Le « tramezzino » (tramezzini au pluriel) est un petit en-cas qui se compose de deux triangle de pain et qui contient du jambon, ou du fromage, du poulet,… Il est très populaire à Venise. C’est le général D’Annuzio, prince de Montenovoso qui mit cette appellation à l’honneur par opposition au terme anglais « sandwich ».
Si vous êtes à Venise, vous trouverez ce petit en-cas sur la plupart des comptoirs de cafés. (Merci à Balti)
Silvîa
26 avril 2018 @ 02:53
Merci balti?
.bon jeudi?
Juliette d
26 avril 2018 @ 03:24
J’aurais sûrement aimė cet en-cas lorsque j’étais à Venise mais je n’en ai pas vu. Ce pain ressemble ã un pita ou un pain nan.
Julise
26 avril 2018 @ 13:56
C’est du vrai pain de mie (du pain blanc) mais les tranches sont effectivement tranchées plus finement que celles que l’on trouve habituellement dans le commerce. ?
Muscate-Valeska de Lisabé
26 avril 2018 @ 22:40
Comme vous,Juliette,j’aurais aimé qu’on me le propose,mais. ….pourtant, j’en ai fait des cafés vénitiens!
Julise
27 avril 2018 @ 12:08
Muscate, c’est comme beaucoup de choses traditionnelles en Italie et à Venise en particulier, ce n’est pas spontanément proposé aux touristes qui ne recherchent pas forcément cela. C’est toutefois possible de découvrir ces petites curiosités lorsque l’on s’écarte des « centres » touristiques (monuments et places connus), pour s’égarer un peu dans les faubourgs, voire sortir de la ville.
C’est pareil à Rome, Milan, Florence… et tant d’autres villes.
A Venise, ce qui attire les touristes, c’est surtout la place Saint-Marc, ses monuments et ses pigeons, les ponts (surtout il Ponte dei sospiri), les gondoles et naturellement, les pizzerias qui servent un ersatz sans nom – mais le pigeon ne le sait pas.
Muscate-Valeska de Lisabé
28 avril 2018 @ 19:35
J’adorerais vivre dans la campagne italienne,chère Julise.Et effectivement,mes quatre jours à Venise ont été exclusivement concentrés sur les sites touristiques, et les repas dans des petits restos et des cafés qui n’ont pas voulu nous offrir des tramezzinis :-((.
milou
30 avril 2018 @ 18:10
C’est étonnant, Julise ;-))) car où que je sois en Italie, Venise, Milan, Rome, Turin, Florence et bien sûr la Ligurie…j’ai toujours été servi de copieux minis tramezzini lors d’apéros ainsi que d’olives, tomates cerises, mini pizzas, légumes crus avec sauce, etc etc!
ml
Julise
1 mai 2018 @ 12:19
Vous choisissez sans doute les bons troquets.
framboiz 07
26 avril 2018 @ 04:11
En lisant cela, Régine, je me suis relevée, jusqu’au frigo et j’ai pensé que j’avais des crèpes ,pliées en forme de triangle !
Vous me portez au vice alimentaire et nocturne…
J’ai honte et je m’en confesse ici !
milou
26 avril 2018 @ 05:57
Populaire aussi dans une grande partie de l’Italie maintenant!
ml
Esquiline
26 avril 2018 @ 08:01
Aussi très populaires à Rome où ils trônent dans tous les bars.
Pour ceux qui aiment la mayonnaise et le pain de mie. Très grande variété de garnitures, je me laisse tenter parfois.
Julise
26 avril 2018 @ 13:58
C’est vrai que c’est souvent sur une base de mayo mais, je pense d’ailleurs que vous le savez, c’est possible de faire des tramezzini avec beaucoup de choses dedans, sur des bases diverses. C’est très rare que je mette de la mayo dans mes tramezzini, mais j’ai le vice d’y mettre du pesto (par exemple).
Muscate-Valeska de Lisabé
26 avril 2018 @ 22:41
J’aime à vous voir vicieuse,Julise…Miam!
Julise
27 avril 2018 @ 12:10
Le pesto, c’est quand même une sacrée « tuerie », comme disent les ados. ?
Muscate-Valeska de Lisabé
28 avril 2018 @ 19:38
C’est même la totale dinguerie,chère Amie.
« De la mort qui tue »! ;-)))
Julise
1 mai 2018 @ 12:20
Voilà. ?
pit
26 avril 2018 @ 08:59
C’est en 1925 que Angela et Onorino Nebbiolo, les deux nouveaux propriétaires du Mulassano, bar historique de Turin, ont importé un grille-pain.
Ils ont alors l’idée d’utiliser du pain de mie sans croute et d’en faire un nouveau sandwich.
Gabriele D’Annunzio a effectivement inventé le terme « tramezzino » afin d’éliminer l’anglicisme «sandwich» de la langue italienne.
Gatienne
26 avril 2018 @ 12:47
En revanche, il n’ont pas éliminé la ressemblance sur le fond et la forme !
Julise
27 avril 2018 @ 12:13
Le sandwich traditionnel, inventé par le baron éponyme, n’est pas triangulaire. Il est long s’il est fait dans un petit pain traditionnel, carré s’il est fait sur du pain de mie. C’est le « sandwich club » qui est triangulaire et celui-ci est parisien, et surtout bien plus récent que les tramezzini.
Gatienne
28 avril 2018 @ 18:08
Personnellement je pensais à ces petits sandwiches au concombre, servis avec le thé au Royaume-Uni ou aux snacks proposés par les établissements de nuit après 23h, lorsque vous n’avez le droit de consommer de l’alcool qu’accompagné d’une collation : ils ont la même forme que ces tramezzini, mais probablement pas la même saveur, surtout avec le pesto !
Julise
1 mai 2018 @ 12:21
Ah oui, je vois. C’est vrai que ça y ressemble, par contre, j’ai oublié le nom.
PataClems
3 mai 2018 @ 15:51
D’ailleurs, ces en-cas britanniques ne sont pas très bons.
Julise
26 avril 2018 @ 14:04
Au passage, d’Annunzio fut mieux avisé car le mot tramezzo (plur. tramezzi) signifie cloison et plus largement, renvoie à une idée d’entre-deux. Littéralement, un tramezzino c’est une petite cloison, ce que la garniture peut figurer entre les deux tranches de pain de mie.
Mary
26 avril 2018 @ 09:13
C’est comme ça qu’on appelle toutes les formes de sandwich en Italie.
Esquiline
26 avril 2018 @ 13:00
Le mot sandwich est inconnu en Italie, le mot usuel du nord au sud étant panino, que l’on peut parfois faire confectionner sur mesure, tant dans le choix du pain que celui de la farce.
Le mot tramezzino dérive de tramezzo, paroi non portante qui sépare une pièce.
Dans l’esprit de d’Annunzio, qui aurait inventé le terme, il semblerait qu’un tramezzino soit un petit en-cas qui sépare les repas principaux, la colazione le matin, le pranzo à midi et la cena, le soir. Son origine serait toutefois torinaise.
Avec l’évolution du mode de vie et des horaires de travail le panino est surtout consommé à midi.
Julise
26 avril 2018 @ 14:20
Sans doute pour les touristes et par souci de simplification mais il existe d’autres formes de casse-croûtes plus ou moins italiens. Ainsi vous trouverez les piadine (sing. piadina) en Emilie-Romagne, qui sont assez différents des tramezzini. De même, il est courant de trouver des préparations entre deux tranches de foccacia (il n’y a pas de nom particulier, c’est foccacia al/alla qqch) ou dans divers petits pains, rustiques ou blanc. Enfin, c’est un truc moderne mais ça reste italien, il y a les panini ; un casse-dalle chaud dans du pain blanc.
Mary
27 avril 2018 @ 11:01
Tout ce qui est préparé entre 2 morceaux de focaccia, j’adore !
Julise
1 mai 2018 @ 12:25
La focaccia* c’est le bout du monde. Après avoir en avoir mangé, on peut mourir sans même avoir vu Paris ou bien Venise. ?
*(où placez-vous le -cc- de ce mot en français ? parce que mon correcteur veut mettre les deux c après le fo- alors qu’en italien c’est l’inverse…)
Robespierre
26 avril 2018 @ 16:18
Ben oui, pas besoin d’aller à Venise.
Corsica
26 avril 2018 @ 16:45
Tout à fait, ces tramezini ne sont pas spécifiques à Venise. Ce sont les cichetti dégustés debout au bar d’un petit bacaro de quartier, qui le sont.
Corsica
26 avril 2018 @ 16:47
« DE » plutôt que à .
Julise
27 avril 2018 @ 12:17
Les tramezzini sont typiquement vénitiens. Ce n’est pas parce qu’on les trouve aujourd’hui un peu partout en Italie, aux côtés d’autres casse-croûtes italiens ou non, qu’ils ont perdu leur identité. Les Turinois réclament aussi une paternité et effectivement, ils ont aussi une tradition autour des pains garnis. Pour ma part, je préfère dire que c’est « nord-italien », ce qui correspond à la zone géographique de revendication et met donc tout le monde d’accord.
Cosmo
26 avril 2018 @ 09:17
Qu’on l’appelle comme on veut, il reste ce qu’il est : deux tranches de pain avec quelque chose au milieu. Et cela peut-être délicieux.
Leonor
26 avril 2018 @ 10:56
Oui. Et équilibré, quoi qu’on en dise. Tout dépend de ce qu’on met dans le pain.
Julise
26 avril 2018 @ 14:22
C’est vrai, quoique le choix du pain peut changer bien des choses. Dans un pain de mie aux graines et fait avec de la farine complète, c’est assez fameux et selon moi, meilleur que dans un simple pain blanc. ?
Muscate-Valeska de Lisabé
26 avril 2018 @ 22:42
Juste.
Luisa
26 avril 2018 @ 10:44
Sono molto semplici da fare anche in casa, l’importante è usare il pane adatto. Deve essere molto morbido, ormai si trova facilmente anche nei supermarket.
Julise
27 avril 2018 @ 12:19
Traduction : « C’est très simple à faire à la maison, l’important étant d’utiliser un pain adapté. Il doit être très doux, et il se trouve aujourd’hui facilement dans les supermarchés. »
CLARA
26 avril 2018 @ 12:49
Bonjour à toutes et à tous… juste deux remarques sans grande importance mais que je vous propose comme admiratrice de la civilisation de la culture et de l’histoire italiennes… (où j’ai vécu 20 ans) : 1/ les sandwiches en Italie peuvent aussi s’appeler « panini » (panino au singulier) et désigne plutôt un sandwich CHAHD (mais pas seulement) et 2/ D’Annunzio sortit de la première guerre mondiale avec le rang de lieutenant-colonel et basta… en 1925 il lui fut concédé, en récompense de ses raids héroïques en avion durant la première guerre mondiale, le titre de « général de brigade aérienne À TITRE HONORAIRE ». À noter que pendant l’épisode post-guerrière de l’occupation de Fiume il ne se donna (bien qu’ayant gouverné militairement et civilement, quasiment seul, le territoire) pas d’autre titre que celui de « commandante » !
Muscate-Valeska de Lisabé
26 avril 2018 @ 22:44
C’est délicieux, les panini…j’en ai souvent mangé avec mon père à Paris…y’a pas mieux.Comme en-cas sur le pouce…J’adore.
Julise
27 avril 2018 @ 12:28
Il est vrai que l’histoire de Gabriele d’Annunzio est sujette à caution. Cet homme est de toute façon né dans (et avec) la controverse, puisque son père s’appelait Rapagnetta et qu’il profita une première fois de sa richesse et de son engagement politique pour s’adjoindre le nom « d’Annunzio », une seconde fois pour déclarer simplement son fils sous ce nom faisant alors oublier l’origine réelle de la famille (du moins le croyait-il). Naturellement, son titre princier est fantoche, fruit là aussi d’une influence et d’une position avantageuse (et qui l’a donc avantagé). Cette famille fut très proche du fascisme et, même si Gabriele d’Annunzio s’en est écarté après le rapprochement avec l’Allemagne nazie (il y était opposé), il a conservé des opinions très à droite. Ceci ne lui enlève aucune qualité, car il en a eu ; néanmoins j’estime, comme vous sans doute, qu’il convient de prendre la mémoire de cet homme avec de fines pincettes.
CLARA
26 avril 2018 @ 12:51
‘ce qui désigne plutôt des sandwichs CHAUDS’… excusez-moi
Marie-Francoise
26 avril 2018 @ 13:14
Un de mes petits bonheurs à Venise !
Marie-Francoise
26 avril 2018 @ 13:18
Avec un verre de Bellini bien sûr !
Baboula
26 avril 2018 @ 15:12
Merci Balti,Il y a longtemps que l’on nous avait donné à manger.Merci aussi pit pour l’histoire de l’origine.
Carolus ??
27 avril 2018 @ 12:18
Je suis vénitienne de cœur depuis 1960, date de mes premiers souvenirs, et j’y suis restée fidèle depuis, bien que l’arrivée d’une nouvelle population de tourisme de masse, y compris non européenne, m’oblige à sortir très tôt le matin, ou tard le soir pour retrouver un semblant de cette ville unique.
Petite anecdote, certains touristes demandent « à quelle heure ça ferme » ou « où est la sortie », car ils pensent que c’est une sorte de parc d’attracation…
Pour ceux que cela intéresse, il y a sur Facebook « Venezia NON è Disneyland » qui illustre l’ampleur du problème.
Dommage que notre « Prince de Venise » ne se penche pas sur la question. ?
Beaucoup de commerçants vénitiens ont vendu leurs boutiques à des asiatiques qui proposent des articles qui n’ont plus rien à voir avec ce que je voyais il y a encore seulement une vingtaine d’annees.
Pour en revenir au sujet, je ne mange pas de tramezzini, je trouve ça peu appétissant.
Je préfère déjeuner ou dîner dans certains restaurants, ou à mon appartement après avoir fait les courses au marché du Rialto ou chez les petits commercants, mais j’ai goûté les cicchetti qui sont plus variés et souvent délicieux, et que mes invités voulaient tester.
C’est très bon.