Ce médaillon est connu sous le terme de « Darnley Jewel » ou « Lennox Jewel ». Il fait partie de la collection de la reine d’Angleterre (il fut acquis par la reine Victoria ) et figure dans l’exposition « In fine style », sur la mode Tudor et Stuart, présentée au palais de Holyroodhouse à Edimbourg du 14 mars au 20 juillet. Il aurait été créé pour Lady Mary Douglas, comtesse de Lennox, vers 1571. On en ignore le créateur mais ce mélange d’or, diamants et pierres précieuses est singulier. (Merci à Bertrand Meyer – Copyright photo : the Royal collection)
Philippe
29 décembre 2013 @ 09:02
Quelle splendeur ! Les bijoux de cette époque sont incomparables.
On aimerait bien en savoir plus sur cette Mary Douglas.
Qui était elle ?
Une Douglas (Margaret) était la mère de Darnley, second époux
de Mary Stuart. Et le père de ce même Darnley, Matthew Stuart,
était le 4° comte de Lennox … mais point de Mary dans leur entourage, ni dans l’ascendance, ni dans la descendance !
Les généalogies écossaises sont un vrai casse-tête.
Bertrand Meyer peut-il nous en dire plus ? Et nous indiquer comment et pourquoi il a fallu attendre le XIX° pour que le bijou rejoigne les collections royales ?
Bon dimanche à tous !
Kalistéa
29 décembre 2013 @ 10:57
Un merveilleux bijou Renaissance, émaillé semble-t-il avec un gros saphir cabochon, ou une pierre bleue qui y ressemble .Il semble plus de facture Allemande qu’Italienne mais…S’il est « mystérieux » c’est que des spécialistes s’y sont « cassé le nez ».
qiou
31 décembre 2013 @ 10:22
Vous avez raison Kalistea, la facture est teutonne.
BAV
BH
29 décembre 2013 @ 11:35
Pour plus de détails, consulter avec intérêt en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Margaret_Douglas
Gibbs
29 décembre 2013 @ 13:13
BH,
Thanks a lot for this information.
Philippe
29 décembre 2013 @ 18:34
Bah oui, mais cette Margaret ne s’appelait pas Mary !
… et n’avait ni mère, ni fille, ni soeur répondant au nom de Mary Douglas …
Comme je l’ai déjà dit plus haut, Margaret Douglas,
Comtesse de Lennox par mariage, fut la mère
de Henry Darnley, la belle-mère de Mary Stuart, et donc la grand-mère de Jacques VI d’Ecosse … qui devait devenir Jacques 1er d’Angleterre.
DC8 250
31 août 2020 @ 14:12
Bonjour Philippe,
Je trouve que vos questions sont pleines de sens et méritent des réponses. Je me suis aussi posé ces questions et voici ce que j’ai trouvé:
En faisant des recherches, compte tenu de la date de fabrication de ce bijou et de la généalogie écossaise à cette même époque, il s’avérerait que Mary Douglas ne soit autre que Margaret Douglas.
Pour le fait qu’il aie fallu attendre le XIX°s pour qu’il rejoigne les collections royales, j’aurai du mal à vous l’expliquer clairement par mes propres mots.
Donc je vous conseille de consulter le site où j’ai trouvé toutes ces informations. Il y en a également des très intéressantes sur le bijou lui-même. Voici le lien:
https://www.chroniques-histoire.com/2020-02-15/le-medaillon-de-darnley-lennox/
J’espère que cela vous aura aidé.
Bonne semaine pour tous !
Blouin
29 décembre 2013 @ 11:52
Si je vois bien, la pierre bleue constitue un couvercle qui se soulève, car il y a une charnière et la petite pierre rouge pour soulever. Etait-ce une cache à poison et dans ce cas une facture italienne ?
JAusten
30 décembre 2013 @ 22:51
c’est possible ; il me semble qu’à l’époque effectivement, les italiens (vénitiens ?) (ainsi que les chinois d’ailleurs, mais ce bijoux ne semblent pas chinois) détenaient les mystères de la technique de l’émail
Gibbs
29 décembre 2013 @ 13:11
Très original.
J’hésite aussi entre un saphir et une pierre bleue.
Je penche pour le saphir.
Il y a des inscriptions en anglais tout autour.
Merci pour cette merveille.
Michèle
29 décembre 2013 @ 16:58
Plus d’informations sur
royalcollection.org.uk
COLETTE C.
29 décembre 2013 @ 18:12
En effet, Blouin, je n’avais pas remarqué. En tout cas, un bijou original, par ce mélange de pierres.
marianne
29 décembre 2013 @ 20:01
En effet , il semble qu’ il y ait une charnière …
Ce bijou est de toute beauté .
Kalistéa
30 décembre 2013 @ 19:37
Je n’avais pas remarqué non plus la charnière: le petit habitacle n’était sûrement pas destiné à recevoir du poison mais plutôt une mèche de cheveux ou…des « devises ». C’était très à la mode à cette époque.Peut-être également un talisman, un porte-Bonheur ou…une sainte relique.
Ce n’est pas d’après moi une facture orientale ,ne serait-ce que par la représentation de personnages.
Mozartine
29 décembre 2013 @ 20:15
On peut lire sur le bijou… Orient… et Constantin. Les plus beaux objets d’art et les bijoux ont étaient fabriqués en Orient. Je prétends que ce bijou provient d’Orient … le pillage fut le divertissement de bien des Conquérants pendant des siècles.
Francine du Canada
30 décembre 2013 @ 22:50
Moi je lis « VICTORIE » et non « ORIENT » & « CONSTANLY » et non « CONSTANTIN ». Je trouve ce bijou très étrange et il ne m’appelle pas du tout. FdC
Kalistéa
31 décembre 2013 @ 11:09
Pour ma part je ne lis ni « orient » ni « constantin » mais victorie et constanly.
Francine du Canada
2 janvier 2014 @ 03:47
Kalistea, je profite de l’occasion pour vous souhaiter une très bonne et heureuse année, de la santé surtout et beaucoup de bonheur. J’apprécie vos commentaires même si je ne partage pas toujours vos opinions. Amitiés, FdC
Kalistéa
2 janvier 2014 @ 13:00
Très gentil à vous chère cousine de la belle province.On ne peut se vexer ni exiger que les amis partagent en tout votre vision du monde!C’est la diversité des opinions qui fait le charme des échanges et des conversations!
J’ai déjà exprimé mes vœux de bonne année à tous mais je les renouvelle bien volontiers pour vous. B A V K
D E B
30 décembre 2013 @ 16:42
Vraiment un bijou mystérieux et j’ai voulu en apprendre plus sur lui.
Les explications les plus intéressantes sont sur le site » the Douglas archives » où on apprend que le bijou a été probablement créé à la demande de lady Lennox en souvenir de son mari et de son fils et en comportant un vœu pour son petit-fils ( fils de Marie Stuart). Le médaillon comporte toute une « iconographie »avec les symboles de l’amour sacré et profane des deux époux et de la salamandre ( représentant la maison de Douglas). Ils pensent que le bijou a été fabriqué en Écosse car 3 bijoutiers de l’époque en avaient la capacité Georges Hériot,Michael Gilbert et James Gray.
« The scotsman » dit aussi que le bijou a un compartiment qui s’ouvre pour révéler un crâne et sur l’autre côté les initiales du couple.
Le souhait pour l’accession du petit-fils au trône serait écrit en « vieil écossais » et serait « who hopes still constantly with patience shall obtain victory in their claim ». Bijou mystérieux , comme le disait le titre de l’article !
Francine du Canada
31 décembre 2013 @ 17:18
Merci DEB; ces explications semblent bien pertinentes. Bonne et Heureuse Année à vous, FdC
D E B
1 janvier 2014 @ 10:40
Merci. Que l’année 2014 vous soit douce !
Kalistéa
2 janvier 2014 @ 13:05
Bonne explication DEB. Merci.Dommâge qu’on aperçoive un crâne dans le compartiment caché, cela jette une idée macabre dans cette harmonie de couleurs.!
Dame Tartine
2 janvier 2014 @ 13:44
C’est quoi l’amour sacré et profane des deux époux. » Profane », à la rigueur, je comprendrais mais « sacré » ?
D E B
2 janvier 2014 @ 20:37
Je pense qu’ici « profane » représente la vie sur terre et ,puisque son mari est mort , « sacré » représente l’au-delà qui, forcément à l’époque, était religieux.
Le religieux imprégnait toute la vie, à l’époque.
Idem.pour le crâne qui évoque la mort de son époux et de son fils ( tous deux assassinés, si je me souviens bien).
Actarus
30 décembre 2013 @ 18:05
Très joli bijou.