Un fragment d’une des robes de la Reine Marie-Antoinette sera vendu aux enchères le 18 avril 2021 chez Maître Osenat à Versailles. Le fragment, en soie mille raies à bandes alternées blanches et vertes, est enrichi d’une broderie de roses et de boutons en fils de soie de couleurs.
More
Bambou
7 avril 2021 @ 08:57
Qui peut acheter une aussi horrible « relique » ?
Val
7 avril 2021 @ 09:15
Je ne vous aucun intérêt à acheter ces vieilles dentelles !! Fut elle de provenance royale .
Gérard
8 avril 2021 @ 00:33
Oui c’est une relique c’est ce qui fait son caractère émouvant compte-tenu de ce qui s’agit de la pauvre Marie-Antoinette.
Ce qu’écrit Robespierre est intéressant.
Mary
7 avril 2021 @ 10:27
Une pantoufle, un chiffon…ce sera quoi, la prochaine relique ?
Baboula
7 avril 2021 @ 12:46
On a bien vu une culotte de la reine – impératrice Victoria .
Ciboulette
8 avril 2021 @ 14:52
Oui , et Stéphane Bern s’interrogeait , car la reine était très petite , et la culotte large mais grande , comme une taille normale .Il y avait aussi des bas de soie noirs avec le pied blanc , en soie aussi .
Menthe
7 avril 2021 @ 12:56
Un bas blanc filé ?!
Teddy
7 avril 2021 @ 14:24
Une jarretière
Muscate-Valeska de Lisabé
7 avril 2021 @ 11:23
Vraiment c’est ridicule.
Du fétichisme sur un lambeau.
Gatienne
7 avril 2021 @ 11:26
Une autre forme de « tourisme » mortuaire…
Robespierre
7 avril 2021 @ 11:24
Je crois que ce morceau de tissu vient d’un grand livre, qui se trouvait dans une sorte de maxi dressing au rez de chaussée dans un endroit du château de Versailles. Ce grand livre récapitulait avec ce genre de morceau d’étoffe et l’éventuelle broderie ou décoration les innombrables tenues de la Reine. Elle consultait ce livre et décidait ce qu’elle allait porter ce jour là. Les livres se trouvaient dans de grands tiroirs assez plats et très larges. J’ai eu l’occasion de visiter cet endroit il y a longtemps.
Ciboulette
7 avril 2021 @ 14:16
La robe devait être jolie , mais je n’achèterais pas ce morceau de tissu .
On a bien vendu sur internet une culotte d’Elizabeth II . . .aucun respect !
Teddy
7 avril 2021 @ 14:26
Des tous capétiens directs Valois et Angoulême et Orléans et bourbon il n y a pas de reste de vêtements sauf la tunique de saint Louis
tristan
7 avril 2021 @ 17:57
Alors c’est un peu dommage de morceler un tel document qui fait partie du patrimoine historique de la France, même si la mode en est un aspect mineur.
Robespierre
8 avril 2021 @ 12:00
A mon avis, quelqu’un, il y a longtemps, a eu accès à ce livre et a enlevé ce morceau d’étoffe.
Cosmo
7 avril 2021 @ 18:04
Je pense que vous avez raison. Ce ne serait donc pas une relique mais un souvenir sur l’art de vivre de la reine, au quotidien. A être déposé dans un musée de la mode !
Robespierre
7 avril 2021 @ 19:52
Je ne sais plus comment la Reine indiquait son choix du jour, peut-être en mettant une épingle sur le bout de tissu.
Qui pourrait nous faire un article sur les poupées du XVIIIe Siècle ? Ces poupées qui traversaient les frontières, avec des vêtements et les coiffures à la mode de Paris, et c’était les mannequins de l’époque. Elles allaient en Allemagne, en Autriche en Russie, en Italie, partout, montrer comment il fallait s’habiller pour imiter les femmes élégantes de Paris. On copiait à tout va. Je suppose que la Révolution a balayé tout cela. Il devait bien y avoir des maitresses de poupées, car les petits mannequins de chiffons ne voyageaient pas seuls. Cosmo nous a raconté que Worth est le premier couturier qui ait pensé à des mannequins vivants, mais avant lui on a copié la mode de Paris et ce serait intéresant de savoir comment.
Muscate-Valeska de Lisabé
7 avril 2021 @ 20:05
Eh beh…quelqu’un aurait-il chipé ce morceau de tissu dans ce livre d’échantillons,cher Rob?
Robespierre
8 avril 2021 @ 12:01
C’est mon explication. Vu le format.
Muscate-Valeska de Lisabé
8 avril 2021 @ 18:25
Je partage votre opinion.
miloumilou
8 avril 2021 @ 12:17
Merci Robespierre pour votre intéressant commentaire!
Mary
8 avril 2021 @ 14:22
Merci Robespierre,
Vu comme ça, ce morceau de tissu se justifie un peu mieux… s’il y a quelqu’un qui possède un de ces livres, il va vendre les autres échantillons petit à petit…
Francois
7 avril 2021 @ 11:34
ça fait cher le mètre !!!!
Ghislaine LPB
7 avril 2021 @ 12:06
Cela peut être très intéressant pour des entreprises qui refont à l’identique des tissus , je crois qu’il y en a à Lyon, mais pour un particulier ?
Robespierre
8 avril 2021 @ 12:52
Une soierie de Lyon a refait à l’identique le rideau du petit théâtre de Marie-Antoinette, on avait retrouvé un vieux morceau de tissu dans un creux sous la scène.
luigi
7 avril 2021 @ 13:41
Pour + d’infos, sur Auction :
« Accompagné d’un ancien billet manuscrit : « Morceau d’étoffe provenant d’une robe de Marie-Antoinette ayant passé par les mains d’Antoinette Ducreux, filleule de la Reine, de Melle Gendron, fille du banquier de Louis dont je suis l’héritière. Signée B. Maignen ». « Donné par Melle Blanche Tarride qui le tient de Mme B. Maignen ». 7 x 15 cm. Fin du XVIIIe siècle. Provenance : -Ancienne collection M. Berthélémy. -Antoinette Ducreux, filleule de la reine. -Mademoiselle Gendron, fille du banquier de Louis-Philippe. -Par descendance B. Maignen. -Mlle Blanche Tarride. -Collection M. Blavot. -Collection M. G. Lenôtre.
-Passé en vente publique, Paris, Me Ader, 14 février 1956, n°11. -Passé en vente publique, Paris, Etude Poulain-Le-Fur, 2 décembre 1996, n°32. -Vente publique, Paris, Piasa, Souvenirs historiques autour de Louis XVII, Collection Bancel, 21 mai 2003, lot 192.
Juliette d
7 avril 2021 @ 13:54
Dépenser pour ça est de la pure folie. Je donnerais cet argent à des gens qui en ont besoin et il n’en manque pas.
COLETTE C.
7 avril 2021 @ 14:19
Pour moi, ce morceau de tissu a un intérêt certain.,
Muscate-Valeska de Lisabé
8 avril 2021 @ 18:25
Adjugé,vendu !
Teddy
7 avril 2021 @ 14:26
Des rois pardon
Teddy
7 avril 2021 @ 14:27
Les tuniques du couronnement ont été détruites
Martine
7 avril 2021 @ 15:59
Commerce morbide .
Charlotte (de Brie)
7 avril 2021 @ 20:06
Cette vente me semble une magnifique supercherie et ce pour plusieurs raisons.
La première et je rejoins Robespierre, ce fragment de tissu provient de ce que l’on appelait « la Gazette des atours de Marie-Antoinette », cahier dans lequel la comtesse d’Ossun, dame d’atours et amie de la reine collait les échantillons de tissus achetés pour confectionner les robes de la reine.
Une légende voudrait que la reine choisisse ses 3 tenues du jour en piquant d’une épingle les tissus correspondant…
En réalité, cette gazette des atours est un document comptable servant à vérifier que les fournisseurs ont bien livré en temps voulu les robes.
Les morceaux de tissus ne sont donc que des échantillons collés sur un cahier.
Alors peut-être la reine a-t-elle porté une robe confectionnée dans ce tissu, mais en aucun cas il ne peut s’agir d’un fragment de robe.
Source : Le Point du 21 mars 2014 explications fournies par Pierre Fournier, Directeur du Musée des Archives Nationales.
Cosmo, cela vous parle-t-il ?
La seconde raison étant que le mot « relique » du latin « reliquae » nominatif féminin pluriel de « reliquus » les restes, signifie les restes matériels qu’a ou aurait laissés une personne vénérée en mourant.
Exemples : les reliques des Saints, les reliques de la Vraie Croix, les reliques de la Sainte Couronne d’Epines etc et sous toutes réserves…
Ici donc il ne s’agit que d’un morceau de tissu, certes témoin d’un passé, mais en aucune façon nous ne pouvons affirmer qu’il s’agisse d’un fragment de vêtement porté par la reine et encore moins d’une « relique » ou alors dans le plus mauvais sens du terme.
framboiz07
7 avril 2021 @ 20:58
C ‘est quand même émouvant , vu l’histoire de la propriétaire et le temps passé …