Les règles dynastiques de la famille impériale du Brésil sont extrêmement strictes. Pour conserver ses droits, les princes et princesses d’Orléans-Bragance doivent impérativement épouser des personnes de leur rang.
L’actuel chef de la famille impériale est le prince Luiz né en 1938, fils aîné du prince Pedro Henrique d’Orléans-Bragance et de la princesse Marie de Bavière. Célibataire, son successeur sera son frère le prince Antoine né en 1950 et qui a l’inverse de ses frères aînés mariés, a conservé ses droits en raison de son mariage avec la princesse Christine de Ligne.
Son fils aîné le prince Pedro Luiz, espoir des monarchistes brésiliens, a perdu la vie dans le crash de l’avion d’Air France reliant Rio de Janeiro à Paris en 2009. Son deuxième fils le prince Rafael est donc depuis « l’héritier » de la maison impériale.
Dans un entretien, le prince indique qu’il devra logiquement se marier avec une personne de son rang. Jusqu’à présent, le prince fréquentait Talita Vaccaro, une jeune femme organisant des mondanités et avec qui il se montrait dans les fêtes de Rio de Janeiro. Les monarchistes brésiliens inquiets des conséquences d’une telle idylle, ont donc interprété ces déclarations comme un annonce officieuse de fin de relation amoureuse.
Dans la famille impériale du Brésil, on est donc bien loin de ce qui a été depuis accepté dans les Cours royales européennes régnantes : des mariages avec des jeunes femmes roturières, divorcée d’un mariage civil ou même mère d’un enfant…
Sur cette photo, le prince Antoine et son épouse la prince Christine le jour du mariage de leur fille Amélia avec James Spearman (elle a dû renoncer à ses droits dynastiques) et en compagnie de leur fille Maria Gabriela et du prince Rafael. (merci à Alberto)
Anne-Cécile
6 janvier 2017 @ 04:40
Leur interprétation est erronée : il épousera une jeune femme de son rang ne signifie pas que sa relation actuelle est finie, cela signifie qu’il épousera une jeune femme de son rang et continuera à mener sa vie.
Lorsque l’on voit les lobbies du jeune Rafael, et l’héritage qu’il y a à la clé, je ne me fais aucun souci, il aura le beurre et l’argent du beurre. Aucune raison de renoncer à l’un ou à l’autre.
Anne-Cécile
6 janvier 2017 @ 10:09
hobbies pardon.
Cela dit Cupidon peut lui permettre un mariage d’amour avec une des siennes.
Ainsi tout le monde sera content.
Gérard
6 janvier 2017 @ 11:30
Pensez-vous qu’il soit fréquent qu’un jeune homme au demeurant chrétien pratiquant s’exprime dans la presse pour dire : « je suis amoureux d’une jeune fille que je vais pas épouser pour en épouser une autre que je n’aimerai pas » ? À moins de vouloir se constituer une preuve à l’avance de nullité canonique…
Il faudrait lire cette fameuse interview du prince.
Anne-Cécile
6 janvier 2017 @ 14:42
Je doute qu’un jeune homme éduqué et intelligent ait évoqué sa vie privée publiquement, quelle qu’elle soit, si ce n’est que pour dire ce qu’on attend qu’il dise.
En revanche ce qui est certain ce qu’il n’y a aucun doute sur le fait que les monarchistes brésiliens se fichent de savoir s’il aimera ou non sa femme, il leur suffit de savoir qu’elle est née et a été vue entrante dans une église en blanc.
Eux aussi éduqués ne sauraient le déclarer à haute voix.
La réalité et la vérité d’un sacrement n’entrent pas en ligne de compte. Jamais sauf si cela amène de l’eau à leur moulin. L’amour chrétien c’est juste la cerise sur le gâteau.
Daniel
6 janvier 2017 @ 13:26
Un mariage de raison et sans amour pour avoir un héritier à la couronne et garder la vraie relation amoureuse cachée
Il y a eu un empereur de russie qui n aimait pas sa seconde femme et il n’aimait toujours sa femme defunte
.Antoine
6 janvier 2017 @ 20:14
Entendre chanter les louanges du conjoint défunt est, pour le nouveau, un supplice raffiné où excellent ceux et celles qui l’ont précipité vers la tombe.
Bienveillance
6 janvier 2017 @ 04:48
Une monarchie non régnante qui applique des lois que même l’Angleterre a rangé aux oubliettes… Vive la modernité !
marielouise
6 janvier 2017 @ 07:46
De vos avis Bienveillance et Naucratis…comme tout cela sent la poussière !
ml
Pierre-Yves
6 janvier 2017 @ 18:41
San compter que de façon très pragmatique, ça limite très sérieusement le réservoir de candidats possibles.
marielouise
7 janvier 2017 @ 07:53
La consanguinité est à craindre…
ml
Naucratis
6 janvier 2017 @ 06:33
Ces règles surannées sont ridicules et même choquantes. Le Brésil ne redeviendra pas une monarchie et ceux qui y défendent ces règles dynastiques en sont en partie responsables.
Actarus
6 janvier 2017 @ 08:32
En effet, c’est d’une absurdité totale en 2017. Le dernier prince à marier ne pourrait même pas épouser une demoiselle Tornos sans déchoir. ;-) Mais si Raphaël fait un « mauvais mariage », la dynastie impériale s’éteindra-t-elle ou ces règles idiotes seront-elles jetée aux oubliettes ?
Tiantilb
6 janvier 2017 @ 20:06
Le Prince Luiz devrait faire comme son cousin, le duc Franz de Bavière – avec lequel il a sans doute plus en commun qu’il ne le croit – et « régulariser » tous ces mariages « inégaux » : ceux de ses frères comme de ses neveux et nièces. La décision du duc Franz a permis d’assurer la continuité de la Maison de Bavière. Qui s’en plaint aujourd’hui ? Un tel geste permettrait aux Orléans-Bragance d’avoir un avenir dynastique et – qui sait ? – peut-être un avenir politique. En attendant il faudra attendre la disparition du Prince Luiz et de son frère Bertrand. Ces tristes sires sont d’un autre temps et ils ne craignent pas le ridicule comme en témoigne cet entretien récent accordé par le Prince Bertrand au Financial Times de Londres. Triste, vraiment triste.
https://next.ft.com/content/e135da74-179a-11e6-b197-a4af20d5575e
Laurent F
6 janvier 2017 @ 08:44
Ce serait peut-être aussi bien pour le Brésil que tous ces politiques plus corrompus les uns que les autres qui dirigent le pays actuellement.
Daniel
6 janvier 2017 @ 13:28
Le prince antonio quand il deviendra chef de famille il changera peut être les lois dynastiques
Zorro
6 janvier 2017 @ 10:26
D’abord, le mariage ne suppose pas forcément l’amour. L’amour n’a jamais eu aucune conséquence juridique. L’officier d’état civil ne demande d’ailleurs pas aux époux l’obligation de s’aimer pour contracter mariage. Le mariage mixte (entre un homme et une femme) suppose deux choses : la fidélité et son corollaire, la présomption de paternité. Le mariage organise donc la protection juridique de la famille à naître de ce couple. L’amour n’entre donc pas en ligne de compte car il n’y a rien de plus impermanent que l’amour. S’il n’y a que l’amour qui entre en compte, le mariage débouche quasi obligatoirement sur un divorce. Le mariage n’est plus la colonne vertébrale de la famille, mais la filiation qui est irrévocable et indépendante des variations sentimentales des parents.
Ensuite, concernant les mariages égaux, à mon sens, il y a une différence fondamentale entre les familles régnantes et les familles non-régnantes. Les membres des familles royales régnantes peuvent se permettre d’épouser des bergères, ça crée un lien symbolique entre l’Etat et le peuple. Le mariage morganatique démocratise la monarchie. Pour une famille non régnante, la situation est tout autre. Si les membres de la famille impériale brésilienne se métabolisait complètement dans la société civile ne se différencierait plus du peuple, l’héritage dynastique se diluerait. La famille impériale ne serait plus un repère historique et finirait par tomber dans l’oubli ou pire dans l’anonymat.
Pour moi, un mariage égal est une question de survie pour les dynasties déchues.
Le cas de la famille de Savoie est tout à fait exemplaire à cet égard.
Jean Pierre
6 janvier 2017 @ 15:25
Ce n’est pas vrai au Royaume Uni où avant l’échange des consentements les époux jurent :
« I take you, to be my wife or husband. I promise to be true to you in good times and in bad, in sickness and in health. I will love you and honour you all the days of my life. »
Gérard
7 janvier 2017 @ 19:10
Dans le mariage chrétien l’amour est requis comme on peut le voir au paragraphe 1643 du Catéchisme de l’Église catholique.
Anita
6 janvier 2017 @ 15:45
Sortez de votre caverne don Diego et vous découvrirez que dans le monde entier, un mariage mixte signifie, non pas un mariage entre un homme et une femme, mais entre deux personnes d’origines différentes ;-)
Luise
6 janvier 2017 @ 16:59
Les italiens n’ont pas oublié la Maison Royale de Savoie
HRC
6 janvier 2017 @ 17:51
je trouve fine l’analyse de Zorro.
.Antoine
6 janvier 2017 @ 20:25
Zorro, si votre commentaire est sans doute réaliste on ne peut guère le qualifier de « fleur bleue »… « Rien de plus impermanent que l’amour », oui, mais rien de plus imprévisible aussi. Avec de la bonne volonté de part et d’autre, un bon sens de l’humour autant que de l’amour et l’envie de réussir, l’amour peut croître d’année en année. Il se transforme au fil du temps mais sans rien perdre de son ardeur. J’ai la chance d’expérimenter la théorie depuis plus de trente ans et je ne suis pas encore arrivé au bout de mes découvertes éblouies.
Laure-Marie Sabre
6 janvier 2017 @ 21:23
Diane de Würtemberg défendait les unions égales dans les familles détrônées par le fait que c’était ce qui leur permettait de survivre : quand on ne règne pas, d’après elle il faut faire beaucoup plus attention au maintien des traditions car on ne peut décider de rien, on ne peut rien changer, on n’a pas de droits particuliers ni de pouvoir (contrairement au roi d’Espagne, qu’elle citait justement à propos des mariages de ses trois enfants).
Actarus
10 janvier 2017 @ 08:57
Ce n’est pas faux, on peut même dire que c’est assez juste, surtout quand on regarde les unions calamiteuses des enfants du roi-papa d’Espagne. Cependant, le prince Louis d’Orléans-Bragance exagère. Il pourrait lâcher du lest, sinon il finira à l’ouest. ;-) Sans aller chercher comme autrefois sa future conjointe dans les familles souveraines ou ayant autrefois régné, le prince Raphaël, apparemment dernier de la lignée, pourrait trouver son bonheur parmi les nombreuses maisons d’ascendance noble qui ne manquent pas de jeunes filles à marier. Et quand le roi d’Espagne est marié à une Ortiz, ou le duc de Cambridge à une Middleton à la famille envahissante ^^ il faut admettre que ce ne serait pas déchoir de son perchoir. ;-)
Or, si le jeune prince fait un « mauvais mariage », s’il faut en croire ces règles strictes dont il est question, ce sera la fin de la dynastie impériale brésilienne. Ou plutôt la renaissance d’un orléanisme à l’envers ! Qu’est-ce qu’un orléanisme à l’envers ? C’est une théorie dynastique par laquelle on reconnaît la primogéniture de l’aîné de ligne en admettant que les renonciations qui furent exigées à son ancêtre étaient sans valeur. ;-) De fait, la branche aînée dite de Pétropolis retrouverait toute sa légitimité face à une branche cadette dite de Vassouras qui serait tombée en quenouille. ^^
Marissa
6 janvier 2017 @ 07:16
Y a-t-il toujours des princesses qui accepterons un mariage arrangé? Ou peut-être, qu’il aura de le chance et tombera amoureux d’une princesse.
stef3434
6 janvier 2017 @ 08:11
Beaucoup de cinéma pour pas grand chose vu qu’il n’y aura jamais plus de monarchie au Brésil !
Que ce jeune homme choisisse l’amour !
Robespierre
6 janvier 2017 @ 08:29
Ces règles monarchiques dans une monarchie défunte sont ridicules. L’héritier du « trône impérial » pourrait passer outre à ces règles mais il ne le fait pas. Y aurait-il un gros héritage à la clé, un moyen de pression financier qui l’obligerait à se conformer à ce qu’on attend de lui sous peine de tout perdre ?
Lucile M.
6 janvier 2017 @ 09:11
Je ne peux m’empêcher de rire ! Le retour de la monarchie au Brésil est aussi vraisemblable que la réinstallation des pharaons en Egypte. Comique tout simplement.
Muscate-Valeska de Lisabé
7 janvier 2017 @ 18:02
Bien trouvé,Lucile! ;-))
Gérard
7 janvier 2017 @ 19:16
Personne aujourd’hui ne pourrait se revendiquer de liens familiaux connus et prouvés avec que les familles pharaonique mais il y a toujours une famille royale égyptienne celle de Mehemet Ali.
Berthold
9 janvier 2017 @ 20:04
Il y a bien eu un retour de la monarchie en Roumanie!!!!
J.B.
Arielle de T
6 janvier 2017 @ 10:07
Je trouve cet article complétement idiot, d’autant que les ainés sont la branche de Pétropolis et c’est tout. Puis ce sont des Orléans et des Bragances.
Gérard
6 janvier 2017 @ 16:26
Ce n’est pas idiot parce que la plupart des monarchistes brésiliens soutiennent cette branche cadette. Par ailleurs je ne comprends pas ce que vous dites à propos des Orléans et des Bragance car évidemment tous les princes brésiliens sont des Orléans et Bragance.
Ontheroadagain
6 janvier 2017 @ 10:25
On a vu ce que ça a donné en Angleterre avec Diana et Charles tandis que les autres royaumes où se sont officialisées des « mésalliances » fonctionnent très bien pour la plupart, alors même si la Famille Impériale du Brésil n’est pas régnante, ils pourraient quand même évoluer un peu et faire passer la raison du cœur avant la raison d’Etat s’ils ne veulent pas que ça finisse en drame !… Mais ce n’est que mon avis…
Pauline.G
6 janvier 2017 @ 16:59
Une Diana ne satisferait la maison impériale, ils exigent une princesse d’une famille régnante ou ayant régné ou alors appartenant à une famille de la 2e rubrique du Gotha comme les princes de Lignes. C’est la raison pour laquelle la princesse Amelia a dû renoncer à ses droits alors même que James est un lord, c’est la raison pour laquelle la princesse Alix de Ligne a dû renoncer à ses droits en épousant le comte Guillaume de Dampierre.
Vincent
6 janvier 2017 @ 17:39
Camilla est d’origine noble. Elle aurait très bien pu épouser Charles en première noce mais la reine a refusé qu’il l’épouse car le Prince avait déjà eu son pucelage. Hors à l’époque, l’héritier du trône devait absolument épouser une vierge.
Robespierre
7 janvier 2017 @ 17:37
Vous êtes bien catégorique à propos de Camilla. Avant de rencontrer le prince Charles, Camilla n’était pas un perdreau de l’année et ne prétendait pas l’être non plus.
Muscate-Valeska de Lisabé
7 janvier 2017 @ 18:02
C’est Vincent qui sait des trucs! ;-))
Gérard
7 janvier 2017 @ 19:14
Le père de Camille appartenait à la gentry mais pas à la noblesse.
Roselila
6 janvier 2017 @ 11:40
Une petite invitation en Europe chez Astrid de Belgique et il rencontrera des princesses à marier. Idem, dans la famille du Lichenstein, plusieurs jolies princesses en âge de se marier. Idem, dans les grandes familles princières allemandes…… Il trouvera sûrement mais encore il doit renoncer à son amour de jeunesse. Je ne suis pas inquiète.
Laure-Marie Sabre
6 janvier 2017 @ 21:50
Mais absolument ! Ca foisonne chez les peuples de l’Est et du Nord, il devrait forcément trouver chaussure à son pied : il y a foule de petites archiduchesses (notamment les filles de Rodolphe ou de Carl Christian, Maria Laura de Belgique…), de petites princesses de Liechtenstein (Marie-Caroline, ou ses cousines Marie-Astrid et Marie-Annunciata, les filles de Gundakar et Marie d’Orléans, Alexandra de Luxembourg, toutes les petites Würtemberg et une floppée de petites princesses de Waldburg issues de mariages égaux.
Jean Pierre
6 janvier 2017 @ 12:00
Je suis surpris de voir que Rafael d’OB est l’espoir des monarchistes brésiliens.
Qui sont ces gens? y a t-il un parti monarchiste au Brésil depuis le référendum de 1993.
Laurent F
6 janvier 2017 @ 13:20
Bien sûr qu’il existe un parti monarchiste au Brésil ! ils ont même un compte sur facebook promonarquia et vous trouverez sur le net divers site consacrés aux Orleans e Bragança
http://causaimperial.com.br/
http://www.monarquia.org.br/
En 93 ils ont tout de même obtenu près de 14% des voix soit près de 7 millions de voix, ça m’étonnerait beaucoup qu’en France un tel score se produise
Gérard
7 janvier 2017 @ 19:20
Selon les sondages en France les monarchistes sont maintenant à environ 20 %.
Corsica
8 janvier 2017 @ 09:15
Gérard, quand vous écrivez qu’en France, les monarchistes sont à 20%, c’est 20% de quoi ? De la population, de gens prêts à voter pour le rétablissement de la monarchie ? Je l’avoue, je n’ai jamais lu de tels sondages et serais intéréssée de savoir quelle est la question posée, par qui et quel est l’échantillonnage sondé ?
Robespierre
8 janvier 2017 @ 09:54
Vous avez cent fois raison, et de toute façon dans un sondage, l’important c ‘est l’échantillon. Si on va à Versailles dans les beaux quartiers et qu’on prend comme échantillon les habitants, on peut arriver à ce résultat, mais si on prend la France dans sa totalité, en interrogeant toutes les classes d’âge et les catégories socio-économiques, je serais étonné qu’on arrive à 1% de la population.
Corsica
8 janvier 2017 @ 09:35
Gérard, quand vous écrivez qu’en France, les monarchistes sont à 20%, c’est 20% de quoi ? De la population, de gens prêts à voter pour le rétablissement de la monarchie ? Je l’avoue, je n’ai jamais lu de tels sondages et serais intéréssée de savoir quelle est la question posée, par qui, quel est l’échantillonnage sondé et dans quelles revues paraissent ces sondages ? Si c’est vraiment 20% de la population, qu’attendent toutes ces personnes pour se faire entendre, essayer de changer le cours des choses, former un parti politique etc. ?
Muscate-Valeska de Lisabé
8 janvier 2017 @ 17:24
Vrai,chère Corsica…20%,diantre,ce n’est pas rien!…on en connaît certains qui aimeraient bien les avoir aux prochaines élections. ^^
Gérard
6 janvier 2017 @ 16:29
Oui il y a des mouvements monarchistes importants au Brésil et on évolue à 20 millions le nombre de monarchistes.
Corsica
6 janvier 2017 @ 12:26
Un empire qui ne dure même pas soixante dix ans et des descendants inflexibles, cela a quelque chose d’un peu ridicule. Conclusion : moins on règne, plus on s’accroche à des règles dynastiques d’un autre âge ! Les monarchies très anciennes, qui n’ont plus rien à prouver, n’ont pas à se préoccuper de leur légitimité et de la « pureté » de leurs alliances. Heureusement.
Berthold
9 janvier 2017 @ 20:30
Alors là je ne suis pas du tout en accord avec vous!
Les monarchies très anciennes, ont toujours des choses à prouver, ont toujours de vieilles tradition, des règles d’un autre age et doivent de plus en plus ce préoccuper de cette légitimité.
Pour la pureté ça dépend de quoi vous parler.
J.B.
plume
6 janvier 2017 @ 12:26
tout cela me dépasse et me paraît puéril au regard de tous les problèmes de ce monde.
COLETTE C.
6 janvier 2017 @ 12:52
Difficile à notre époque de concilier les deux !
AnneLise
6 janvier 2017 @ 13:03
C’est étrange comme les familles royales sans trône, et ayant pas ou peu de chances de le retrouver, s’attachent à préserver ce qui leur reste, à savoir leurs traditions et leur histoire. Ils semblent un peu hors du temps.
Les Familles régnantes au contraire se sont, bon gré mal gré, mais souvent à leur avantage, adaptées au monde actuel et acceptent roturiers et roturières pour perpétuer la dynastie.
On a un peu l’impression dans le cas des premières de voir des dagerréotypes et pour les secondes des smartphones.
Muscate-Valeska de Lisabé
6 janvier 2017 @ 14:12
Règles strictes…ou drastiques…voire…archaïques.
Anita
6 janvier 2017 @ 15:38
Quand on sait que la princesse impérial Isabel a été renversée parce que les aristocrates et grands bourgeois de son pays n’ont jamais accepté qu’elle mette fin à l’esclavage, on se dit que cette famille (dont les ravages physiques de la consanguinité sont assez visibles chez certains membres) n’a pas vraiment rien compris au sens de l’Histoire…
Laure-Marie Sabre
6 janvier 2017 @ 21:20
Les ravages physiques ??? Cette branche de la famille compte un nombre impressionnant de membres aux traits magnifiques, dus essentiellement à Marie de Bavière, une belle Wittelsbach.
Gérard
7 janvier 2017 @ 19:21
Je n’ai pas très bien compris ce que vous vouliez dire. Le sens de l’histoire aurait-il voulu que l’on maintienne l’esclavage au Brésil pour ne pas renverser la monarchie ?
Claude-Patricia
6 janvier 2017 @ 15:48
Oh là là…
Muscate-Valeska de Lisabé
6 janvier 2017 @ 18:01
Moui.
Nemausus
6 janvier 2017 @ 17:19
Ces règles de mariage avec des personnes de rang égal sont-elles écrites dans l’ancienne constitution impériale ou seulement dans le règlement régissant la famille impériale ?
Dans le premier cas, hélas pour les princes, ils n’ont pas le choix que de s’y soumettre pour conserver leurs droits hypothétiques car un texte constitutionnel ne peut être abrogé de par la seule volonté d’un individu, fut-il chef de la maison impériale. Cela peut hérisser le poil à certain(e) mais la loi, même non en vigueur, reste la loi, tacite certes pour celles et ceux qui s’en revendiquent (prétendent au trône en cas de restauration) mais qui reste valable de ce point de vue.
Si ce sont des règles écrites dans le règlement de famille, alors il suffit d’attendre que le vieux prince Louis, célibataire et intransigeant, pour ne pas dire archaïque, rejoigne son créateur, pour que le nouveau chef de famille le prince Antoine réunisse tous les membres de la dynastie pour faire abroger cette règle dans le consensus général…. ce qu’il obtiendrait certainement…. et serait normal au 21ème siècle, d’autant plus que les épouses/époux roturiers démontrent qu’ils sont aussi capables que celles/ceux né(e)s dans le sérail royal/impérial….. quoiqu’en dise notamment Charles qui est arcbouté sur ces règles dynastiques…surtout chez les autres que les Orléans !
Vincent
6 janvier 2017 @ 17:34
Le morganatisme est un concept essentiellement germanique, qui n’existait pas dans les royaumes latins (France, Portugal, Italie…) ni en Angleterre ou en Écosse. D’où, par exemple, la controverse autour de la renonciation du prince Pierre d’Orléans-Bragance (père d’Isabelle, Pierre-Gaston, Françoise, Jean et Thérèse d’Orléans et Bragance) à ses droits au trône impérial brésilien.
LPJ
7 janvier 2017 @ 20:08
Ce n’était pas que germanique. On peut citer les Deux-Siciles où plusieurs Princes se marièrent morganatiquement au 19ème siècle. La question se posa aussi au 20ème siècle mais les chefs de famille successifs y dérogèrent. Ainsi par exemple pour Rénier, Duc de Castro dont le mariage en 1923 avec la Comtesse Caroline Zamoyska fut considéré dynaste par le Comte de Caserte car la mariée était sa nièce et avait une mère Princesse de Bourbon-Siciles. Pour le mariage de Ferdinand, Duc de Castro en 1949 avec Chantal de Chevron-Villette, le Comte de Caserte donna son autorisation et considéra l’union dynaste contrairement au Roi d’Espagne qui le considéra comme morganatique (écartant ainsi les Castro de la succession espagnole).
Thierry L
6 janvier 2017 @ 18:18
En quoi les règles dynastiques de la maison impériale de Brésil sont strictes ? En fait, elles ne le sont nullement dans la mesure la maison de Ligne ne fait pas partie des maisons médiatisées qui ont rang des familles royales lors des mariage. La maison de Ligne, si honorable et ancienne soit elle, n’apparaît que dans la 3e partie de l’Almanach du Gotha. Dans ces conditions Antoine d’Orléans Bragance ne devrait pas succéder à ses frères. De toutes façons ces fameuses règles dynastiques ont été inventées de toutes pièces et elles n’existent pas. La branche de Vassouras (Louis-Gaston) est tellement rétrograde qu’elle est capable de s’auto exclure de la succession au trône impérial.
Claude-Patricia
6 janvier 2017 @ 18:39
En fait je cherchais où il reste encore des « impériaux » susceptibles de convenir en dehors des Hasbourg.
Berthold
9 janvier 2017 @ 20:42
Et il y en a pas beaucoup chez les habsbourg! ?
J.B.
Mayg
6 janvier 2017 @ 19:59
En lisant l’article je me suis demandée si on était vraiment en 2017…
cyril-83
6 janvier 2017 @ 21:18
Le prince Antonio de Orleans e Bragança, né en 1950, est 2e sur la liste de succession, et non pas 1er.
L’héritier du prince Luiz, célibataire, né en 1938, est son le prince Bertrand, prince impérial, célibataire également, né en 1945.
Voir le site officiel de la famille impériale :
http://www.monarquia.org.br/-/AFamiliaimperial/index.html
Thierry L
7 janvier 2017 @ 11:43
Effectivement vous aviez tout à fait raison. Je n’ai pas mentionné le prince Bertrand qui est en fait aujourd’hui le bras politique de son frère aîné assez diminué physiquement. Le prince Bertrand s’il survit à son frère aîné ne sera qu’un prétendant de transition. C’est Antoine et sa famille qui incarne l’avenir dynastique de la maison impérial de Brésil.
Matthias
6 janvier 2017 @ 21:37
L’héritier du trône n’est pas Antonio, mais Bertrand. Antonio est après Bertrand, puis il y a Rafael, puis sa soeur non mariée, puis la Princesse de Ligne et ses descendants et l’ordre de succession s’arrête là.
olivier Kell
6 janvier 2017 @ 22:36
8 frères 2 célibataires 5 ayant renoncés à leur droit au trône Quel hécatombe avec ces règles dynastiques. ……Il en reste donc un seul …..
Juliette
6 janvier 2017 @ 23:33
Il est utile de préciser que la princesse Amalia d’Orléans-Bragance (en photo le jour de son mariage) n’a pas épousé n’importe qui. En effet, James Spearman est d’origine écossaise et descendant des baronets Spearman. Comme roturier, on a fait (bien) pire.
Concernant ces règles dynastiques et leur éventuelles pertinence, il faut remarquer que les monarchies, grand-duché, principautés … encore au pouvoir, nombreuses ont modifié régulièrement les règles de succession. Au contraire, les dynasties n’ayant plus le pouvoir (Italie, France…) conservent quasiment intactes les règles de succession. On comprend aisément que cela s’explique par l’éloignement du pouvoir qui nécessite d’éviter tout déficit de légitimité et de fossiliser les règles qui étaient en vigueur au temps glorieux de leur pouvoir.
Ce n’est pas un jugement de valeur, mais j’observe qu’il s’agit d’un phénomène récurrent.
lorraine 1
6 janvier 2017 @ 23:40
Quand on lit ci-dessus, le serment du mariage anglican, on se rend compte combien était faux ce dit serment prononcé par le Prince de Galles !
Sarita
7 janvier 2017 @ 14:35
Il faut aussi reconnaître que celui prononcé par Diana n’a pas connu plus de succès. Finalement, sur ce coup là, ils étaient quittes.
AnneLise
8 janvier 2017 @ 15:14
Tout à fait Sarita, d’autant que Diana a épousé son beau-père !
Elle s’était trompée dans les prénoms lors de la formule consacrée.
Mary
7 janvier 2017 @ 00:08
N’est-ce pas le même souci pour le fils de Bénédicte de Danemark qui doit épouser une princesse alors qu’il aime une roturière depuis des années ?
Gérard
7 janvier 2017 @ 19:23
Peut-être mais il y a peu de vraisemblance que la principauté de Sayn Berleburg retrouve son autonomie.
Olivier d'Abington
7 janvier 2017 @ 00:16
Une chose m’étonne dans cet article…
Il est dit que la princesse Amelia a renoncé à ses droits!
Est-ce à dire qu’au Brésil, les princesses peuvent monter sur le trône et régner de plein droit en tant que reine?
Ce fait, si c’est bien le cas, très « moderne » comparé aux monarchies française, espagnole et portugaise (dont sont issus les Orléans Bragance), semble en totale contradiction avec cette autre règle dynastique d’alliance complètement surannée…
Il y a donc de fortes chances que, d’ici peu, cette règle absurde d’alliance mène la famille brésilienne à une extinction définitive (au moins dans ses « chances » d’accès au trône putatif), puisque la plupart de ses membres vivent de plain-pied dans le XXIe siècle et qu’ils sont tous forcés les uns après les autres de renoncer à leurs droits successoraux.
Philippe
7 janvier 2017 @ 14:09
Pathétique est le seul mot qui me vienne à l’esprit.
Cette histoire d’égalité de naissance, dans une famille « prétendante à », est d’une stupidité absolue.
Surtout quand on pense aux ravages que les pratiques endogames lui ont déjà causés
dans le passé.
On rappellera que les Bragance portugais d’origine, auxquels, au Brésil, les Orléans se sont trouvés substitués par l’union de Gaston d’Orléans avec la princesse Isabelle, s’étaient déjà illustrés sur la délicate question des mariages. Jusqu’au délire parfois.
Comme leurs cousins espagnols (qu’ils soient Habsbourgs ou Bourbons) ou français (mais dans une moindre mesure), il leur arrivait même de concevoir des unions étonnantes.
Ainsi, tel ou tel roi, que la nature n’avait pas comblé d’un héritier mâle, mais qui voulait néanmoins assurer un avenir royal à sa progéniture, pouvait-il concevoir que sa fille épousât son propre frère …
On a pratiqué ça plusieurs fois.
Cela illustre assez bien la perte de tout repère, un symptôme dont souffrent et ont souffert hélas beaucoup de capétiens, et cela donne une idée du terreau sur lequel a poussé la famille impériale brésilienne.
A la fin du XIXè, la princesse Isabelle comptait dix capétiens parmi ses seize arrière-grands-parents (dont huit descendaient de Philippe V d’Espagne et donc de Louis XIV) …
Dix sur seize ! A titre de comparaison, son mari Gaston, pourtant petit-fils de Louis-Philippe, n’en comptait que
quatre …
La mise à l’écart de la branche aînée de la famille impériale, au tout début du XXè siècle, au motif
du mariage du prince Pierre avec une obscure aristocrate hongroise, a été la faute ultime.
Et c’est la princesse Isabelle qui s’en est rendue coupable. Elle aurait mieux fait de laisser son fils hériter de ses droits.
On y aurait gagné en simplicité, en modernité, et en humanité tout simplement.
Ça nous aurait aussi évité cet énième bagarre entre la branche qui se dit aînée et celle qui se veut seule dynaste, un classique chez les capétiens, mais qui frise le ridicule, à force de répétition, et finit par lasser …
Quant au « chef » de famille, puisque chef de famille il y a, je préfère ne pas en parler. A quoi bon ? Il vous suffit de le regarder.
Beaucoup de capétiens contemporains auraient besoin d’une douche froide, et de quelques gifles même, pour les ramener à la raison, et aux réalités du monde d’aujourd’hui, mais les princes du Brésil méritent la palme.
Ils ont tous les défauts réunis de leur race.
Gérard
7 janvier 2017 @ 19:26
Philippe il ne s’agissait pas d’une obscure aristocrate hongroise mais d’une illustre comtesse tchèque.
Philippe
8 janvier 2017 @ 06:22
Vous avez raison, cher Gérard, elle était tchèque ! … mais illustre ?
Muscate-Valeska de Lisabé
7 janvier 2017 @ 18:05
Humm….une douche froide, quelques gifles…vous savez me parler,Phil…. ;-)))
Ghislaine
7 janvier 2017 @ 19:31
Je ne suis pas tout à fait d’accord .
Un comte , portant l’un des plus illustres nom de Bretagne vient de décéder.
Les enfants ont fait des mariages inégaux et les noms de familles, pour un pourcentage prioritaire , font rentrer la descendance dans une « normalité » banale .
Je trouve cette situation injuste pour les enfants .
Si la noblesse se dilue dans le commun des mortels , si les rois épousent systématiquement des bergères , ils ne font plus fantasmer et ce sera difficile pour leurs descendants de porter l’étendard au plus haut .
Muscate-Valeska de Lisabé
8 janvier 2017 @ 17:33
Mais si,Ghislaine…les gens « fantasment »sur les jeunes femmes,peu importe qu’elles soient de naissance noble ou non,du moment qu’elles sont intéressantes. Si en plus elles sont belles,ça fait bingo!…pas la peine d’être une schtroumphette à sang bleu pour ça.
Mary,Marie,Charlène,Letizia….
Muscate-Valeska de Lisabé
8 janvier 2017 @ 17:34
Les nées nobles,telles Mathilde et Stéphanie, captivent même beaucoup moins….^^
Berthold
9 janvier 2017 @ 20:59
Ghislaine je pense de même. Trop diluer fini par ne plus voir de couleur!
J.B.
Marie de Cessy
8 janvier 2017 @ 20:36
Oui enfin bon le retour de la monarchie au Brésil c’est un peu comme la neige en Thaïlande : Très hypothétique !