Même si ce n‘est plus le cas aujourd’hui, le cygne a longtemps figuré au menu de repas et ce jusqu’au sous le règne du roi Louis XIV, plus tard encore à la Cour impériale de Russie. On déclinait l’animal en rôti ou pâtés imbibés de lard fondu.
Le cygne,le paon étaient sur les tables seigneuriales,souvent entiers avec leurs plumes donc à but décoratif mais ils se servaient aussi rôtis .Coriaces paraît-il .Maintenant nous n’avons plus le personnel pour plumer ces volatiles ni les fours ou cheminées pour les cuire donc sans regret .
Pourtant, c’est vindicatif, un cygne.
Les mâles sont des machos de première classe, capables de tuer un grand chien à coups de bec. Essayez voir d’approcher le nid familial où couve la femelle…
Il doit y avoir encore des amateurs de cygnes ils sont remplacés par des canards d’une espèce dont je ne me rappelle pas, une honte absolue, quel dingue peut faire cela (domaine de Rambouillet)
Mon commentaire précédent n’est pas paru, les canards ont remplacé les cygnes car des personnes malfaisantes (ou une personne) tiraient sur les cygnes sur les canaux devant le château de Rambouillet !
Je crois que l’an dernier quelqu’un à volé un cygne et l’a fait rotir sur une île de la tamise.
Pour vous (nous) consoler, ce poème appris à l’école primaire (pas si facile)
Le cygne (Sully Prudhomme)
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un blanc navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante,
Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
Il serpente, et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d’une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent ; il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Suerbe, gouvernant du côté de l’azur
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
Où l’horizon brunit rayé d’un long trait rouge,
Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L’oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.
Bon dimanche à tous. HL
Oui oui oui, tout ça, c’est vrai.
Mais les canards aussi c’est beau, les coquelets idem, comme le chevreuil, le marcassin, la biche, une belle vache , un veau, un cabri, un agneau, un mignon trognon porcelet, et le très intelligent cochon. Et pourtant, nous les mangeons.
Comme les animaux ( les carnivores) se mangent entre eux dans la nature, parce que la nature, c’est comme ça.
C’est cruel, mais c’est comme ça.
Je ne comprends pas non plus.
C’est ma foi vrai, Mélusine.
Ne vous méprenez pas, Laus’Anne et mélusine, je ne prêche pas pour le » carnivorisme » à tout-va qui est celui de nos sociétés occidentales. J’aimerais bien devenir végétarienne , mais même si la transformation est en cours, avec bonheur, elle n’est pas encore complète.
En fait, ce que je voulais faire remarquer, c’est que nous aurions tendance à davantage faire grâce à un animal BEAU, qu’à un être qui le serait moins, ou à un animal plus rare qu’un autre. Et que ce serait » injuste ».
Vu hier par hasard à la télévision, sur LCP Senat je crois :
Apparemment est auditionnée en ce moment une Commission d’expertise sur les conditions d’abattage des animaux dits de boucherie. Je n’en sais pas davantage, et n’avais pas le temps de tout regarder. Mais ça serait à suivre.
J’avais parfaitement compris, Leonor et il est vrai qu’il est plus facile de s’attendrir sur un chien, une biche, un chat ou un cygne majestueux que sur le sort des innombrables animaux dits « de boucherie » (terme affreux) élevés, nourris, malmenés et abattus dans des conditions pourtant épouvantables et inadmissibles. De quoi être dégoûté à tout jamais de consommer de la viande !
Les associations de défense des animaux en savent quelque chose, qui se portent régulièrement parties civiles, en dénonçant les abus de toutes sortes.
Il me semble qu’on a longtemps considéré que les produits du ciel étaient préférables à ceux dela terre.
Ce serait la raison pour laquelle on aimait manger des oiseaux au moyen-âge, plus que la viande de boeuf, par exemple.
Idem pour les végétaux : les racines étaient méprisées.
De toute façon, Zeugma, il est plus facile de chasser un oiseau qu’un boeuf…
Sans compter que, si on était assez riche pour posséder un boeuf, on ne le mangeait pas , et on le gardait précieusement , car il servait entre autres pour les labours : le tracteur de l’époque.
Ainsi que les magnifiques et si précieux chevaux de labour, Leonor, disparus dans l’indifférence générale depuis l’avènement du tracteur, alors que certaines voix s’élèvent avec virulence pour le maintien des corridas, afin de préserver la race taurine…
Chacun mange ce qui est autorisé à l’être en fonction de son histoire et de la règlementation de son pays. Si la famine sévissait ou si nous vivions dans des milieux hostiles où il y avait que des cygnes, nous les mangerions sans vergogne parce que nous aurions aucunement le choix
Baboula
14 mai 2016 @ 08:22
Le cygne,le paon étaient sur les tables seigneuriales,souvent entiers avec leurs plumes donc à but décoratif mais ils se servaient aussi rôtis .Coriaces paraît-il .Maintenant nous n’avons plus le personnel pour plumer ces volatiles ni les fours ou cheminées pour les cuire donc sans regret .
Leonor
14 mai 2016 @ 08:58
Pourtant, c’est vindicatif, un cygne.
Les mâles sont des machos de première classe, capables de tuer un grand chien à coups de bec. Essayez voir d’approcher le nid familial où couve la femelle…
Perceval
25 avril 2020 @ 22:19
Vindicatif… Comme les panneaux ?
kalistéa
14 mai 2016 @ 09:02
si c’était bon ,cela se mangerait encore aujourd’hui , il me semble!
Muscate
14 mai 2016 @ 09:04
Je le savais et j’ai toujours détesté l’idée. Et plus généralement, qu’il faille tuer pour manger.
clement
14 mai 2016 @ 09:22
c’est tellement plus beau sur l’eau que dans une assiette !
Gibbs
14 mai 2016 @ 10:31
Aussi des hérons !
Pour le cygne : HORREUR !
Danielle
14 mai 2016 @ 10:34
A l’affiche d’un menu, je n’en aurais jamais mangé vu que cet animal est si beau.
Philippe Gain d'Enquin
14 mai 2016 @ 12:57
Avec toutes ces lois débiles,encore un mêt dont nous sommes privés !
Muscate
15 mai 2016 @ 08:40
Encore un qui ne gavera pas les carnivores débiles pour leur épanouir la rate et la panse !..c’est toujours ça!
Cosmo
17 mai 2016 @ 12:14
Carnivores débiles ? Végétariens idiots ?
Shahmashah
14 mai 2016 @ 13:39
Il a l’air succulent.
bianca
14 mai 2016 @ 13:49
Il doit y avoir encore des amateurs de cygnes ils sont remplacés par des canards d’une espèce dont je ne me rappelle pas, une honte absolue, quel dingue peut faire cela (domaine de Rambouillet)
bianca
15 mai 2016 @ 13:33
Mon commentaire précédent n’est pas paru, les canards ont remplacé les cygnes car des personnes malfaisantes (ou une personne) tiraient sur les cygnes sur les canaux devant le château de Rambouillet !
Mélusine
17 mai 2016 @ 11:26
bianca,
Il faut en effet être complètement décérébré pour faire une chose aussi stupide et cruelle !
frambroiz 07
14 mai 2016 @ 14:01
En Angleterre , la reine est la seule propriétaire des cygnes , qu’elle ne mange pas !
Haut-Landaise
15 mai 2016 @ 11:27
Je crois que l’an dernier quelqu’un à volé un cygne et l’a fait rotir sur une île de la tamise.
Pour vous (nous) consoler, ce poème appris à l’école primaire (pas si facile)
Le cygne (Sully Prudhomme)
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un blanc navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante,
Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
Il serpente, et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d’une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent ; il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Suerbe, gouvernant du côté de l’azur
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
Où l’horizon brunit rayé d’un long trait rouge,
Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L’oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.
Bon dimanche à tous. HL
Muscate
17 mai 2016 @ 09:30
C’est superbe, merci beaucoup pour ce partage, HL…
À découvrir aussi… »Le cygne »de Jules Renard.
Mélusine
17 mai 2016 @ 11:27
Merci pour ce magnifique et émouvant poème, Haut-Landaise.
Mary
14 mai 2016 @ 21:05
Pauvre jolie bête ! J’espère qu’une fois cuit,il sentait la vase : petite vengeance post-mortem !
Muscate
15 mai 2016 @ 08:38
Bravo Mary!!…vous n’êtes pas bloody! ;-)
Mary
16 mai 2016 @ 08:41
:-)))
Leonor
15 mai 2016 @ 08:25
Oui oui oui, tout ça, c’est vrai.
Mais les canards aussi c’est beau, les coquelets idem, comme le chevreuil, le marcassin, la biche, une belle vache , un veau, un cabri, un agneau, un mignon trognon porcelet, et le très intelligent cochon. Et pourtant, nous les mangeons.
Comme les animaux ( les carnivores) se mangent entre eux dans la nature, parce que la nature, c’est comme ça.
C’est cruel, mais c’est comme ça.
Je ne comprends pas non plus.
Mélusine
17 mai 2016 @ 11:29
Leonor, curieusement ce sont les animaux les plus inoffensifs (les herbivores) qui sont mangés par l’homme…
Laus'Anne
17 mai 2016 @ 15:51
Eh bien, Moa !!! je ne mange aucun des animaux cités !
Leonor
18 mai 2016 @ 12:09
C’est ma foi vrai, Mélusine.
Ne vous méprenez pas, Laus’Anne et mélusine, je ne prêche pas pour le » carnivorisme » à tout-va qui est celui de nos sociétés occidentales. J’aimerais bien devenir végétarienne , mais même si la transformation est en cours, avec bonheur, elle n’est pas encore complète.
En fait, ce que je voulais faire remarquer, c’est que nous aurions tendance à davantage faire grâce à un animal BEAU, qu’à un être qui le serait moins, ou à un animal plus rare qu’un autre. Et que ce serait » injuste ».
Vu hier par hasard à la télévision, sur LCP Senat je crois :
Apparemment est auditionnée en ce moment une Commission d’expertise sur les conditions d’abattage des animaux dits de boucherie. Je n’en sais pas davantage, et n’avais pas le temps de tout regarder. Mais ça serait à suivre.
Mélusine
19 mai 2016 @ 18:14
J’avais parfaitement compris, Leonor et il est vrai qu’il est plus facile de s’attendrir sur un chien, une biche, un chat ou un cygne majestueux que sur le sort des innombrables animaux dits « de boucherie » (terme affreux) élevés, nourris, malmenés et abattus dans des conditions pourtant épouvantables et inadmissibles. De quoi être dégoûté à tout jamais de consommer de la viande !
Les associations de défense des animaux en savent quelque chose, qui se portent régulièrement parties civiles, en dénonçant les abus de toutes sortes.
Zeugma
15 mai 2016 @ 08:39
Il me semble qu’on a longtemps considéré que les produits du ciel étaient préférables à ceux dela terre.
Ce serait la raison pour laquelle on aimait manger des oiseaux au moyen-âge, plus que la viande de boeuf, par exemple.
Idem pour les végétaux : les racines étaient méprisées.
Leonor
17 mai 2016 @ 11:33
De toute façon, Zeugma, il est plus facile de chasser un oiseau qu’un boeuf…
Sans compter que, si on était assez riche pour posséder un boeuf, on ne le mangeait pas , et on le gardait précieusement , car il servait entre autres pour les labours : le tracteur de l’époque.
Mélusine
19 mai 2016 @ 18:19
Ainsi que les magnifiques et si précieux chevaux de labour, Leonor, disparus dans l’indifférence générale depuis l’avènement du tracteur, alors que certaines voix s’élèvent avec virulence pour le maintien des corridas, afin de préserver la race taurine…
BAKO Aboudou Razack
8 avril 2023 @ 17:07
Chacun mange ce qui est autorisé à l’être en fonction de son histoire et de la règlementation de son pays. Si la famine sévissait ou si nous vivions dans des milieux hostiles où il y avait que des cygnes, nous les mangerions sans vergogne parce que nous aurions aucunement le choix
Basilus
8 août 2023 @ 22:49
Le cygne noir est il meilleur que le blanc ?
Merci pour vos réponses !