Lors de la vente de la collection napoléonienne de la famille princière de Monaco ce week-end chez Osénat, un bicorne ayant appartenu à l’empereur Napoléon I (19 sont authentifiés à ce jour de par le monde) a été adjugé pour la somme de 1.884.000 euros… (Copyright photo : Osénat)
Palatine
16 novembre 2014 @ 22:42
… 400 000 euros de frais en plus
je trouve cela immoral, de mettre des sommes pareilles ds un objet, meme ancien. Alors qu’il y a tant de fondations caritatives à renflouer, tant de misères à soulager.
Domitilla
17 novembre 2014 @ 15:56
D’accord avec vous…..,même ce un objet appartenu à Napoléon !!!
Clara
17 novembre 2014 @ 00:34
Le total de la vente de cette collection est de 10 millions d’euros, frais inclus.(source Le Figaro
agnes
17 novembre 2014 @ 05:28
Cet acheteur est d’une richesse insolente. Tant mieux pour Albert, mais la richesse va aux riches.
Zeugma
17 novembre 2014 @ 07:42
Agnès,
vous parlez de « richesse insolente », comme notre président de la République, n’aimeriez-vous donc pas les riches ?
Vous allez devoir utiliser souvent cette expression sur « Noblesse & royautés » où apparaissent quand même très souvent des protagonistes à la « richesse insolente ».
L’homme qui a acheté ce chapeau n’a pas volé son argent et il fait ce qu’il veut de ses petites économies.
Peut-être a-t-il voulu faire un achat spéculatif – qui sait ? – et qu’il revendra le bicorne encore plus cher dans quelques années à quelque aficionado de Bonaparte ; il n’en manque pas.
En réalité, c’est la pauvreté qui est insolente.
aubert
17 novembre 2014 @ 16:00
S’il veut spéculer il doit approvisionner son stock d’antimites.
agnes
17 novembre 2014 @ 16:02
comme Palatine, je suis choquee du prix pour cet objet.
Hortense
17 novembre 2014 @ 13:20
Oui richesse insolente.
Autrefois les collectionneurs étaient des gens cultivés qui connaissaient parfaitement le thème de leur collection comme le prince Louis II à son époque. Aujourd’hui les collectionneurs sont remplacés par des investisseurs aux dents longues qui n’ont que le profit en tête à l’image de ce coréen ou bien l’achat d’oeuvres d’art est un moyen facile de blanchiment.
Zeugma
17 novembre 2014 @ 07:10
Quand on est fan de Bonaparte, on ne compte pas. Je me demande combien ferait un slip de Staline s’il était mis aux enchères.
Milena K
17 novembre 2014 @ 07:20
MDR….on se le demande!Tout ça est d’un ridicule…!Dépenser,que dis-je,gaspiller tout cet argent,meme si on en a largement les moyens ,pour « ça »!
Corsica
17 novembre 2014 @ 07:30
Zeugma, on ne vous l’a pas dit mais sur NR ont s’est cotisé pour vous l’offrir . On a simplement demandé à un acheteur Sud Coréen de servir de leurre .
flabemont8
17 novembre 2014 @ 12:26
Corsica :-)))
Zeugma
17 novembre 2014 @ 16:28
Il ne faut pas me donner le bicorne car je le mettrais à la poubelle. Votre pseudo est « Corsica » mais, à ce propos, Bonaparte était-il réellement Corse ?
Corsica
17 novembre 2014 @ 22:27
Je ne rentrerai pas dans cette polémique là , l’important -quoique vous en pensiez – c’est qu’il a été empereur des Français et que nous lui devons un bon nombre de nos institutions . Personne n’est parfait, et comme d’autres, avant et après lui, il a fait de bonnes et de moins bonnes choses .
kalistéa
18 novembre 2014 @ 11:19
Mais bien sûr que Napoléon était « réellement » corse! ce n’est pas parce que l’ancêtre qui vous a laissé son nom est venu il y a deux siècles de la côte d’en face que vous n’êtes pas du pays où il s’est installé et où il a fait souche!
flabemont8
17 novembre 2014 @ 12:25
Ou une de vos chaussettes , Zeugma ? Comme tout homme élégant , vous portez …du noir , je pense ?
kalistéa
18 novembre 2014 @ 11:21
Excellent Flaby! .sans compter les slips! (voyons si Kali va être qualifiée aussitôt de » vulgaire ») MDR.
flabemont8
19 novembre 2014 @ 19:27
Il a déjà parlé de celui de Staline , Kali !
Zeugma
18 novembre 2014 @ 20:16
Tiens ! vous vous intéressez à cette couleur noire – soit disant « élégante » – qui nous envahie.
Jusqu’à la guerre, un homme élégant ne portait pas de chaussures noires dans la journée.
Il devait le faire à partir de cinq six heures de l’après-midi.
Les souliers devaient être vernis avec l’habit ou le smoking, bien sûr.
flabemont8
19 novembre 2014 @ 19:29
Merci, Zeugma , pour tous ces détails intéressants . Alors, peut-être de couleur pourpre, comme les cardinaux …et Monsieur Balladur !
aubert
17 novembre 2014 @ 16:01
Place du Colonel Fabien dans une vitrine…blindée.
DEB
17 novembre 2014 @ 07:21
Je suis stupéfaite par les envolées de prix dans les dernières ventes aux enchères de tableaux, bijoux ou , comme ici, bicorne historique.
Je veux bien que tous ces richissimes collectionneurs s’achètent un statut et éblouissent leurs relations mais cela me choque.
Je me demande toujours quel est le réel intérêt pour l’art ou l’histoire de ces acheteurs.
Corsica
17 novembre 2014 @ 22:33
Dans le cas présent, l’acheteur ne s’est même pas acheté un statut mais un outil de communication . Bref, le chapeau de Napoléon va faire mousser les ventes de la plus grosse compagnie alimentaire de Corée du Sud .
Ci-joint une partie te l’article du Figaro : » Ce dimanche, le chapeau mis aux enchères et annoncé à 400.000 euros est parti à 1,884 million d’euros (avec les frais). C’est le Coréen Tka Lee, installé au 2e rang, responsable de la communication de Harim Group, une chaîne alimentaire leader en Corée, qui est reparti avec le couvre-chef de Napoléon, ainsi que sept autres objets, dont le sabre de l’Empereur et des épées. À l’issue de la vente, il a salué la salle avant d’être interrogé par toutes les chaînes de télé.
Connu de l’étude Osenat, organisatrice de la vente en collaboration avec celle de Binoche et Giquello, l’acheteur a enchéri sans pancarte. C’est après avoir vu une émission à la télévision qu’il a décidé de se déplacer et de se porter acquéreur seulement quatre jours avant la vente, avec l’aval de son directeur, M. Kim. Même si la provenance de ce chapeau a fait débat, il voit dans cet objet tant convoité un trophée dont il entend faire un outil de communication pour sa société. Il prévoit de l’exposer sous haute sécurité dans l’entrée du siège de sa société à Séoul… et envisage d’acquérir d’autres souvenirs napoléoniens. Une jeune Chinoise, assise au fond de la salle, a également enchéri pour le tricorne. » ….
Gérard
18 novembre 2014 @ 16:04
Kim Hong-Kuk, fondateur et président du géant agro-alimentaire Harim dont les ventes précise l’Agence France-Presse ont représenté 4 800 milliards de wons (3,5 milliards d’euros) en 2013, et compte 8 500 employés, est donc le nouveau propriétaire du bicorne. Il est âgé de 57 ans et a commencé adolescent en vendant quelques poulets. Il voit en Napoléon Ier le modèle du chef d’entreprise. On lui a déjà proposé de lui racheter le chapeau pour une somme 30 % plus élevée que celle qu’il a dû débourser mais le roi du poulet coréen a refusé et a déclaré qu’il ne le vendrait jamais.
De l’empereur des Français au roi du poulet…
Gérard
18 novembre 2014 @ 16:25
C’est bien semble-t-il un millier d’objets qui seront cédés en définitive puisqu’il aura une nouvelle vente le 18 janvier 2005. Pour l’instant samedi 15 novembre ont été vendu 247 lots et dimanche 16, 230 lots, pour un total d’environ 10 millions d’euros dans ce qui semblerait donc constituer la plus grosse vente de souvenirs historiques de l’histoire.
Marie1
18 novembre 2014 @ 20:23
Merci Gérard pour ces précisions, en fait plusieurs ventes pour arriver aux 1000 objets de la collection.
Corsica
18 novembre 2014 @ 22:15
Gérard, merci pour l’information . Il y aura donc dispersion totale de la collection, c’est vraiment consternant . Pour moi, quand on ne connaît pas de difficultés financières et que l’on dispose de place, la dispersion d’une collection est un geste incompréhensible . Je suppose qu’un musée en l’honneur de la princesse Grace sera plus vendeur !
Gérard
19 novembre 2014 @ 19:42
Plus vendeur pendant quelques temps, mais construire un musée essentiellement sur une personne aussi emblématique qu’elle soit est toujours un peu aléatoire, regardez ce qui s’est passé pour Diana.
qiou
17 novembre 2014 @ 09:28
L’acheteur est le Coréen Lee T.K.,qui a d’ailleurs acheté d’autres lots. Ce pan de notre histoire s’est définitivement écroulé en partant aux quatre coins du monde. Au fond cette vente n’est que le triste reflet de notre pays où tout fout le camp…
Pierre-Yves
17 novembre 2014 @ 09:50
Ahurissant, le montant, et incompréhensible, la vente, dont le palais princier ne fait pas mention, signe qu’elle est la décision personnelle du prince qui en est le propriétaire privé.
Celui-ci n’est pas tenu de s’en expliquer, mais il reste qu’on est, au minimum, perplexe et, en vérité, franchement consterné.
marie-Françoise
17 novembre 2014 @ 09:55
Tout a fait d’accord avec le commentaire de Palatine, hallucinant qu’un simple « képi » ayant appartenu, même à Napoléon, puisse s’adjuger à un tel prix ! acheté par une richissime chinois, alors que dans ce pays les petits enfants travaillent dans des mines pour extraire les minéraux destinés à fabriquer nos téléphones portables ! de plus c’est brader une fortune un objet de l’histoire de notre pays qui va s’en aller à l’autre bout du monde ! honteux ! le prince Albert aurait très bien pu trouver un endroit où conserver toute cette collection, c’est pas la place qui doit lui manquer ou donner ces collections à un musée national ! je ne savais pas que les Grimaldi avaient des problèmes d’argent mais je ne crois pas à l’excuse diplomatique donnée par le prince pour se justifier !!!
Michèle
17 novembre 2014 @ 11:21
Entièrement d’accord avec vous Palatine
Michèle
Marie1
17 novembre 2014 @ 11:41
Etonnante cette vente de tous ces souvenirs de Napoléon, il est tout à fait dommage pour notre histoire de disperser cette collection. Même si Monaco ne veut plus exposer ces reliques, sans parler d’un don à un musée, compte tenu de la valeur 10 Millions d’euros, on aurait probablement pu trouver un deal avec la Fondation Napoléon ou la France pour un prêt de cette collection.
Mais est ce que la Fondation ou l’état français était intéressé ? Pas de préemption ?
FrançoiseA
17 novembre 2014 @ 12:05
pourquoi cette vente apres les voitures de collection de son père ?????? ont ils besoin d’argent????
Régine
17 novembre 2014 @ 12:09
C’est le manque d’espaces qui a été l’élément clé de ces ventes
flabemont8
17 novembre 2014 @ 12:27
Contre-culture américaine .
Clara
17 novembre 2014 @ 12:54
Concernant la collection de voitures, ce n’est pas toute la collection qui a été vendue, mais des exemplaires en double ou sans intérêt historique et de nouveaux modèles ont été acheté depuis cette vente.. Vous pouvez toujours voir ces voitures et un nouvel espace est en train d’être aménagé pour accueillir cette collection.
Marianne Amélie
17 novembre 2014 @ 12:12
Le musée possédait deux bicornes , celui ci a été vendu l’autre restera au musée comme d’autres objets napoléonniens, je voudrais aussi souligner que tous les objets appartenant à Napoléon et à sa famille qui faisaient partie du musée napoléonnien n’ont pas été mis en vente comme le clament tant la presse, il en restera encore à admirer..
Je rappelle à beaucoup de personnes qui critiquent la famille princiere pour la vente de ces objets ne se souviennent pas de la vente des souvenirs appartenant à la dynastie des Bourbons de France par les princes d’Orléans, ni la vente des objets appartenant au roi Léopold II et à la reine Astrid de Belgique ni de certains bijoux luxembourgeois appartenant à la famille Luxembourgeoise après le décès de la Grande Duchesse Joséphine Charlotte, il y a quelques années. mais quand c’est le prince de Monaco qui veut dépoussièrer le musée napoléonnien et l’adapter à l’histoire de son pays, Quel scandale!
Marie1
17 novembre 2014 @ 13:15
C’est peut-être pour cette raison dans la presse on parle de +1000 objets, par contre le catalogue de cette vente ne comporte que 230 lots…
aubert
17 novembre 2014 @ 16:05
…peut-être avez-vous d’autant plus raison que ceux qui critiquent ici sont probablement de farouches défenseurs de la propriété privée.
Marnie
17 novembre 2014 @ 18:01
Pour ma part je critique tout autant les autres familles qui dispersent des collections (quand elles ne sont pas dans le besoin), c’est aussi scandaleux à mes yeux.
Je critique tout autant l’Etat français qui ne donne plus (ou de moins en moins) de moyens aux musées pour de nouvelles acquisitions. Il n’y a qu’à voir le nombre d’achats lancés par souscription publique. Ce système est sympathique mais il ne devrait pas se substituer systématiquement à une politique d’acquisition autonome.
Gérard
17 novembre 2014 @ 18:57
On a tout de même l’impression que dans le cas du prince de Monaco il n’agit pas par besoin d’argent ni pour faire face aux frais de succession ni pour entretenir le palais, il est donc difficile de faire un parallèle avec des familles ne régnant plus ou nombreuses. D’autre part il s’agissait d’objets exposés et non pas d’objets qui n’avaient jamais été rendus publics et on peut comprendre qu’il y ait donc maintenant une certaine frustration. Il reste que le prince Rainier III comme le comte de Paris défunt avaient souhaité qu’une partie de leurs collections soient en quelque sorte de fait ou de droit inaliénable et avec le temps on peut dire qu’ils n’ont pas totalement réussi, et ceci sans porter de jugement car ce n’est jamais de gaieté de cœur que des héritiers vendent une partie de leur patrimoine.
marie-Françoise
17 novembre 2014 @ 13:01
le manque de place me parait une excuse diplomatique pas du tout fondé, en général quand on vend une collection de prix c’est tout simplement parce que l’on a besoin d’argent !!!!
Nicole C 34
17 novembre 2014 @ 18:44
En faire don à un ou plusieurs musées en France au lieu de vendre une partie de notre histoire,dommage pour notre pays….
COLETTE C.
17 novembre 2014 @ 19:19
Entièrement d’accord avec Palatine et Agnès.
brownie
17 novembre 2014 @ 21:22
10 000 000 € ?
De quoi financer largement toutes les oeuvres caritatives monégasques, à un bon niveau.
Pourquoi s’obstiner à assister à des diners, organiser des tombolas, payer des nouvelles robes ?
Il y a de quoi payer des moniteurs de natation à beaucoup d’enfants dans le monde. avec 10 000 000 €….
aubert
18 novembre 2014 @ 12:43
…et le casque de scooter du Président Hollande combien cotera-t-il dans deux cents ans ?
…certes il n’aura pas été porté sur les mêmes champs de bataille mais aura eu son heure de célébrité.
Dame Tartine
18 novembre 2014 @ 20:12
le lit peut être un champ de bataille aussi, Aubert.
flabemont8
19 novembre 2014 @ 19:31
Aubert et Dame Tartine, vous me faites mourir de rire !!!
Gérard
18 novembre 2014 @ 17:14
Apparemment seuls deux musées ont exercé leur droit de préemption, le Château de Malmaison pour un dessin exécuté par l’impératrice Joséphine (vendu 25 760 euros) et le Musée Maison Bonaparte d’Ajaccio pour un angelot en ivoire offert par l’empereur (8 750 euros).
« La ferme d’Almogne, près de Genève » est un dessin au crayon noir avec annotation manuscrite à la plume : « Un dessin original de l’impératrice Joséphine. Sa ferme d’Almogne près Genève le 4 juillet 1804. Et gravé par Philippe Linck. N°5 L.B. ». La dernière vente remonte à 1965 et donc le dessin avait dû être acheté par le prince Rainier. Il s’agit de l’un des rares dessins connus de l’impératrice. Il aurait été exécuté, selon le catalogue, en 1808, sous la direction d’Isabey. Le dessin est signé, il a été donné par l’impératrice Joséphine avec la gravure à M. Constantin, conservateur des tableaux de la galerie de La Malmaison, et chargé par le prince Eugène de l’organisation et du soin de sa galerie particulière. Il fut présenté à La Malmaison lors d’une exposition, à l’initiative de l’impératrice Eugénie. Il fut vendu par la descendance de Constantin.
L’angelot en ivoire représenté sur un nuage, datant du XVIIIe siècle, faisait partie d’un cadeau que le premier consul offrit en 1802 au cousin germain de sa mère, André Ramolino, auquel avait été cédée la maison des Bonaparte à Ajaccio. Il fut vendu aux enchères en 1854 à Cannes et acheté par M. Lambinon. Un beau-frère de Maurice Monda l’avait dérobé dans la maison impériale en 1832 et le lui avait donné en 1839. Celui-ci en fit cadeau à son cousin Louis Menicca, docteur en droit, admirateur de l’empereur. L’angelot retourne donc dans la maison Bonaparte et le délit est prescrit tandis que les poursuites se sont éteintes avec la mort du voleur, le mal est réparé.
Francine du Canada
19 novembre 2014 @ 17:49
Merci Gérard, ces informations sont passionnantes. FdC
Gérard
19 novembre 2014 @ 19:43
Vous êtes trop bonne chère Francine.