Au Château de Laeken, le roi Philippe et la reine Mathilde ont déjeuné en compagnie du duc et de la duchesse de Wellington, née princesse Antonia de Prusse. (Copyright photo : Palais royal – Merci à Anne)
Ce n’ est pas une encolure bateau . Il y a trop de tissu et on ne sait quoi en faire … c’ est le » style vermeulen » . ça paraît inachevé . Idem pour certains » chapeaux » de Delvigne .
Et oui, merci au duc de Wellington – qui n’était pas seul – d’avoir remis les Bourbons sur leurs trônes, engagé l’Europe de la Sainte Alliance, sous la douce férule du prince de Metternich, avec en prime le duc de Modène et autres principicules italiens et en allemands, et consacré enfin l’hégémonie britannique sur le monde. Bref, le libéralisme a triomphé en 1815, avec lui la liberté individuelle et la liberté de conscience partout en Europe. Une grande avancée en quelque sorte par rapport au régime napoléonien. On se demande d’ailleurs pourquoi en 1848, ce bel édifice de la liberté des peuples issu du Congrès de Vienne a été mis à bas. Mais il n’est pas impossible que certains n’aient pas bien vu la différence avant et après 1815. Quelle myopie !
Merci Zeugma pour ce regard lucide sur l’Europe post-bonapartiste !
Cela dit, une chose est certaine : les princes ont la mémoire courte et pas de rancune car sinon, commet expliquer les excellentes relations que les descendants des vainqueurs d’hier ont entretenu et continuent d’entretenir avec les descendants des vaincus.
Les puissants sympathisent toujours ensemble , sur le dos des faibles , qu’ils ont exploités …Mais les serfs , libérés par Bonaparte ,n’ont pas dû le regretter
Buonaparte rétablit l’esclavage par le décret du 30 Floréal An X (20 mai 1802).
LPJ
8 juillet 2016 @
14:35
Libre à vous de le penser !!! Mais que serait la France aujourd’hui si Bonaparte n’avait pas fermé la porte aux excès révolutionnaires et permis de semer le germe du réveil des peuples en Europe. A moins bien sûr d’estimer qu’anarchie ou absolutisme pouvait conduire à un bon résultat !!!!!!
Il aurait dû s’en tenir à fermer la porte. Le réveil des peuples s’est fait contre sa tyrannie .Au prix de tant de vies .Bien sûr ,de toutes façons ces pauvres hères seraient morts ….
Le réveil des peuples contre la tyrannie de Bonaparte ? Etonnante vision de l’histoire car le réveil des peuples a eu lieu en 1848 contre la tyrannie de l’Europe de la Sainte-Alliance dirigée par Metternich.
Je ne suis pas beaucoup allé à l’école mais semble me souvenir que c’est Thermidor qui mit à la Terreur et aux excès de la Révolution et non le rejeton d’une famille originaire de Gênes..
Le tyran Robespierre fut guillotiné sous les acclamations de la foule le 10 Thermidor (lundi 28 juillet 1794).
Un nouveau régime se mit en place : le Directoire qui – comme tous les régimes – avait ses qualités et ses défauts.
Buonaparte mis fin au Directoire par son coup d’Etat du 18 Brumaire an VII (samedi 9 novembre 1799), lui substitua le Consulat – c’est à dire sa propre dictature – puis l’empire.
Le personnage a ses aficionados.
C’est un peu court ! Non ?
les évènements qui ont suivi la chute de Napoléon n’ont pas été « un long fleuve tranquille » et ont semé les germes de moult conflits.
Alors bien sûr l’ère Napoléonienne n’a pas été exempte d’erreurs et d’outrances, mais quid de la suite ? Le rétablissement des Bourbons n’a pas été une réussite exemplaire ni pour la France ni pour l’Europe…
Y en aurait il eu moins s’il n’avait pas été là ?
Après Thermidor, l’Europe des Monarques aurait continué à lutter contre les idées de la Révolution et aurait par divers moyens, notamment en favorisant le rétablissement immédiat de Louis XVIII à tenter de revenir à une Monarchie absolue, ce qui n’aurait pas manqué de provoquer une nouvelle guerre civile en France et éventuellement un conflit avec les Monarchies européennes.
Ce qui au bout du compte aurait amené aux mêmes constats de victimes mais aurait retardé les réalisations que l’on doit que vous le vouliez ou non à Napoléon Bonaparte.
Alors certes il n’était pas un ange, mais je crois qu’il ne pouvait guère faire autrement que lutter contre l’Europe coalisée contre non seulement lui, mais les idées héritées de la Révolution (pour laquelle je n’ai pas une sympathie inconditionnelle) idées qui mettaient en péril le propre équilibre des Souverains Européens.
En fait il a bien fallu qu’ils composent avec, un demi siècle plus tard.
Je ne défends pas l’Empereur envers et contre tout, mais je considère que les options aussi peu nuancées, sont porteuses d’erreurs véhiculées siècle après siècle et qui laissent peu de place à la réalité historique.
« S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche » un grand doute sur cette citation
14 juillet 1789 sur l’Agenda de Louis XVI : « Rien » or ce rien signifiait qu’il n’avait pas abattu de gibier à la chasse ce jour là et non qu’il ne s’était rien passé à Paris…
Et combien d’autres encore
Wellington, Blucher, Koutouzov, etc…combien de morts ? Sans oublier Louis XIV et XV, Frédéric de Prusse, Marie-Thérèse d’Autriche et Catherine de Russie…Ajoutons Bismarck, Foch, Pétain, Ludendorff etc…Et tant qu’on y est Hitler et Staline…
Alors pourquoi en vouloir au seul Bonaparte, qui n’a pas exécuté tout seul tous ces morts, d’autres l’ont aidé en son temps, d’autres l’ont précédé et d’autres l’ont suivi.
Vous êtes libre d’encenser le personnage en question.
Cosmo
12 juillet 2016 @
06:40
Rappeler des vérités n’est pas encenser. Libre à vous de ne pas aimer le personnage en question mais il est inutile de caricaturer en le faisant passer pour un diable face à d’angéliques adversaires.
JOSEPHINE
8 juillet 2016 @
10:25
Ces dames sont fort jolies et bien assorties en couleurs !
Source : N&R 01/01/2015 lors du décès de son père à l’âge de 99 ans
« C’est son fils Charles Wellesley qui devient le 9ème duc de Wellington. Il est marié depuis 1977 à la princesse Antonia de Prusse, fille du prince Friedrich de Prusse (frère du défunt prince Louis Ferdinand de Prusse) et de lady Brigid Guiness. Leur fils aîné Arthur Wellesley, actuel duc de Mornington devient par conséquent marquis de Douro.
Le nouveau duc de Wellington est un proche du prince de Galles, qui s’est souvent rendu dans sa propriété en Espagne pour des chasses. »
« Né le 19 août 1945, le duc a épousé une descendante du Kaiser, la princesse Antonia de Prusse, fille du prince Frédéric et de Lady Brigid Guiness, dont il a eu cinq enfants, Arthur, Honor, May-Luise, Charlotte et Frederick. Après des études à Eton puis à Christchurch à Oxford, l’aristocrate a rejoint le parti conservateur tout en soutenant différentes institutions comme le Royal College of Art ou le English Heritage qui oeuvre à la préservation du patrimoine. Aujourd’hui, le duc est membre du comité de direction de nombreuses entreprises et gère les différentes propriétés familiales dont il a depuis longtemps repris la charge, son père étant bien trop âgé pour l’assumer pleinement. »
Le Duc venait sans doute rencontrer son suzerain. En effet, outre son titre de Duc de Wellington et quelques autres, il est aussi Prince de Waterloo. Ce titre avait été crée en remerciement des faits guerriers de l’ancêtre.
Philippe ne saurait être le suzerain du duc de Wellington.
L’ancêtre de ce dernier ayant reçu ces terres de Guillaume d’Orange; la Belgique n’existant pas, à cette époque, sous la forme actuelle.
Le terme de suzerain est certainement qu’approximatif mais il me semble tout de même qu’en raison des règles sur la succession d’États et du droit coutumier en la matière comme du traité de Londres le suzerain actuel serait bien le roi Philippe.
Caroline
8 juillet 2016 @
11:26
De profil, la duchesse de Wellington a un faux air de la grande-duchesse héritière Stéphanie de Luxembourg!
Etait-ce un dejeuner officiel entre les deux couples? Le duc travaille-t-il en Belgique?
Expliquez Caroline à quel titre les Wellington peuvent-ils prétendre être reçus officiellement?
Il s’agit juste d’un déjeuner mondain à alibi x, je suppose que le duc et la duchesse disposent de quelques activités économiques et à tropisme social.
Sans compter (!) que, pour vivre de ses rentes, il faut gérer d’abord les biens qui produisent ces rentes. A partir d’un certaine quantité de biens, cela devient un véritable travail, sauf bien sûr à pouvoir et vouloir le déléguer. Quoique… une délégation aussi, c’est quelque chose qui est à suivre et à surveiller, et qui exige donc compétences , temps et attention.
Faute de quoi tout peut aller à vau-l’eau.
Le duc de Wellington est gestionnaire de 1083 hectares de terres et de bois, reçus en usufruit par son aïeul sur les territoires de Nivelles, de Pont-à-Celles, de Genappe et de Gosselies en même temps que le titre de prince de Waterloo.
Le 18 juin 1815, le duc de Wellington signe la retentissante victoire contre l’armée de Napoléon lors de la bataille de Waterloo. Le mois suivant, Guillaume Ier lui octroie le titre de prince de Waterloo, transmissible à chaque premier descendant masculin des générations suivantes – on parle d’un ordre de primogéniture. Dans un arrêté royal du 29 septembre 1815, le Roi des Pays-Bas y assortit un « gage de la reconnaissance nationale »: un majorat « napoléonien » de 1083 hectares, répartis dans trois zones boisées en périphérie nivelloise. La dotation sera « possédée irrévocablement et à perpétuité par le prince de Waterloo et ses descendants légitimes ».
Le duc ne peut ni vendre les terres ni les produits que génèrent les hectares qui lui sont cédés. De 1817 à 1870, il obtient le droit de défricher intégralement les parcelles boisées pour les convertir en terres agricoles, sans pouvoir bénéficier du produit de la vente du bois. Celui-ci est dès lors inscrit au Grand livre de la dette publique, pour un montant de 2,3 millions de francs-or. Cette disposition, qui constitue à l’époque une forme de prêt à l’Etat belge, aboutit sur la souscription d’une rente: l’Etat ne remboursera pas le capital mais en paiera perpétuellement les intérêts au duc de Wellington.
En 1988, l’Etat belge passe discrètement une convention avec le huitième duc afin de mettre fin à la rente. En contrepartie, ce dernier obtient la pleine propriété sur 25 hectares de la dotation. Si l’accord vise à éteindre la polémique liée à la rente, les terres cédées aux Wellington continuent pourtant à alimenter la controverse, consacrée en 2001 dans le livreWellington et l’argent des Belges ou la seconde bataille de Waterloo (éd. Luc Pire), sous la signature de l’ancien sénateur Jean-Emile Humblet.
« La dotation est inattaquable et incontestable », assène Serge de Meeûs, dont la famille gère le patrimoine foncier des Wellington depuis 1937. C’est notamment vers lui que convergent, chaque année, les revenus liés au fermage à verser au duc – environ 125 000 euros par an. « Le montant des baux est régi par le ministère de l’Agriculture. Quant au duc, il s’acquitte évidemment de l’impôt foncier. Pour l’Etat belge, cette dotation constitue une rentrée d’argent et non une dépense. Pour les agriculteurs, c’est de l’or. Ils disposent de baux de très longue durée avec l’assurance que les terres ne seront jamais revendues. »
Sa seigneurie venaient visiter ses paysans et chercher son fermage sans doute !!
« Charles Wellesley est le fils aîné du 8e duc de Wellington, lord Arthur Valerian Wellesley (1915-2014) et de son épouse Diana Ruth McConnel (1922-2010).
Le 3 février 1977, Charles Wellesley épouse la princesse Antonia de Prusse (1955), fille du prince Frédéric de Prusse (1911-1966) et de son épouse Lady Brigid Guinness (1920-1995). Par son père, la jeune fille est l’arrière-petite-fille de l’empereur Guillaume II d’Allemagne (1859-1941).
De ce mariage naissent 5 enfants, dont l’aîné est titré comte de Mornington. En 2014, à la mort de son père, il devient le 9e duc de Wellington et son fils marquis du Douro. »
Vous avez omis votre source à savoir « Napoléon Bonaparte – Belgique qui se termine par la phrase suivante :
« Il n’existe, en Belgique, aucune autre dotation similaire attachée à un titre nobiliaire.
Article de Christophe Leroy pour Le Vif »
Difficile d’être pro-britannique si l’on est pro-bonapartiste.
Je retiens une chose : les différentes forces en présence (voir Bataille de Waterloo) ont vaincu Napoléon et ceci ne plaît toujours pas à certains Français.
Mais le prince impérial est mort au combat sous l’uniforme britannique. Et Napoléon et les siens étaient fascinés par l’Angleterre qui fut aussi pour nos empereurs et nos rois le havre.
Zeugma vous n’êtes pas Français pour dire de telles choses ! Napoléon est notre Empereur et même si je n’approuve pas ses guerres ,il a été craint et admiré en son temps ,il a fait de la France un pays avec lequel il fallait compter ;il reste une de nos gloires et laisse de grandes oeuvres !
Je vois un peu tard que Laurent F a déjà tout dit sur cette question des intérêts belges du duc mais je transmets tout de même ce que j’avais préparé pour les rares compléments que l’on peut y trouver car évidemment nous avons utilisé les mêmes sources je suppose. Il voudra bien m’en excuser.
Il faut bien entendu se souvenir en effet que les intérêts du duc sont importants en Belgique puisque le premier duc, le maréchal, fut créé le 8 juillet 1815 prince de Waterloo par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas avec le qualificatif d’altesse sérénissime et une dotation portant sur une rente annuelle et sur des immeubles représentant environ 1 083 ha, ce qui correspondait à environ 20 000 florins par an. L’arrêté royal-loi du 29 septembre 1815 assortissait en effet cette principauté en « gage de la reconnaissance nationale » d’un majorat de type napoléonien (le seul qui existe actuellement en Belgique) de ces 1 083 ha répartis en trois zones boisées en périphérie de Nivelles pour être « possédé irrévocablement et à perpétuité par le prince de Waterloo et ses descendants légitimes ».
Seul le capital de cette rente annuelle a été ultérieurement annulé par une convention signée le 7 juin 1872 par l’État belge et le deuxième duc de Wellington, prince de Waterloo, Arthur, pour mieux faire ressortir l’inaliénabilité de cette rente en l’affranchissant d’un remboursement du capital et de l’action normale de l’amortissement.
Suite à diverses expropriations les immeubles affectés à cette dotation ont vu leur superficie réduite environ 986 ha tandis que la rente annuelle avait été portée à 81 128 FB.
Aujourd’hui le revenu annuel serait à cet égard sur les domaines du domaine de Waterloo d’environ 100 000 £, et après l’indépendance de la Belgique, conformément au Traité de Londres du 15 novembre 1831, ratifié par l’arrêté royal belge du 22 novembre 1832 sur le fondement de la loi du 7 novembre 1831, et conformément au Traité définitif de paix conclu à Londres le 19 avril 1839 et approuvé par la loi belge du 3 février 1843, et conformément au droit international coutumier qui régit la succession d’États, la dette publique concernant Waterloo fut assurée par le nouveau royaume de Belgique.
Mais on se souvient qu’à plusieurs reprises la question de Waterloo a été évoquée en Belgique. Et notamment en 2001 avec le sénateur Jean-Émile Humblet.
En 1817 les autorités compétentes dans ce qui est devenu depuis la Belgique avaient conclu un accord pour payer 1 600 livres par an pour le produit de vente de bois.
Le duc en effet ne peut ni vendre les terres ni les produits générés par ces hectares. De 1817 à 1870 les ducs ont obtenu le droit de défricher intégralement les parcelles boisées pour les convertir en terres agricoles, sans pouvoir bénéficier du produit de la vente du bois produit et celui-ci dès lors a été inscrit au Grand livre de la dette publique pour un montant de 2,3 millions de francs-or. Ce qui constituait à l’époque une forme de prêt à l’État belge et aboutit à la souscription d’une rente au terme de laquelle l’État ne remboursera pas le capital mais payera perpétuellement les intérêts au duc de Wellington.
Jusqu’en 1988 ce paiement a été effectué mais le huitième prince, Valerian Wellesley, avait renoncé définitivement et irrévocablement au paiement en échange de la propriété pure et simple d’environ 25 ha des 2 600 acres sur lesquels le prince a des droits. Cette surface est donc devenue propriété pleine et entière du duc. Un accord fut passé avec l’État belge discrètement en ce sens (convention du 26 janvier 1988). En même temps donc l’État belge, qui en l’absence de descendance masculine par ordre de primogéniture du prince de Waterloo, disposerait toujours d’un droit de retour sur les immeubles de la dotation, a renoncé de son côté à son droit de retour sur ces mêmes 25 ha affectés à la dotation.
Cependant certains contribuables belges et notamment l’ancien sénateur Humblet ont dit que l’accord ne reflétait pas la valeur de la terre qui fait partie du territoire national belge et ont attiré l’attention sur l’accord initial en faisant valoir que la Belgique alors ne pouvait pas se permettre de ne pas l’accepter, car le royaume naissant, sous un roi qui de plus avait failli régner avec son épouse sur l’Angleterre, ne pouvait pas risquer d’offenser la Grande-Bretagne, qui, avec la France, portait la Belgique sur les fonts baptismaux.
En 2009 un membre flamand du Parlement, le député Bruno Stevenheydens, interrogea le vice-premier ministre et ministre des finances et des réformes institutionnelles sur la subvention et il lui fut répondu que cette subvention faisait partie des obligations internationales souscrites par la Belgique conformément au Traité de Londres et qu’il n’était pas question de revenir sur cette obligation qui avait été réciproquement et scrupuleusement remplie.
Le ministre rappelait que les règles de succession avaient été correctement appliquées pour le titre de prince de Waterloo conformément aux dispositions constitutives du titre et de la dotation y attachée, et que les princes avaient respecté leurs obligations notamment en matière de droits de succession calculés après chaque décès sur la valeur de l’usufruit des immeubles de la dotation.
La dotation est inattaquable et incontestable a souligné le comte Serge de Meeûs d’Argenteuil dont la famille gère le patrimoine foncier belge des Wellington depuis 1937. Chaque année c’est lui qui reçoit les revenus liés aux fermages, et qui les verse au duc soit donc environ 125 000 € par an. Et le gestionnaire ajoutait en 2014 : « Le montant des baux est régi par le Ministère de l’agriculture. Quant au duc, il s’acquitte évidemment de l’impôt foncier. Pour l’État belge, cette dotation constitue une rentrée d’argent et non une dépense. Pour les agriculteurs, c’est de l’or. Ils disposent de baux de très longue durée avec l’assurance que les terres ne seront jamais revendues. »
Les fermiers et leurs enfants se disent très satisfaits de la situation actuelle et ne veulent aucun changement, ils l’ont répété pendant toute l’année 2015 et certains ont déjà été invités chez lui par le duc. Mais l’ancien sénateur Humblet considère toujours ainsi que son avocat que « le duc de Wellington est une personne charmante, un vrai gentleman, mais il se comporte vraiment à Waterloo, et dans les zones environnantes comme si la bataille s’était livrée en 1970. » En somme pour lui la reconnaissance ne peut être éternelle. Le duc lui ne fait aucun commentaire.
Depuis que son père n’était plus en mesure en raison de son âge d’effectuer le déplacement en Belgique, le marquis de Douro, devenu le neuvième prince de Waterloo, Arthur Charles Wellesley, se rendait assez souvent en Belgique pour rendre visite aux fermiers de son territoire qui le décrivent comme un homme simple et avenant. Le duc est depuis quelques années homme d’affaires après avoir été parlementaire européen du Parti conservateur pour le Surrey entre 1979 et 1989. Il est également élu depuis 2015 à la Chambre des Lords. Il administre plusieurs sociétés cotées en Bourse, comme Pernod-Ricard, Sanofi-Aventis, Cartier SA et la Compagnie financière Richemont.
Il a également de nombreuses autres fonctions et nous noterons qu’il est le 10e duc de Ciudad Rodrigo au royaume d’Espagne depuis la cession de ce titre que son père lui avait faite le 10 mars 2010 et qui fut accepté par le roi d’Espagne le 21 mai de la même année.
Bien entendu il est aussi marquis de Douro, comte de Mornington, duc de la Victoire, marquis de Torres Vedras et comte de Vimeiro (ces trois titres au Portugal).
« La Butte du Lion ou Monument de Waterloo, constitué d’un imposant tertre de terre surmonté d’un colossal Lion belgique, est un monument érigé en 1826, pour éterniser la gloire nationale, sur le site de la bataille de Waterloo, à Braine-l’Alleud, à la demande du roi Guillaume Ier des Pays-Bas qui voulut marquer l’endroit présumé où son fils ainé, le prince Guillaume II, fut blessé à l’épaule à la fin de la bataille. Comme tout le site de la bataille, la Butte est inscrite au Patrimoine majeur de Wallonie.
Historique
Le projet de tumulus est confié en janvier 1820 à l’architecte du roi, Charles Van der Straeten (1771-1834), après que le projet de pyramide puis d’obélisque de son rival Jean-Baptiste Vifquain a été refusé.
La butte est un cône de terre régulier de 169 mètres de diamètre et 41 mètres de haut accessible par un escalier de 226 marches. Le cône évoque aussi les tumuli des tribus de la Gaule belgique. Ouvert en 1824, le chantier nécessite le déplacement de 290 000 m3 de terres prélevées au sud-ouest de la rue de la Croix jusqu’à la ferme de la Haie-Sainte. Le transport des terres aurait été fait par des boteresses (porteuses de hottes) liégeoises. Cette idée longtemps acquise a été remise en cause avant d’être analysée en profondeur et validée par le travail de Georges Jaquemin.
Le lion fut hissé et posé sur son piédestal au sommet de la butte au soir du samedi 28 octobre 1826.
Son succès touristique ne date que de la seconde moitié du xixe siècle. Ce n’est d’ailleurs qu’en 1863-1864 qu’on aménage le promenoir au sommet de la butte avec la construction de l’escalier. En 1832, lorsque les troupes françaises du maréchal Gérard passent à Waterloo pour soutenir le siège de la citadelle d’Anvers toujours tenue par les Hollandais, le Lion faillit être renversé par les soldats français. Ils en brisèrent même la queue.
Le 14 janvier 1999 des glissements de terrain se produisent. Sur la butte du côté du bâtiment du Panorama. De semblables dégâts se sont produits en 1995 et furent réparés avec l’enfoncement de 650 micro-pieux.
Un colossal Lion belgique posé sur un piédestal de pierre surmonte l’imposant tertre de terre.
Un colossal Lion belgique (« Leo Belgicus ») posé sur un piédestal de pierre, soutenu par une colonne intérieure de brique, surmonte la butte. Il est composé de neuf pièces de fonte de fer coulées dans les forges de John Cockerill à Seraing, à partir d’un modèle sculpté par Jean-Louis Van Geel (Malines 1787 – Bruxelles 1852). Ce travail gigantesque a été coulé en fonte dans un moule en plâtre ; son poids total est de 28 tonnes ; il a 4,50 m de longueur sur 4,45 m de hauteur, depuis le sommet de la tête jusqu’aux pieds.
Le lion symbolise la victoire et le nouveau Royaume-Uni des Pays-Bas ; sa gueule ouverte est tournée vers la France, vaincue ; sa patte posée sur un boulet de canon représente la paix que l’Europe a conquise à l’issue de la bataille.
Le sommet de la butte offre une large vue sur le champ de bataille de Braine-l’Alleud à Genappe, de Plancenoit à Mont-Saint-Jean. Une table d’orientation permet de situer les fermes et les positions des troupes sur le terrain.
Wellington qui visita Mont-Saint-Jean quelques années après sa victoire déclara tristement que la pyramide du Lion avait gâté son champ de bataille. « En effet on dut considérablement abaisser le niveau du terrain pour prendre la terre nécessaire à l’édification de ce monticule et ainsi le fameux chemin creux d’Ohain, par exemple, où vinrent s’engouffrer les premières lignes de la cavalerie française, n’a plus la profondeur qui causa cet écrasement horrible de soldats et de chevaux. »
Pas le temps de tous vous lire. Mais que cela paraît intéressant.
On lira avec attention dès que ma p’tite classe aura trouvé le sommeil au dodo ce soir. ;-)
Lorenz
8 juillet 2016 @ 07:56
Malgré la robe un peu froissée et l’étrange coiffure, beaucoup de classe la duchesse de Wellington!
Mathilde parfaite comme toujours.
gene
8 juillet 2016 @ 07:57
Qu’est-ce qu’elle aime, la Reine Mathilde, ces encolures « bateau » peu seyantes à mon goût, de plus je trouve que ça l’engonce : dommage !!!
ghighi
8 juillet 2016 @ 15:52
Ce n’ est pas une encolure bateau . Il y a trop de tissu et on ne sait quoi en faire … c’ est le » style vermeulen » . ça paraît inachevé . Idem pour certains » chapeaux » de Delvigne .
framboiz07
8 juillet 2016 @ 08:08
A Waterloo ? C’était une « joke » !
JAY
8 juillet 2016 @ 09:04
Dans quel objectif professionnel a lieu ce déjeuner ?
Patricia
8 juillet 2016 @ 09:18
Est-ce bien eux dont la fille s’est mariée en Andalousie ce printemps ?
Régine
8 juillet 2016 @ 11:38
oui
jo de st vic
8 juillet 2016 @ 09:28
La duchesse Antonia est vraiment une trés jolie femme, trés élegante de plus
Zeugma
8 juillet 2016 @ 09:29
L’ancêtre du duc de Wellington a débarrassé l’Europe de Buonaparte. Qu’il en soit éternellement remercié.
Alain Golliot
8 juillet 2016 @ 12:12
En etes vous sure ? On aurait echappe a la comedie du brexit.
Nicolette V
8 juillet 2016 @ 14:15
Modérez votre jugement, SVP.
Cosmo
8 juillet 2016 @ 14:23
Et oui, merci au duc de Wellington – qui n’était pas seul – d’avoir remis les Bourbons sur leurs trônes, engagé l’Europe de la Sainte Alliance, sous la douce férule du prince de Metternich, avec en prime le duc de Modène et autres principicules italiens et en allemands, et consacré enfin l’hégémonie britannique sur le monde. Bref, le libéralisme a triomphé en 1815, avec lui la liberté individuelle et la liberté de conscience partout en Europe. Une grande avancée en quelque sorte par rapport au régime napoléonien. On se demande d’ailleurs pourquoi en 1848, ce bel édifice de la liberté des peuples issu du Congrès de Vienne a été mis à bas. Mais il n’est pas impossible que certains n’aient pas bien vu la différence avant et après 1815. Quelle myopie !
Merci Zeugma pour ce regard lucide sur l’Europe post-bonapartiste !
Cela dit, une chose est certaine : les princes ont la mémoire courte et pas de rancune car sinon, commet expliquer les excellentes relations que les descendants des vainqueurs d’hier ont entretenu et continuent d’entretenir avec les descendants des vaincus.
Cosmo
framboiz07
9 juillet 2016 @ 14:54
Les puissants sympathisent toujours ensemble , sur le dos des faibles , qu’ils ont exploités …Mais les serfs , libérés par Bonaparte ,n’ont pas dû le regretter
Gérard
9 juillet 2016 @ 20:17
Le servage avait été aboli en France par Louis XVI en 1779. Sous l’Empire il fut aboli dans des États allemands et dans le duché de Varsovie.
Zeugma
11 juillet 2016 @ 07:52
Buonaparte rétablit l’esclavage par le décret du 30 Floréal An X (20 mai 1802).
LPJ
8 juillet 2016 @ 14:35
Libre à vous de le penser !!! Mais que serait la France aujourd’hui si Bonaparte n’avait pas fermé la porte aux excès révolutionnaires et permis de semer le germe du réveil des peuples en Europe. A moins bien sûr d’estimer qu’anarchie ou absolutisme pouvait conduire à un bon résultat !!!!!!
Baboula
9 juillet 2016 @ 09:52
Il aurait dû s’en tenir à fermer la porte. Le réveil des peuples s’est fait contre sa tyrannie .Au prix de tant de vies .Bien sûr ,de toutes façons ces pauvres hères seraient morts ….
Cosmo
9 juillet 2016 @ 12:13
Le réveil des peuples contre la tyrannie de Bonaparte ? Etonnante vision de l’histoire car le réveil des peuples a eu lieu en 1848 contre la tyrannie de l’Europe de la Sainte-Alliance dirigée par Metternich.
Cosmo
Zeugma
9 juillet 2016 @ 14:52
Je ne suis pas beaucoup allé à l’école mais semble me souvenir que c’est Thermidor qui mit à la Terreur et aux excès de la Révolution et non le rejeton d’une famille originaire de Gênes..
Le tyran Robespierre fut guillotiné sous les acclamations de la foule le 10 Thermidor (lundi 28 juillet 1794).
Un nouveau régime se mit en place : le Directoire qui – comme tous les régimes – avait ses qualités et ses défauts.
Buonaparte mis fin au Directoire par son coup d’Etat du 18 Brumaire an VII (samedi 9 novembre 1799), lui substitua le Consulat – c’est à dire sa propre dictature – puis l’empire.
Le personnage a ses aficionados.
XANTYA
9 juillet 2016 @ 14:26
C’est un peu court ! Non ?
les évènements qui ont suivi la chute de Napoléon n’ont pas été « un long fleuve tranquille » et ont semé les germes de moult conflits.
Alors bien sûr l’ère Napoléonienne n’a pas été exempte d’erreurs et d’outrances, mais quid de la suite ? Le rétablissement des Bourbons n’a pas été une réussite exemplaire ni pour la France ni pour l’Europe…
Zeugma
9 juillet 2016 @ 17:40
Buonaparte : combien de morts ?
XANTYA
10 juillet 2016 @ 12:51
Y en aurait il eu moins s’il n’avait pas été là ?
Après Thermidor, l’Europe des Monarques aurait continué à lutter contre les idées de la Révolution et aurait par divers moyens, notamment en favorisant le rétablissement immédiat de Louis XVIII à tenter de revenir à une Monarchie absolue, ce qui n’aurait pas manqué de provoquer une nouvelle guerre civile en France et éventuellement un conflit avec les Monarchies européennes.
Ce qui au bout du compte aurait amené aux mêmes constats de victimes mais aurait retardé les réalisations que l’on doit que vous le vouliez ou non à Napoléon Bonaparte.
Alors certes il n’était pas un ange, mais je crois qu’il ne pouvait guère faire autrement que lutter contre l’Europe coalisée contre non seulement lui, mais les idées héritées de la Révolution (pour laquelle je n’ai pas une sympathie inconditionnelle) idées qui mettaient en péril le propre équilibre des Souverains Européens.
En fait il a bien fallu qu’ils composent avec, un demi siècle plus tard.
Je ne défends pas l’Empereur envers et contre tout, mais je considère que les options aussi peu nuancées, sont porteuses d’erreurs véhiculées siècle après siècle et qui laissent peu de place à la réalité historique.
« S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche » un grand doute sur cette citation
14 juillet 1789 sur l’Agenda de Louis XVI : « Rien » or ce rien signifiait qu’il n’avait pas abattu de gibier à la chasse ce jour là et non qu’il ne s’était rien passé à Paris…
Et combien d’autres encore
Cosmo
10 juillet 2016 @ 16:06
Wellington, Blucher, Koutouzov, etc…combien de morts ? Sans oublier Louis XIV et XV, Frédéric de Prusse, Marie-Thérèse d’Autriche et Catherine de Russie…Ajoutons Bismarck, Foch, Pétain, Ludendorff etc…Et tant qu’on y est Hitler et Staline…
Alors pourquoi en vouloir au seul Bonaparte, qui n’a pas exécuté tout seul tous ces morts, d’autres l’ont aidé en son temps, d’autres l’ont précédé et d’autres l’ont suivi.
A croire que vous faites une fixation ?
Zeugma
11 juillet 2016 @ 13:46
Vous êtes libre d’encenser le personnage en question.
Cosmo
12 juillet 2016 @ 06:40
Rappeler des vérités n’est pas encenser. Libre à vous de ne pas aimer le personnage en question mais il est inutile de caricaturer en le faisant passer pour un diable face à d’angéliques adversaires.
JOSEPHINE
8 juillet 2016 @ 10:25
Ces dames sont fort jolies et bien assorties en couleurs !
Gibbs
8 juillet 2016 @ 10:52
Source : N&R 01/01/2015 lors du décès de son père à l’âge de 99 ans
« C’est son fils Charles Wellesley qui devient le 9ème duc de Wellington. Il est marié depuis 1977 à la princesse Antonia de Prusse, fille du prince Friedrich de Prusse (frère du défunt prince Louis Ferdinand de Prusse) et de lady Brigid Guiness. Leur fils aîné Arthur Wellesley, actuel duc de Mornington devient par conséquent marquis de Douro.
Le nouveau duc de Wellington est un proche du prince de Galles, qui s’est souvent rendu dans sa propriété en Espagne pour des chasses. »
Gérard
8 juillet 2016 @ 21:28
Comte de Mornington.
Gibbs
9 juillet 2016 @ 09:32
Gérard,
J’ai volontairement « omis » l’ensemble de ses titres afin de ne pas incommoder les lecteurs.
Gibbs
8 juillet 2016 @ 10:58
Source : L’éventail
« Né le 19 août 1945, le duc a épousé une descendante du Kaiser, la princesse Antonia de Prusse, fille du prince Frédéric et de Lady Brigid Guiness, dont il a eu cinq enfants, Arthur, Honor, May-Luise, Charlotte et Frederick. Après des études à Eton puis à Christchurch à Oxford, l’aristocrate a rejoint le parti conservateur tout en soutenant différentes institutions comme le Royal College of Art ou le English Heritage qui oeuvre à la préservation du patrimoine. Aujourd’hui, le duc est membre du comité de direction de nombreuses entreprises et gère les différentes propriétés familiales dont il a depuis longtemps repris la charge, son père étant bien trop âgé pour l’assumer pleinement. »
Gibbs
8 juillet 2016 @ 11:00
Titre le plus ancien de la pairie britannique créé en 1814 pour le futur vainqueur de la bataille de Waterloo.
Ghghi
8 juillet 2016 @ 11:17
À quelle occasion ?
Régine
8 juillet 2016 @ 11:35
Le Palais ne le mentionne pas
LPJ
8 juillet 2016 @ 14:32
Le Duc venait sans doute rencontrer son suzerain. En effet, outre son titre de Duc de Wellington et quelques autres, il est aussi Prince de Waterloo. Ce titre avait été crée en remerciement des faits guerriers de l’ancêtre.
Gibbs
9 juillet 2016 @ 10:39
LPJ,
Philippe ne saurait être le suzerain du duc de Wellington.
L’ancêtre de ce dernier ayant reçu ces terres de Guillaume d’Orange; la Belgique n’existant pas, à cette époque, sous la forme actuelle.
Gérard
9 juillet 2016 @ 12:29
Le terme de suzerain est certainement qu’approximatif mais il me semble tout de même qu’en raison des règles sur la succession d’États et du droit coutumier en la matière comme du traité de Londres le suzerain actuel serait bien le roi Philippe.
Caroline
8 juillet 2016 @ 11:26
De profil, la duchesse de Wellington a un faux air de la grande-duchesse héritière Stéphanie de Luxembourg!
Etait-ce un dejeuner officiel entre les deux couples? Le duc travaille-t-il en Belgique?
lisa
8 juillet 2016 @ 11:57
j’ai remarqué aussi sa ressemblance avec la grande duchesse Stéphanie de Luxembourg
Anne-Cécile
8 juillet 2016 @ 14:04
Expliquez Caroline à quel titre les Wellington peuvent-ils prétendre être reçus officiellement?
Il s’agit juste d’un déjeuner mondain à alibi x, je suppose que le duc et la duchesse disposent de quelques activités économiques et à tropisme social.
Gibbs
9 juillet 2016 @ 12:36
Anne-Cécile,
Comme tout un chacun si Leurs Majestés l’estiment bon.
*Gustave de Montréal
8 juillet 2016 @ 14:50
Travaille-t-il, pourquoi? Il est propriétaire de domaines en Hampshire , en Belgique et en Espagne. Sa fortune est évaluée à £50 000 000,- !!
Gibbs
9 juillet 2016 @ 12:34
Pourquoi travaillerait-il s’il peut vivre de ses rentes ?
Pour rappel, il est né en 1945.
Leonor
9 juillet 2016 @ 15:58
Sans compter (!) que, pour vivre de ses rentes, il faut gérer d’abord les biens qui produisent ces rentes. A partir d’un certaine quantité de biens, cela devient un véritable travail, sauf bien sûr à pouvoir et vouloir le déléguer. Quoique… une délégation aussi, c’est quelque chose qui est à suivre et à surveiller, et qui exige donc compétences , temps et attention.
Faute de quoi tout peut aller à vau-l’eau.
framboiz07
8 juillet 2016 @ 16:03
Très juste, Caroline .
amaia
8 juillet 2016 @ 17:45
Il descend du vainqueur de Waterloo et Waterloo est en Belgique !!!!
C’est un homme politique anglais !!!
Gibbs
9 juillet 2016 @ 12:31
Je confirme : Waterloo et sa célèbre butte du Lion sont en Belgique !
Muscate
8 juillet 2016 @ 18:29
J’ai pensé la même chose, Caroline!!…Stéphanie tout craché dans quelques (dizaines)d’années, ce cliché!
adriana
9 juillet 2016 @ 06:34
je partage votre commentaire concernant la ressemblance !!!! bon samedi à tous
Gibbs
8 juillet 2016 @ 12:37
Le Palais serait bien inspiré de commenter davantage !
maman monique
8 juillet 2016 @ 12:58
Très élégantes ces dames
le Roi Philippe porte une jolie cravate
Laurent F
8 juillet 2016 @ 13:04
Le duc de Wellington est gestionnaire de 1083 hectares de terres et de bois, reçus en usufruit par son aïeul sur les territoires de Nivelles, de Pont-à-Celles, de Genappe et de Gosselies en même temps que le titre de prince de Waterloo.
Le 18 juin 1815, le duc de Wellington signe la retentissante victoire contre l’armée de Napoléon lors de la bataille de Waterloo. Le mois suivant, Guillaume Ier lui octroie le titre de prince de Waterloo, transmissible à chaque premier descendant masculin des générations suivantes – on parle d’un ordre de primogéniture. Dans un arrêté royal du 29 septembre 1815, le Roi des Pays-Bas y assortit un « gage de la reconnaissance nationale »: un majorat « napoléonien » de 1083 hectares, répartis dans trois zones boisées en périphérie nivelloise. La dotation sera « possédée irrévocablement et à perpétuité par le prince de Waterloo et ses descendants légitimes ».
Le duc ne peut ni vendre les terres ni les produits que génèrent les hectares qui lui sont cédés. De 1817 à 1870, il obtient le droit de défricher intégralement les parcelles boisées pour les convertir en terres agricoles, sans pouvoir bénéficier du produit de la vente du bois. Celui-ci est dès lors inscrit au Grand livre de la dette publique, pour un montant de 2,3 millions de francs-or. Cette disposition, qui constitue à l’époque une forme de prêt à l’Etat belge, aboutit sur la souscription d’une rente: l’Etat ne remboursera pas le capital mais en paiera perpétuellement les intérêts au duc de Wellington.
En 1988, l’Etat belge passe discrètement une convention avec le huitième duc afin de mettre fin à la rente. En contrepartie, ce dernier obtient la pleine propriété sur 25 hectares de la dotation. Si l’accord vise à éteindre la polémique liée à la rente, les terres cédées aux Wellington continuent pourtant à alimenter la controverse, consacrée en 2001 dans le livreWellington et l’argent des Belges ou la seconde bataille de Waterloo (éd. Luc Pire), sous la signature de l’ancien sénateur Jean-Emile Humblet.
« La dotation est inattaquable et incontestable », assène Serge de Meeûs, dont la famille gère le patrimoine foncier des Wellington depuis 1937. C’est notamment vers lui que convergent, chaque année, les revenus liés au fermage à verser au duc – environ 125 000 euros par an. « Le montant des baux est régi par le ministère de l’Agriculture. Quant au duc, il s’acquitte évidemment de l’impôt foncier. Pour l’Etat belge, cette dotation constitue une rentrée d’argent et non une dépense. Pour les agriculteurs, c’est de l’or. Ils disposent de baux de très longue durée avec l’assurance que les terres ne seront jamais revendues. »
Sa seigneurie venaient visiter ses paysans et chercher son fermage sans doute !!
Marie1
9 juillet 2016 @ 10:19
Merci pour ces précisions.
Gibbs
9 juillet 2016 @ 10:27
Laurent F,
Votre dernière phrase est inutile et fausse.
Pour le reste : où se situe le problème ?
Le duc de Wellington a gagné la bataille de Waterloo et a reçu ses terres…
Nombreuses sont les personnes dans ce cas : cela s’appelle l’Histoire qu’elle soit bonne ou mauvaise.
Pour info, l’épouse de l’actuel duc est, par sa mère, une Guinness.
Je suppose qu’il n’est pas nécessaire de narrer l’empire financier que ce nom représente.
@LPJ
Philippe n’est en aucune manière le suzerain du duc de Wellington.
Gibbs
9 juillet 2016 @ 10:31
Merci Wiki
« Charles Wellesley est le fils aîné du 8e duc de Wellington, lord Arthur Valerian Wellesley (1915-2014) et de son épouse Diana Ruth McConnel (1922-2010).
Le 3 février 1977, Charles Wellesley épouse la princesse Antonia de Prusse (1955), fille du prince Frédéric de Prusse (1911-1966) et de son épouse Lady Brigid Guinness (1920-1995). Par son père, la jeune fille est l’arrière-petite-fille de l’empereur Guillaume II d’Allemagne (1859-1941).
De ce mariage naissent 5 enfants, dont l’aîné est titré comte de Mornington. En 2014, à la mort de son père, il devient le 9e duc de Wellington et son fils marquis du Douro. »
Gibbs
9 juillet 2016 @ 12:50
Laurent F,
Vous avez omis votre source à savoir « Napoléon Bonaparte – Belgique qui se termine par la phrase suivante :
« Il n’existe, en Belgique, aucune autre dotation similaire attachée à un titre nobiliaire.
Article de Christophe Leroy pour Le Vif »
Difficile d’être pro-britannique si l’on est pro-bonapartiste.
Je retiens une chose : les différentes forces en présence (voir Bataille de Waterloo) ont vaincu Napoléon et ceci ne plaît toujours pas à certains Français.
Personne ne refait l’Histoire !
Gérard
12 juillet 2016 @ 03:55
Mais le prince impérial est mort au combat sous l’uniforme britannique. Et Napoléon et les siens étaient fascinés par l’Angleterre qui fut aussi pour nos empereurs et nos rois le havre.
Pascale (37)
8 juillet 2016 @ 13:27
Zeugma, si vous n’aimez pas BONAPARTE, n’en dégoutez pas les autres ……
clement
8 juillet 2016 @ 13:36
Zeugma vous n’êtes pas Français pour dire de telles choses ! Napoléon est notre Empereur et même si je n’approuve pas ses guerres ,il a été craint et admiré en son temps ,il a fait de la France un pays avec lequel il fallait compter ;il reste une de nos gloires et laisse de grandes oeuvres !
Gibbs
9 juillet 2016 @ 12:52
clement,
Le Code Napoléon est toujours en vigueur en France et en Belgique.
framboiz07
9 juillet 2016 @ 14:59
Bien modifié depuis 1815 , quand même ! Exemple :le droit des femmes & des enfants a évolué en 201 ans ! Heureusement , Gibbs !
Gibbs
10 juillet 2016 @ 08:17
Cela allait sans le préciser framboizO7 !
Tout le monde devrait le savoir.
Cosmo
9 juillet 2016 @ 20:55
En Allemagne et en Italie, également, chère Gibbs !
Bon dimanche
Cosmo
Marissa
8 juillet 2016 @ 15:15
La Duchesse est une très belle femme. Aucune de ses filles ne tient vraiment d’elle alors que ses fils sont très beaux.
jocelyne de
8 juillet 2016 @ 16:22
Très élégantes toutes les deux effectivement la robe de la duchesse aurait eu besoin d un petit coup de fer
beji
8 juillet 2016 @ 18:44
Régine,un article sur la duchesse de Wellington serait le bienvenu.
MIKA
8 juillet 2016 @ 19:18
C’est exactement ce que je me suis dit pour la ressemblance avec Stephanie !!
Bien vu Caroline !
stef3434
8 juillet 2016 @ 21:12
Stéphanie de Luxembourg ressemblera à la duchesse de Wellington dans quelques années !!!
Gérard
9 juillet 2016 @ 12:27
Je vois un peu tard que Laurent F a déjà tout dit sur cette question des intérêts belges du duc mais je transmets tout de même ce que j’avais préparé pour les rares compléments que l’on peut y trouver car évidemment nous avons utilisé les mêmes sources je suppose. Il voudra bien m’en excuser.
Il faut bien entendu se souvenir en effet que les intérêts du duc sont importants en Belgique puisque le premier duc, le maréchal, fut créé le 8 juillet 1815 prince de Waterloo par le roi Guillaume Ier des Pays-Bas avec le qualificatif d’altesse sérénissime et une dotation portant sur une rente annuelle et sur des immeubles représentant environ 1 083 ha, ce qui correspondait à environ 20 000 florins par an. L’arrêté royal-loi du 29 septembre 1815 assortissait en effet cette principauté en « gage de la reconnaissance nationale » d’un majorat de type napoléonien (le seul qui existe actuellement en Belgique) de ces 1 083 ha répartis en trois zones boisées en périphérie de Nivelles pour être « possédé irrévocablement et à perpétuité par le prince de Waterloo et ses descendants légitimes ».
Seul le capital de cette rente annuelle a été ultérieurement annulé par une convention signée le 7 juin 1872 par l’État belge et le deuxième duc de Wellington, prince de Waterloo, Arthur, pour mieux faire ressortir l’inaliénabilité de cette rente en l’affranchissant d’un remboursement du capital et de l’action normale de l’amortissement.
Suite à diverses expropriations les immeubles affectés à cette dotation ont vu leur superficie réduite environ 986 ha tandis que la rente annuelle avait été portée à 81 128 FB.
Aujourd’hui le revenu annuel serait à cet égard sur les domaines du domaine de Waterloo d’environ 100 000 £, et après l’indépendance de la Belgique, conformément au Traité de Londres du 15 novembre 1831, ratifié par l’arrêté royal belge du 22 novembre 1832 sur le fondement de la loi du 7 novembre 1831, et conformément au Traité définitif de paix conclu à Londres le 19 avril 1839 et approuvé par la loi belge du 3 février 1843, et conformément au droit international coutumier qui régit la succession d’États, la dette publique concernant Waterloo fut assurée par le nouveau royaume de Belgique.
Mais on se souvient qu’à plusieurs reprises la question de Waterloo a été évoquée en Belgique. Et notamment en 2001 avec le sénateur Jean-Émile Humblet.
En 1817 les autorités compétentes dans ce qui est devenu depuis la Belgique avaient conclu un accord pour payer 1 600 livres par an pour le produit de vente de bois.
Le duc en effet ne peut ni vendre les terres ni les produits générés par ces hectares. De 1817 à 1870 les ducs ont obtenu le droit de défricher intégralement les parcelles boisées pour les convertir en terres agricoles, sans pouvoir bénéficier du produit de la vente du bois produit et celui-ci dès lors a été inscrit au Grand livre de la dette publique pour un montant de 2,3 millions de francs-or. Ce qui constituait à l’époque une forme de prêt à l’État belge et aboutit à la souscription d’une rente au terme de laquelle l’État ne remboursera pas le capital mais payera perpétuellement les intérêts au duc de Wellington.
Jusqu’en 1988 ce paiement a été effectué mais le huitième prince, Valerian Wellesley, avait renoncé définitivement et irrévocablement au paiement en échange de la propriété pure et simple d’environ 25 ha des 2 600 acres sur lesquels le prince a des droits. Cette surface est donc devenue propriété pleine et entière du duc. Un accord fut passé avec l’État belge discrètement en ce sens (convention du 26 janvier 1988). En même temps donc l’État belge, qui en l’absence de descendance masculine par ordre de primogéniture du prince de Waterloo, disposerait toujours d’un droit de retour sur les immeubles de la dotation, a renoncé de son côté à son droit de retour sur ces mêmes 25 ha affectés à la dotation.
Cependant certains contribuables belges et notamment l’ancien sénateur Humblet ont dit que l’accord ne reflétait pas la valeur de la terre qui fait partie du territoire national belge et ont attiré l’attention sur l’accord initial en faisant valoir que la Belgique alors ne pouvait pas se permettre de ne pas l’accepter, car le royaume naissant, sous un roi qui de plus avait failli régner avec son épouse sur l’Angleterre, ne pouvait pas risquer d’offenser la Grande-Bretagne, qui, avec la France, portait la Belgique sur les fonts baptismaux.
En 2009 un membre flamand du Parlement, le député Bruno Stevenheydens, interrogea le vice-premier ministre et ministre des finances et des réformes institutionnelles sur la subvention et il lui fut répondu que cette subvention faisait partie des obligations internationales souscrites par la Belgique conformément au Traité de Londres et qu’il n’était pas question de revenir sur cette obligation qui avait été réciproquement et scrupuleusement remplie.
Le ministre rappelait que les règles de succession avaient été correctement appliquées pour le titre de prince de Waterloo conformément aux dispositions constitutives du titre et de la dotation y attachée, et que les princes avaient respecté leurs obligations notamment en matière de droits de succession calculés après chaque décès sur la valeur de l’usufruit des immeubles de la dotation.
La dotation est inattaquable et incontestable a souligné le comte Serge de Meeûs d’Argenteuil dont la famille gère le patrimoine foncier belge des Wellington depuis 1937. Chaque année c’est lui qui reçoit les revenus liés aux fermages, et qui les verse au duc soit donc environ 125 000 € par an. Et le gestionnaire ajoutait en 2014 : « Le montant des baux est régi par le Ministère de l’agriculture. Quant au duc, il s’acquitte évidemment de l’impôt foncier. Pour l’État belge, cette dotation constitue une rentrée d’argent et non une dépense. Pour les agriculteurs, c’est de l’or. Ils disposent de baux de très longue durée avec l’assurance que les terres ne seront jamais revendues. »
Les fermiers et leurs enfants se disent très satisfaits de la situation actuelle et ne veulent aucun changement, ils l’ont répété pendant toute l’année 2015 et certains ont déjà été invités chez lui par le duc. Mais l’ancien sénateur Humblet considère toujours ainsi que son avocat que « le duc de Wellington est une personne charmante, un vrai gentleman, mais il se comporte vraiment à Waterloo, et dans les zones environnantes comme si la bataille s’était livrée en 1970. » En somme pour lui la reconnaissance ne peut être éternelle. Le duc lui ne fait aucun commentaire.
Depuis que son père n’était plus en mesure en raison de son âge d’effectuer le déplacement en Belgique, le marquis de Douro, devenu le neuvième prince de Waterloo, Arthur Charles Wellesley, se rendait assez souvent en Belgique pour rendre visite aux fermiers de son territoire qui le décrivent comme un homme simple et avenant. Le duc est depuis quelques années homme d’affaires après avoir été parlementaire européen du Parti conservateur pour le Surrey entre 1979 et 1989. Il est également élu depuis 2015 à la Chambre des Lords. Il administre plusieurs sociétés cotées en Bourse, comme Pernod-Ricard, Sanofi-Aventis, Cartier SA et la Compagnie financière Richemont.
Il a également de nombreuses autres fonctions et nous noterons qu’il est le 10e duc de Ciudad Rodrigo au royaume d’Espagne depuis la cession de ce titre que son père lui avait faite le 10 mars 2010 et qui fut accepté par le roi d’Espagne le 21 mai de la même année.
Bien entendu il est aussi marquis de Douro, comte de Mornington, duc de la Victoire, marquis de Torres Vedras et comte de Vimeiro (ces trois titres au Portugal).
JAusten
11 juillet 2016 @ 18:22
très intéressant Gérard ….. tout ce que cette famille a gagné et ça en un seul jour.
Gérard
13 juillet 2016 @ 21:40
C’est bien vrai !
Gibbs
9 juillet 2016 @ 13:05
Avec la permission de Régine.
http://animatedgifs.a.n.pic.centerblog.net/12140816.JPG
http://static.blastingnews.com/media/photogallery/2015/3/18/main/la-butte-du-lion-symbolise-la-celebre-bataille_260441.jpg
http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre/belgique/butte-du-lion-escalier-12d-br-l-alleud1c-cpf-1408.jpg
https://www.herodote.net/_images/butte.jpg
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Wiki
« La Butte du Lion ou Monument de Waterloo, constitué d’un imposant tertre de terre surmonté d’un colossal Lion belgique, est un monument érigé en 1826, pour éterniser la gloire nationale, sur le site de la bataille de Waterloo, à Braine-l’Alleud, à la demande du roi Guillaume Ier des Pays-Bas qui voulut marquer l’endroit présumé où son fils ainé, le prince Guillaume II, fut blessé à l’épaule à la fin de la bataille. Comme tout le site de la bataille, la Butte est inscrite au Patrimoine majeur de Wallonie.
Historique
Le projet de tumulus est confié en janvier 1820 à l’architecte du roi, Charles Van der Straeten (1771-1834), après que le projet de pyramide puis d’obélisque de son rival Jean-Baptiste Vifquain a été refusé.
La butte est un cône de terre régulier de 169 mètres de diamètre et 41 mètres de haut accessible par un escalier de 226 marches. Le cône évoque aussi les tumuli des tribus de la Gaule belgique. Ouvert en 1824, le chantier nécessite le déplacement de 290 000 m3 de terres prélevées au sud-ouest de la rue de la Croix jusqu’à la ferme de la Haie-Sainte. Le transport des terres aurait été fait par des boteresses (porteuses de hottes) liégeoises. Cette idée longtemps acquise a été remise en cause avant d’être analysée en profondeur et validée par le travail de Georges Jaquemin.
Le lion fut hissé et posé sur son piédestal au sommet de la butte au soir du samedi 28 octobre 1826.
Son succès touristique ne date que de la seconde moitié du xixe siècle. Ce n’est d’ailleurs qu’en 1863-1864 qu’on aménage le promenoir au sommet de la butte avec la construction de l’escalier. En 1832, lorsque les troupes françaises du maréchal Gérard passent à Waterloo pour soutenir le siège de la citadelle d’Anvers toujours tenue par les Hollandais, le Lion faillit être renversé par les soldats français. Ils en brisèrent même la queue.
Le 14 janvier 1999 des glissements de terrain se produisent. Sur la butte du côté du bâtiment du Panorama. De semblables dégâts se sont produits en 1995 et furent réparés avec l’enfoncement de 650 micro-pieux.
Un colossal Lion belgique posé sur un piédestal de pierre surmonte l’imposant tertre de terre.
Un colossal Lion belgique (« Leo Belgicus ») posé sur un piédestal de pierre, soutenu par une colonne intérieure de brique, surmonte la butte. Il est composé de neuf pièces de fonte de fer coulées dans les forges de John Cockerill à Seraing, à partir d’un modèle sculpté par Jean-Louis Van Geel (Malines 1787 – Bruxelles 1852). Ce travail gigantesque a été coulé en fonte dans un moule en plâtre ; son poids total est de 28 tonnes ; il a 4,50 m de longueur sur 4,45 m de hauteur, depuis le sommet de la tête jusqu’aux pieds.
Le lion symbolise la victoire et le nouveau Royaume-Uni des Pays-Bas ; sa gueule ouverte est tournée vers la France, vaincue ; sa patte posée sur un boulet de canon représente la paix que l’Europe a conquise à l’issue de la bataille.
Le sommet de la butte offre une large vue sur le champ de bataille de Braine-l’Alleud à Genappe, de Plancenoit à Mont-Saint-Jean. Une table d’orientation permet de situer les fermes et les positions des troupes sur le terrain.
Wellington qui visita Mont-Saint-Jean quelques années après sa victoire déclara tristement que la pyramide du Lion avait gâté son champ de bataille. « En effet on dut considérablement abaisser le niveau du terrain pour prendre la terre nécessaire à l’édification de ce monticule et ainsi le fameux chemin creux d’Ohain, par exemple, où vinrent s’engouffrer les premières lignes de la cavalerie française, n’a plus la profondeur qui causa cet écrasement horrible de soldats et de chevaux. »
ghighi
9 juillet 2016 @ 14:40
Quel est le lien de parenté avec Jane Wellesley qui fut la petite amie de Charles au milieu des années 70′ ?
Gérard
9 juillet 2016 @ 18:43
C’est sa sœur toujours pas mariée.
Ghghi
10 juillet 2016 @ 15:11
Merci !
Marissa
9 juillet 2016 @ 19:23
Lady Jane est la sœur du Duc.
ghighi
11 juillet 2016 @ 07:15
Merci !
Lili.M
10 juillet 2016 @ 07:29
Sauf erreur elle est la soeur du duc de Wellington.
Ghghi
10 juillet 2016 @ 15:11
Merci !
Leonor
9 juillet 2016 @ 16:00
Pas le temps de tous vous lire. Mais que cela paraît intéressant.
On lira avec attention dès que ma p’tite classe aura trouvé le sommeil au dodo ce soir. ;-)