Le duc de Vendôme a publié une tribune très politique dans le Figaro au sujet des institutions de la cinquième république. Retraçant l’histoire de la Vème République et admettant ses impasses actuelles, le prince Jean estime dans cette tribune, que, loin d’abolir la Constitution, il faut revenir au projet originel du Général de Gaulle.
En réponse à ceux qui pourraient critiquer l’intervention du prince sur ce sujet, il a diffusé sur Facebook le lien de sa tribune, accompagné de ce message : « J’ai fait paraître aujourd’hui une tribune dans Le Figaro au sujet de nos institutions : «Il faut rétablir la Constitution dans la perspective tracée par de Gaulle.» Est-ce trop audacieux pour un prince de France de s’exprimer sur ce sujet ? Je ne crois pas…». Cliquez ici pour lire la tribune du prince Jean. (Merci à Quentin – Copyright photo : le Figaro)
Robespierre
10 octobre 2018 @ 08:36
Eh bien moi je trouve qu il a bien le droit de s’exprimer. Nous sommes en démocratie et il est un citoyen comme un autre.
Mayg
10 octobre 2018 @ 13:35
Tout comme vous Robespierre, pou moi c’est un citoyen comme un autre…
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:23
Et puis Mayg vous oubliez toujours quand il s’agit des Orléans que nous sommes sur Noblesse et Royautés et pas sur Radio Bourbon.
Muscate-Valeska de Lisabé
10 octobre 2018 @ 14:13
Vous m’ôtez les mots de la plume, cher Rob.
Kardaillac
10 octobre 2018 @ 08:47
La constitution de la V° République induit le césarisme alors que son texte déploie les pouvoirs du premier ministre. Les conflits que cite le prince Jean sont génétiques à cette organisation (trop) minutieuse des pouvoirs. Aujourd’hui encore, le président sort de ses clous, et l’indépendance des pouvoirs est bafouée chaque jour.
La survie de la constitution n’est pas un objectif en soi mais s’en soucier dévoile une inquiétude. Par contre la survie de l’Etat est une question autrement grave. Si les pouvoirs publics, faisant fi du clientélisme démocratique, ne réduisent pas le périmètre de l’Etat au domaine régalien avec deux ou trois exceptions, il continuera à être attaqué dans toutes ses interventions périphériques pour défaut d’efficacité.
Le prince devrait se concentrer sur le régalien, qui fonctionne de plus en plus mal dans ce pays.
Pascal
10 octobre 2018 @ 16:52
Oui sauf que :
-La France est une création des ses dirigeants , nos Rois tout d’abord puis ceux qui ont pris leur suite et je ne pense pas que la constitution , qui est une innovation relativement récente y ait l’importance et le rôle fondateur qu’elle semble avoir dans d’autres pays.
Ce qui a toujours compté , pour le meilleur et pour le pire , c’est la volonté des dirigeants , de l’Etat , et sans doute la constitution de la cinquième visait elle à « sanctuariser » cet état de fait.
-L’ Etat , sous nos Rois tout d’abord puis sous les régimes qui ont pris la suite ,est toujours intervenu dans l’économie .
L’ économie française est de tradition colbertiste(que je vois comme un interventionnisme pragmatique) , si l’on voulait le comprendre avec un peu d’intelligence et de discernement au lieu de toujours vouloir opposer libéralisme et étatisme les choses seraient sans doute plus simples.
HRC
10 octobre 2018 @ 08:59
Pour une fois, je suis d’accord sur le fond avec ce qu »écrit le Duc de Vendôme. !
Juste une question, Bertrand Renouvin fait-il toujours partie de l’entourage du Prince ?
Le président, quel qu’il soit, doit accepter les fondamentaux des Français, dont la séparation du civil et du religieux. Je me demande si le Prince a bien réfléchi avant de signer cette tribune que certaines de ses positions sont très minoritaires en France.
bon, je ne vais pas bouder ce qui reste une bonne surprise. Pour une fois, il y a enfin l’histoire contemporaine présente dans ce texte, et pas ses convictions religieuses personnelles.
Augustin
10 octobre 2018 @ 09:12
Bravo au duc de Vendôme pour cette analyse politique fine et intelligente
audrey
10 octobre 2018 @ 09:28
Voila une tribune politique d’un prince déterminé, tant mieux
Pierre-Yves
10 octobre 2018 @ 09:41
On comprend bien que le duc, lorsqu’il prône de revenir à la fonction arbitrale, et non dépendante d’échéances électorales quinquennales donc rapprochées, du chef de l’état, pense à la monarchie, et partant, à lui même. Il n’hésite d’ailleurs pas à se fonder sur les échanges du Général de Gaulle et du Comte de Paris dont à mon avis, il exagère un peu la portée.
Mais le duc joue son coup. Et après tout, il n’y a pas de raison de ne pas le faire. Cependant son audience étant ce qu’elle est, c’est à dire très confidentielle, les chances que ça produise le moindre effet sont fort réduites.
aubert
10 octobre 2018 @ 12:32
Henri d’Orléans, défunt comte de Paris était, malgré ses turpitudes, d’une autre trempe que son fils aîné. De son retour d’exil à 1962, le prince a entretenu des relations avec la classe politique française et à travers son bulletin fait connaître ses idées. Nul ne les a méprisées.
Qu’avait à gagner politiquement Charles de Gaulle, président de la République, à s’entretenir avec le prince ? rien . S’il l’a fait c’est donc que cet interlocuteur lui paraissait intéressant par sa personne et ses propos. Le président, lui aussi non dépourvu de turpitudes, a-t-il donné des espérances, le prince les a-t-il crues ? le saurons-nous un jour ?
Que le petit-fils fasse part aujourd’hui de ses idées – sans semble-t-il tomber dans le travers du « si le destin m’appelle je suis prêt » – paraît plus intéressant que sa présence aux manifestations folkloriques ou religieuses.
Gérard
11 octobre 2018 @ 13:33
Je vous approuve totalement Aubert à l’exception peut-être de la dernière phrase pour des raisons personnelles. Le général dans ses Mémoires d’espoir a évoqué le comte de Paris dans les termes les plus flatteurs et ce n’était pas vraiment son habitude.
HRC
13 octobre 2018 @ 12:57
Contrairement à Gérard, Aubert, je vous approuve entièrement, y compris pour la dernière phrase :)
Jean Pierre
10 octobre 2018 @ 09:46
Il a le droit de donner son avis comme chaque citoyen sur le fonctionnement des institutions.
Quant à savoir si le Président de la V° République est un monarque républicain, un gardien de la constitution ou un arbitre du fonctionnement des pouvoirs publics c’est juste un cours de droit public de 1ere année.
Karabakh
10 octobre 2018 @ 13:08
Nous attendons que vous daigniiez nous professer ce cours. C’est très intéressant.
Charles
10 octobre 2018 @ 10:29
Analyse intéressante du Duc de Vendôme dans cette tribune du Figaro.
J’aime l’audace du Prince Jean
Mayg
10 octobre 2018 @ 13:39
Parce qu’il faut de l’audace pour qu’un citoyen ordinaire donne son avis ?
Et bien sur N&R nous sommes tous des audacieux puisque nous donnons tout le temps notre avis…
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:26
Mais lui Jean n’utilise pas de pseudo Mayg…
Leonor
10 octobre 2018 @ 10:42
Le photographe, là, …il en a trop fait. Seigneur, quelle pose ! Les yeux au fond des yeux, jusqu’au fond des tripes, et l’attitude consacrée du profond penseur … C’est fou, ce qu’on y croit. Pas malin, ça. Quand on veut faire de la com’, ça ne s’improvise pas, sauf don inné; ça se travaille.
Sur le fond … Notre forestier, là, il est constitutionnaliste aussi ? Parce que même les constitutionnalistes se prennent la tête entre les mains sur les interprétations de notre constitution, fluctuantes au gré des élections successives.
Je me suis un jour pas si lointain pris la tête et le chou avec des amis allemands, effarés devant le bazar français. Chez eux, c’est clair : c’est Mutti qui gouverne – jusqu’à nouvel ordre . Le chancelier; pas le président. Chez nous … ce jour-là, j’ai réalisé que, si je CROYAIS connaître notre constitution, il n’en était rien – toute chose étant relative – , et surtout, que les duos président-premier ministre successifs, en France, ont à chaque fois donné dans les faits leur propre interprétation de l’opus national.
Vais néanmoins aller voir ce qu’il raconte, le petit Jean, histoire de me faire une idée de son niveau de comprenette à lui.
Stéphane G.
10 octobre 2018 @ 11:44
j’ai dit la même chose que vous au sujet de la photo mais apparemment c’était dangereusement subversif d’où censure! on dirait pourtant bien un cadre moyen qui veut nous vendre de l’Assurance!
Gérard
11 octobre 2018 @ 13:34
La photographie est déjà ancienne.
berton
10 octobre 2018 @ 12:04
Chez nous , « c’eslle gaâmin qui gouverne » …..
aubert
10 octobre 2018 @ 12:37
La pauvre Mutti dont tout le monde jusqu’à présent croyait qu’elle disposait d’une complète connaissance de la vie politique allemande est, elle aussi, condamnée à élargir sa comprenette.
jul
11 octobre 2018 @ 16:14
Cela lui fera du bien.
Ce « mutti » répété béatement sans esprit critique a bien servi la propagande de cette dame, incarnation du type de chef de gouvernement dont ont besoin les firmes industrielles, bancaires et la grande distribution : Une chef de famille attentive à son budget, compatissante, politiquement correcte, qui ne les déstabilisera pas, bien au contraire.
De là le succès des photos la montrant faire ses courses.
La seule ambition pour les 90ards. J’en suis revenu.
Leonor
12 octobre 2018 @ 12:43
J’en reviendrai, d’Angie, quand les politiques et technocrates français auront fait aussi bien qu’elle. M’est avis qu’il y a le temps d’attendre.
jul
12 octobre 2018 @ 17:18
Aussi bien qu’elle
Avec les jobs à 1 euro, toutes les personnes âgées survivant avec 600 euros par mois.
Sans parler de l’insécurité physique, culturelle dans lesquelles son pays est actuellement plongé
Les grandes entreprises vont bien, mais le peuple? Tout cela pour ça?
Leonor
14 octobre 2018 @ 12:30
» L’insécurité physique , culturelle, dans lesquelles son pays est actuellement plongé » !
» Toutes les personnes âgées survivant avec 600 € par mois » !
Vous n’allez pas souvent en Allemagne, Jul.
Ah au fait, à propos d’aller en Allemagne : il y a maintenant une ligne de tram transfrontalière, Strasbourg-Kehl. Ticket transfrontalier aussi. Impeccable. Marché à Kehl sur la place de la Fridenskirche les mardi et vendredi.
Pour Karlsruhe, Stuttgart, Münich, Hambourg, le train est très pratique. Programmes musicaux fantastiques.
Pour la rando, le ski de fond,et la piscine d’hiver en plein air, Freudenstadt et alentours.
La Lüneburger Heide, aussi , c’est très chouette : de la bruyère partout, un régal à l’automne. Et Berlin, et Dresde, et Fulda, et Iéna et Heidelberg, et Rothenburg ob der Tauber, et Tübingen.
Ah oui, c’est vrai…. il y a » l’insécurité physique et culturelle « . Où ça ?
Philippe Gain d'Enquin
10 octobre 2018 @ 11:01
Excellente initiative !
Elyse 17
10 octobre 2018 @ 11:06
S’il y a bien une personne en France dont je douterai les commentaires et l’expertise, c’est bien ce monsieur. Puisqu’il n’est pas pour ce système de gouvernement, de quel droit, il donne son avis. Ou alors, il se bat pour quelque chose, auquel il ne croit pas. C’est ambigu et c’est dérangeant ! Moi, je m’en moque de son avis. Et je crois qu’il y a des dizaines de millions de français qui doivent être du même avis. Je ne perdrai pas mon temps à lire cela. Est-il expert en la matière ? C’est toujours le même plan com’ d’occuper l’espace médiatique pour tout et n’importe quoi !!
Hugo
10 octobre 2018 @ 11:20
Le prince Jean a bien le droit de donner son avis et je lui conseillerai de toujours le faire.
Avouez que c’est votre commentaire qui est dérangeant puisque vous critiquez quelque chose que vous n’avez pas lu !
Elyse 17
10 octobre 2018 @ 11:32
Je ne vois pas ce qu’un monarchiste, en espérant qu’il le soit, a à se mêler de droit constitutionnel. Est-il un expert ? Je crois que non. Il est exploitant forestier, je crois. Donc qu’il ne se mêle pas de ce qui ne le regarde pas et qui ne partage pas ! Sur les articles le concernant, il y a depuis trop longtemps, une interdiction de pouvoir développer une autre opinion, que celle des béni-oui-oui. ça porte un nom cette interdiction de critiquer ! Je revendique de pouvoir le faire sur ce site dans n’importe quel article !
Karabakh
11 octobre 2018 @ 12:57
La monarchie et la constitution ne sont pas incompatibles. De nos jours, c’est même totalement compatible et nécessaire.
HRC
11 octobre 2018 @ 13:08
sans avoir lu ?
Mayg
11 octobre 2018 @ 16:20
Il est exploitant forestier en titre mais dans les faits…
Gérard
10 octobre 2018 @ 13:44
Décidément Elyse a besoin d’une tête de Turc et depuis que nous suivons ces commentaires on peut dire qu’elle l’a trouvée mais tout ce qui est excessif est insignifiant, ce sont des attaques ad hominem qui ne vont pas loin mais qui sont déplaisantes.
Mayg
11 octobre 2018 @ 16:24
Je ne vois rien d’excessif ou insignifiant dans ce que raconte Elyse 17. Elle donne son avis, tout comme vous donnez le votre…
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:30
Mayg j’arriverais à écrire vos réponses sans que vous preniez la plume, c’est tellement attendu…
Votre obsession ce sont les Orléans et le mal qu’on peut en dire, tout le restant vous indiffère.
Auberi
10 octobre 2018 @ 20:44
Haha, en effet le duc a bien le droit de donner son avis, non mais ! Comme le permet la république démocratique dans laquelle il vit…
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:32
Dans toutes les monarchies européennes on peut dire ce que l’on veut aussi.
Ce n’est pas par exemple la Ire République qui nous a apporté la démocratie, ou la liberté…
Augustin
11 octobre 2018 @ 13:56
Si Elyse attaque si souvent le prince Jean ici c’est certainement par amertume depuis les prises de positions extrémistes de Louis de Bourbon en faveur du franquisme.
aubert
10 octobre 2018 @ 11:50
Vos propos tiennent la 11° place dans la liste des commentaires. C’est mieux que celle du prince dans la liste des successeurs au trône de France pour ses contradicteurs madrilènes !!
Il n’empêche, la place compte peu ! pour le républicain que je suis, vos propos excessifs sont ridicules car Jean d’Orléans donne ici un avis que tout citoyen à parfaitement le droit d’émettre et qui est loin d’être dénué d’intérêt.
Stefie34
10 octobre 2018 @ 12:25
Pourquoi n’aurait-il pas le droit de donner son avis comme tout le monde ?
Seule la photo me paraît » trop » travaillée !!!!
Sait-on si son épouse a accouché ? Il me semble que c’etait prévu en debut de mois .
Gatienne
10 octobre 2018 @ 12:44
Comme tout un chacun. dans notre démocratie, Jean d’Orléans a le droit d’exprimer un avis sur la constitution et notre mode de gouvernance.
Que cet avis soit relayé par Le Figaro ne me choque pas dans la mesure où, même si sa notoriété, son activité politique et son influence sont très modestes, il représente un courant qui a toujours eu sa place dans notre société républicaine.
Je trouve le propos plutôt mesuré et ses considérations sur le septennat devenu quinquennat, avec tous les inconvénients liés à cette évolution, sont clairement exprimées et fort justes.
milou
10 octobre 2018 @ 13:14
De votre avis Elysée 17 même si le prince a le droit de donner son avis …bien sûr mais nous avons le droit de le trouver bien poussiéreux, pour ma part, et passéiste…rien qui ne fera avancer la société !
Que fait-il dans la réalité si ce n’est se reposer sur une naissance certes glorieuse mais totalement dépassée !
ml
ML
10 octobre 2018 @ 13:40
Madame , chacun a le droit de donner son avis sur un sujet quel qu’il soit ! Sinon , c’est une dictature .
Je ne sais si le prince est un expert , mais il a fait des études de droit et donc, a potassé la Constitution en long en large et en travers !
Pierro
11 octobre 2018 @ 14:29
Rangez votre hache, Et adressez vous au directeur de la publication du Figaro qui semble plus qualifié que vous pour trancher sur l importance de tel ou tel propos….
GOZLAN
10 octobre 2018 @ 11:15
Cette analyse de la constitution par le prince Jean est bien vue.
David
10 octobre 2018 @ 11:22
J’encourage le prince Jean à continuer dans cette direction, c’est comme cela que je l’aime
Padraig
10 octobre 2018 @ 11:56
Bravo ! Le prince Jean prolonge, en les actualisant, les réflexions sur la constitution de la Vème république qui ouvrait des chances, avec le général de Gaulle d’aboutir à un mariage entre la République et la Monarchie françaises.
Il participe en cela au 60ème anniversaire et à la commémoration de notre constitution, il y apporte le poids que lui donne son ascendance, celle de notre Famille royale dont il est l’héritier, il relève bien que les problèmes de fonctionnement constatés par beaucoup proviennent grandement du quinquennat et de la coïncidence qu’il provoque entre les élections présidentielles et législatives. Elle trahit la logique de cette constitution qui demanderait à être parachevée par l’indépendance partisane du chef de l’État.
HRC
11 octobre 2018 @ 13:13
le quinquennat a tout aggravé, surtout avec les présidentielles avant les législatives. !
June
10 octobre 2018 @ 12:19
Je ne m’exprimerai pas sur le fond de l’article mais sur la photo choisie.
Le prince Jean y prend, je trouve, une pose de cocotte… peu adaptée au thème de ses propos.
Est-ce l’illustration du Figaro ?
Voir aujourd’hui la photo de Willem-Alexander sur ses déclarations concernant le Brexit, il a une autre allure, c’est plus formel mais on comprend que « l’heure est grave ».
C’est peut-être idiot mais une photo ça donne aussi le ton.
Luz
10 octobre 2018 @ 12:51
Analyse excellente et audacieuse! Bravo Prince !
Milena K
10 octobre 2018 @ 13:00
Il a le droit de donner son avis cmoment tout un chacun;j’ai donc le droit de donner le mien:tous les prétextes sont bons pour exister mediatiquement.
Mayg
11 octobre 2018 @ 16:48
Un peu comme Pauline Ducruet qui essaie par tous les moyens de se faire repérer dans le milieu de la mode, Jean d’Orléans fait tout pour se faire connaitre médiatiquement, je ne suis pas sure que ce soit un succès que ce soit pour l’un ou l’autre…
Baia
10 octobre 2018 @ 13:26
Cette photo du prince est ratée … le Drouais forestier transformé en penseur de Rodin ça fait peu crédible.
Leonor
12 octobre 2018 @ 12:46
Vous avez un superbe sens du résumé, Baia.
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:36
Ah Baia il y a longtemps que je ne vous avais pas lue, certes Mayg vous a remplacée mais elle n’a pas votre sens des nuances.
Baia
14 octobre 2018 @ 15:11
😉😅
Belle semaine à vous cher Gérard !
Charlotte AL
10 octobre 2018 @ 13:29
Merci tout d’abord au Prince Jean de rétablir la véritable signification du mot « monarchie » du grec « mono » « arke », c’est à dire : « pouvoir d’un seul » donc ni nécessairement une royauté, ni nécessairement héréditaire, exemple les Doges de Venise, lorsqu’il parle de « monarchie royale ».
Il a également raison en parlant des failles de notre Constitution dues en partie à l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel qui divise le pays en deux camps formés pour l’occasion d’entités parfois parfaitement incompatibles mais qui pour des raisons électoralistes se retrouvent non pas pour un candidat, mais contre un autre.
Depuis plusieurs décennies, c’est ce que l’on peut constater.
Quand il parle du quinquennat » un déséquilibre profond…les élections législatives se déroulant immédiatement après l’élection présidentielle », je me contenterai de dire que ces élections sont censées donner au « monarque présidentiel » les moyens d’appliquer son programme (que finalement peu de personnes ont lu) en se donnant une majorité à l’Assemblée Nationale, le Sénat étant hors jeu puisque élu par les grands électeurs, Sénat que De Gaulle souhaitait supprimer.
Le prince Jean est parfaitement dans son rôle en prônant un chef de l’Etat au dessus des partis et je le rejoins lorsqu’il parle de vote rejet plus que d’adhésion.
La seule audace que je vois dans son discours est de rappeler les tractations entre le Général et le Comte de Paris, qui n’ont pas abouti, pourquoi ? et par là-même de souhaiter l’instauration d’un retour à une monarchie héréditaire, indépendante des partis, garante de l’unité nationale.
Peut-être la véritable audace aurait-elle consisté à suggérer un recours à un référendum puisque la constitution de la Vè République le prévoit.
Mayg
10 octobre 2018 @ 13:34
Dans la mesure où il s’agit d’ un citoyen lambda comme vous et moi, sans aucun pouvoir ni politique ni morale ni institutionnel, il est libre de donner son avis. Mais en ce qui me concerne, il ne s’agit que d’un avis parmi d’autres, donc rien d’exceptionnel…
PierreO
11 octobre 2018 @ 14:33
Au moins cet individu comme les autres connait la constitution française, lui… et dites vous bien malgré tout ce que vous pouvez penser qu il n est pas un individu comme les autres sans Quoi Le Figaro ne publierait pas ses propos…. si vous en doutez, proposez une tribune au figaro, nous verrons bien si la direction de la publication publie les propos d un invidivu ordinaire comme vous et moi!
Mayg
12 octobre 2018 @ 15:51
Qui vous dit que je ne connais pas la constitution française ? A ma connaissance, nous n’étions pas sur les bancs de la fac ensemble…!
Et dites vous bien, qu’il n’est pas le seul dont les propos ont été publiés dans le Figaro, bien d’autres personnes sont dans ce cas !
aubert
13 octobre 2018 @ 12:12
…vous êtes donc passée par la fac ?!
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:42
Voilà je crois Mayg que là nous avons trouvé votre faille, malgré votre pseudonyme vous n’appartenez pas à la maison royale et c’est difficile à supporter pour vous. Je crois que c’est l’origine de votre obsession.
Alors bien sûr vous avez tenté d’y remédier en vous mettant à la suite de Louis de Bourbon mais il vous a déçue ces temps-ci et on le comprend, ce qui fait que vous êtes désemparée, bon mais nous ne vous en voulons pas, respirez un bon coup, sortez prendre l’air, marchez dans la campagne, c’est le week-end et vous n’êtes peut-être pas inondée.
Cosmo
11 octobre 2018 @ 16:51
J’aurais été surpris de lire un autre avis sous votre plume.
Détrompez-vous, le prince Jean n’est pas un citoyen lambda, pas plus que le prince Louis ou tous les descendants des rois et empereurs qui ont gouverné l’Europe depuis le VIème siècle.
Certes, leurs avis ne comptent pas pour grand chose sur l’échiquier politique mais ils incarnent malgré tout la tradition monarchique, dont personne a à rougir, malgré les hauts et les bas de l’histoire de cette institution.
Mayg
12 octobre 2018 @ 15:53
Dans la république française, ce sont des citoyens comme vous et moi.
Il n’y a que pour les passionnés de monarchie, qu’ils représentent quelque chose. Mais à ce que je sache, le Figaro n’est pas un journal monarchique…
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:48
Le Figaro n’est pas un journal monarchiste ni républicain, c’est un journal d’information plutôt à droite, qui aurait donc tendance à se méfier des Orléans, mais un bon journaliste n’a pas à récolter que les avis de personnes brevetées, d’intermédiaires obligés, les avis d’hommes politiques patentés qui ont changé souvent d’avis, un bon journaliste doit avoir un peu de flair, un peu d’à-propos, un peu d’originalité. Ne confondez pas le Figaro avec le JO.
Souvenez-vous si vous avez dépassé la quarantaine des interviews du comte de Paris Henri VI avec Anne Sinclair ou avec Jacques Chancel et du succès phénoménal de ces interviews aux heures de grande écoute.
Gérard
10 octobre 2018 @ 13:46
C’est en effet une bonne analyse du prince qui connaît bien le sujet.
Karabakh
10 octobre 2018 @ 14:12
Il est bien libre de penser et dire ce qu’il pense, c’est toujours intéressant de voir/entendre les opinions de ces prétendants royaux. Naturellement, je pense pour ma part que « prince Jean », s’il a saisi les notions propres à ladite Constitution, n’en maîtrise pas bien la portée et, comme le soulignait Léonor, aux nombreuses interprétations qui en sont données, au gré des théories, des gouvernements, des ci, des cela… Ce n’est toutefois pas bien grave, « prince Jean » n’en est que plus Français, car la majorité de la populace est comme lui, elle a du mal.
L’essentiel est de penser.
Quentin
10 octobre 2018 @ 17:27
Si le lien de fonctionne pas:
La Constitution de 1958 fête ses 60 ans. Dans notre pays, qui a adopté puis rejeté rapidement beaucoup de textes constitutionnels, cette longévité, qui fait de la Vème République le régime le plus long de notre histoire moderne après la IIIème République, est très appréciable. Surtout, les institutions approuvées par le peuple français le 28 septembre 1958 s’inscrivent dans la longue durée du régime parlementaire, fondé sous la Restauration, renforcé par la Monarchie de Juillet et qui avait été rétabli après le Second Empire dans l’attente du comte de Chambord. Le «grand refus» du prétendant et les circonstances politiques qui ont suivi, ont déséquilibré le régime que la monarchie royale devait équilibrer et le régime parlementaire s’est mué en régime d’assemblée sans que la IVème République ne parvienne à donner de la force aux gouvernements qui se succédaient.
En 1958, la Constitution de la Vème République a offert à la France ce qui lui manquait depuis 1877: un chef d’État arbitral, garant de la continuité et de l’indépendance nationale, véritable clef de voûte des institutions. Cette Constitution demeurait fondamentalement parlementaire puisque le principe de la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale était réaffirmé. Mais elle renforçait la démocratie en prévoyant le recours au référendum. D’éminents juristes ont considéré que la nouvelle Constitution instituait une monarchie démocratique et parlementaire, d’inspiration orléaniste – une Constitution devenue monarchie élective depuis que le Président est élu au suffrage universel.
Jusqu’en 1969, le système institutionnel de notre pays impressionne par sa cohérence – même si l’autorité judiciaire reste par trop soumise aux injonctions de l’exécutif. La Constitution politique est adossée à une organisation administrative, héritage de l’Ancien régime, du Consulat et de la Restauration puisque Louis XVIII avait décidé de conserver l’acquis napoléonien. Cette administration forte, mais soumise au pouvoir politique, appuie le projet économique et social conçu pendant la Résistance et mis en œuvre à la Libération.
Cependant, notre Constitution a révélé ses failles après le départ du général de Gaulle.
La première tient au fait, déjà établi lors de l’élection présidentielle de 1965, que le président de la République est l’élu des uns contre les autres. Certes, le chef de l’État peut se hausser à la hauteur de sa fonction et incarner l’unité de la nation, mais en de trop rares moments de crise et sans jamais parvenir à se libérer de ses amitiés partisanes. La clef de voûte établie par la monarchie élective est fragile.
La seconde résulte de la rivalité qui s’installe entre les deux pôles du pouvoir exécutif. Confit entre Jacques Chaban-Delmas et Georges Pompidou, entre Jacques Chirac et Valéry Giscard d’Estaing, entre Michel Rocard et François Mitterrand: hors des périodes de cohabitation, qui montrent la souplesse des institutions et rappellent leur nature parlementaire, ces guerres intestines ont gravement nui au fonctionnement régulier des pouvoirs publics.
Ces failles n’ont pas été comblées par l’élection quinquennale du président de la République. Au contraire, un déséquilibre profond s’est installé dans nos institutions, aggravé par le fait que les élections législatives se déroulent immédiatement après l’élection présidentielle. Le temps du chef de l’État se confond avec le temps du Premier ministre et avec celui de l’Assemblée nationale, et il est scandé par les mêmes échéances électorales. Selon une logique implacable, le président de la République a pris en charge toute la politique de la nation au détriment du Premier ministre en titre et le chef de l’État est devenu, plus directement que jamais, le chef du parti majoritaire. La fonction arbitrale, qui se confond avec celle de chef de l’État dans notre tradition millénaire, n’est plus assumée de manière effective. Dès lors, il n’est pas étonnant que les Français, attachés à la symbolique politique, se prononcent à chaque élection présidentielle par des votes de rejet plus que d’adhésion.
Malgré ses failles et ses dérives, notre Constitution n’est pas à abolir mais à transformer et à accomplir dans la perspective, inaboutie, que le général de Gaulle avait tracée au cours de son long dialogue avec mon grand-père. Je souhaite, dans la continuité des déclarations de mon grand-père et de mon père, que l’État soit, à nouveau, rétabli dans son indépendance selon sa vocation arbitrale afin qu’il soit pleinement au service de la France et des Français.
Domaine Royal, Dreux, le 7 octobre 2018
Jean de France, Duc de Vendôme
Latina
10 octobre 2018 @ 17:45
Analyse interessante, position franche. A suivre.
Yannick
10 octobre 2018 @ 18:02
La France est une monarchie qui essaie de se persuader qu’elle est république.
Chambordien
10 octobre 2018 @ 18:35
Jean d’Orléans n’est pas un « prince de France » comme il ose le prétendre, sans aucun respect pour les lois traditionnelles de la monarchie française. La famille d’Orléans est une branche cadette de la Maison capétienne, séparée depuis plusieurs siècles de la Maison royale de Bourbon. Jean d’Orléans est tout simplement un membre de la famille d’Orléans. Pas plus. Pas moins.
Par cette tribune politicienne, Jean d’Orléans manifeste son républicanisme, héritage politique de sa famille, qui depuis toujours a été en pointe dans le combat pour la République. Il ne descend pas d’un régicide et d’un usurpateur pour rien.
Karabakh
11 octobre 2018 @ 13:04
Monsieur le Frère du Roi, duc d’Orléans était prince de France. Qu’est-ce qui va à l’encontre de la transmission du titre à sa descendance ?
Je ne suis ni pour l’un, ni pour l’autre prétendant mais j’ai du mal à comprendre votre position.
PierreO
11 octobre 2018 @ 14:35
Au moins connait il lui notre constitution francaise… Je doute que l on puisse en dire autant du faux prince espagnol qui du reste serait incapable de rediger une analyse sur un sujet dont il ignore par naissance et destin tout.
Cosmo
11 octobre 2018 @ 16:58
Rien de plus à dire ?
Pourquoi la Maison d’Orléans serait-elle plus séparée de la Maison Royale de Bourbon que les Bourbons d’Espagne, des Deux-Siciles ou de Parme ? Ne descendent-ils pas de Henri IV, enligne directe, et Louis XIV par les femmes ?
Bourbons ils sont, Bourbons ils restent, ne vous en déplaise et le patronyme de l’état-civil ne change rien à l’affaire.
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:57
Périodiquement des noms comme Chambordien apparaissent avec toujours le même discours obsolète que n’auraient même pas osé les ultras de 1815, mais nous sommes dans un pays de liberté Dieu merci, alors…
Plus ils parleront, plus ils écriront, plus la république en sera confortée, ils ont toujours été son allié. Ils se sont trouvé un prétendant dont on est sûr que malgré ses qualités les Français ne voudront pas. Ils comptent peut-être sur la Providence mais la Providence n’est pas folle.
kalistéa
10 octobre 2018 @ 18:45
Quand on n’a pas lu , ou qu’on « n’a pas envie de lire », eh, bien c’est évident qu’on n’a pas d’opinion à donner sur le sujet: ça tombe sous le sens !
Mary
10 octobre 2018 @ 20:37
Eh oui, sans doute…mais il faudrait retrouver un chef d’état aussi brillant, honnête, désintéressé ,à larges vues, travailleur, passionné d’indépendance nationale,ennemi du népotisme, je pourrais continuer encore, mais bref. Qui ressemble à ce portrait dans les politiques actuels ????
Naucratis
11 octobre 2018 @ 11:10
J’approuve moi aussi cette prise de parole de Jean d’Orleans. En effet, en soutenant la Ve République, il fait preuve de réalisme et renonce ainsi aux prétentions farfelues que sa famille avait sur le trône de France, prétentions que ni l’histoire ni le doit ne justifiaient.
Voilà une bonne nouvelle ! Merci Jean !
Gérard
11 octobre 2018 @ 14:31
Prétentions farfelues dites-vous ? Pensez-vous que Louis de Bourbon si d’aventure ses prétentions étaient retenues …. prônerait le retour à la monarchie absolue ou qu’il se contenterait de couronner la république selon le mot du feu comtede Paris afin de renforcer l’exécutif en la personne de son chef et d’éviter les psychodrames quinquennaux qui finissent par durer tout le quinquennat ?
Gérard
11 octobre 2018 @ 15:05
Mais enfin son grand-père et son père ont soutenu la Ve sans renoncer à leur vocation. Il le rappelle d’ailleurs.
Leonor
12 octobre 2018 @ 12:49
Oui, enfin… son grand-père a soutenu tout et tout le monde au fur et à mesure des changements de pouvoir. Une vraie girouette, Henri l’Ancien, selon le sens du vent. Tout ça pour essayer de se remettre en selle . Enfin, sur un trône, je veux dire.
Gérard
13 octobre 2018 @ 12:59
Leonor vous ne connaissez pas la vie et les écrits du feu comte de Paris manifestement.
PierreO
11 octobre 2018 @ 21:28
Ça vous fait si mal que ça d’avoir le déplaisir de constater qu un si grand et si prestigieux quotidien national puisse estimer qu un prince français connaisse la constitution et se permette d en livrer une analyse assez pertinente pour etre publiée? Alors revenez à vos querelles stériles si ça vous occupe… qu il soit d’Orleans ou de France peu importe finalement puisque ç est manifestement Le seul à connaître la constitution…
Cependant, en attendant que Luis de borbon soit publié danS Le Figaro au sujet d une analyse de nos institutions aussi pertinante que celle rédigée de la main même du duc de Vendome,vous aurez du mal à nous prouver qu il occuperait bien mieuxle rôle.. malheureusement pour vous même en Espagne Le faux prince est plus apte aux couvertures de Holà que del Pais…..
Naucratis
13 octobre 2018 @ 08:47
Merci de vous relire, CharlesO.
PierreO
13 octobre 2018 @ 13:20
Et bien je vous propose de vous transmettre mes coordonnées afin que vous puissiez constater (si vous en avez le courage et de vive voix) que je ne suis pas Charles dont, du reste, certains articles ne me passionnent pas ( le duc de vendome a la plage, le duc à la messe, le duc à Dreux ect…). néanmoins, je ne les critique pas, je ne les lis pas lorsque j’estime que ça ne m’intéresse pas… Vous devriez essayer cette méthode, vous seriez moins aigri. de la même manière et pour que vous compreniez une bonne fois pour toutes si vous en êtes capable, contrairement à Charles je n’ai aucune admiration pour l’ancien comte de paris, aucune admiration pour la fin de sa vie, peu d ‘estime pour l’actuel et peu d’espoir pour le futur…
Par ailleurs je constate que si votre seule riposte est la calomnie il ne vous reste résolument qu’à déménager à Madrid et à vous mettre à l’espagnol. Dans l’intervalle; vous n’oublierez pas de nous transmettre les analyses constitutionnelles rédigées de la main du faux prince car sur ce sujet vous ne répondez pas grand chose, comme toujours….
Brigitte et Christian
11 octobre 2018 @ 11:13
bonjour à tous
Merci à Quentin pour le lien qui nous a permis de lire le prince Jean. Son analyse nous a intéressé et nous pensons que La royauté pourrait très bien s’inspirer de cette constitution …. le cas échéant. Nous l’espérons de tous nos vœux pour la France qui en a besoin
amitiés de Dracénie ou le calme est revenu après le déluge d’hier et de cette nuit qui a été catastrophique
Augustin
11 octobre 2018 @ 14:01
Le prince Jean a fait une excellente analyse de la constitution, qu’il continue ce genre de tribune politique
Helka
11 octobre 2018 @ 18:13
J’ai lu avec intérêt l’analyse que le prince Jean a faite de notre constitution et je trouve qu’il a bien raison de prendre part aux débats suscités par ce sujet. Je me souviens très bien des faits relatifs aux entretiens de De Gaulle avec le comte de Paris. Finalement De Gaulle, me semble-t’il, a « roulé le comte de Paris dans la farine »; De toute manière les français n’étaient pas près d’accepter une restauration de la monarchie: depuis des lustres on leur serinait tout le mal d’avoir un roi, par le biais de l’enseignement de notre histoire de France, grâce aux professeurs chargés de la transmettre! Certes, il faut bien reconnaître aussi que l’actuel comte de Paris n’avait pas l’envergure de son père, qui, par ailleurs, n’a fait qu’étouffer les personnalités de ses fils. Bien sûr, ce n’est que l’avis d’une vieille dame qui depuis sa jeunesse a suivi la famille de France grâce à son propre père.
Anne-Cécile
12 octobre 2018 @ 02:19
Le Prince Jean cherche à se faire connaître du moins des Français qui lisent les tribunes du Figaro. Pourquoi lui refuser?
Mais sa thèse déjà parfaitement connue et sa pose de cocotte peineront à mobiliser au-delà des cercles monarchistes.
De plus aucune monarchie européenne n’arbitre encore de nos jours, à l’exception peut-être de Monaco dont le souverain dispose de pouvoirs encore conservés.
Les Orléans modernes ont tout juste le charisme de ne pas descendre du trône s’ils en disposaient encore, comment imaginer qu’ils puissent en conquérir un, dans trente ans à peine ils célèbreront tristement la chute du dernier monarque royal ayant régné en France?
Mon professeur de droit constitutionnel avait coutume de dire : les peuples modernes se mobilisent quelquefois pour congédier les monarques, non pour les réinstaller.
aubert
13 octobre 2018 @ 12:31
Votre prof avait raison si tant est que ce sont vraiment les peuples qui se mobilisent.
Si un jour la royauté devait redevenir un régime choisi par ceux qui agitent les peuples rien ne dit qu’on ferait appel aux représentants des familles ayant régné il y a bien longtemps.
Celui qui aurait réussi cette opération saurait bien garder la couronne pour lui et ne serait pas le premier. L’histoire a connu Monk, elle a connu Bonaparte.
HRC
13 octobre 2018 @ 13:03
Je suis contente que le Figaro lui ait ouvert ses pages. Bien soulagée que le Prince constate que sa place est sur le terrain dans le registre des souverains espagnols, pour l’exemple qui m’est cher.
Gérard
13 octobre 2018 @ 13:05
Il voulait faire un bon mot votre professeur de droit constitutionnel pour réveiller ses étudiants mais sur le fond il se trompait, ce n’est pas le peuple qui a renversé les monarques ce sont des révolutionnaires, des mouvements insurrectionnels parfois liés à l’étranger, ce sont des émeutes de rue et ce fut le désir des rois de ménager le sang du peuple qui amena les républiques.
Anne-Cécile
18 octobre 2018 @ 02:07
Bien sûr Gérard, c’était un mot.
Nous comprenons tous que les peuples ne sont réellement à la manœuvre, les agissants se disant toujours « agir » au nom « de la majorité silencieuse ».
La France ne sera jamais l’Espagne, aucun constitutionnaliste, dictateur ou mouvement politique, ne nommera Jean d’Orléans ou ses filliots roi, la légitimité s’est diluée après deux siècles.