Le Figaro a publié une tribune du comte de Paris intitulée « Au delà de la reconstruction, l’urgence de la transmission« . (merci à Charles – Copyright photo : L.Marin/AFP)
Le Figaro a publié une tribune du comte de Paris intitulée « Au delà de la reconstruction, l’urgence de la transmission« . (merci à Charles – Copyright photo : L.Marin/AFP)
DEB
18 avril 2019 @ 07:19
Hier, l’émission « La grande librairie »avait décidé d’évoquer Notre-Dame dans la littérature et tous les auteurs parlaient de cette transmission, symbolisée par la cathédrale.
François Cheng était écouté dans un silence admiratif, tant il savait trouver les mots pour parler de notre désarroi devant cette catastrophe.
tristan
18 avril 2019 @ 11:55
Où peut-on lire le texte de François Cheng ? Merci.
DEB
19 avril 2019 @ 11:56
Je ne sais pas, Tristan.
Je suppose que l’ émission est visible en replat.
DEB
20 avril 2019 @ 06:59
Replay
val
18 avril 2019 @ 16:29
DEB,
Oui c’était un joli moment de littérature , j’ai beaucoup aimé .
Marie
18 avril 2019 @ 07:21
Sur cette photo, j’ai cru revoir feu Monseigneur le comte de Paris.
La ressemblance entre le prince Jean et son père est flagrante sur cette photo.
Muscate-Valeska de Lisabé
18 avril 2019 @ 14:05
Oui,il ressemble à Henri,celui de Micaela,et ça me fait plaisir de voir ça.
Karabakh
18 avril 2019 @ 22:14
Spécifiquement sur cette photo alors, car plus largement, dans son physique, le roy est un Württemberg.
Mary
18 avril 2019 @ 09:47
Il est très bien sur cette photo !
Pourrait-on lire cet article ?
Jean Pierre
18 avril 2019 @ 10:15
On pourrait gloser des heures sur ce texte que j’ai lu.
Plutôt bien écrit, je soupçonne Charles d’en être l’auteur.
Mais dans ce texte signé par Jean, l’auteur confond « monuments » et « monuments historiques » et assimile ces deux notions à celle de « patrimoine », dont il faut bien le reconnaître la sphère d’application s’étend aujourd’hui de manière incontrôlable.
Tout devient patrimoine, du lavoir crasseux d’un village déserté par ses habitants, à la chapelle in the moon light où même le diable ne va plus tenter les vieilles filles.
Il en résulte que tout doit être livré à une marchandisation sans limite.
Camelia
18 avril 2019 @ 12:30
Évidemment ….Jean-Karl et « Charles » ne faisant qu’un…
Gibbs 😉
19 avril 2019 @ 08:52
Jean Pierre vous m’avez bien fait sourire mais votre commentaire est hélas, comme si souvent, tout à fait exact.
Gérard
19 avril 2019 @ 10:25
Oui mais le patrimoine c’est ça, c’est ce que nous avons hérité de nos ancêtres, de nos parents, c’est parfois en mauvais état, c’est parfois à restaurer mais c’est le patrimoine.
Parfois il n’a aucune valeur marchande, il n’a de valeur que pour nous souvenir de ceux qui nous l’ont légué, il nous rappelle les moments heureux.
Il y a des éléments du patrimoine qui sont aussi des monuments, c’est évidemment le cas de Notre-Dame de Paris il n’y a pas d’antinomie entre patrimoine et monuments.
JAY
18 avril 2019 @ 10:20
Monseigneur …… Que connait il de la transmission, lui qui a eu si peu de relation avec son propre père.
Gérard
19 avril 2019 @ 10:17
On ne peut que difficilement le lui reprocher. Ce n’est pas lui qui a quitté la maison c’est son père qui est parti.
septentrion
19 avril 2019 @ 11:18
Gérard,
Là vous marquez un point, c’est indéniable.
Karabakh
19 avril 2019 @ 14:48
Vous avez raison, néanmoins, sans reporter la faute sur le prince Jean, le constat s’impose qu’au sein de cette famille, et en l’espèce chez le prince, la notion de transmission est floue pour ne pas dire, altérée. C’est généralement le cas dans les familles éclatées où l’un des parents s’est « échappé » d’une façon ou d’une autre. Les enfants n’en sont pas responsables mais ils en gardent des stigmates.
Anny
18 avril 2019 @ 10:39
Très beau texte du comte de Paris
Camelia
18 avril 2019 @ 12:31
Évidemment ….Jean-Karl et « Charles » ne faisant qu’un…
Mayg
18 avril 2019 @ 13:15
« l’urgence de la transmission » Pour pressé, il est pressé lui. On a vu son attitude, ne serait ce que pour pouvoir porter rapidement le titre (de courtoisie) de comte de Paris…
Clara
18 avril 2019 @ 15:04
Je suis hors sujet mais je propose qu’on ne transmette pas la flèche violetleduczle et qu’on l’oublie lors de la reconstruction.
Karabakh
19 avril 2019 @ 14:50
Comme vous, je serai ravi que cette chose soit oubliée dans le processus de restauration. C’est affreux.
Gérard
22 avril 2019 @ 08:25
Il y eut aussi une première flèche dès le XIIIe siècle et celle de Viollet-le-Duc était une merveille de prouesse et je crois était nécessaire matériellement et spirituellement sur cette longue surface horizontale et la reconstruction doit surtout effacer cette meurtrissure.
Karabakh
25 avril 2019 @ 20:01
Prouesse de délire architectural. Si Viollet-le-Duc avait recherché à restaurer la flèche initiale (ce qui n’empêchait pas de moderniser), ça aurait été bien mais non, comme ailleurs sur le toit de Notre-Dame, il a fallu que son ego prenne le dessus et vire à la psychose. En même temps, cela va bien avec les transes extrémistes. CQFD
STIERNON
18 avril 2019 @ 18:13
La transmission, c’est aussi l’histoire qui est si peu enseignée de nos jours. Notre Dame de Paris n’est pas qu’ une construction de pierre et de bois, ni qu’un lieu de culte mais aussi le lieu qui a vu tant d’événements historiques.
La transmission, c’est aussi tous les métiers des bâtisseurs de cathédrales dont beaucoup sont méprisés parce que manuels. Et pourtant, ce seront ces artisans qui rebatiront la cathédrale .
Quand on aime l’histoire, un lieu, un bijou, un papier, ce n’est pas un simple lieu, un simple bijou, un simple papier. C’est aussi ce qui s’est passé, les personnages, la signification.
A Nantes, il y a un des 3 exemplaires de l’Edit de Nantes. Ce n’est pas qu’un simple papier. Il est signé par Henri IV (ce n’est pas une signature que l’on voit partout …), et on pense à son importance, à ses conséquences. Chaque fois que je le vois, je suis prise d’une immense émotion.
Ludovina
19 avril 2019 @ 12:31
Merci STIERNON
Excellente fin de semaine.
Bastien
18 avril 2019 @ 19:02
En plus d’être bien écrit, voila un texte qui a du sens
Caroline
18 avril 2019 @ 20:38
Le comte de Paris a pris un coup de vieux, il lui manque une moustache fine pour qu’ il ressemble à son père dernierèment décédé!
Silvia
18 avril 2019 @ 23:17
Oui, très beau texte en effet. « Il faut toutefois s’y résoudre: notre génération, qui se drape souvent dans sa supériorité sur tout ce qui nous précède, est celle qui n’a pas transmis. Nous sommes des consommateurs d’héritage, des enfants gâtés jouissant de biens qui leur semblent éternels, à commencer d’ailleurs par nos ressources naturelles, dilapidées par notre mode de vie et nos exigences de confort, et nos paysages défigurés par une urbanisation sauvage et insensée…. Notre-Dame-de-Paris n’est pas la seule victime de notre insouciance. » Il a tout à fait raison.
framboiz 07
18 avril 2019 @ 23:31
Quelle date , le Figaro, SVP ?
Padraig
19 avril 2019 @ 15:31
Il faudrait vous mettre d’accord Muscate-Valeska de Lisabé et Karabakh ! Le prince Jean nouveau comte de Paris ressemble à son père ou à sa mère ?
Karabakh
20 avril 2019 @ 17:19
Patrick, sur cette photo, le prince Jean nous renvoie clairement à l’image de son père. Les profils sont très semblables. Néanmoins, plus couramment, de face notamment, le prince ressemble plus à sa mère ; il a une infinité de traits hérités des Württemberg et ce n’est d’ailleurs pas quelque chose qui l’avantage.
particule
19 avril 2019 @ 16:00
Le nouveau comte de Paris va s’attribuer toutes les cathédrales pour faire parler de lui …
Elena1
20 avril 2019 @ 07:40
En tout cas la discrétion et la modestie ne sont pas ses qualités premières…
Il fait feu de tout bois.. oups peut-être pas le moment de sortir cette expression
Il eut mieux valu qu’il soit présent lors de la messe dite en présence de la comtesse Micaela, femme choisie librement par son père au lieu de présenter sa mère, très rancunière, à toute les occasions comme veuve de son père.
Bernadette
21 avril 2019 @ 20:43
Pas du tout…il l’a fait parce qu’il était touché comme nous tous d’ailleurs !Vous lui prêtez des pensées qu »il n’a pas !
Val Richer
20 avril 2019 @ 14:05
Anti-orléanisme : degré 1. Vous pourrez aisément le ré-utiliser par la suite, il suffira de remplacer le mot cathédrale par le terme qui conviendra. Ne vous en faites pas, ce n’est pas très difficile, cela demande plus de constance que d’idées..
Gérard
22 avril 2019 @ 08:28
Exactement Val-Richer.
Philippe Gain d'Enquin
22 avril 2019 @ 10:20
Dieu de Clotilde, quel défi à relever, admirable ! Sisyphe inspire parfois de ces vocations…