Tragique décès à Londres du prince Filippo Corsini âgé de 21 ans. Le prince qui descend d’une des familles les plus anciennes de la noblesse italienne, se rendait à vélo à l’université lorsqu’il fut renversé et pris dans les roues d’un grand camion de livraison du magasin Harvey Nicholas dans le quartier de Knightsbridge. (Source : The Daily Mail)
DEB
2 novembre 2016 @ 07:35
Camion de Harvey Nichols, je pense.
Je trouve très dangereux de circuler à vélo en ville et ce quartier est particulièrement encombré.
Une nouvelle dévastatrice pour sa famille et ses amis.
Auberi
3 novembre 2016 @ 14:58
Oui Harvey Nichols et pas ’Nicolas’ dans le quartier de Knightsbridge, une tragédie qui entache cette enseigne très fashion
Schürch
2 novembre 2016 @ 07:50
Affreux accident, je compatis au choc et au chagrin des proches de ce prince, bien que je ne le connaisse pas
Lorenz
2 novembre 2016 @ 08:03
Cette nouvelle m’a rempli de tristesse et de douleur, hier quand je l’ai apprise.
Les Corsini sont l’une des rares familles italiennes qui ont su et pu maintenir un style de vie princier, dans le beau sens du terme. Ils avaient un héritier parfait: brillant, souriant, sexy, très bon cavalier, avec une petite amie d’ancienne noblesse. Puis, soudain, cette tragédie.
En raison d’une grande prédominance des femmes dans la descendance du prince actuel, les titres iront à un cousin très éloigné et ils seront donc séparés du superbe palais florentin avec jardin à l’italienne du XVIIe siècle et des magnifiques châteaux dans la campagne toscane.
Anne-Cécile
2 novembre 2016 @ 19:20
Lorenz allons! Vous citez sexy parmi les quqlités d’un héritier.
Est-ce la peine du décès d’un superbe spécimen ou celui d’un jeune homme de 21 ans que vous pleurez?
Trianon
3 novembre 2016 @ 15:36
:))
marielouise
2 novembre 2016 @ 08:22
Quelle horreur…On tremble pour ses enfants toujours mais parfois le pire arrive!
Désolation pour cette famille!
ml
Muscate-Valeska de Lisabé
2 novembre 2016 @ 08:33
C’est horrible.Mon père avait ainsi perdu son filleul du même âge exactement. ..il attendait à un arrêt de bus, et le rétroviseur d’une voiture-caravane l’a frôlé de trop près et fait tomber. ..il est passé sous les roues.
Affreux.
Sarita
2 novembre 2016 @ 13:24
On s’imagine toujours des situations catastrophiques qui amènerait la mort de son enfant (maladie, enlèvement…) bref qqch à la « hauteur » de l’horreur que cela doit être. On oublie que la mort peut surgir dans les actes les plus anodins et routiniers comme prendre son vélo ou manger, comme c’était le cas pour cette petite princesse du Liechtenstein :-(
Corsica
2 novembre 2016 @ 23:33
Et oui Sarita, la mort peut surgir n’importe où, n’importe quand. Il y a deux ans, l’un de nos jeunes amis est mort à 28 ans en passant la ligne d’arrivée d’un demi marathon. Il avait tout pour lui et son départ nous a tous terriblement bouleversé. Ses parents ont été dévastés et je pense que son départ a cassé définitivement quelque chose chez sa mère, mon amie. Elle continue à fonctionner mais à l’intérieur, une grande part d’elle même, si joyeuse et vivante, s’est envolée à jamais. Cordialement.
Trianon
3 novembre 2016 @ 15:38
je ne suis pas étonnée, je pense qu’en pareille épreuve, il y a » avant » et « après »;
on y survit, mais on n’est plus la même!
Guyard
2 novembre 2016 @ 08:38
Ancêtres prestigieux du jeune homme, ascendance de son grand-père le prince et liste des successeurs aux titres. http://geneanjou.blog.lemonde.fr/2016/11/01/mort-du-prince-filippo-corsini-1995-2016/
Albane
2 novembre 2016 @ 08:41
Oh non, c’est horrible !
Toutes mes condoléances à la famille.
C’est toujours traumatisant pour des parents de voir leur enfant mourir avant eux, surtout quand c’est aussi brutal et imprévu et que le défunt avait la vie devant lui.
Je pense aussi aux amis que ce jeune homme laisse. Ils doivent être choqués.
à Marie-françoise
2 novembre 2016 @ 08:53
Quelle tristesse de mourir si jeune dans un accident stupide qui pourrait arriver à n’importe qui ! C’est certainement un immense chagrin pour toute sa famille.
Zeugma
2 novembre 2016 @ 08:56
Ce matin du Jour des Morts, « Noblesse & royautés » nous procure une très grande peine en nous annonçant la mort tragique de ce très beau garçon au charme viril.
Zeugma
2 novembre 2016 @ 09:19
« Ils meurent jeunes ceux qui sont aimés des dieux »
Christophe
3 novembre 2016 @ 12:10
Quelle tristesse de lire une pareille ânerie…ou dire aux parents…réjouissez-vous, votre fils qui est mort est à la droite du seigneur…à pleurer…mais si cela doit consoler certains
Robespierre
3 novembre 2016 @ 12:36
Je suppose que Zeugma n’a pas d’enfants.
Philippe Gain d'Enquin
3 novembre 2016 @ 18:34
Une citation, ne constitue pas une offense à la douleur parentale, quant à transposer un fait, hélas divers, à l’expérience éminemment traumatisante et douloureuse de tel (le)s ou tel(e)s, de ce blog, vous insultez à l’intelligence sensible de Zeugma. Dérive hélas fréquente parmi les tares de notre société doloriste. Relire l’Iliade permettrait plus de sérénité. Ainsi y apprendrait-on que « les héros sont des hommes comme les autres… » Quant à l’insulte faite à la compassion qui peut être – et est celle – celle des chrétiens, autant n’en rien dire du tout ! Serviteur à l’un et l’autre, PGE
Zeugma
4 novembre 2016 @ 20:45
« pas d’enfants » et pas d’ancêtres ….
Gérard
3 novembre 2016 @ 17:05
Ὅν οἱ θεοὶ φιλοῦσιν, ἀποθνήσϰει νέος.
« Il meurt jeune, celui qui est aimé des dieux » dit Ménandre au IVème siècle avant Jésus-Christ (Fragments, 125).
Au chapitre IV du Livre de la Sagesse il est notamment écrit :
« 10 Il a su plaire à Dieu, et Dieu l’a aimé ; il vivait au milieu des pécheurs: il en fut retiré.
11 Il a été enlevé, de peur que le mal ne corrompe sa conscience, pour que le mensonge n’égare pas son âme.
12 Car la fascination du mal fait perdre de vue le bien, le tourbillon de la convoitise trouble un esprit sans malice.
13 Arrivé au but en peu de temps, il a parcouru tous les âges de la vie.
14 Parce qu’il plaisait au Seigneur, celui-ci, sans attendre, l’a retiré d’un monde mauvais. Les gens voient cela sans comprendre ; il ne leur vient pas à l’esprit
15 que Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, et qu’il intervient pour ceux qui lui sont fidèles.
16 Le juste qui meurt est condamnation des impies vivants ; et la jeunesse rapidement parvenue au but condamne la longue vieillesse de l’homme injuste. »
Mistler, Pessoa ou Yourcenar se sont penchés sur l’apparent mystère de cette loi qui n’est pas universelle.
Byron écrit dans Don Juan, Chant IV, XII : « ‘Ils meurent jeunes, ceux qui sont aimés des dieux ‘, a dit un ancien ; et par là ils échappent à bien des morts : la mort des amis, et, ce qui tue plus encore, la mort de l’amitié, de l’amour, de la jeunesse, de tout ce qui est, le souffle seul excepté ; et puisque le silencieux rivage attend à la fin ceux-là même qui se sont le plus longtemps dérobés aux traits du vieil archer, une mort précoce et pleurée est peut-être un bienfait. »
« ‘Whom, the gods love die young’ was said of yore,
And many deaths do they escape by this :
The death of friends, and that which slays even more-
The death of friendship, love, youth, all that is,
Except mere breath ; and since the silent shore,
Awaits at least even those whom longest miss
The old archer’s shafts, perhaps the early grave
Which men weep over may be meant to save. »
Il n’y a certainement pas d’épreuve pire que celle de perdre un enfant et surtout avant qu’il n’ait atteint l’âge adulte mais de tout temps la foi a autorisé à croire que l’innocence serait sauvée, que malgré la douleur de la mort et de la séparation, elle était promise à la félicité et aux retrouvailles.
« Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous,
Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux » concluait André Chénier dans son poème Sur la mort d’un enfant (Élégies).
Cependant je crois que chaque père et chaque mère est comme Victor Hugo après la mort de Léopoldine, le cœur plein de révolte et s’il se peut d’espoir :
« Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires,
Seigneur ; quand on a vu dans sa vie, un matin,
Au milieu des ennuis, des peines, des misères,
Et de l’ombre que fait sur nous notre destin,
Apparaître un enfant, tête chère et sacrée,
Petit être joyeux,
Si beau, qu’on a cru voir s’ouvrir à son entrée
Une porte des cieux ;
Quand on a vu, seize ans, de cet autre soi-même
Croître la grâce aimable et la douce raison,
Lorsqu’on a reconnu que cet enfant qu’on aime
Fait le jour dans notre âme et dans notre maison,
Que c’est la seule joie ici-bas qui persiste
De tout ce qu’on rêva,
Considérez que c’est une chose bien triste
De le voir qui s’en va ! »
(À Villequier, Les Contemplations)
Zeugma
4 novembre 2016 @ 19:05
Gérard,
Vous donnez la preuve que « Noblesse & royautés » est tout de même fréquenté par des correspondants cultivés.
Gérard
5 novembre 2016 @ 11:52
Vous êtes bien bon Zeugma. Encore que votre tout de même…
adriana
2 novembre 2016 @ 09:46
quelle tragedie.
Ghislaine
2 novembre 2016 @ 09:52
Tragique destin – quelle peine pour tous ceux qui lui ont été proches .
Corsica
2 novembre 2016 @ 09:54
Une très ancienne famille florentine qui, comme les Médicis, tira sa fortune et sa puissance du commerce de la laine et de la banque. Mais quelque soit son passé, cette famille vit aujourd’hui une tragédie, la perte d’un fils et d’un frère qui ne reviendra plus dans la belle demeure de San Casciano Val di Pesa. Duccio et Clotilde Corsini ont plongé dans l’enfer de la part d’un enfant, un enfer dont on a eu du mal à se remettre, peu importe que l’on soit puissant ou manant.
Corsica
2 novembre 2016 @ 09:55
Pardon, il fallait lire de la « perte ».
Esquiline
2 novembre 2016 @ 14:33
Corsica,
Etablir sa noblesse sur le commerce et la banque n’est pas à mes yeux plus déshonorant que de l’avoir conquise par des guerres, des génocides ou des dévastations.
En tant que petite-fille d’une grand-mère florentine morte prématurément, je partage la douleur de cette famille, qui comme d’autres a fait que Florence n’est comparable qu’à Florence.
En tant qu’italienne de coeur et d’âme je souffre aussi pour les victimes, mortes ou survivantes, de ces tremblements de terre qui n’en finissent pas de détruire psychologiquement les habitants et culturellement l’immense patrimoine du territoire touché.
Corsica
2 novembre 2016 @ 23:48
Esquiline, je ne vois pas ce qui dans mon commentaire justifie votre premier paragraphe. Il n’y avait absolument rien de péjoratif dans mon assertion, juste une constatation : leur fortune et leur puissance viennent du commerce et de la banque. Cela n’a absolument rien de déshonorant. Ce qui est drôle, c’est que je n’ai aucune admiration particulière pour la noblesse, quelle qu’elle soit ! Je ne juge pas une hérédité ou une lignée, juste des hommes ou des femmes, dans leurs actions, ici et maintenant. C’est la seule chose qui m’intéresse.
Esquiline
3 novembre 2016 @ 13:02
OK Corsica, j’ai mal compris peut-être à cause du « quelque soit leur passé »!
C’est idiot car vos commentaires sont ceux que j’apprécie le plus.
Corsica
4 novembre 2016 @ 00:14
Esquiline, l’important c’est de se comprendre ! C’est là que l’on voit toute la difficulté des interprétations et perceptions. En écrivant » quelque soit leur passé », je pensais « peu importe qu’ils soient nobles ou manants, ces parents vont rentrer dans une indicible souffrance, la pire à vivre, je crois, pour des êtres humains ». Au passage, je vous remercie pour le compliment. Moi aussi, j’apprécie de vous lire.
val
2 novembre 2016 @ 10:01
Je suis de tout Coeur avec les larmes de cette famille quelle affreuse chose on se s’en remet jamais .
Gibbs ?
2 novembre 2016 @ 10:30
L’horreur absolue !
Olivier d'Abington
2 novembre 2016 @ 10:57
La pire chose qui puisse arriver à une famille.
La perte d’un enfant (quel que soit son âge!).
Mes plus sincères condoléances à la famille.
Kalistéa
2 novembre 2016 @ 11:06
Quelle tristesse de lire cela aujourd’hui !pauvres parents , pauvre fiancée !
Caroline
2 novembre 2016 @ 11:20
Quelle horrible nouvelle!
No comments!
Gérard
2 novembre 2016 @ 12:12
Quelle tragédie !
ciboulette
2 novembre 2016 @ 13:07
Comme c’est triste et brutal pour ceux qui l’aimaient !
Cosmo
2 novembre 2016 @ 13:30
L’archiduc Johannes, fils de l’archiduc Rodolphe, est mort en 1975, à l’âge de 13 ans, d’un accident identique.
Quelle que soit les causes de la mort d’un enfant, c’est certainement la plus grande tragédie que des parents puissent connaître.
Numérobis.
2 novembre 2016 @ 13:52
Il me semble que c’est le même genre d’accident qui a fauché le fils de Sophie et Hugo de Windish Graetz (pardon pour l’écriture du nom, je n’en suis pas sûre..)
Régine
2 novembre 2016 @ 14:08
Le prince Alexis Ferdinando de Windisch-Graetz est décédé à Caserte en 2010 dans un accident de voiture
Numérobis.
2 novembre 2016 @ 20:47
Merci Régine.
Patricia
2 novembre 2016 @ 14:03
C’est horrible ! Happé ainsi alors qu’il avait encore tant de choses à vivre. Je pense particulièrement à tout ceux qui le connaissaient et l’aimaient.
MIKA
2 novembre 2016 @ 14:30
Épouvantable … C’est déjà d’une tristesse infinie lorsque l’on perd un enfant de maladie,mais là, cette violence…. Comment s’en remettre ?
Pensées à la famille de ce beau jeune homme.
Francois
2 novembre 2016 @ 14:35
Très triste de voir un jeune homme partir ainsi
Quand on a encore tout à vivre et l’air de respirer la vie
Gérard
2 novembre 2016 @ 15:51
10 cyclistes sont morts dans les rues de Londres en 2016.
val
2 novembre 2016 @ 16:48
Gérard,
J’aimerai avoir les chiffres de Paris il devient très très dangereux de circuler à vélo dans Paris et même en Banlieu
Pierre-Yves
2 novembre 2016 @ 18:04
De ce que je vois dans Paris, il arrive à certains cyclistes de prendre des risques inconsidérés et de se foutre comme d’une guigne de l’existence du code.
Il arrive aussi à certains piétons de se promener dans les couloirs réservés aux vélos, obligeant ceux-ci à faire des embardées pour les éviter.
Bref, on ne peut pas dire que la discipline règne …
val
3 novembre 2016 @ 09:43
Pierre-Yves
Je vis a Fontainebleau et les vélos c’est une horreur on dirait que les gens ne connaissent plus les règles, plus de lumière en règle le soir les Pîétons également pensent qu’ils sont seuls au monde bref conduire est un enfer en ville
Danielle
2 novembre 2016 @ 18:33
Val, cette année en banlieue, une collègue a perdu son frère, cycliste, qui s’est fait renverser par une voiture.
Mourir si jeune est une horreur, tant pour ce jeune homme que pour sa famille !
val
3 novembre 2016 @ 09:44
Danielle,
Oh que oui une horreur , on ne s’en remet jamais , la vie est long chemin de Croix après .
*Gustave de Montréal
2 novembre 2016 @ 17:18
Injuste et tragique. Les accidents de vélo sont trop fréquents hélas, ici aussi.
Baya
2 novembre 2016 @ 17:26
Quelle tristesse, je n’ai pas de mots… Londres est une ville très dangereuse lorsqu’on circule à vélo ou à pied, les voitures ne ralentissent absolument pas, même lorsqu’un piéton est engagé pour traverser.
Ellen
2 novembre 2016 @ 17:37
il n’y a pas de mot……….
Comme je les plains,car j’ai eu la douleur de perdre un enfant. C’est une douleur à vie
Bernadette
2 novembre 2016 @ 22:07
De tout coeur avec avec vous Ellen.
Robespierre
6 novembre 2016 @ 22:55
Je pense comme vous Bernadette.
val
3 novembre 2016 @ 09:37
Ellen,
En pensée avec vous et courage il vous en faut
Patricia
3 novembre 2016 @ 22:03
C’est à mon avis ce qui peut arriver de pire (le mot est faible) dans la vie mais l’amour que vous lui avez donné est éternel.
Corsica
4 novembre 2016 @ 00:18
Ellen, on ne peut que vous dire courage, car il en faut énormément pour continuer à vivre malgré cette intolérable absence et malgré cette douleur qui, effectivement, ne s’arrête jamais. On peut tout au mieux espérer apprendre à vivre avec elle.
marianne
2 novembre 2016 @ 18:27
Quelle mort atroce, par les circonstances et l’ âge de ce jeune homme !
Le vélo en ville est très dangereux .
beji
2 novembre 2016 @ 19:26
La perte d’un enfant est la pire des choses qui puisse arriver à des parents;en ce jour
où l’on commémore les défunts,je ne l’oublie pas dans mes prières.
Gérard
2 novembre 2016 @ 19:51
En 2013, la bicyclette a tué en France 147 personnes. En 2014 à Paris trois cyclistes ont été tués.
Selon la Prévention routière en 2014, les cyclistes constituaient 4,7% des tués sur la route ; et en 1 an, la mortalité à vélo avait augmenté de 8,2 %.
Deux catégories de la population sont particulièrement vulnérables à vélo : les jeunes (qui regroupent enfants, adolescents et jeunes adultes), fréquemment blessés, ainsi que les personnes âgées de plus de 45 ans, fréquemment victimes d’accidents mortels.
Plus des 2/3 des cyclistes ont plus de 45 ans.
1 cycliste tué sur 5 l’a été à la suite d’un accident avec un poids lourd, un car ou un utilitaire.
Les accidents mortels de cyclistes ont lieu majoritairement en rase campagne (56% des tués).
En 2014 en France selon la même Prévention routière 159 personnes auraient été tuées dans des accidents liés au vélo.
Laure-Marie Sabre
4 novembre 2016 @ 21:31
En l’occurrence, c’est le conducteur du camion qui est en faute : Filippo Corsini était un cycliste de premier ordre et les témoins oculaires déclarent qu’il a fait exactement ce qu’il fallait, avec toute la prudence requise et dans le respect des règles de conduite. Le problème c’est que le camion venait d’Allemagne et que le volant était à gauche : le conducteur n’a même pas vu le vélo arriver. Le prince est mort tué sur le coup.
3 jours plus tôt, une autre Italienne était tuée à vélo à Londres, elle aussi experte et renversée par un automobiliste imprudent.
L’association Stop Killing Cyclists a demandé l’interdiction des camions de grande taille dans le centre de Londres.
Gérard
5 novembre 2016 @ 12:00
Merci Laure-Marie c’est effectivement le danger avec les deux-roues même quand le volant est situé du « bon côté » on ne les voit pas toujours dans les rétroviseurs d’un véhicule automobile. Je suis étonné qu’on puisse à Londres faire pénétrer des poids lourds si longs dans le centre de la ville malgré toutes les restrictions qui sont apportées à la circulation automobile dans la capitale. Je vois que le nouveau maire a été vivement sollicité et que le lieu du drame a reçu de nombreux bouquets de fleurs et beaucoup de mots ont été écrits par ses amis ou par des inconnus.
Son ami et « guide » de vélo italien dit que Filippo (Filo) était « prudentissimo ».
Auberi
2 novembre 2016 @ 20:50
Terrible épreuve pour les proches de ce jeune prince, mes plus sincères condoléances
CAROLINE VM
2 novembre 2016 @ 20:56
Brrr … c’est un jeune garçon de l’âge de mon fils… Quelle tragédie !
Gérard
3 novembre 2016 @ 02:04
Le comte palatin don Filippo noble des princes Corsini, noble des princes de Sismano, noble romain, patricien de Florence, étudiait le commerce international à la Regent’s University de Londres. Il était également connu comme un grand cavalier sur sa chère jument Claretta Bella avec laquelle il avait participé à de nombreux concours hippiques. Il était excellent dans le saut d’obstacles.
Dès l’enfance il avait pratiqué l’équitation comme une thérapie face à une forme bénigne de dyslexie puis il s’était passionné pour les chevaux.
Il était fier de sa famille mais aucune tâche ne le rebutait. Il avait fait la plonge à New York. Il avait déchargé des caisses en Argentine dans la distillerie de son oncle le comte Niccolo Branca avant de visiter les vignes de son cousin en Patagonie, Piero Incisa della Rocchetta. Mais bien sûr il aimait par-dessus tout les vignes de sa famille les 250 ha de Chianti et d’oliviers de San Casciano Val di Pesa.
Ses amis rappellent son perpétuel sourire et aussi ses rires et sa joie de vivre.
L’historique villa Le Corti ne désemplit pas, les parents et les amis viennent présenter leurs condoléances au duc et à la duchesse de Casigliano ses parents, au prince et à la princesse Corsini, ses grands-parents, à Elena et à Selvaggia qui ont 19 et bientôt 9 ans.
Robespierre
3 novembre 2016 @ 12:39
Cette mort est quelque chose d’atroce pour les parents, qui ont voulu envoyer pour son bien leur enfant à l’étranger. Apprendre son décès, à des milliers de kilomètres, ajoute à l’horreur. C’est comme ces parents qui ont envoyé leur fils ou leur fille en Erasmus et qui un jour n’en ont plus de nouvelles. Ou apprennent sa mort.
Mary
3 novembre 2016 @ 15:15
Absolument affreux !
Pauvre jeune homme et pauvre parents !
Mary
3 novembre 2016 @ 15:15
Pauvres
Merlines
3 novembre 2016 @ 17:44
perdre un enfant est la pire des choses, en perdre 2 à 15 jours d’intervalles est absolument insurmontable! on ne vit plus… on tente de survivre en se raccrochant à ce que l’on peut, la douleur est trop intense! je sais de quoi je parle!!!
j21
4 novembre 2016 @ 17:35
Quelle atrocité, j’en ai les larmes aux yeux! Je compatis pleinement à votre douleur, madame.
Corsica
5 novembre 2016 @ 10:47
Merlines, je ne peux que compâtir à votre immense douleur d’autant qu’aucun parent ne devrait avoir à vivre cette double épreuve. Même si je sais que votre douleur ne passera jamais, je vous souhaite de pouvoir l’apprivoiser pour arriver à naviguer dans des eaux un peu plus sereines. Courage !
Robespierre
6 novembre 2016 @ 22:51
Moi aussi je compâtis à votre douleur. Quel courage il faut pour continuer à se lever chaque matin.
Marie de Cessy
3 novembre 2016 @ 19:57
Très triste d’apprendre cette tragique nouvelle.
Mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Gérard
4 novembre 2016 @ 13:08
Les journaux italiens évoquent l’immense douleur de ceux qui ont travaillé avec lui en Toscane, des villageois de San Casciano Val di Pesa, de ceux qui avec lui ont pu boire le vin de sa première récolte. Quant on songe à ce village d’Italie qui est l’un des plus beaux de la péninsule, avec ces vertes collines à perte de vue, ces cyprès, ces oliviers et ses vignes, ces villages arrondis sur les éminences, ces petites chapelles, ces villas patriciennes, enfin à tout ce paysage qui semble fait pour un bonheur éternel on se dit que le sort est bien cruel pour ses parents, pour ses sœurs, pour la jeune florentine qu’il aimait depuis des années, pour ses amis, pour ses cousins, et pourquoi non plus ne pas le dire, pour sa jument qui ne le verra plus.
La famille demandera que des dons puissent être envoyés à une association pour la recherche médicale pour les enfants à laquelle il était très attaché. Sa photographie a été placée devant l’autel de la chapelle familiale en attendant que les siens ne le ramène de Londres.
Gérard
4 novembre 2016 @ 13:09
ramènent…
Gérard
4 novembre 2016 @ 13:30
Un article où l’ami qui lui a donné le goût des randonnées en vélo explique combien le jeune homme était prudent et suppose que le conducteur du camion (qui je crois est toujours entendu par la police) a dû commettre une infraction :
http://www.corriere.it/cronache/16_novembre_03/maestro-di-bicicletta-principe-filippo-era-capace-prudentissimo-0bea999e-a1de-11e6-8ec2-e087e6c2a998.shtml.
Gérard
5 novembre 2016 @ 17:19
L’ami cycliste en question est Massimiliano Lelli, un ancien coureur professionnel qui a remporté beaucoup de courses en Italie, en France ou ailleurs et dont le grand-père était le gardien de la propriété des Corsini au bord de la mer à Marsiliana d’Albegna en Toscane lieu où lui-même naquit.
Ellen
4 novembre 2016 @ 15:53
merci à ceux qui m’ont envoyé un message de soutien
un enfant qui part, c’est une partie de soi qui s’en va. On est amputé à vie
Gérard
5 novembre 2016 @ 12:03
Ellen je partage votre peine et je me souviens du tragique accident d’un de mes neveux qui lui a coûté la vie sur une autoroute à peu près à l’âge qu’avait ce jeune prince.
Gérard
7 novembre 2016 @ 13:22
Le décès a fait l’objet d’un faire-part de ses parents Duccio et Clotilde avec Elena Clarice et Selvaggia, de ses grands-parents Filippo et Giorgiana Corsini, Paolo Trentinaglia -de noblesse vénitienne- et Manuela Cavalieri, de ses tantes et de leurs familles et de tous les cousins. Selon l’usage italien mais avec une ampleur rarement tteinte, beaucoup de parents et d’amis s’associent dans d’autres faire-part à la douleur de la famille.
Les obsèques de celui que la famille appelle son ange très aimé seront célébrées mercredi 9 novembre à 11 heures 30 à Florence en la basilique de Santa Maria del Carmine.
Cette église est surtout connue pour les magnifiques fresques de la chapelle Brancacci dues à Masolino, à Masaccio et à Filippino Lippi. Mais de l’autre côté, à l’autre extrémité du transept, se trouve la chapelle baroque Corsini, dédiée à saint André Corsini, avec des fresques de Luca Giordano et des reliefs en marbre de Giovanni Battista Foggini comme la Messe et l’Apothéose de saint André Corsini.
Saint André (Andrea) Corsini (1302-1373), membre de cette illustre famille, était un prêtre carme, qui devint évêque de Fiesole mais qui conserva sa vie monacale comme évêque et vécut dans la plus grande simplicité. Il était très aimé, il fut considéré comme thaumaturge et on lui attribua notamment la victoire des troupes florentines lors de la bataille d’Anghiari en 1440 sur les Milanais. C’est dans cette chapelle de l’église des Carmes, derrière l’autel, qu’il repose. Il se voulait l’évêque des pauvres et de la paix. La Vierge lui serait apparue pendant sa messe à la Noël 1372, quelques jours avant sa mort.
La famille du prince Filippo a souhaité qu’au lieu de fleurs des dons soient adressés à l’association ABC qui vise à la recherche contre la maladie du cri du chat, cause pour laquelle Filippo se dévouait beaucoup. La maladie du cri du chat, ou syndrome de Lejeune, est un trouble génétique rare chez l’être humain dû à une délétion (c’est-à-dire une mutation génétique caractérisée par la perte de matériel génétique sur un chromosome) d’une partie du chromosome 5 (sur 24). Le nom de cette maladie vient du cri monochromatique aigu qui en permet le diagnostic et qui est dû à une hypoplasie du larynx. La plupart des enfants décèdent durant l’enfance, les survivants ont un profond retard mental. Cependant l’absence de malformations physiques graves chez de nombreux sujets leur permet une vie d’une durée normale. C’est le professeur Jérôme Lejeune qui a décrit cette affection en 1963. L’association ABC c’est-à-dire Associazione Bambini Cri du chat devait se réunir du 17 au 20 novembre, avec de nombreuses familles concernées, chez les Corsini à San Casciano et le programme de cette réunion a été maintenu.
Gérard
12 novembre 2016 @ 14:00
Les obsèques du jeune prince ont eu lieu à Florence célébrées par un évêque ami et de nombreux prêtres. Auparavant un office avait eu lieu dans une chapelle catholique de Londres, celle de la Vierge des Sept Douleurs, de Brompton Oratory à Knightsbridge. Après la cérémonie florentine une autre messe fut célébrée par don Massimiliano Gori, prieur de la collégiale de Saint Cassien à San Casciano, et le curé de Saint Pancrace don Stefano Casamassima, dans la chapelle familiale qui est adjacente à l’église des capucins de San Casciano et qui est dédiée à saint André Corsini. Le cercueil était recouvert du drapeau héraldique de la famille et il était auparavant passé devant les villageois et les cavaliers amis du jeune prince qui tenaient ses chevaux. À l’issue de l’office le cercueil a été descendu dans la crypte familiale qui est située sous la chapelle.