Le château de Chambord a relancé sa vocation agricole en intégrant des principes de l’agriculture de conservation. Depuis 2020, 50 brebis solognotes (désormais 51) sont installées dans l’objectif de développer le troupeau pour en accueillir 200. Une naissance a eu lieu et 25 autres sont attendues.
Bambou
3 mars 2021 @ 06:53
Trop mimi…
Charlotte (de Brie)
3 mars 2021 @ 07:40
Race ancienne, particulièrement rustique, connue dés la Renaissance pour la qualité de sa laine. Le domaine de Chambord renoue donc ici avec son histoire.
Aujourd’hui l’association « Aux fils des Toisons » a relancé le traitement de la laine de brebis solognote dont l’exploitation s’était arrêtée dans les années 1960.
Leur laine est de couleur bise, avec deux nuances, plus claire ou plus foncée et les pelotes n’existent donc que dans ces tons. Elle est fine et douce.
Source : Salon « L’aiguille en Fête »
Ciboulette
3 mars 2021 @ 15:17
Bonjour , Charlotte ! Je suis vraiment très heureuse de vous lire à nouveau .
Très heureuse aussi que l’on renoue avec le passé agricole ( ovicole ? ) du château .
Karabakh
4 mars 2021 @ 20:03
Hum. Vous faites dans les termes techniques, peu usités de nos jours. C’est plutôt sympathique de se sentir moins seul.
Charlotte (de Brie)
4 mars 2021 @ 20:31
Merci, jolie Ciboulette !
Baboula
3 mars 2021 @ 08:14
Photo émouvante d’un très très nouveau-né .
200 brebis ! Les prairies seront bien tondues .
Menthe
3 mars 2021 @ 14:02
Oui, il vient de naître.
Ciboulette
3 mars 2021 @ 15:17
Mignon , mignon !
Pascal
3 mars 2021 @ 08:17
A ce train là ils ne sont pas près d’arriver à 200…
Mais l’évolution du domaine de Chambord semble vraiment une réussite !
M d’ Haussonville aurait-il hérité de ses ancêtres l’art et la manière d’administrer un vaste domaine tout en tenant compte des nécessités du temps ?
Ne serait-il pas un nouveau Gérald van der Kemp ?
BEQUE
3 mars 2021 @ 12:30
Pascal, savez-vous que Jean d’Haussonville descend de Mme de Staël par sa fille Albertine de Broglie ? C’est Aubépine qui me l’a confirmé.
Muscate-Valeska de Lisabé
4 mars 2021 @ 12:09
C’est un homme d’exception. Il a quelque chose de différent des autres en lui…d’extraordinaire,au sens littéral et positif .
Marie Francoise
3 mars 2021 @ 08:50
Alors ça c’est une mignonne photo et j’espère que personne ne mangera à Pâques cet amour de petit agneau !
Caroline
3 mars 2021 @ 10:22
Si on va au château de Chambord, pourrait- on visiter cette bergerie?
Leonor
3 mars 2021 @ 11:50
C’est trognon.
On peut savoir ce qu’ils font de la laine de leur troupeau, à Chambord ?
La question m’intéresse.
Quelqu’un connaît d’Hauteville, pour la lui poser ?
Ciboulette
3 mars 2021 @ 15:19
Il se dit qu’une fileuse , en Alsace , serait consultée sous peu . . .
Karabakh
3 mars 2021 @ 17:39
L’un de mes confrères devrait pouvoir répondre à cette question. Laissons juste le temps de l’envoi du mail et du retour de réponse.
Zoe
3 mars 2021 @ 19:43
Muscate le connait.
Muscate-Valeska de Lisabé
4 mars 2021 @ 18:50
Moins bien que l’Aga Khan😉.
Baboula
5 mars 2021 @ 13:04
Il lui a tapé dans l’œil,tout simplement, car on ne sait pas grand chose de ses qualités et de ses défauts . Délit de belle gueule .
Muscate-Valeska de Lisabé
5 mars 2021 @ 14:47
Hoho,Baboula,halte-là…vous ne savez rien de moi que ce que je veux bien dire…
Ciboulette
6 mars 2021 @ 19:48
Oui , mais pour l’Aga Khan , Muscaton , tu nous en as déjà beaucoup dit . ..
Charlotte (de Brie)
3 mars 2021 @ 21:55
Chère Leonor, ai-je pu un peu contribuer à vous répondre ?
Je ne connais pas personnellement Monsieur d’Haussonville, mais ne doute pas que la laine des moutons du domaine de Chambord contribue à la promotion de cette si belle et douce laine.
J’en ai tricoté pour nos enfants et ils en ont été ravis : » Ah, enfin une laine qui ne gratte pas » (sic)
A vos aiguilles !
Bien cordialement
Karabakh
4 mars 2021 @ 20:05
Mon confrère de la Bergerie nationale n’a pas su me répondre précisément mais il m’indique que la laine est probablement écoulée auprès de laineries traditionnelles, dont l’association que vous citez ci-dessus.
Leonor
5 mars 2021 @ 14:32
Merci, Charlotte et Karabakh , de vos informations et investigations .
J’espère seulement que les gestionnaires de Chambord ne vont pas jeter cette laine, comme c’est si souvent le cas.
Car la filière » laine » est sinistrée en France, hormis , heureusement, quelques initiatives assez récentes , qui tentent de remettre en valeur des races et productions locales.
Il faut aller au Festival de la Laine à Felletin ( dans la Creuse, près d’Aubusson), pour rencontrer ces associations ou petites entreprises.
Je me demande d’ailleurs si je n’y avais pas rencontré, en 2019 ( pas de Festival en 2020 pour cause de Covid), cette association » Aux fils des Toisons » , que vous citez, Charlotte. Je vais reprendre mon dossier.
Merci encore, les amis.
giseleT
3 mars 2021 @ 12:06
Touchante cette photo
Mary
3 mars 2021 @ 12:19
Trop mignon !
Danielle
3 mars 2021 @ 13:22
On voit que cet agneau vient de naître.
Vu la prolifération du loup, tous ces moutons ont intérêt à rentrer au bercail pour la nuit.
Karabakh
3 mars 2021 @ 17:41
Principes de l’agriculture de conservation. Vaste programme qui, comme pour la viticulture, nécessite des compétences pointues. C’est beau mais j’espère que M. d’Haussonville ne s’est pas lancé, comme il aurait tendance à le faire parfois, dans un projet à moindre frais, sans recourir (entre autres) audites compétences…
Karabakh
3 mars 2021 @ 17:42
Juste, pour les rigolos de services…
Ce n’est pas mon secteur, donc bonne journée. :)
G de G
3 mars 2021 @ 19:56
Bichette, elle a encore un bout du cordon ombilical qui pendouille et sa maman n’a pas encore fini sa toilette post natale…
Souvenir de temps heureux de mon enfance à la ferme de mes grands parents où je passais la plupart de mon temps libre, passant de l’étable (où l’on trayait les vaches et les chèvres à la main, où l’on nourrissait au biberon les chevreaux nouveaux nés et mettait les veaux sous leur mère…) à la basse-cour sur laquelle ma grand-mère régnait en maitresse femme et élevait poules, canards, dindes et lapins et où coqs et dindons nous poursuivaient si nous avions le malheur d’y pénétrer notre goûter à la main…. Il y avait aussi le cochon que mon grand-père prénommait invariablement « Victor » (dont nous feignions d’ignorer la fin tragique à plus de 130 kgs un an après son arrivée sous la forme d’un porcelet tout rose) et qui nous fichait la trouille de notre vie quand mon grand-père nettoyait son écurie et qu’il le lâchait dans la cour pendant le temps nécessaire, nous planqués derrière la porte grillagée… les après-midis passés dans les ballots de paille à jouer à cache cache ou dans les séchoirs à maïs et les réserves de blé … où nous nous enfoncions pieds nus jusqu’aux genoux… Au début de l’été, se succédaient les récoltes des fruits (fraises, cerises, pêches et abricots). A l’automne c’étaient les vendanges et le pressoir d’où s’écoulaient les centaines de litres de jus de raisin qui allaient donner la piquette qui faisait la fierté de mon grand-père et, quelques temps avant Noël, donc, le sort de Victor était scellé et c’était le seul jour où je ne pouvais pas mettre les pieds à la ferme, même si je me délectais plus tard de la fricassée traditionnelle et des saucissons succulents dont je préférais ne pas me souvenir de leur provenance ! J’ai maintes fois aidé ma grand-mère à tuer une volaille ou un lapin et son coup de main pour ne pas faire souffrir l’animal me fascinait et m’impressionne encore quand j’y pense, elle, petit bout de bonne femme d’1 mètre 55 et 45 kilos, qui enfant avait perdu un oeil, qui avait mis au monde 9 enfants et dont ce fut toute la vie… (C’est cette mémé adorée dont j’avais raconté la trempette à Monaco, au pied du rocher, son sac à la main, dans un article sur le musée océanographique) De ces temps-là je garderai toujours un souvenir ému, fier de mes racines et de l’avoir vécu. Heureux étions-nous ! Merci donc pour cette parenthèse pastorale…
Ciboulette
4 mars 2021 @ 20:28
Merci , G de G , pour ce récit plein de fraîcheur dans lequel je me reconnais en partie , pas pour tout !
Charlotte (de Brie)
4 mars 2021 @ 20:39
Jolie tranche de vie et de souvenirs G de G, même si les sacrifices de « Victor » et des anonymes volailles et lapins, me font un peu frémir, la pensée que je crois deviner à travers vos propos étant que leur était évitée la souffrance me rassure un peu.
Mais j’avoue préférer les récoltes de fruits transformées en confitures, et même la piquette dont votre grand-père était si fier.
Ce sont des moments inoubliables et tellement liés aux personnes qui vous les ont fait vivre.
Merci à vous de nous les avoir fait partager.
Muscate-Valeska de Lisabé
6 mars 2021 @ 17:46
La vraie France qu’on aimait tant.
Ciboulette
6 mars 2021 @ 19:50
Vive la piquette de Grand- Papa !
Benoite
4 mars 2021 @ 20:41
merci G de G, pour ces beaux souvenirs d’enfance à la ferme, et au plein air agricole.
Moi aussi, j’ai découvert St Julien M Mtte, (Pilat) et ses fermes dans les années 1960. Là on mangeait la soupe dans un grand bol décoré façon ancienne, et on finissait son repas, par le fromage faisselle, dans l’assiette retournée. Et que des bonnes odeurs de cuisine, de fournées, (pain, brioches, patés de pommes ou poires) et évidemment les charcuteries. ces saisons automne avec les noisettes, les chataignes (il y en avait plus dans ces années là) , les champignons, les babets… les beaux paysages, vignes prenant le sang, (feuilles rougissantes) des poiriers qui devenaient rouges, aussi. Des paysages beaux, des parlers de contrées rurales, avec des expressions rigolottes, des rituels surprenants, et aussi dans les lits de fermes, quantité de puces qui suçaient un sang tout neuf.. le notre à ma soeur et moi. Là pas drôle, car pas de douche encore, et entre les puces, et les taons c’était misère. Mais ces souvenirs on en parle encore, et on se regarde avec les cabris, les poules, les vaches, super époque.
G de G
5 mars 2021 @ 16:58
Les anecdotes racontées ici se passaient à 25 kilomètres de Saint-Julien-Molin-Molette justement … mais plus bas, dans la vallée, au bord du Rhône…
Pascal
6 mars 2021 @ 15:34
Ah… Saint Julien Molin-Molette ça me ramène au souvenir d’un ami féru de toponymie qui aimait en parsemer sa conversation !
Il habitait Bourg Argental .
Baboula
5 mars 2021 @ 13:08
Merci G de G ,des détails différent un peu,mais l’ambiance est la même et j’ai senti l’odeur de la fricassée aux oignons dans la poêle .
Léa 33
3 mars 2021 @ 20:29
Bonjour
C’est intéressant de préserver cette race. Ces brebis sont rustiques et sont aussi très utiles pour défricher et maintenir la nature en bon état.
C’est une information qui, encore une fois, nous ouvre des horizons en allant chercher plus de renseignements sur le sujet ! Merci !
Muscate-Valeska de Lisabé
4 mars 2021 @ 12:28
J’ai assisté au Liban à une naissance étonnante,près d’une bergerie :La biquette pleine marchait,elle a fait une courte halte,quand tout à coup,tombant lourdement comme un paquet sur le sol,un petit biquet s’est libéré.
La mère l’a a peine flairé et elle a continué à marcher…surprise,deux minutes après,un second biquet est apparu,comme le premier:il est tombé pareil,et la mère a eu la même réaction passablement indifférente…elle s’est remise à brouter,avançant normalement…tandis que s’expulsait un troisième petit,couvert de placenta!…
Le plus réactif,ce fut… le berger…qui se précipita pour ramasser les deux premiers,et amener le troisième sous la mère…là,il nous a expliqué qu’il allait mettre les aînés à la « nursery »(des biquettes qui ont perdu leur petit y allaitent ceux des autres) et que la mère allait enfin s’occuper du dernier…car,sachant instinctivement qu’elle n’a pas assez de lait pour trois petits,elle les aurait abandonné à la loi naturelle pour déterminer quel etait le plus fort et donc celui dont elle devait prendre soin.
La Nature est aussi cruelle que raisonnable.
Karabakh
4 mars 2021 @ 20:06
En principe, biques, biquets et biquettes sont du genre caprin. Ici, ce sont des ovins. 😉
Muscate-Valeska de Lisabé
5 mars 2021 @ 14:50
Oui dans mon récit il s’agissait d’une chèvre.Je ne risque pas de confondre une brebis avec une biquette,Ami Véto 😄 .
Vous n’allez pas apprendre à la vieille bique que je suis à faire la grimace,cher Karabakh😉.
Karabakh
6 mars 2021 @ 21:11
Ah! Je me disais bien qu’en biques… 😋
Comme la scène se déroulait près d’une bergerie, j’ai eu un doute sur le qualificatif employé ; assez courant au demeurant.
Leonor
5 mars 2021 @ 14:40
Quand mes deux biquets sont nés, les alpagas n’ont cessé d’entourer Biquette alias Câline, pendant la mise bas, et tout le temps ensuite. De vraies sages-femmes , de vraies nounous et… de vrais cerbères !
Le petit mâle, devenu bouc , s’est depuis instauré veilleur et protecteur du troupeau. Si un inconnu approche de la clôture, c’est : » T’as vu mes cornes ? » ! Signé : Arthur . ;-)
G de G
5 mars 2021 @ 17:00
Effectivement, et c’est pour cela que quand la portée était multiple, il fallait les nourrir au biberon…
Philppe Gain d'Enquin
5 mars 2021 @ 19:33
Je me suis creusé les méninges pour trouver à quelles figures du Gotha, ces donzelles pouvaient ressembler, las, ma quête fut vaine…
Naucratis
6 mars 2021 @ 19:58
J’ai une litanie de noms à vous suggérer mais ce serait fort discourtois envers nos amis ovins.
Je m’abstiendrai donc…
Karabakh
7 mars 2021 @ 15:23
De même (et pas que dans le Gotha). 😂