De tout temps, la cour de Saint Pétersbourg a été réputée pour la somptuosité des joyaux portés par les impératrices de Russie. Cette inestimable collection de pierres précieuses, souvent aux dimensions exceptionnelles, avait notamment été constituée par le tsar Pierre-le-Grand et activement poursuivie par ses successeurs, notamment l’impératrice Catherine II qui s’était fait réaliser d’extraordinaires parures de diamants.
Ce n’est qu’au début du XIXe siècle qu’est apparu en Russie comme en Europe, le port du diadème, les impératrices se contentant jusqu’alors le plus souvent d’orner leurs coiffures de broches ou colliers de diamants, de perles ou de pierres précieuses. C’est l’ardent nationaliste que fut l’empereur Nicolas 1er qui imposera aux dames de la cour le port d’un « kokochnik » s’inspirant des coiffes russes traditionnelles. Le kokochnik était à l’origine une coiffe en textile rehaussée de broderies qui avait la forme d’un croissant de lune arrondi ou en pointe.
Progressivement, le kokochnik s’orna de perles et de pierres précieuses et devint le diadème officiel que se devaient de porter les impératrices, les grandes duchesses et les dames de la cour de Russie lors des grandes cérémonies officielles, appelées « grandes entrées ».
A la veille de la Révolution d’Octobre 1917 qui devait emporter le régime impérial, le Cabinet des Diamants du palais d’Hiver, appelée également Cabinet du Trésor impérial renfermait, entre autres, une collection de onze tiares ou diadèmes exceptionnels réservés à l’usage des impératrices, en titre ou douairière, et occasionnellement aux grandes duchesses.
La plus ancienne et sans nul doute la plus somptueuse était la tiare kokochnik de diamants. Constellée de diamants en forme de poire, rehaussée au centre d’un exceptionnel diamant rose de 13 carats acheté par Paul 1er, elle fut commandée au début du XIXe par l’impératrice Elisabeth Alexeievna, née Louise de Bade, épouse de l’empereur Alexandre 1er.
Œuvre du joailler de la Cour d’origine suisse Jérémie Pauzié, cette tiare porte également le nom de tiare nuptiale car, jusqu’à la révolution de 1917, elle fut systématiquement portée, complétée par une couronne nuptiale fermée, par toutes les impératrices, grandes duchesses ou épouses de grands ducs à l’occasion de leur mariage. Sur cette photo, le diadème, complété par la couronne nuptiale, est porté par la grande duchesse Hélène Wladimirovna à l’occasion de son mariage en 1902 avec le prince Nicolas de Grèce.
Cette deuxième tiare kokochnik de style Empire est sans doute la plus imposante de l’écrin des impératrices de Russie. Elle fut une des préférées de l’impératrice Alexandra Feodorovna, née Alix de Hesse-Darmstadt, épouse de l’empereur Nicolas II, qui la porta notamment lors de l’ouverture solennelle de la Douma en 1906.
Mêlant harmonieusement perles poires, perles rondes et diamants, elle fut commandée au début du XXe siècle par la souveraine au joailler de la Cour d’origine suédoise, Wilhelm Andréievitch Bolin qui fut le grand rival de Fabergé.
Ce diadème en forme de couronne à motifs géométriques pavés de diamants surmontés de 18 perles poires aux dimensions exceptionnelles provenant du Cabinet impérial fut commandé par l’impératrice douairière Maria Feodorovna, née Dagmar de Danemark, épouse de l’empereur Alexandre III, également au joailler de la Cour Bolin au début des années 1880. Il faisait partie d’une parure comportant un important collier reprenant le même motif ainsi qu’un devant de corsage.
Deux portraits de la souveraine la présente portant sur l’un le diadème, sur l’autre le collier et le devant de corsage qui le complétaient.
Cet autre petit diadème composé de 12 perles poires surmontant des fleurons comportant 645 diamants est l’œuvre du joailler parisien Boucheron. Il fut offert en 1894 au château de Windsor par le futur Nicolas II, alors tsarévitch, en cadeau de fiançailles à Alice de Hesse-Darmstadt.
L’impératrice Alexandra Feodorovna était très attachée à ce cadeau très personnel et le portait souvent lors des cérémonies semi-officielles comme sur ce portrait de famille.
Cette importante tiare de diamants et de saphirs commandée par l’impératrice Alexandra Feodorovna au début du XXe. Elle est l’œuvre de Friedrich Kochli, joailler suisse installé à Saint Petersbourg et breveté par la Cour impériale en 1902. Son décor est fait de coquilles et de volutes pavées de diamants au milieu desquels sont sertis 16 saphirs du Siam pesant un poids total de 220 carats .
La tiare était complétée par un collier garni de 7 saphirs du Siam taillés en poire et un devant de corsage garni de 3 cabochons de saphirs. Un grand portrait en pied de l’impératrice Alexandra réalisé par Friedrich von Kaulbach et qui figurait dans son salon privé au palais Alexandre représente la souveraine portant la tiare.
Les dessins originaux de la parure qui comportait, outre le diadème, un collier et un devant de corsage sont toujours conservés dans les collections du musée de l’Ermitage. (Un grand merci à Neoclassique pour cette première partie d’article)
clementine1
19 octobre 2017 @ 04:59
somptueux !
Francois
19 octobre 2017 @ 05:13
Ces joyaux sont une sorte d’aboutissement
La qualité ,la quantité le dessin
Tout etait exceptionnel
Elise
19 octobre 2017 @ 05:56
Merci infiniment pour cette très intéressante première partie , j’attends avec beaucoup d’impatience la suite .
Clémence
19 octobre 2017 @ 06:47
Féerique!
Nicolette
19 octobre 2017 @ 07:47
Ce n’est pas Helène Wladimirovna sur la 3 ème photo mais Maria Pavlovna la jeune, épouse de Guillaume de suède. Merci pour ce magnifique reportage.
neoclassique
19 octobre 2017 @ 18:17
vous avez parfaitement raison. Dans la masse de photos que j’avais collectée pour la rédaction de cet article, j’ai confondu les 2 grandes duchesses. Mea culpa!
Leonor
19 octobre 2017 @ 08:30
Me mettre tout ça sous les yeux, comme ça, juste après le petit déjeuner …. J’en ai les mirettes qui flageolent. Je vais me recoucher.
corentine
19 octobre 2017 @ 08:39
magnifique, merci beaucoup, vous nous faites rêver
Laurent F
19 octobre 2017 @ 08:48
Un catalogue des joyaux de la couronne russe a été réalisé en 1925, il contient les photos de tous ces joyaux à l’exception des bijoux personnels.
« Russia’s treasure of diamonds and precious stones » disponible sur archives.org !
https://archive.org/details/RussiasTreasureOfDiamondsAndPreciousStones
marianne
19 octobre 2017 @ 08:49
Que de merveilles ! MERCI !
JAY
19 octobre 2017 @ 09:01
Que sont ils devenus?
En partant en Crimée, pourquoi la mère du Tzar n a t elle pas tout emporté ?
On dit que la Tzarine et ses filles en avaient cousu dans leur vêtement? est ce des pièces importantes?
neoclassique
19 octobre 2017 @ 18:26
il s’agissait de pierres démontées de taille importante, essentiellement des diamants et des perles qui furent trouvées par les bolchéviques après l’odieux assassinat. ils en remplirent un sac de pierres qui furent ensuite retrouvées par l’armée blanche lors de la prise d’Ekaterinbourg. Elles ont été photographiées par l’armée blanche.
June
19 octobre 2017 @ 09:07
Mon seul regret en lisant cet article est que certaines photos soient en noir et blanc, ancienneté oblige ! ;) !
Merci Néoclassique, j’attends la suite avec impatience :)
Stéphane G.
19 octobre 2017 @ 09:18
la première photo n’est-t-elle pas plutôt celle de la grande duchesse Marie sœur du grand duc Dimitri fille du grand duc Paul lors de son mariage avec le prince de Suède?
neoclassique
19 octobre 2017 @ 18:12
Effectivement il pourrait y avoir un air de ressemblance entre les deux. Mais il s’agit bien de la grande duchesse Hélène Wladimirovna et non pas de la grande duchesse Maria Pavlovna. D’ailleurs le prince Christophe de Grèce,son époux figure sur la photo.
Laurent F
20 octobre 2017 @ 08:06
Vous mélangez les grandes duchesses et les princes de Grèce ! Elena avait épousé Nicolas, Christophe Nancy puis Françoise !! et c’est bien Maria Pavlovna sur la photo !
neoclassique
19 octobre 2017 @ 18:28
mea culpa! vous avez parfaitement raison. Dans la masse des photos collectées, j’ai confondu les 2 grandes duchesses. Bravo pour votre œil!
Erato
19 octobre 2017 @ 10:06
Récit aussi brillant que les piéces décrites. Merci.
pit
19 octobre 2017 @ 10:15
Magnifiques.
On comprend pourquoi le peuple qui crevait de faim a suivi les révolutionnaires.
clement
19 octobre 2017 @ 10:29
Magnifiques bijoux !
Pierre-Yves
19 octobre 2017 @ 11:31
Evidemment, aujourd’hui, on a tendance à préférer la sobriété, y compris dans les joyaux, mais en cette lointaine époque d’avant 1914 où les monarchies puissantes et prestigieuses étaient la norme, on ne voyait pas les choses ainsi.
La majesté n’allait pas sans tout un tas d’attributs, dont les parures les plus somptueuses faisaient naturellement partie.
nozzari
19 octobre 2017 @ 12:22
Merci beaucoup pour cet article très intéressant.
Claude MARON
19 octobre 2017 @ 12:25
Si je ne m’abuse, le diadème porté à l’ouverture de la 1ere Douma est appelé « diadème de perles anciennes ». Il ne fait plus partie de ce qui reste du trésor impérial et je pense qu’il a été vendu fin des années 20 par le gouvernement bolchévique qui avait besoin d’agent…
Claude MARON
19 octobre 2017 @ 12:33
Il existe aussi une magnifique photos prise (sans doute après l’assassinat de la Famille impériale) lors de l’évaluation de la collection. Tout le trésor impérial est exposé sur une table. On y voit même la seconde couronne impériale féminine créée pour l’impératrice douairière lors du couronnement de Nicolas II, qui serait actuellement aux USA. Impressionnant !
Laurent F
20 octobre 2017 @ 08:07
https://media.npr.org/assets/img/2012/12/28/russian_jewel_4_custom-f44ad9266468287fa407c06de1696fdf0c5037f7-s1100-c15.jpg
Mary
19 octobre 2017 @ 12:35
Une succession de merveilles…merci Néoclassique,de nous faire rêver !
Françoise
19 octobre 2017 @ 12:39
Qu’en on fait les bolcheviques?
Jacqueline
19 octobre 2017 @ 12:55
Très beaux bijoux. Merci à l’auteur de cet article.
Celia72
19 octobre 2017 @ 12:59
Grand Merci Neoclassique pour les recherches de toutes ces merveilles. Belld journée
COLETTE C.
19 octobre 2017 @ 14:21
On ne sait lequel préférer ! A part la dernière parure, que sont devenus les autres diadèmes ?
Rosellilas
19 octobre 2017 @ 14:46
Superbes bijoux mais j’ai eu quelques frissons en repensant à l’émission d’hier soir sur FR3 et relative aux révoltes de février 1917 et octobre 1917 où l’on apercevait la misère du peuple russe à la même époque qu’à la création de certains de ces bijoux.
Marie1
19 octobre 2017 @ 14:47
Superbe
ciboulette
19 octobre 2017 @ 15:21
Des joyaux magnifiques …
Alinéas
19 octobre 2017 @ 16:36
Splendides.. La deuxième partie est attendue avec impatience.!
Sila
19 octobre 2017 @ 16:51
Ces diadèmes font rêver. C’est un autre monde, mais ces kokochnicks sont si merveilleux et si …. émouvants. Comment tant de bijoux sont passés en Angleterre et comment les autres dans la révolution russe sont ils encore là….Mystère. Vite demain
Yannick
20 octobre 2017 @ 00:39
C’est grâce à beaucoup de chance et de malice que tout n’a pas été liquidé par les bolcheviks, à peu près aussi haineux des symboles tsaristes que nos révolutionnaires de la Terreur ne l’étaient des symboles royaux (et leurs héritiers de la Troisième République qui a liquidé à prix cassés des pièces inestimables par pure démagogie).
Beaucoup ont été cachés par la Famille impériale elle-même
http://www.alexanderpalace.org/palace/jewelslist.html
Marcel
19 octobre 2017 @ 17:07
W.A. Bolin ou plus simplement Bolin, est l’une des plus anciennes maisons de joaillerie européennes, à la fois suédoise et russe, et restée depuis sa création dans la même famille.
Fondée à Saint-Petersbourg en 1791 par un joaillier allemand Andreas Roempler, fournisseur officiel de la cour impériale. À la mort de Roempler (1829), l’affaire fut reprise par son associé et gendre Gottlieb Ernst Jahn allemand et remarquable artisan joaillier, qui engagea en 1833 un jeune et brillant comptable suédois du nom de Carl Edvard Bolin.
Fils d’un capitaine de la marine marchande suédoise, mort en mer (1831), C. E. Bolin dut quitter précipitamment le domicile familial afin de subvenir aux besoins de sa famille, très nombreuse. Il tenta l’aventure en Russie où il trouva un emploi de comptable chez Jahn et Roempler. Il épousa en 1834 Ernestine Catherine Roempler, seconde fille d’Andreas Roempler, et devint ainsi le beau-frère de Gottlieb Jahn, qui l’associa rapidement à l’affaire.
La maison Roempler et Jahn fut alors rebaptisée Jahn et Bolin. En 1836, au décès de Jahn, Bolin prit en main les destinées de la société5. En 1839, il obtint de l’empereur Nicolas Ier le titre envié de fournisseur officiel de la Cour impériale, titre qui resta dans la maison jusqu’à l’effondrement de l’Empire ; à cette occasion, il fut reçu bourgeois de Saint-Petersbourg.
À sa mort en 1864, la maison Bolin fut répartie entre ses deux fils, Edvard et Oscar Gustav Friedrich, qui développèrent tous deux la clientèle aristocratique de leur père.
Rivalité avec Fabergé et apogée en Russie
La rivalité entre les deux plus grands bijoutiers et mécènes russes, tous deux d’origine étrangère et protestante, est justement célèbre. Arrivé en 1842 en Russie, Pierre-Carl Fabergé obtint rapidement lui aussi le titre de fournisseur officiel de la Cour impériale. Dès lors, une compétition sans merci mais toujours courtoise opposa les deux maisons, pour finir en une fusion qui ne se réalisa pas à cause de la révolution et de l’effondrement de la maison Fabergé.
La très haute qualité des créations de la maison Bolin, la renommée de la famille et leur situation de mécènes d’artistes russes et étrangers, conduisirent l’empereur Nicolas II à confirmer en 1912 la noblesse héréditaire aux prestigieux bijoutiers.
Pérennité de la maison Bolin : Wilhelm Andréïevitch Bolin
W.A. Bolins, sur la Sturegatan
Ni Edvard ni Oscar Gustav Friedrich n’ayant d’héritiers, ils se tournèrent naturellement vers leur cousin Wilhelm Andréïévitch Bolin, fils d’Henrik Conrad et repreneur de l’affaire de Moscou. Malheureusement, la guerre puis la débâcle de l’Empire russe stoppèrent net ce rapprochement familial, les maisons de Moscou et de Saint-Petersbourg furent saisies par le nouveau gouvernement bolchévik.
Wilhelm A. Bolin avait fondé en 1912 une succursale d’été à Bad Homburg, villégiature impériale en Allemagne. Binational russe et suédois, il s’installa définitivement dans le pays de ses ancêtres où il ouvrit en 1916 une succursale à Stockholm, nouveau départ de la maison W.W. Bolin.
Conformément à la tradition familiale plus que biséculaire, les Bolin sont désormais fournisseurs officiels de la Couronne suédoise.
En 2001, la maison W.A. Bolin eut les honneurs du Kremlin, qui organisa une exposition spécialement consacrée aux collections Bolin de Russie.
W. A. pour Wilhelm Andréïévitch (Bolin), dernier dirigeant de la maison Bolin à la chute de l’Empire russe.
Originaire de Saxe.
Epoux de Sophia Roempler, fille aînée d’Andreas.
Le capitaine Jonas Wilhelm Bolin laissait 11 enfants à sa mort…
Son jeune frère Henrik Conrad Bolin le rejoignit alors et travailla quelque temps avec son frère, puis partit à Moscou où il fonda sa propre affaire de joaillerie en 1852.
Description des armes (enregistrées dans l’Armorial général de la noblesse de l’Empire russe, vol XIX-38) : d’azur, à un diamant taillé d’argent entouré d’une vergue d’or en lac d’amour ; le chef d’hermine. [archive] Armes parlantes: le diamant taillé symbolise la profession familiale et la perfection atteinte dans cet art, la vergue rappelle la profession des Bolin au XVIIIe siècle, sa forme de lac (= lacet) d’amour signale l’harmonie et l’affection qui lie tous les membres de la célèbre famille.
Actarus
19 octobre 2017 @ 20:11
Merci Gérard. ;-)
Actarus
19 octobre 2017 @ 17:17
C’est superbe et très intéressant. Il est bien de rappeler que les diadèmes n’existaient pas avant le XIXe siècle. Beaucoup de films et de séries télévisées ignorent ce fait.
Muscate-Valeska de Lisabé
19 octobre 2017 @ 19:13
Je suis devenue gaga des kokochnik.
Magnifique!
Claude MARON
20 octobre 2017 @ 12:26
En effet, c’est Napoléon Ier qui réintroduisit l’usage du diadème, disparu depuis la fin du Moyen-Age
JAusten
19 octobre 2017 @ 18:23
Fabulous ! je ne savais pas effectivement que le port du diadème était plus une affaire XIX ème siècle. Je ne savais pas non plus que les diadèmes en pointe étaient aussi appelé kokochniks.
les tsarines avaient de très beaux et très longs colliers de perles aussi ; sur le portrait peint et la photo de famille il semblerait que ce soient les mêmes rangs.
Et ce collier de chien (5ème photo) est superbe. Merci pour ce premier article.
Danielle
19 octobre 2017 @ 18:35
Les cinq premières tares et celles avec les saphirs sont splendides.
Danielle
19 octobre 2017 @ 18:36
TIARES
Yannick
20 octobre 2017 @ 00:06
Je trouve les kokochniks plus majestueux et harmonieux que les autres tiares plus courantes dans les monarchies d’Europe de l’Ouest.
Carole 007
20 octobre 2017 @ 09:29
Mes préférées sont les deux premières, et celle avec les seize saphirs.
J’apprecie moins les perles.
Merci pour ce magnifique reportage.
marie francois
20 octobre 2017 @ 11:29
Magnifique reportage !
Merci, Neoclassique.
Claude MARON
20 octobre 2017 @ 12:29
Ce qui serait intéressant, c’est de savoir ce que sont devenus ces merveilles… Elles n’ont pas toutes été dépecées. Il doit bien y avoir quelque part dans un coffre un de ces diadèmes qui dort… Certains des joyaux de la Couronne de France réapparaissent de temps en temps…
Michèle Lobre
20 octobre 2017 @ 15:58
Le « petit « diadème surmonté de douze perles à son équivalent dans la cassette d’une américaine arrière petite fille d’une filleule d’ un frère du tsar Alexandre II. Ce diademe lui avait été offert par son parrain pour son mariage, elle avait reçu auparavant comme cadeau de fiançailles le bracelet et les pendants d’oreille assortis.
Vitabel
21 octobre 2017 @ 14:19
Magnifique reportage, bravo et merci neoclassique.
agnes
21 octobre 2017 @ 16:56
passionnant, merci.