Le Théâtre de la Monnaie est en fait l’opéra de Bruxelles. Il est situé près de la Grand Place de Bruxelles. Le bâtiment est l’œuvre de l’architecte Joseph Poelart qui fut aussi très sollicité par le roi Léopold II. Le précédent avait été détruit par un incendie. C’est là que le 27 septembre 1830, la révolution belge s’enclencha. A l’occasion de l’anniversaire de Guillaume I d’Orange, la Muette de Portici était en représentation. La salle se mit à vibrer lors de l’air « Amour sacré de la patrie ». Il s’en suivit des émeutes et des troubles qui chassèrent les troupes des Pays-Bas du pays.
Pauline
4 juin 2015 @ 06:29
Amusante information, l’opéra et le théâtre représentaient alors les idées culturelles et sociales nouvelles.
DEB
4 juin 2015 @ 07:09
Ah cette Muette de Portici, qu’est-ce-qu’on nous en a parlé à l’école !
En fait, les alliés voulaient contrer la France et décidèrent de reconstituer les 17 provinces de Charles-quint, en les plaçant sous l’autorité de Guillaume 1er d’Orange-Nassau, souverain des Pays-Bas, en 1814.Cette construction artificielle indisposa le peuple , les Hollandais ( on les appelait ainsi à l’époque) furent accusés de favoriser leurs compatriotes et le mécontentement gronda jusqu’à cette explosion sur l’air de Portici, le 25 août 1830.
La suite est connue.
Caroline
4 juin 2015 @ 12:29
Ne trouvez-vous pas que ce théatre bruxellois ressemble au Palais Brongniart ou anciennement Palais de la Bourse à Paris?
Pierre-Yves
4 juin 2015 @ 12:33
La façade ressemble à notre théâtre de l’Odéon à Paris.
COLETTE C.
4 juin 2015 @ 18:03
Toute une histoire, dans ce théâtre .
Philippe gain d'enquin
5 juin 2015 @ 17:44
Parmi les gloires de ce temple de la musique belge, figure notamment Jean-Désiré Montagney, dit Artôt (1803-1887). Corniste, il a « commencé à jouer « le klaxon postérieur » dans l’Orchestre de La Monnaie de Bruxelles » On lui doit :
– Six fantaisies concertantes pour cor chromatique, avec accompagnement de piano
– Quarante-huit études adoptées comme exercices par les Conservatoires de Belgique
– Dix-huit mélodies pour cor et violoncelle avec accompagnement de piano
– Douze quatuors pour cors chromatiques ou cornets à piston
– Douze trios pour les mêmes instruments
– Douze quatuors pour les mêmes instruments.
Tous édités par Schott, à Bruxelles l’exception du premier édité par Katto.
Il participa à la Révolution. Ami intime d’Adolphe Sax, il figure au rang des fondateurs de la musique du jeune royaume. Accessoirement, il est l’un de mes arrière-arrière grand-pères.
framboiz07
5 juin 2015 @ 01:24
Histoire de la Danse aussi pour moi ,qui y ai vu Béjart …
Philippe gain d'enquin
5 juin 2015 @ 17:09
Et moi eu comme modèle aux Beaux-Arts (section dessin) l’un de ses danseurs !