Au lendemain des célébrations du 200ème anniversaire de la chapelle Royale Saint-Louis de Dreux, nécropole des Princes d’Orléans depuis la mère du Roi Louis-Philippe, une seconde tranche de travaux vient de débuter. L’échafaudage est en cours de montage. Il est prévu de restaurer les margelles situées au dessus du portail central, il faudra reprendre les parties en pierre et parfois resculpter ce qui est trop abîmé.
En 2012 la couronne installée sur le dôme central, à la demande du Roi Louis-Philippe, a été démontée et le dôme a été nettoyé. (Merci à Charles – Copyright photo : Facebook chapelle Royale de Dreux)
Laurent F
6 décembre 2016 @ 10:14
Ce serait intéressant de savoir quand ils ont fait les poussières pour la dernière fois
Antoine
6 décembre 2016 @ 11:00
C’est ce qu’on appelle investir sur le très long terme.
Mayg
6 décembre 2016 @ 13:10
Qui finance les travaux ?
Thibault
6 décembre 2016 @ 14:41
Peut être un peu de vos impôts, qui sait!
Et oui, vous contribuez à votre petite mesure à maintenir le prestigieux passé de la Maison de France et à perpétuer le souvenir du dernier de ses Rois et de sa prestigieuse descendance… Courage!
grannydc
7 décembre 2016 @ 16:21
Je pense, qu’en ce moment où les finances du pays vont très , il y a d’autres choses à faire que des restaurations de vieilles pierres
grannydc
7 décembre 2016 @ 16:22
… du pays vont très mal,
Gérard
8 décembre 2016 @ 15:52
Il n’est cependant pas nécessaire de laisser nos bâtiments historiques s’écrouler, il est au contraire nécessaire de les restaurer quand il est encore temps et en même temps de fournir du travail aux entreprises.
ML
8 décembre 2016 @ 13:43
Bon , je suppose que vous serez d’accord pour laisser s’écrouler Notre-Dame , la cathédrale de Reims , le Château de Versailles …etc ..etc
Cheveyre
6 décembre 2016 @ 19:43
je crois qu’elle est la propriété de la FONDATION SAINT LOUIS qui est elle une institution reconnue d’utilité publique … mais quand je pense que la belle fille de Louis-Philippe Hélène est séparée de son mari car de religions différentes …
Gérard
7 décembre 2016 @ 15:14
Il est difficile de faire le procès de ce qui se passait il y a quelques 158 ans. Mais rassurez-vous ils reposent l’un à côté de l’autre et
dans le ciel, plus de problèmes
Dieu réunit ceux qui s’aiment !
Cosmo
7 décembre 2016 @ 19:40
Rassurez-vous, cela ne sera pas pris directement dans votre poche…Mais si les Monuments Historiques participent, par un biais ou par un autre, cela reviendra à un financement public. Vous comme moi y participerons parmi les milliers de choses utiles ou inutiles que nous finançons déjà… Je sors mon mouchoir pour compatir à votre chagrin car financer un bâtiment destiné à recevoir le corps de cadets qui osent prétendre à prendre la place de l’aîné ( dans quel monde vivons-nous? ) , cela doit vous faire peine.
aubert
8 décembre 2016 @ 13:21
Quelle question, Mayg ! Luis de Borbon bien sûr !
Les Orléans sont de sa famille c’est donc normal.
framboiz 07
6 décembre 2016 @ 15:59
Il me semble qu’on parle de voussures et pas de margelles , Charles .Mais on vous a compris, Merci !
Mary
6 décembre 2016 @ 16:28
Qui paye?
Véronick
6 décembre 2016 @ 16:56
De longs travaux en perspective……!
Excellente idée que cette restauration.
Véronick
Gérard
7 décembre 2016 @ 11:57
Les derniers gros travaux de restauration des parties hautes de la chapelle Saint-Louis datent du retour du comte de Paris en France à l’abrogation de la loi d’exil. La chapelle est en bon état mais les superstructures très ouvragées sont fragiles et naturellement exposées. Les toits sont en terrasse faiblement pentus, explique Jean-Louis Sureau le secrétaire général de la Fondation Saint-Louis, ils sont soit en zinc, soit en pierre et il faut reprendre toutes les parties en pierre. Il faut reprendre les éléments de charpente, les chéneaux et les couvertures, 250 m de gardes corps en pierre ajourée et du couronnement en fonte du dôme central composé de douze travées séparées par des pinacles. Ceci est naturellement exécuté par des entreprises agréées par les monuments historiques puisque l’édifice est classé, pour la maçonnerie, la taille de la pierre et la sculpture, la charpente, la serrurerie, la ferronnerie et la fonderie, la couverture et la peinture.
Le bâtiment est propriété de la Fondation Saint-Louis mais il y a une aide de l’État pour 40 %, puisque le bâtiment est classé, de la ville de Dreux et du conseil départemental d’Eure-et-Loir.
Les travaux représentent plus de 4 millions et sont engagés pour 10 ans. Une convention de financement a été signée. Pour cette deuxième tranche de travaux la ville apporte 15 % du montant de l’opération soit 293 433 €. Il a été fait également appel au mécénat.
D’autre part l’orgue, lui-même classé, fera l’objet d’une opération de restauration, un relevage, pour 30 000 € et en même temps, par conséquent après la fin de la saison des visites car il est difficile de restaurer l’orgue qui se situe au-dessus du portail lorsqu’il y a des visites.
Il faut par ailleurs entretenir les centaines de mètres de mur de moellons qui entourent le domaine et qui risquent de s’effondrer petit à petit et il faut en refaire des portions chaque année, il faut également mettre le domaine aux normes pour le réseau électrique ce qui se fait aussi progressivement.
Laurent F
7 décembre 2016 @ 13:59
Que de soucis !
Cosmo
7 décembre 2016 @ 19:46
Cher Gérard,
Ce que vous nous apprenez est affreux. Les sous de nos amis légitimistes, ou assimilés, vont donc servir à financer un bâtiment destiné à la sépulture de tous ceux qu’ils détestent le plus au monde.
J’en pleure…de rire.
Comme quoi la République a plus de faveurs pour les Orléans que pour les Bourbons qu’elle laisse à l’étranger.
Amicalement
Cosmo
Gérard
8 décembre 2016 @ 15:54
Cher Cosmo, partez trois siècles et quelques de France et l’on vous oubliera…
Stéphane G.
7 décembre 2016 @ 13:45
j’espère qu’ils s’attaqueront à la chaudière en tout premier lieu, on ne peut décemment laisser le patrimoine vivant dépérir dans leur canfouine Philidor
clementine1
7 décembre 2016 @ 16:25
Gérard, grand merci pour vos explications très complètes.