, sir Francis Drake (1617-1662), fut aussi membre du Parlement et n’eut pas de postérité ; lui succéda le fils de Thomas son frère, sir Francis Drake, troisième baronnet, qui vécut de 1642 à 1718 et fut membre du Parlement. Le quatrième baronnet fut sir Francis Henry Drake (1694-1740) et le cinquième et dernier fut son fils sir Francis Henry Drake (1723-1794), à la mort duquel le titre de baronnet devint dormant et probablement éteint. Le quatrième et le cinquième baronnet avaient également été membres du Parlement. Ce cinquième baronnet avait un frère cadet le contre-amiral Francis Samuel Drake qui fut créé baronnet de Prospect, dans le comté de Devon, en 1782, mais il mourut sans avoir de fils en 1789 et son titre s’éteignit.
Les armoiries de ces baronnets étaient de sable (noir) à la fasce ondée d’argent accompagnée en chef et en pointe des étoiles polaires Arctique et Antarctique du même, qui avaient été les armoiries conférées à leur oncle.
Les héritiers des biens de Francis furent ceux de son filleul Francis Drake (né vers 1580, mort en 1634) qui fut membre du Parlement et était fils de Richard Drake de Devon (1535-1603), écuyer de la reine Elizabeth. Francis épousa en 1603 Joan Tothill, fille de William Tothill. Le fils de ce Francis fut sir William (1606-1669), premier en 1641, et dernier, baronnet de Shardeloes, il mourut non marié en 1669, date à laquelle ses terres passèrent à son neveu, fils de son frère Francis, William (1651-1690), lequel fut anobli comme chevalier en 1668 à 18 ans et l’année suivante devint membre du Parlement pour Amersham où était le manoir familial acquis du comte de Bedford en 1665.
William eut un fils Montague Drake (1673-1698), membre du Parlement, dont la sœur Mary épousa sir John Tyrwhitt. Montague mourut en 1698 après être tombé de cheval à Acton alors qu’il retournait à Londres. Il avait 25 ans et laissait son fils de six ans comme héritier, Montague Garrard Drake (1692-1728) qui hérita aussi de la fortune de sa mère Jane Garrard et reçut la meilleure éducation avec notamment un grand tour d’Europe. Il fut membre du Parlement et épousa une autre héritière Isabella Marshall fille d’un riche marchand de Londres. Il mourut à 36 ans laissant un fils de trois ans comme héritier William (1724-1796).
William devait être également membre du Parlement, il épousera Elizabeth Raworth, fille d’un directeur de la South Sea Company, et il avait une telle fortune qu’il fit détruire et complètement rebâtir entre 1758 et 1767 le manoir familial, Shardeloes House dans le Hertfordshire, venu des Tothill.
Son fils aîné étant décédé, le fils cadet, Thomas (1749-1810), succéda à son père en 1796 et il avait en 1761 adopté le nom de Tyrwhitt quand il avait hérité de la propriété du Lincolnshire de sir John Delafountaine Tyrwhitt, un descendant de son arrière-grand-tante Mary Drake. Héritant de son père il changea à nouveau son nom et devint Thomas Drake Tyrwhitt Drake. Il fut membre du Parlement. Son héritier fut son fils Thomas Tyrwhitt Drake (1783-1852). Il fut aussi membre du Parlement. Son fils Thomas fut son héritier (1817-1888), il était un grand chasseur comme son fils Thomas William qui lui succéda (1849-1900) et le frère de celui-ci qui succéda à son tour, William Wykeham Tyrwhitt Drake (1851-1919), après la mort de son frère aîné Herbert (Jack) un jockey amateur. Le fils de William succéda à son père en 1919 : Edward Thomas (1887-1933) et dut vendre une partie des terres familiales d’Amersham en 1928. Son cousin hérita du reste, le capitaine Thomas Tyrwhitt Drake (1893-1956), Military Cross, qui fut sévèrement blessé en Irak dans un accident de chasse. Après lui le domaine passa à son frère Francis en 1956 et aujourd’hui à William (Bill) Tyrwhitt Drake, son fils qui a 73 ans et vit dans le Hampshire à Bareleigh, mais est toujours lord du manoir d’Amersham. Il est père de Thomas (Tom).
Shardeloes House était devenue une maternité en 1939 puis avait été transformée en appartements en 1958.
Le portrait de la reine Elizabeth qui est convoité par le Musée royal de Greenwich, a sans doute été peint peu après la victoire de 1588 et peut-être est-ce une commande du vice-amiral sir Francis lui-même. On sait qu’il existe trois tableaux à peu près semblables dus à des artistes anonymes dont l’un est conservé à Woburn Abbey chez le duc de Bedford et l’autre à la National Portrait Gallery. On pensait que deux de ces œuvres avaient été peintes par George Gower le portraitiste officiel de la reine mais les experts considèrent aujourd’hui qu’il y a eu trois peintres différents dont on ne connaît pas l’identité.
La reine pose ici la main droite sur le globe terrestre qu’elle semble maîtriser, on voit la couronne royale derrière elle. En arrière-plan sur la gauche de la toile les navires anglais voguent paisiblement sur une mer calme tandis que de l’autre côté de la toile les navires espagnols sont dans la plus grande confusion dans la tempête. Après la défaite de Gravelines dans la Manche, l’Armada espagnole avec 130 vaisseaux, tente de rentrer chez elle par l’Atlantique Nord en septembre 1588. Mais de violentes tempêtes la font se rapprocher de la côte Ouest de l’Irlande. Le gouvernement de Dublin craint un débarquement et l’interdit ainsi que toute aide qui pourrait être apportée aux navires. Vingt-quatre ou peut-être vingt-huit d’entre eux font naufrage sur quelques 500 km de la côte rocheuse entre Antrim et le Nord du Kerry. Beaucoup de survivants purent gagner l’Écosse mais beaucoup d’autres furent mis à mort en Irlande et beaucoup furent noyés. Le nombre des soldats et des marins de la flotte espagnole qui moururent en Irlande ou à proximité de l’Irlande est de l’ordre de 5000.