On pourrait penser de prime abord qu’il s’agit d’une photographie. Non, il s’agit d’une peinture de Maurice Lobre (1862-1951) qui pendant un demi-siècle, a cherché à immortaliser le château de Versailles de la manière la plus fidèle possible. Ici, « La bibliothèque du Roi à Versailles » (1895), visible dans l’exposition « Versailles Revival 1867-1937« .
Baboula
19 décembre 2019 @ 10:18
Dans le reflet de la fenêtre dans une vitrine on devine une silhouette humaine, hyperréaliste !
Francois
19 décembre 2019 @ 10:18
Très intéressant
Et de plus de voir comment etait meublée
cette bibliothèque chère au cœur de Louis XVI
Ce avant la remise en place du mobilier d’origine retrouvé
racheté etc
Caroline
19 décembre 2019 @ 10:53
J’ ai effectivement cru que c’ est une photo 😳!!! Cette toile était- elle au début ‘ calquée ‘ sur une photo?
Francois
19 décembre 2019 @ 16:04
Caroline, pour avoir vu cette représentation je pense sur Pinterest
il y a quelques jours j’avais eu la même réaction !!
Muscate-Valeska de Lisabé
19 décembre 2019 @ 18:26
Bravo à l’artiste…j’aime dans l’Art par dessus tout le réalisme.
marianne
19 décembre 2019 @ 18:54
C’ est une peinture ? Ex-tra-or-di-naire ! J’ admire !
Autre sujet : les rois avaient-ils le temps de lire ?
Gérard
19 décembre 2019 @ 20:37
La bibliothèque dans les petits appartements du roi se trouve à l’emplacement de l’ancienne chambre de Madame Adélaïde, tante du roi, elle donne sur la cour royale, elle a été aménagée pour Louis XVI par Ange-Jacques Gabriel.
La table en acajou de Sainte-Lucie est attribuée à l’ébéniste Quervelle, la commode est de Jean-Henri Riesener, les boiseries sont dues à Gabriel (son dernier ouvrage au château) et à Antoine Rousseau et les bas-reliefs représentent Apollon et les arts, et La France contemplant le portrait de Louis XVI et au-dessus de la cheminée La Sagesse tenant un flambeau devant un médaillon du Dauphin, porté par deux génies, le dauphin en question c’était le futur Louis XVI, les bronzes de la cheminée sont de Pierre Gouthière.
La grande table qui est de retour a un plateau de 2,10 m d’un seul morceau d’acajou. La commode a également été fabriquée pour cette pièce et pour cet emplacement et les deux globes, terrestre et céleste, sont d’origine.
Le secrétaire de la bibliothèque a été offert au roi par les États de Bourgogne.
Le groupe représentant La Descente de croix d’après Rubens en porcelaine de Valenciennes est également d’origine. Les autres éléments viennent de la chambre du comte de Provence à Versailles et des appartements du roi au palais de Compiègne.
Les livres avaient disparu.
Au-dessus des corps de la bibliothèque on trouve encore huit vases en marbre et en porphyre et six petits bustes représentant des personnages de l’Antiquité dont la tête est en marbre blanc et le corps en marbre de couleur.
La bibliothèque communique avec la salle à manger aux salles neuves et la pièce de la vaisselle d’or.
Louis XVI conservait ses livres dans la bibliothèque des grands appartements ou cabinet du roi et dans cette bibliothèque des petits appartements. Les livres furent après le départ de la famille royale regroupés au palais dans le dépôt littéraire du département de la Seine-et-Oise. Les livres les plus remarquables de la bibliothèque du roi et de celle du comte de Provence furent prélevés pour la Bibliothèque nationale. D’autres furent dispersés à Versailles (à la bibliothèque municipale) ou dans d’autres bibliothèques à Compiègne ou à l’Élysée ou à Fontainebleau et certains furent vendus et offerts ensuite à la Bibliothèque nationale pour certains généreux collectionneurs. On voit que les livres sont maintenant souvent revenus à leur place d’origine.
Gérard
19 décembre 2019 @ 21:26
La toile peinte en 1895 par Maurice Lobre, né à Bordeaux 1862 et qui mourut à Paris en 1951, est l’une des nombreuses que cet artiste postimpressionniste fit de Versailles où il fut un peu chez lui une quarantaine d’années. La toile fut acquise par l’État en 1896 au Salon pour le musée du Luxembourg où elle fut installé en 1897 puis elle fut transférée au Louvre et fut mise en dépôt de 1961 à 2019 au Musée Petiet à Limoux avant d’arriver à Orsay cette année.
Vitabel
21 décembre 2019 @ 15:57
Quel réalisme ! Ce n’est pas tout à fait à mon goût, mais je reconnais que c’est impressionnant.