Envie d’un moment tea time à Paris ? Rendez-vous au Café Antonia de l’hôtel Bristol rue du Faubourg Saint Honoré. Cet élégant espace au sein de l’hôtel est dédié à la reine Marie Antoinette.
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Arielle
30 décembre 2019 @ 10:07
Merci beaucoup pour le tuyau. J’irai !
Gatienne
30 décembre 2019 @ 10:13
Certains apprécieront; personnellement, ce décor suranné (le Bristol est le dernier palace parisien à ne pas avoir été rénové) ne me plaît guère. Mais, Marie-Antoinette doit certainement avoir ses admirateurs parmi la riche clientèle étrangère qui fréquente le lieu.
aubert
30 décembre 2019 @ 12:39
Marie-Antoinette disposait-elle d’autant de sièges à Versailles ?
Gatienne
31 décembre 2019 @ 16:36
Il est vrai que la reine Marie-Antoinette ne disposait pas vraiment d’une bonne assise à la cour… ☺️
Menthe
30 décembre 2019 @ 11:05
Un plaisir à s’octroyer lors d’une prochaine virée à Paris, je m’y vois bien à papoter devant ces rafraîchissantes tartelettes 😉
berton
30 décembre 2019 @ 12:32
C’est charmant .
Koko
30 décembre 2019 @ 13:00
Je suis déjà allée y prendre le thé, en partant j’ai croisé Michou qui venait boire sa coupe de champagne
Pomme de terre
30 décembre 2019 @ 13:25
Mon dieu, ça ressemble à une salle de vente de meubles.
beji
30 décembre 2019 @ 13:40
Belle décoration.
Leonor
30 décembre 2019 @ 17:15
C’est fadasse et pince-fesses.Très peu pour moi.
Desalleurs
30 décembre 2019 @ 17:38
Ils ont pris un décorateur dans ce palace ou ils ont pris leurs idées chez Décofreeshop?
Robespierre
31 décembre 2019 @ 15:44
j’avoue que je ne suis pas ébloui, on aurait pu trouver d’autres couleurs, d’autres tentures, je ne connais pas Décofreeshop, mais je vois votre idée. La déco ne fait pas du tout raffiné ni haut de gamme
Muscate-Valeska de Lisabé
30 décembre 2019 @ 18:51
Bel intérieur en pistache-fraise-vanille…une salle aux couleurs de macarons…à croquer !😋
plume
30 décembre 2019 @ 19:02
Je suis plus intéressée par ce qu’il peut y avoir dans mon assiette que le cadre lui-même.
Mer déchaînée
4 janvier 2020 @ 05:26
J’aime les salons de thé pour dame .
Ont .si sens bien , décontracté., entre copines ou autres .
De plus celui ci et très distingué avec ses couleurs de vert , rose , jaune , beige Pastel .
Couleurs qui s’adaptes à merveilles , qui ont un pouvoir reposantes .
Dommage , que je suis vraiment très très loin de cet établissement ! Merci Régine.
Juliette
30 décembre 2019 @ 19:23
Le Bristol est un des rares grands hôtels parisiens avec le Lutecia à être resté occidental et européen, allemand en l’occurrence.
Le salon de thé en hommage à la reine Marie Antoinette est un lieu enchanteur.
Gérard
31 décembre 2019 @ 18:58
Le Bristol au temps de la monarchie d’Ancien Régime n’existait pas. Le premier bâtiment sur un terrain vendu par le duc de Noailles a disparu depuis.
Ce fut ensuite l’hôtel de Castellane avant d’être un hôtel pour voyageurs.

Ce café n’est pas vilain mais je ne crois pas que ce soit sur sa seule vue que l’on ait accordé la qualification de palace au Bristol.
Le seul élément qui peut y avoir un intérêt c’est ce portrait de Marie-Antoinette qui serait dû à François-Hubert Drouais (1727-1775), de l’Académie royale, et dont l’original serait perdu. Il s’agirait d’ici d’une réplique de 1781 faite sur commande pour Monseigneur du Chilleau évêque de Châlon. La reine est représentée un livre à la main en robe vert bleuté ornée de ruches blanches où se mêlent l’or, l’argent et des chenilles noires et mordorées. Le portrait indique dans un cartouche l’auteur, Drouais, et apparemment la date de son décès. En bas il est indiqué dans un autre cartouche que le portrait a été donné par la reine à l’évêque. En 1772 Drouais qui avait peint pour Madame du Barry reçut du roi Louis XV la commande d’un portrait de la dauphine et d’un portrait de la comtesse de Provence qu’il voulait placer en dessus de portes dans son cabinet du vaste château de Choisy malheureusement détruit presque entièrement dans les deux derniers siècles. La dauphine écrivait à sa mère l’impératrice : « Actuellement, il est bien vrai que les peintres n’ont pas encore attrapé ma ressemblance, je donnerais de bon cœur tout mon bien à celui qui pourrait exprimer dans son portrait la joie que j’aurais à revoir ma chère maman, il est bien dur de ne pouvoir l’embrasser que par lettre. »
Comme l’écrit Marguerite Jallut dans Marie Antoinette et ses peintres :
« Hélas, Drouais, malgré son talent ne répondit pas à son désir. Sa toile est froide et seulement décorative, comme il convient à un dessus de porte. »
Le tableau fut présenté au Salon de 1773 et la critique l’éreinta s’indignant qu’on n’arrivât qu’à défigurer la dauphine.
Le duc de Penthièvre fit faire une tapisserie d’après ce portrait pour sa belle-fille la princesse de Lamballe.
Drouais a aussi représenté la dauphine en déesse de la jeunesse c’est-à-dire en Hébé avec une coupe d’hydromel à la main. Ce portrait est au musée Condé à Chantilly.
Drouais avait également représenté Marie-Antoinette à l’âge de 17 ans en 1773 et en robe de cour. Ce portrait est au Musée Victoria and Albert de Londres. Il a été utilisé comme modèle pour une tapisserie de la manufacture royale des Gobelins en 1775 due à Cozette père et fils et l’on peut voir cette tapisserie à la Chambre de commerce de Bordeaux. C’est une commande du financier Nicolas Beaujon du 5 octobre 1774.
Le portrait a servi de modèle à une série de reproductions exécutées par des copistes du Cabinet du roi pour diffuser l’image de la future reine et l’on peut notamment en voir une au château de Versailles.
Au Victoria and Albert Museum la toile vient de John Jones (1800-1882), drapier de l’armée qui voyagea souvent en France et collectionna beaucoup d’œuvres du XVIIIe siècle. Il a légué des meubles, des porcelaines françaises ainsi que des aquarelles et des peintures à l’huile également britanniques.
Monseigneur Jean-Baptiste du Chilleau (1735-1824) fut évêque de Châlon-sur-Saône de 1781 à 1816 mais il avait été émigré refusant de se démettre. À la Restauration il fut nommé par Louis XVIII archevêque de Tours et pair de France. Il avait été auparavant aumônier de la reine Marie Leczinska puis de la reine Marie-Antoinette.
Gérard
31 décembre 2019 @ 18:59
Nous apercevons ce portrait à droite sur la photo.
Juliette
1 janvier 2020 @ 17:25
Merci Gérard pour vos précisions.
DEB
1 janvier 2020 @ 19:41
Merci Gérard d’avoir fait ces recherches pour nous .
Bon début d’année à vous.
Gérard
2 janvier 2020 @ 23:18
Merci Juliette et DEB et très bonne année à vous et à ceux que vous aimez, à Régine, à nos honorables correspondants et aux rois et princes sans lesquels le monde serait plus terne.
Alinéas
30 décembre 2019 @ 19:27
Toutes ces tartelettes ont l’air fort appétissantes et avec le thé, je ne dis pas non !
Francois
31 décembre 2019 @ 00:01
Endroit très féminin
Un peu impératrice avec les canapés boudeuses
Marie Antoinette si décriée est maintenant très appréciée
Les modes , les tendances que tout cela est vain !
Clémentine/Lola 1
31 décembre 2019 @ 13:44
Je trouve que c’est délicieusement désuet. Pas tous les jours, mais une fois comme cela en passant.